En détresse...
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours hors-série :: Concours HS N°7 : Phobie (s)
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En détresse...
Voilà. Enfin.
Permettez-moi de m'auto-désigner expert en procrastination !
5402 signes.
Permettez-moi de m'auto-désigner expert en procrastination !
5402 signes.
- En détresse...:
- « Cesse de lutter, viens à moi ! Tu as passé tant d'années à te priver de tout, à te cacher, et pour quelle récompense ? Le paradis après le trépas ? Je te l'affirme ma sœur, le jardin d’éden n'existe pas. Les petits lutins non plus. Pas de salut. Juste le noir, l'oubli. Je te propose le plaisir, la puissance... Ne sois pas idiote ! »
Odile s'éveille en nage, la main droite crispée à hauteur de la gorge, autour de sa croix. Elle reprend son souffle, et ses esprits. Ce démon est-il réel ou juste le fruit de son sommeil troublé ? Comment faire la part des choses ? Ce calvaire dure depuis des mois. Elle a besoin d'aide, elle le sait. Mais le seul individu en qui elle aurait assez confiance est peut-être l'issue par laquelle ce démon saurait briser ses résistances, s'il existe vraiment. Le père Chastal. Fabien. Un amour de trente ans. Jamais consommé, Dieu merci. Le moindre regard de cet homme lui inflige une violente charge électrique. Son estomac se contracte, les battements de son cœur s'emballent. Non, elle ne doit plus le revoir. Et si ce monstre est le bras droit de sa culpabilité, eh bien soit ! Elle subira. Elle mérite cette épreuve. La prière apporte une protection efficace contre ses attaques. Odile s'y emploie, la majeure partie de ses journées.
La seule distraction qu'elle parvient à s'accorder reste la promenade. En ville, le plus souvent, parfois en forêt. Là aussi, c'est une épreuve. Elle souffre depuis toute petite d'une peur incontrôlable des chiens. Elle ne sait jamais où aller pour les éviter.
La température s'est élevée au-delà du supportable. Sa maison est une étuve, même fenêtres et volets fermés et ne possède pas de sous-sol. Elle décide alors de sortir, à l'aube, en forêt. Armée d'un long bâton, taillé en pointe, afin de dissuader ces sales bêtes de s'approcher, elle s'engage sur le sentier le plus étroit, à partir du parking. Les chemins secondaires sont souvent moins fréquentés.
Elle rencontre vite un couple accompagné d'un teckel. Ce dernier reste à distance. Le bonjour de circonstance permet à Odile de paraître « normale » aux yeux de ces gens, qui ne se doutent pas une seconde de la frayeur qui l'accable...
Deux heures de marche, aucun incident majeur. Odile respire. Elle est arrivée au point de vue de Chailly. Le paysage est magnifique, vertigineux.
Soudain, elle entend un bruit. Se retourne. Un mouvement se distingue au sein d'un bosquet de fougères.
Le cœur au fond des tripes, elle fixe la végétation. Une forme s'en dégage. Un crâne. Triangulaire. Doté d'un long museau. Sans muselière, sans collier. Un chien errant.
L'animal rampe plus qu'il ne marche. Ses pattes cagneuses peinent à le soutenir. Sa maigreur exhibe chaque os de son corps. L'apparence horrible de ce squelette la tétanise. Le cauchemar vient droit sur elle. Dans son dos, c'est la falaise. Une chute brutale si elle cède à la panique. Elle tremble. Se met à pleurer. Ses mains se crispent autour de son bâton, à en devenir douloureux. Aura-t-elle l'audace de s'en servir ? L'animal geint. Ralentit. Hésite. Elle se libère d'un coup de sa prostration.
Elle s'enfuit. Redescend la colline. La pente est raide, semée de pierres instables ; elle est aveuglée par les larmes qui ruissellent sur ses joues. Elle trébuche, glisse et s'effondre. Lorsqu'elle redresse la tête, son arme est loin. Elle s'en fiche. Un seul désir l'anime : déguerpir ! Mais sa jambe droite refuse de la porter. La blessure est sérieuse, entorse ou fracture. Elle se relève tant bien que mal et poursuit à cloche pied. Commet l'erreur de se retourner. Le chien est là, oreilles dressées. Que veut-il ? Elle lui lance un caillou. Lui hurle de dégager, d'une voix hystérique.
À bout de souffle, elle s'effondre à genoux, puis sur le flanc. Une douce torpeur la saisit.
Une sensation étrange berce son esprit. Elle comprend trop tard de qui il s'agit. Lutter, toujours lutter. Craindre, redouter. Mon Dieu ! Est-ce ainsi que tu as conçu la vie ? L'odieuse présence se manifeste. Cette chose infecte qu'elle rejette depuis des mois frappe à la porte de son âme. Un vieux réflexe tente de refermer l'issue. Résister fait partie de ses automatismes. Mais elle comprend qu'elle a déjà cédé. Il est en elle. Ses veines véhiculent son venin. Délicieux. Redoutable. Son flot balaie ses peurs, ses tourments. Elle revient à elle transformée.
Tend le bras en direction de l'animal, assis en haut de la pente. Il s'approche, tremblant. N'ose croire en son revirement. Pourtant, les pas se succèdent. Sans doute a-t-il trop besoin d'aide. Il est mourant. Le pauvre...
Sa main caresse l'oreille de l'animal, qui laisse alors échapper un long sanglot de détresse.
Et tout à coup, elle abat sa seconde main. Serre le crâne si fort qu'il cède sous ses paumes. Les yeux implosent. Les crocs s'arrachent de la gueule en s'écrasant les uns contre les autres. La cervelle s'échappe des brisures en une mousse rosée et recouvre ses doigts.
Elle observe sa victime avec dégoût.
Puis la terreur revient. La souffrance dans sa cheville également. L'entité s'est enfuie.
« Hey ! C'est vous qui avez fait ça ? »
Un sportif apparaît. Suivi de randonneurs. Les traces de sang ne laissent aucune place au doute. Les regards s'écarquillent.
Ils l'invectivent. L'accablent. La condamnent. Une honte terrifiante s'abat sur elle.
Elle réalise l'ampleur de sa corruption. Et s'évanouit.
« Alors ? C'était bien ? »
Re: En détresse...
Salut Cancer,
Je viens de terminer la lecture de ton histoire. Je l'ai trouvée plutôt bonne, mais ce n'est pas ton meilleur texte à mes yeux. Pas grave, j'ai aimé la lire quand même ! On oscille entre possession démoniaque et allégorie de la folie, les deux éléments se rapprochant plus qu'ils ne se repoussent ou ne s'opposent. J'ai aimé me dire -je ne sais si c'était voulu, mais comme j'ai trouvé l'idée intéressante je pars sur un "oui"- que tu nous faisais assister aux premiers pas d'une tueuse en série possédée ou se prétendant possédée. C'est ce que j'ai ressenti comme étant une sorte d'entre-deux entre toutes ces thématiques que j'ai apprécié. Un texte assez riche donc, mais qui manque peut-être un peu de nerf dans les premières lignes. Tout ceci évidemment étant purement subjectif ! En tout cas je suis toujours content de te lire.
Je viens de terminer la lecture de ton histoire. Je l'ai trouvée plutôt bonne, mais ce n'est pas ton meilleur texte à mes yeux. Pas grave, j'ai aimé la lire quand même ! On oscille entre possession démoniaque et allégorie de la folie, les deux éléments se rapprochant plus qu'ils ne se repoussent ou ne s'opposent. J'ai aimé me dire -je ne sais si c'était voulu, mais comme j'ai trouvé l'idée intéressante je pars sur un "oui"- que tu nous faisais assister aux premiers pas d'une tueuse en série possédée ou se prétendant possédée. C'est ce que j'ai ressenti comme étant une sorte d'entre-deux entre toutes ces thématiques que j'ai apprécié. Un texte assez riche donc, mais qui manque peut-être un peu de nerf dans les premières lignes. Tout ceci évidemment étant purement subjectif ! En tout cas je suis toujours content de te lire.
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
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Date d'inscription : 02/01/2012
Age : 49
Re: En détresse...
J'aime bien. Et puis, j'aime la fin (vu mes goûts, c'était pas difficile). Je trouve l'écriture dans le bon ton, qui devient plus nerveuse au fur et à mesure. La frontière entre la folie et la possession est intéressante et nous laisse finalement le libre-choix de l'interprétation. La phobie est bien rendue.
En résumé un bon texte, ne lui manque pas grand chose (mais je sais pas quoi, te voilà bien avancé).
En résumé un bon texte, ne lui manque pas grand chose (mais je sais pas quoi, te voilà bien avancé).
Inventrice du "rocueil", le mixte entre le roman et le recueil.
"J'ai lu. Je sais même pas quoi dire tellement je suis atterrée.
Et le pire c'est que j'ai aimé te lire." Raven sur "Yin et yang"
"Merci de m'avoir donné envie de vomir !" Nao76 sur "Yin et yang"
"Ton texte m'avait fait penser à un film allemand atroce que j'avais vu plus jeune : Nekromantik !" Polo sur "Trafic de cadavres"
Re: En détresse...
Mon commentaire risque de ne pas être d'une grande utilité.
J'ai lu une première fois sans réussir à rentrer dedans, malgré un style indéniablement bon (comme toujours avec toi) ; je n'ai pas réussi à savoir pourquoi ç'avait bloqué (surtout sur la première partie, à la réflexion), aussi j'ai décidé de relire le texte ce matin.
Cette fois, l'histoire m'a davantage parlé et le flou folie/possession m'a bien plu.
Mais je pense que c'est peut-être ce flou qui est à double-tranchant ; il m'a par moments donné l'impression de "flotter" dans l'histoire (surtout au début, donc). Ce qui était sans doute le but, on se retrouve ainsi dans l'état d'esprit du personnage, on suit sa progression de "perdue" à "violente", mais ça retire aussi de la force à l'histoire qui parait du coup moins impactante qu'elle aurait pu l'être.
Donc objectivement, j'ai bien conscience que cet aspect est une réussite, mais subjectivement, ça donne l'impression qu'il manque un petit quelque chose. Et je déteste quand les aspects objectifs et subjectifs ne coïncident pas Ça donne l'impression de bouder un texte pourtant plein de talent.
Sinon, le thème est parfaitement respecté et nous montre même jusqu'à quelles réactions extrêmes une phobie peut mener avec ce pauvre chien qui ne saurait laisser indifférent.
Un texte entre-deux, donc, pour moi. Pas un coup de cœur, mais clairement bon et de qualité quand même. Te voilà bien avancé...
J'ai lu une première fois sans réussir à rentrer dedans, malgré un style indéniablement bon (comme toujours avec toi) ; je n'ai pas réussi à savoir pourquoi ç'avait bloqué (surtout sur la première partie, à la réflexion), aussi j'ai décidé de relire le texte ce matin.
Cette fois, l'histoire m'a davantage parlé et le flou folie/possession m'a bien plu.
Mais je pense que c'est peut-être ce flou qui est à double-tranchant ; il m'a par moments donné l'impression de "flotter" dans l'histoire (surtout au début, donc). Ce qui était sans doute le but, on se retrouve ainsi dans l'état d'esprit du personnage, on suit sa progression de "perdue" à "violente", mais ça retire aussi de la force à l'histoire qui parait du coup moins impactante qu'elle aurait pu l'être.
Donc objectivement, j'ai bien conscience que cet aspect est une réussite, mais subjectivement, ça donne l'impression qu'il manque un petit quelque chose. Et je déteste quand les aspects objectifs et subjectifs ne coïncident pas Ça donne l'impression de bouder un texte pourtant plein de talent.
Sinon, le thème est parfaitement respecté et nous montre même jusqu'à quelles réactions extrêmes une phobie peut mener avec ce pauvre chien qui ne saurait laisser indifférent.
Un texte entre-deux, donc, pour moi. Pas un coup de cœur, mais clairement bon et de qualité quand même. Te voilà bien avancé...
20 minutes avant la tombe - Confession d'un mort - Les rêveurs de Somnore - La nuit derrière la porte - La dame aux yeux vides
"Je questionnai l'un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu'il n'en savait rien, ni lui, ni les autres; mais qu'évidemment ils allaient quelque part, puisqu'ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher." Baudelaire, Chacun sa chimère
Re: En détresse...
Merci à vous ! Je l'ai écrit en deux fois, peut-être que j'étais trop crevé par mes vacances pour la première partie !
Quand je me lis, j'ai certes une sensation de progressivité, mais pas aussi amorphe que vous semblez l'indiquer. Je suis mauvais juge de mes récits. Pour le flou folie/possession, je suis un peu surpris par vos réactions, car Odile écrabouille la tête du chien. Pas évident. Mais bien sûr, je n'ai pas précisé ni la taille de l'animal ni la force de la bonne sœur. Donc, pourquoi pas. Mon idée était plutôt d'illustrer la corruption (par l'entremise de la phobie)
Merci à vous, c'est comme toujours très intéressant de voir vos réactions.
Quand je me lis, j'ai certes une sensation de progressivité, mais pas aussi amorphe que vous semblez l'indiquer. Je suis mauvais juge de mes récits. Pour le flou folie/possession, je suis un peu surpris par vos réactions, car Odile écrabouille la tête du chien. Pas évident. Mais bien sûr, je n'ai pas précisé ni la taille de l'animal ni la force de la bonne sœur. Donc, pourquoi pas. Mon idée était plutôt d'illustrer la corruption (par l'entremise de la phobie)
Merci à vous, c'est comme toujours très intéressant de voir vos réactions.
Re: En détresse...
Comme quoi, la vision que l'on a d'un récit diffère parfois sensiblement de celle de l'auteur. L'aspect folie/possession me semblait illustré par les passages en italique du début et de la fin et notamment la question placée in fine du récit... Bref, je me suis planté. Merci pour tes explications Cancer.
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
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Re: En détresse...
Dans ce texte, très bien écrit sur la forme, quelques passages m'ont déstabilisé et j'ai dû le relire pour entrer dans l'histoire.
En résumé, sur un texte très bien écrit, avec des descriptions bien amenée, qui me parlaient, les changements de cap m'ont perdu.
- Spoiler:
Au début, l'introduction de la tentation, de la croix, d'un démon et du père Chastel m'ont entrainé dans une direction, renforcée par la longue description du ressenti face à la tentation charnelle du père Chastal. La notion d'étuve, de chaleur, de besoin de sortir en a rajouté une couche.
Et puis non, c'est de la peur de chien dont nous allions parler, exit le père Chastel. On se demande ce qu'il est venu faire là.
Plus loin, une longue description de la fuite, la chute, la blessure, la panique, le tremblement, hystérie etc... Très bien écrit, on y est, on partage le ressenti de la pauvre malheureuse, et puis, pouf, en trois mots, tout s'arrête: Une douce torpeur la saisit.
Par la suite, la voila possédée. Extra, elle devient une méchante! Le père Chastel et les randonneurs n'ont qu'à bien se tenir, on va voir ce qu'on va voir! Puis non tout compte fait, elle regrette son geste, elle a honte.
En résumé, sur un texte très bien écrit, avec des descriptions bien amenée, qui me parlaient, les changements de cap m'ont perdu.
Re: En détresse...
Mon avis est exactement le même que celui de Murphy. J'ai dû relire une seconde fois pour capter. J'ajoute que les variations de rythme m'ont particulièrement interpellé. Je les trouve limite violentes et cette violence représente assez bien les "crises" soudaines, les montées de panique. D'ailleurs, un bémol pour moi : le passage avec le teckel. Je doute qu'une personne phobique parvienne à simplement passer à côté d'un chien en stressant et en affichant un sourire de façade... Pour moi, ça correspond plus à une simple peur.
"Et la souffrance enfanta l'inspiration..."
Re: En détresse...
Difficile pour moi d'avoir un avis sur ce texte... Il est bien écrit, et le doute quant à la véritable nature des troubles de l'héroïne est bien amené. Là-dessus, rien à dire. Mais je pense qu'en très peu de mots (concours oblige) tu as amené beaucoup de thèmes, d'où l'impression de confusion que je ressens au bout de deux lectures.
Or, je pense (mais personne n'est obligé de partager cette opinion) qu'une bonne nouvelle doit présenter une seule idée principale, menée jusqu'à son terme. Ici, j'ai trouvé que trop de sujets étaient abordés.
(Notation purement pratique : c'est très dur et résistant, un crâne de chien. Même un petit. Alors, je doute qu'une vieille dame puisse réduire une boîte crânienne en bouillie.)
Or, je pense (mais personne n'est obligé de partager cette opinion) qu'une bonne nouvelle doit présenter une seule idée principale, menée jusqu'à son terme. Ici, j'ai trouvé que trop de sujets étaient abordés.
(Notation purement pratique : c'est très dur et résistant, un crâne de chien. Même un petit. Alors, je doute qu'une vieille dame puisse réduire une boîte crânienne en bouillie.)
lester l gore- — — Dragon de Huelgoat — — Disciple des Douze Heures
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Localisation : à la campagne
Re: En détresse...
@Trantor, ton commentaire m'interpelle fortement. En effet, ce que tu soulèves est exact. C'est pourtant ce que j'ai voulu faire, sciemment, avec une autre optique que ce que tu as ressenti. Mon histoire s'appuie sur une bonne soeur qui s'est toujours privée de tout pour rester pieuse. Elle a notamment sacrifié un amour très fort, qui perdure après 30 ans (j'ai mis le paquet sur les années !) Elle est seule, et ne doit sa solitude qu'à cette volonté de rester pieuse. Et donc, un démon qui adore ce type de profil, vient la harceler. Normal. La phobie envers une créature en souffrance et bienveillante sera sa "perte", car le démon en petit malin, n'a jamais eu l'intention de la posséder durablement.
Maintenant, tu as ressenti ces précisions comme des digressions, alors que selon moi, je suis dans mon sujet. Pas sûr ce que soit lié uniquement au format.
@Phantom, je ne pense pas avoir indiqué qu'elle croisait les gens avec le teckel. Elle les rencontre à une certaine distance, et lance un petit salut sans s'arrêter. On peut être arachnophobe et garder contenance à une certaine distance. Faut pas exagérer non plus !
@Lester, pour moi il n'y un qu'un thème, c'est la corruption. Le reste ne fait qu’illustrer la volonté de mon personnage de rester pieux. Et je suis bien d'accord, un humain normal ne peut pas broyer un crâne de chien, d'où l'aspect fantastique affirmé de ce récit. Mais à vrai dire, il serait sans doute plus intéressant en jouant sur l’ambiguïté. Je n'ai pas grand chose à changer pour aller dans cette direction...
Merci à tous.
Maintenant, tu as ressenti ces précisions comme des digressions, alors que selon moi, je suis dans mon sujet. Pas sûr ce que soit lié uniquement au format.
@Phantom, je ne pense pas avoir indiqué qu'elle croisait les gens avec le teckel. Elle les rencontre à une certaine distance, et lance un petit salut sans s'arrêter. On peut être arachnophobe et garder contenance à une certaine distance. Faut pas exagérer non plus !
@Lester, pour moi il n'y un qu'un thème, c'est la corruption. Le reste ne fait qu’illustrer la volonté de mon personnage de rester pieux. Et je suis bien d'accord, un humain normal ne peut pas broyer un crâne de chien, d'où l'aspect fantastique affirmé de ce récit. Mais à vrai dire, il serait sans doute plus intéressant en jouant sur l’ambiguïté. Je n'ai pas grand chose à changer pour aller dans cette direction...
Merci à tous.
Re: En détresse...
Un texte intéressant dans la mesure où il relève du fantastique pur. La fin est ambiguë et le lecteur peut opter pour une explication rationnelle (folie de la religieuse) ou surnaturelle (possession démoniaque).
Le choix de la phobie est pertinent : cette peur des clébards est bien plus répandue qu'on ne saurait le croire.
Un point pourrait peut-être être amélioré, ce qui rendrait l'ensemble plus clair : la voix du démon ne se fait entendre qu'au début et à la toute fin. Cette manifestation finale peut déstabiliser les lecteurs qui auraient oublié le tout début. Peut-être une prise de parole supplémentaire du démon, au milieu du récit, permettrait-elle à certains lecteurs de mieux appréhender la conclusion (je pense aux gens qui ont dû relire l'histoire pour en saisir tous les aboutissants...
Le choix de la phobie est pertinent : cette peur des clébards est bien plus répandue qu'on ne saurait le croire.
Un point pourrait peut-être être amélioré, ce qui rendrait l'ensemble plus clair : la voix du démon ne se fait entendre qu'au début et à la toute fin. Cette manifestation finale peut déstabiliser les lecteurs qui auraient oublié le tout début. Peut-être une prise de parole supplémentaire du démon, au milieu du récit, permettrait-elle à certains lecteurs de mieux appréhender la conclusion (je pense aux gens qui ont dû relire l'histoire pour en saisir tous les aboutissants...
Suis une ombre, toujours elle te fuira;
Essaie de la fuir, et elle te poursuivra.
Ben Jonson
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
- Messages : 2383
Date d'inscription : 02/10/2013
Age : 56
Localisation : Sud-Est
Re: En détresse...
Oui, peut-être, mais comme j'explique que le démon ne vient que durant le sommeil, ça collait mal. Le texte est si court... mais je pense qu'il devrait l'être encore plus, et que raccourcir les explications du début pourrait prévenir le risque d'oubli.
Merci Blahom.
Merci Blahom.
Re: En détresse...
Ah ben j'avais cru comprendre qu'elle passait proche. oups
"Et la souffrance enfanta l'inspiration..."
Re: En détresse...
Cancereugène a écrit:...
Maintenant, tu as ressenti ces précisions comme des digressions, alors que selon moi, je suis dans mon sujet. Pas sûr ce que soit lié uniquement au format.
Mon propos n'avait d'autre but que d'exprimer mon ressenti, qui n'est à prendre que pour ce qu'il est.
Re: En détresse...
Je suis désolée de dire que je n'ai pas accroché. Le sujet central étant la possession de cette femme, puis une phobie qui vient en surplus... je n'ai pas tout suivi et compris le rapport entre le démon et la phobie. Avis mitigé.
Françoise Grenier Droesch
Skype Woman...
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