The outsider

The outsider est une série produite par HBO et actuellement diffusée sur OCS. C'est surtout une série tirée du roman du même nom de Stephen King, roman que j'avais lu il y deux ans de cela et qui m'avait fait très forte impression. L'histoire est simple et comme toutes les histoires simples, elle est très prenante : dans une bourgade paumée au fin fond des États-Unis, le corps d'un jeune garçon est retrouvé affreusement mutilé. Outre les nombreuses marques de morsures sur la dépouille, il apparaît que le gosse a aussi été violé. L'enquête aurait pu s'avérer longue, mais elle ne le sera pas. Empreintes digitales, traces ADN, témoins oculaires en veux-tu en voilà, tout désigne l'entraineur de base-ball du coin, brave père de famille et type apparemment sans histoire... Jusque-là. Ce dernier sera arrêté en plein match de base-ball par un flic dont le fils a par ailleurs joué dans une équipe entraînée par le suspect. Problème : le type en question a un alibi en béton armé puisqu'il se trouvait le jour du meurtre à plus d'une centaine de kilomètres de là ; sans compter qu'il a été filmé par une chaîne de TV locale ! Je n'ai vu pour l'instant que les deux premiers épisodes de The outsider. Mais je peux vous assurer qu'elle vaut le coup. Ce n'est pas seulement une question de jeu d'acteurs. Ce que j'apprécie pour le moment au moins, c'est l'ambiance qui se dégage de celle-ci ainsi que le rythme par ailleurs assez lent qui prend bien le temps de poser la psychologie des personnages. Comme dans le roman, on navigue entre Thriller et Horreur ce qui, à mes yeux, est un cocktail parfait. On peut dire que cette année fut une année King, pas toujours pour le meilleur d'ailleurs. Je reproche souvent aux adaptations de S. King de rater leurs cibles, les réalisateurs pensant souvent (sans raison !) que King s'adresse essentiellement à des ados ou des adultes bas de plafond. Regardez ce que Netflix a fait à The Mist ou ce qui est arrivé à Dome. Castlerock souffre à un moindre niveau de ce problème également. Là, l'ambiance est beaucoup plus sombre et la réalisation plus adulte tant dans la façon de filmer que dans les thèmes abordés. Je vous la recommande...