Mycélium
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: Concours N°15 : Automne
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Re: Mycélium
J'aime bien ton texte, vraiment. Deux bémols cependant. Le premier n'est pas important pour le texte, mais l'est un peu dans le cadre du concours. En bref, le thème n'est que trop peu là. A l'exception de la mention de vent froid et de branches décharnées, l'automne est anecdotique et pourrait quasiment être remplacé sans modifications (à moins que les champignons ne se ceuillent qu'en automne, je n'y connais rien).
Le second bémol concerne la fin, elle m'a un peu déçue. Je ne sais pas trop ce que j'attendais, peut-être un peu moins facile.
Cela-dit, c'était un texte très agréable à lire, tu excelles à poser une ambiance/atmosphère prenante avec un personnage bien construit.
Le second bémol concerne la fin, elle m'a un peu déçue. Je ne sais pas trop ce que j'attendais, peut-être un peu moins facile.
Cela-dit, c'était un texte très agréable à lire, tu excelles à poser une ambiance/atmosphère prenante avec un personnage bien construit.
Inventrice du "rocueil", le mixte entre le roman et le recueil.
"J'ai lu. Je sais même pas quoi dire tellement je suis atterrée.
Et le pire c'est que j'ai aimé te lire." Raven sur "Yin et yang"
"Merci de m'avoir donné envie de vomir !" Nao76 sur "Yin et yang"
"Ton texte m'avait fait penser à un film allemand atroce que j'avais vu plus jeune : Nekromantik !" Polo sur "Trafic de cadavres"
Re: Mycélium
Merci Catherine.
En effet, pour moi le champignon, c'est en automne.
Tant pis pour les morilles de printemps !
En effet, pour moi le champignon, c'est en automne.
Tant pis pour les morilles de printemps !
Re: Mycélium
Hello Original. C'est le premier mot qui me vient, et heureusement que l'histoire rattrape un peu la facilité de juste prendre l'automne en tant que simple saison de fond, comme l'a souligné Catherine, en dépit du fait que les champignons se cueillent essentiellement au cours de cette période. Au début, mon esprit sadique espérait que le gosse mange un champignon hallucinogène ah ah ah. Par contre, le bémol que je mettrais en avant, c'est le fait que tu t'attardes beaucoup sur la vie du couple, les circonstances de la grossesse ainsi que sur la naissance de Jérémy. Pour ce court format, ça m'a paru un peu chargé et du coup, un peu long à démarrer. Mais l'avis est toujours très subjectif Sinon, pour l'écriture, rien à dire, c'est propre et fluide. J'ai relevé une seule mini coquille page 2, avant avant dernière ligne : "Y'en a..." Pas d'apostrophe.
"Et la souffrance enfanta l'inspiration..."
Re: Mycélium
Je commenterai ce texte de façon plus détaillée plus tard.
J'ai cependant l'impression que le thème de l'automne n'intervient ici que de façon secondaire. En effet, certaines années, la cueillette des champignons débute à la fin de l'été. Or, les champignons constituent l'élément central de ce récit, la saison étant reléguée au second plan.
J'ai cependant l'impression que le thème de l'automne n'intervient ici que de façon secondaire. En effet, certaines années, la cueillette des champignons débute à la fin de l'été. Or, les champignons constituent l'élément central de ce récit, la saison étant reléguée au second plan.
Suis une ombre, toujours elle te fuira;
Essaie de la fuir, et elle te poursuivra.
Ben Jonson
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Mycélium
C'est vraiment bien écrit, l'histoire se tient, actions et ressentis sont décrits juste comme il se doit, sans trop, ni trop peu.
Sinon, une belle histoire, bien rendue!
- Spoiler:
- Je rejoins un peu l'avis de Phantom, pourquoi avoir introduit le passé matrimonial du couple? Je me suis dit que cela allait participer à l'intrigue et j'ai attendu en vain le rapport tout le long du récit.
Idem pour la clio abandonnée, sans doute un autre absorbé? Mais cela apporte-t-il quelque chose à l'histoire ?
Sinon, une belle histoire, bien rendue!
Re: Mycélium
Trantor :
Les passages consacrés aux histoires intimes du couple ne sont pas nécessaires et auraient pu être supprimés : cela aurait sans doute rendu le texte plus direct et efficace.
Mon seul véritable bémol, comme je le faisais remarquer plus haut, concerne le thème proprement dit...
- Spoiler:
- Si j'ai bien compris, la voiture appartient à la précédente victime, celle qui contamine l'enfant.
Les passages consacrés aux histoires intimes du couple ne sont pas nécessaires et auraient pu être supprimés : cela aurait sans doute rendu le texte plus direct et efficace.
Mon seul véritable bémol, comme je le faisais remarquer plus haut, concerne le thème proprement dit...
Suis une ombre, toujours elle te fuira;
Essaie de la fuir, et elle te poursuivra.
Ben Jonson
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Mycélium
Salut,
J'ai apprécié ce texte, en plus on apprend des choses sur les champis! La première partie est peut-être de trop pour indiquer l'attachement du père à l'enfant.
J'ai apprécié ce texte, en plus on apprend des choses sur les champis! La première partie est peut-être de trop pour indiquer l'attachement du père à l'enfant.
Re: Mycélium
Pour ma part, j'ai trouvé l'intro excellente, au contraire de la majorité. Elle permet de présenter des personnages originaux et intéressants. Sans cette présentation, le texte perdrait beaucoup en force : on n'aurait que faire du sort des personnages et on ne comprendrait pas vraiment la fin.
D'ailleurs, ce n'est pas la première fois qu'un de tes textes me marque par ses personnages, Cancer. Et t'as l'air de le faire toujours avec une telle facilité que j'en suis même jaloux.
Après, il y a quelques bémols quand même. A commencer par le thème, comme d'autres l'ont déjà dit, qui ne sert finalement que de contexte général. Cela dit, je trouve particulièrement difficile d'utiliser l'automne comme véritable point central et non pas juste comme élément de contexte (même si beaucoup de participants du concours ont parfaitement réussi à le placer au cœur de leur intrigue).
Aussi, dans le genre broutille, je l'admets : je n'ai pas trop compris pourquoi l'intro était en mode journal intime. Narrer le début comme le reste de l'histoire aurait donné un rendu plus homogène et donc plus "pro", sans modifier quoi que ce soit à l'histoire. Là, en démarrant avec un journal, ça fausse un peu les attentes du lecteur : si une histoire joue la carte du "réalisme" en me disant "voilà l'histoire, elle nous vient de notes qu'on a retrouvées", je veux qu'elle joue cette carte jusqu'au bout. Ou au moins que ça apporte quelque chose à l'intrigue. Ici, ce n'est pas le cas.
Enfin, si j'ai aimé la fin pour la métaphore qu'elle propose et l'originalité sur la réaction du personnage qui embrasse sa "nouvelle nature", j'avoue que je m'attendais à quelque chose de plus "renversant". Je veux dire, avec la voiture délaissée, puis la recherche du gamin, puis la découverte du champi et de ses propriétés, on a une montée de tension progressive, qui retombe malheureusement sur la fin et m'a laissé donc sur ma faim.
Malgré ces quelques points globalement peu importants, j'ai beaucoup aimé ce texte et ses personnages.
- Spoiler:
- Il fallait un personnage asocial pour que son état final lui plaise davantage que son état humain, et pour appliquer au pied de la lettre sa dépréciation du genre humain ; lui pour qui autrui a toujours été une nuisance, à présent la présence d'humain lui est littéralement toxique.
L'intro dépeint avec brio cet aspect de sa personnalité sous prétexte de poser le cadre.
D'ailleurs, ce n'est pas la première fois qu'un de tes textes me marque par ses personnages, Cancer. Et t'as l'air de le faire toujours avec une telle facilité que j'en suis même jaloux.
Après, il y a quelques bémols quand même. A commencer par le thème, comme d'autres l'ont déjà dit, qui ne sert finalement que de contexte général. Cela dit, je trouve particulièrement difficile d'utiliser l'automne comme véritable point central et non pas juste comme élément de contexte (même si beaucoup de participants du concours ont parfaitement réussi à le placer au cœur de leur intrigue).
Aussi, dans le genre broutille, je l'admets : je n'ai pas trop compris pourquoi l'intro était en mode journal intime. Narrer le début comme le reste de l'histoire aurait donné un rendu plus homogène et donc plus "pro", sans modifier quoi que ce soit à l'histoire. Là, en démarrant avec un journal, ça fausse un peu les attentes du lecteur : si une histoire joue la carte du "réalisme" en me disant "voilà l'histoire, elle nous vient de notes qu'on a retrouvées", je veux qu'elle joue cette carte jusqu'au bout. Ou au moins que ça apporte quelque chose à l'intrigue. Ici, ce n'est pas le cas.
Enfin, si j'ai aimé la fin pour la métaphore qu'elle propose et l'originalité sur la réaction du personnage qui embrasse sa "nouvelle nature", j'avoue que je m'attendais à quelque chose de plus "renversant". Je veux dire, avec la voiture délaissée, puis la recherche du gamin, puis la découverte du champi et de ses propriétés, on a une montée de tension progressive, qui retombe malheureusement sur la fin et m'a laissé donc sur ma faim.
Malgré ces quelques points globalement peu importants, j'ai beaucoup aimé ce texte et ses personnages.
20 minutes avant la tombe - Confession d'un mort - Les rêveurs de Somnore - La nuit derrière la porte - La dame aux yeux vides
"Je questionnai l'un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu'il n'en savait rien, ni lui, ni les autres; mais qu'évidemment ils allaient quelque part, puisqu'ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher." Baudelaire, Chacun sa chimère
Re: Mycélium
Un très bon texte si l'on omet que l'automne n'est qu'une toile de fond. On est attiré par l'histoire, et on y reste jusqu'au bout. La fin, abrupte mais pleine de sens, est tout simplement succulente. Bravo !
Endymion- Éventreur titulaire
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Localisation : Persan
Re: Mycélium
Murphy Myers a écrit:A commencer par le thème, comme d'autres l'ont déjà dit, qui ne sert finalement que de contexte général. Cela dit, je trouve particulièrement difficile d'utiliser l'automne comme véritable point central et non pas juste comme élément de contexte (même si beaucoup de participants du concours ont parfaitement réussi à le placer au cœur de leur intrigue).
N'était-ce LE challenge proposé par ce thème ? ;p
"Et la souffrance enfanta l'inspiration..."
Re: Mycélium
Si, c'est d'ailleurs toujours le même challenge d'un concours à l'autre.
Mais cette fois, le thème est si ardu que j'ai décidé d'être plus indulgent que dans les concours passés sur ce critère. Ce qui n'engage que moi, évidemment.
Mais cette fois, le thème est si ardu que j'ai décidé d'être plus indulgent que dans les concours passés sur ce critère. Ce qui n'engage que moi, évidemment.
20 minutes avant la tombe - Confession d'un mort - Les rêveurs de Somnore - La nuit derrière la porte - La dame aux yeux vides
"Je questionnai l'un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu'il n'en savait rien, ni lui, ni les autres; mais qu'évidemment ils allaient quelque part, puisqu'ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher." Baudelaire, Chacun sa chimère
Re: Mycélium
Yo, Cancer !
Ta prose se boit toujours comme du bon vin (ça tombe bien, j'en ai goûté un fort gouleyant ce soir, en accompagnement d'un gratin de morilles, du coup cette digression est doublement raccord avec mon entrée en matière ET le thème de ton texte ! hum, bref).
C'est marrant parce qu'à la lecture, comme certains, j'ai été un peu déçu par la fin, qui ne me semblait pas amener de nouveau regard sur le texte et je suis un peu resté sur ma faim. Mais en lisant le spoil de Murphy, j'ai découvert une dimension que je ne soupçonnais pas et si on le relit sous cet angle, ton texte prend une force insoupçonnée. Cela n'empêche que le premier tiers du texte se traîne un peu par rapport au reste et même si le profil psychologique du protagoniste est réussi, il aurait pu être traité de façon plus concise en ce qui me concerne.
En revanche, à partir du moment où il entre dans les bois avec son fils, c'est du tout bon et tu ne relâches pas la pression jusqu'à la fin : du Cancer en grande forme !
Pour le thème automnal, moi aussi j'ai quelques réserves, malgré ces histoires de champis.
Je suis d'accord avec Murphy sur la difficulté intrinsèque du thème (et beaucoup s'y sont cassé les dents), car à moins de personnifier la saison comme l'a fait Endymion ou d'en faire un moteur central du récit, il est assez difficile de trouver la bonne mesure, mais ici j'ai trouvé l'automne vraiment périphérique -- même si je visualisais facilement l'aspect de cette forêt décharnée.
Pas facile, je te le concède, mais pour moi on frise quand même le HS...
Du bon et du moins bon donc, mais j'ai tout de même passé un bon moment de lecture. Tout comme les bons vins, ta plume a une certaine longueur en bouche qui ravit mes papilles à chaque nouvelle offrande
Ta prose se boit toujours comme du bon vin (ça tombe bien, j'en ai goûté un fort gouleyant ce soir, en accompagnement d'un gratin de morilles, du coup cette digression est doublement raccord avec mon entrée en matière ET le thème de ton texte ! hum, bref).
C'est marrant parce qu'à la lecture, comme certains, j'ai été un peu déçu par la fin, qui ne me semblait pas amener de nouveau regard sur le texte et je suis un peu resté sur ma faim. Mais en lisant le spoil de Murphy, j'ai découvert une dimension que je ne soupçonnais pas et si on le relit sous cet angle, ton texte prend une force insoupçonnée. Cela n'empêche que le premier tiers du texte se traîne un peu par rapport au reste et même si le profil psychologique du protagoniste est réussi, il aurait pu être traité de façon plus concise en ce qui me concerne.
En revanche, à partir du moment où il entre dans les bois avec son fils, c'est du tout bon et tu ne relâches pas la pression jusqu'à la fin : du Cancer en grande forme !
Pour le thème automnal, moi aussi j'ai quelques réserves, malgré ces histoires de champis.
Je suis d'accord avec Murphy sur la difficulté intrinsèque du thème (et beaucoup s'y sont cassé les dents), car à moins de personnifier la saison comme l'a fait Endymion ou d'en faire un moteur central du récit, il est assez difficile de trouver la bonne mesure, mais ici j'ai trouvé l'automne vraiment périphérique -- même si je visualisais facilement l'aspect de cette forêt décharnée.
Pas facile, je te le concède, mais pour moi on frise quand même le HS...
Du bon et du moins bon donc, mais j'ai tout de même passé un bon moment de lecture. Tout comme les bons vins, ta plume a une certaine longueur en bouche qui ravit mes papilles à chaque nouvelle offrande
"En vivant comme en mourant, nous alimentons le feu."
Clive Barker, Sacrements.
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 41
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Mycélium
Hello!
Bon, c'est bien écrit, y'a pas à dire. Je vais pas revenir sur le thème, d'autres l'ont dit avant moi ^^
J'ai bien aimé, mais je n'ai pas été transcendée par la fin En fait, je sais pas trop quoi dire. Pour l'intro, effectivement Murphy a souligné un bon point, mais je trouve un peu déséquilibré les deux parties.
Bon va falloir que je fasse mon classement et c'est le bordel dans ma tête !
Bon, c'est bien écrit, y'a pas à dire. Je vais pas revenir sur le thème, d'autres l'ont dit avant moi ^^
J'ai bien aimé, mais je n'ai pas été transcendée par la fin En fait, je sais pas trop quoi dire. Pour l'intro, effectivement Murphy a souligné un bon point, mais je trouve un peu déséquilibré les deux parties.
Bon va falloir que je fasse mon classement et c'est le bordel dans ma tête !
Dans mon laboratoire à rêves...
Mélodie Or- -Fée des chants stellaires- -Disciple du Gardien des rêves-
- Messages : 1242
Date d'inscription : 07/12/2018
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Localisation : Dordogne
Re: Mycélium
Une entrée en matière un peu longue et un entre-deux qui ne m'a pas enthousiasmée à cause je pense d'un manque de caractérisation du jeune garçon et un peu trop tell, je dirai... Par contre une fin qui déchire !
C'est en effet soft au début, plus angoissant au milieu et carrément gore à la fin. Je suis partagée sur ton texte. Tu as choisi de tout passer par le père, Camel, et il me manque la partie sur le gamin. Bon, en si peu de mots, difficile d'avoir les ressentis de chacun.
Le thème est en effet peu traité, malgré le sujet des champignons.
C'est en effet soft au début, plus angoissant au milieu et carrément gore à la fin. Je suis partagée sur ton texte. Tu as choisi de tout passer par le père, Camel, et il me manque la partie sur le gamin. Bon, en si peu de mots, difficile d'avoir les ressentis de chacun.
Le thème est en effet peu traité, malgré le sujet des champignons.
Françoise Grenier Droesch
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