Dissonance émeraude (roman en cours)
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Endymion
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Mélodie Or
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Re: Dissonance émeraude (roman en cours)
Avec plaisir Mélo. Il faut que je me recentre pour mes projets en cours aussi.
Quand on est riche on est pas fou, on est excentrique.
kalcidian- —Couteau Suisse des arts — Disciple des mystères mystérieux
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Re: Dissonance émeraude (roman en cours)
Très belle entrée en matière... Vivement la suite
Françoise Grenier Droesch
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Mélodie Or- -Fée des chants stellaires- -Disciple du Gardien des rêves-
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Re: Dissonance émeraude (roman en cours)
Ok, j'ai édité mon premier message ! Le chapitre 1 est dispo tout en bas. Je le remets aussi ici aussi...
https://drive.google.com/file/d/179I1_HaKzk6cFxWuI9uAKi5GNcZo0bOb/view?usp=sharing
Surement pas mal de choses à dire ... bref ^^ est ce que vous comprenez surtout ?
3 pages à peine de lecture.
https://drive.google.com/file/d/179I1_HaKzk6cFxWuI9uAKi5GNcZo0bOb/view?usp=sharing
Surement pas mal de choses à dire ... bref ^^ est ce que vous comprenez surtout ?
3 pages à peine de lecture.
Dans mon laboratoire à rêves...
Mélodie Or- -Fée des chants stellaires- -Disciple du Gardien des rêves-
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Re: Dissonance émeraude (roman en cours)
Hello Mélodie, pardon d’avoir mis si longtemps mais j’ai eu une idée pour le concours et je voulais écrire avant d’oublier. Ton histoire en revanche je ne l’avais pas oubliée. Je te livre donc les quelques réflexions qu’elle m’a inspiré.
Le prélude présage une histoire intéressante et originale. J’aime beaucoup l’idée. Sur le fond, pas grand-chose à dire, tout fonctionne très bien : tu captes le lecteur quasiment dès la première ligne. Un petit point peut-être sur lequel tu peux réfléchir : j’ai du mal à associer le mot légende avec une période de 20 ans. Mais c’est vraiment peanuts.
Sur la forme, je trouve l’emploi du présent à la première personne du singulier très pertinent. Cela permet de bien accentuer la sensation de découverte de la situation au fur et à mesure que la narratrice la découvre et même oublie à la fin le début de l’histoire. C’était vraiment ce qu’il fallait.
J’ai aussi relevé quelques petits points à retravailler, bien sûr ce ne sont que des suggestions.
« Je reprends mes esprits aux abords de la frontière » je pense que transformer bord en abords donne plus d’emphase.
« Plus personne n’a l’autorisation d’y pénétrer » => Il est désormais interdit d’y pénétrer
« Notre village est l’un des derniers bastions d’homos sapiens. » Homo-sapiens est un nom composé, donc pas de s à homo et il faut un trait d’union mais à ce stade du récit, elle ne sait pas ce qu’est réellement la forêt donc le terme humanité serait plus approprié.
« Je l’entends m’appeler. La forêt. » je comprends que tu veux mettre la forêt en exergue mais je trouve que le rythme ne coule pas naturellement.
“Chaque soir, je sombre dans l’inconscience et me réveille quelques heures plus tard face à la frontière, délimitée par des racines apparentes. Ces racines qui dévorent notre monde. » Je mettrais un point-virgule après frontière simple limite délimitée par des racines apparentes : ces racines qui dévorent notre monde.
« qu’auparavant, les lumières artificielles » pas de virgule.
« voûte céleste, nous isolant de la Vie » pas de virgule non plus => et nous isolaient de la Vie
« monde et oublieux de notre lien aux étoiles » cela permet de supprimer un adverbe.
« La planète est devenue son territoire. Celui du Roi des forêts du monde. » => Quelques uns parlent d’un Roi des forêts du monde : la planète est devenue son territoire. Sinon dans l’ordre où tu l’a écrit le « son » arrive après une référence à des végétaux au pluriel et ça choque
« du firmament pour regarder droit devant moi. Vers la végétation sépulcrale. » Il n’y a pas besoin de point et attention à ne pas abuser des phrases nominales.
« Un enchevêtrement de racines épaisses me barre la route. L’autre côté de la
frontière m’est désormais prohibé. » inaccessible plutôt que prohibé ?
« Si on peut appeler cela une main : mes doigts, d’une longueur inquiétante, n’en
comptent plus que quatre. » => ne sont plus que quatre me parait avoir plus de sens
Le prélude présage une histoire intéressante et originale. J’aime beaucoup l’idée. Sur le fond, pas grand-chose à dire, tout fonctionne très bien : tu captes le lecteur quasiment dès la première ligne. Un petit point peut-être sur lequel tu peux réfléchir : j’ai du mal à associer le mot légende avec une période de 20 ans. Mais c’est vraiment peanuts.
Sur la forme, je trouve l’emploi du présent à la première personne du singulier très pertinent. Cela permet de bien accentuer la sensation de découverte de la situation au fur et à mesure que la narratrice la découvre et même oublie à la fin le début de l’histoire. C’était vraiment ce qu’il fallait.
J’ai aussi relevé quelques petits points à retravailler, bien sûr ce ne sont que des suggestions.
« Je reprends mes esprits aux abords de la frontière » je pense que transformer bord en abords donne plus d’emphase.
« Plus personne n’a l’autorisation d’y pénétrer » => Il est désormais interdit d’y pénétrer
« Notre village est l’un des derniers bastions d’homos sapiens. » Homo-sapiens est un nom composé, donc pas de s à homo et il faut un trait d’union mais à ce stade du récit, elle ne sait pas ce qu’est réellement la forêt donc le terme humanité serait plus approprié.
« Je l’entends m’appeler. La forêt. » je comprends que tu veux mettre la forêt en exergue mais je trouve que le rythme ne coule pas naturellement.
“Chaque soir, je sombre dans l’inconscience et me réveille quelques heures plus tard face à la frontière, délimitée par des racines apparentes. Ces racines qui dévorent notre monde. » Je mettrais un point-virgule après frontière simple limite délimitée par des racines apparentes : ces racines qui dévorent notre monde.
« qu’auparavant, les lumières artificielles » pas de virgule.
« voûte céleste, nous isolant de la Vie » pas de virgule non plus => et nous isolaient de la Vie
« monde et oublieux de notre lien aux étoiles » cela permet de supprimer un adverbe.
« La planète est devenue son territoire. Celui du Roi des forêts du monde. » => Quelques uns parlent d’un Roi des forêts du monde : la planète est devenue son territoire. Sinon dans l’ordre où tu l’a écrit le « son » arrive après une référence à des végétaux au pluriel et ça choque
« du firmament pour regarder droit devant moi. Vers la végétation sépulcrale. » Il n’y a pas besoin de point et attention à ne pas abuser des phrases nominales.
« Un enchevêtrement de racines épaisses me barre la route. L’autre côté de la
frontière m’est désormais prohibé. » inaccessible plutôt que prohibé ?
« Si on peut appeler cela une main : mes doigts, d’une longueur inquiétante, n’en
comptent plus que quatre. » => ne sont plus que quatre me parait avoir plus de sens
"Ils nous pissent dessus et ils ne nous font même pas croire qu'il pleut." Dr Augustine, Avatar
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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Re: Dissonance émeraude (roman en cours)
Ouah merci pour le taff Perroccina!! Tres pertinent !Merci encore
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Mélodie Or- -Fée des chants stellaires- -Disciple du Gardien des rêves-
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Re: Dissonance émeraude (roman en cours)
C'était avec plaisir. Ce prologue est vraiment très accrocheur
En revanche j’ai trouvé ce deuxième texte un peu moins clair, je n’ai pas vu de faute mais cela n’est pas une garantie qu’il n’y en a pas. Ci-dessous ce qui m’a fait tiquer :
« Malgré la peur que notre peuple leur distille depuis des décennies » le verbe instille me parait plus adapté.
« Cette nuit-là, dix jours auparavant, nous avons été la seule rescapée de cette roche ardente chue des étoiles » : Je ne comprends pas nous avons en lien avec la seule. Sont-ils plusieurs dans un seul corps ?
« Les iris ambrées de notre compagnon nous ramènent au présent. » et « Nous renvoyons le sourire que notre compagnon ne destine qu’à nous. » Qui est ce compagnon et pourquoi connait-il le secret et le protège-t-il des autres.
Tu introduis clairement ton élément perturbateur mais avant d’avoir expliqué ta situation initiale et tu nous jettes dedans sans repères qu’il faut alors construire. Comme il s’agit d’un monde et d’une organisation totalement étrangers, je crois que quelques indices et descriptions au préalable ne seraient pas de trop pour permettre de s’y repérer. Il m’a fallu trois lectures pour parvenir à comprendre.
Bon courage pour la révision.
En revanche j’ai trouvé ce deuxième texte un peu moins clair, je n’ai pas vu de faute mais cela n’est pas une garantie qu’il n’y en a pas. Ci-dessous ce qui m’a fait tiquer :
« Malgré la peur que notre peuple leur distille depuis des décennies » le verbe instille me parait plus adapté.
« Cette nuit-là, dix jours auparavant, nous avons été la seule rescapée de cette roche ardente chue des étoiles » : Je ne comprends pas nous avons en lien avec la seule. Sont-ils plusieurs dans un seul corps ?
« Les iris ambrées de notre compagnon nous ramènent au présent. » et « Nous renvoyons le sourire que notre compagnon ne destine qu’à nous. » Qui est ce compagnon et pourquoi connait-il le secret et le protège-t-il des autres.
Tu introduis clairement ton élément perturbateur mais avant d’avoir expliqué ta situation initiale et tu nous jettes dedans sans repères qu’il faut alors construire. Comme il s’agit d’un monde et d’une organisation totalement étrangers, je crois que quelques indices et descriptions au préalable ne seraient pas de trop pour permettre de s’y repérer. Il m’a fallu trois lectures pour parvenir à comprendre.
Bon courage pour la révision.
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Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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Re: Dissonance émeraude (roman en cours)
Merci Perro. En effet, je dois mettre davantage de descriptions, mais comme l'avis de quelques lecteurs m'ont dit qu'il n'y avait pas besoin, je l'ai laissé en suspens.
Qu'est-ce que tu n'as pas compris au juste?
Comme je le dis a la fin du prélude les sylvanos n'ont plus d'ego ou de conscience individuelle. Seule Syl a parfois ces moments (donc là je vais passer à "je" je crois) le "Nous" représente la conscience collective Sylvanos. ça dure seulement quelques chapitres.
Qu'est-ce que tu n'as pas compris au juste?
Comme je le dis a la fin du prélude les sylvanos n'ont plus d'ego ou de conscience individuelle. Seule Syl a parfois ces moments (donc là je vais passer à "je" je crois) le "Nous" représente la conscience collective Sylvanos. ça dure seulement quelques chapitres.
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Mélodie Or- -Fée des chants stellaires- -Disciple du Gardien des rêves-
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Re: Dissonance émeraude (roman en cours)
J'ai tout compris mais à la troisième lecture. Au départ, je butais sur le passage du nous à l'unité. Ce n'est pas une chose à laquelle on ne pense pas naturellement, c'est pourquoi juste une phrase ou deux pour bien fixer les choses seraient bienvenues. Comme c'est un roman tu n'es pas à 200 ou 300 sec près.
Le prologue explique comment c'est arrivé. Les premières lignes de ton roman doivent expliquer comment ça marche.
De fait, je ne sais toujours pas si la patrouille comprenait un seul être avec plusieurs consciences à l'intérieur ou si un seul être a survécu et que les autres consciences s'y sont réfugiées.
SI c'est la première option, alors l'explication du Sylvanos qui se traine vers les racines pour appeler au secours n'a pas de sens, les corps des autres consciences sont ailleurs, donc indemnes mais averties de l'évènement. Si c'est la seconde option le compagnon ne peut pas être le compagnon du groupe mais seulement de l'être particulier qu'on suit. D'ailleurs, comment est-il arrivé lui-même à rêver ?
Beaucoup de questions, je sais, mais les réponses doivent nourrir ton texte.
Le prologue explique comment c'est arrivé. Les premières lignes de ton roman doivent expliquer comment ça marche.
De fait, je ne sais toujours pas si la patrouille comprenait un seul être avec plusieurs consciences à l'intérieur ou si un seul être a survécu et que les autres consciences s'y sont réfugiées.
SI c'est la première option, alors l'explication du Sylvanos qui se traine vers les racines pour appeler au secours n'a pas de sens, les corps des autres consciences sont ailleurs, donc indemnes mais averties de l'évènement. Si c'est la seconde option le compagnon ne peut pas être le compagnon du groupe mais seulement de l'être particulier qu'on suit. D'ailleurs, comment est-il arrivé lui-même à rêver ?
Beaucoup de questions, je sais, mais les réponses doivent nourrir ton texte.
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Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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Re: Dissonance émeraude (roman en cours)
Perroccina a écrit:J'ai tout compris mais à la troisième lecture. Au départ, je butais sur le passage du nous à l'unité. Ce n'est pas une chose à laquelle on ne pense pas naturellement, c'est pourquoi juste une phrase ou deux pour bien fixer les choses seraient bienvenues. Comme c'est un roman tu n'es pas à 200 ou 300 sec près.
Le prologue explique comment c'est arrivé. Les premières lignes de ton roman doivent expliquer comment ça marche.
De fait, je ne sais toujours pas si la patrouille comprenait un seul être avec plusieurs consciences à l'intérieur ou si un seul être a survécu et que les autres consciences s'y sont réfugiées.
SI c'est la première option, alors l'explication du Sylvanos qui se traine vers les racines pour appeler au secours n'a pas de sens, les corps des autres consciences sont ailleurs, donc indemnes mais averties de l'évènement. Si c'est la seconde option le compagnon ne peut pas être le compagnon du groupe mais seulement de l'être particulier qu'on suit. D'ailleurs, comment est-il arrivé lui-même à rêver ?
Beaucoup de questions, je sais, mais les réponses doivent nourrir ton texte.
Edit : en fait je n'ai pas tout compris
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Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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Re: Dissonance émeraude (roman en cours)
Mdr ! En effet ! Son compagnon ne rêve pas. Seule Syl rêve. Rhalala je sais pas comment je vais me démerder mdr. Alors au début les gens ont pas trop pigé mais après c'est venu donc bon d'un côté... j'essaierai d'améliorer ce point. Je sais que je suis partie d'un point de vue difficile.
Les Sylvanos était 5 je crois
Les Sylvanos était 5 je crois
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Mélodie Or- -Fée des chants stellaires- -Disciple du Gardien des rêves-
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