MISE AU PROPRE

Merci à toi pour le compliment. Sans fausse modestie ou quoi, je ne suis qu'un amateur en comparaison, vraiment.

Pour le Château, je ne voudrais pas te le survendre non plus (les attentes démesurées font les déceptions les plus grandes), mais je pense que tu adoreras. Il est parfaitement sur la même longueur d'ondes que ton texte ; si bien qu'on pourrait croire que ton personnage est un descendant de l'héroïne du Château !
En tout cas, quand tu te lanceras dans cette lecture, tu m'en diras des nouvelles.

C'est proprement écrit et exécuté Glauque de chez glauque, pas ce que je préfère, mais ne rentrons pas dans les questions de goûts. Merci pour ce texte !

Merci à toi Malossep et, en passant, "fin jeu de mots" comme disait l'autre !

J'ai adoré! Ton style est faussement simple mais très écrit. Il m'a fait penser au "courant de conscience" de Faulkner et je suis fan donc très mauvais juge. Comme je suis aussi très mauvais critique, je n'en rajouterai pas plus.

Après King, Jackson voici Faulkner ? Fichtre, mes chevilles n'arrêtent pas d'enfler... Et ce n'est pas lié à la chaleur ! Je sais que tous ces compliments sont loin d'être mérités mais je ne peux m'empêcher de sourire. Merci à toi Hellaz !

Pfiou ! Voilà du Cador ! Du Silence comme je l'aime ! Un texte superbe et je n'ai rien à dire de négatif. Pour moi, l'histoire marche, entraîne, nous fait galoper pour connaître le fin mot. Le personnage est campé de manière magistrale, le style est magnifique. Y a rien à dire.
Ah si, juste un détail : la mort de la sœur.

Spoiler:

Le thème, parfaitement dedans. Une phobie implique des manœuvres d'évitement. On fait tout pour éviter d'être confronté à l'objet de sa phobie. Mais certaines phobies sont plus facilement "évitables" que d'autres. Si on a peur du vide, on évitera tout simplement de s'approcher du vide, le restant de l'existence ne sera pas impacté. Par contre, une phobie comme la misophobie est plus difficile à repousser puisqu'on imagine la saleté et les microbes partout. D'où l'apparition de tocs compulsifs pour éradiquer l'objet de la phobie. On ne peut que nettoyer et nettoyer encore et ne jamais être rassuré puisque les microbes sont invisibles. Et s'ils sont invisibles, et bien, qui nous dit qu'ils ne sont plus là.
Le genre, impeccable aussi. C'est du noir/folie avec même une touche de fantastique sur la fin, genre totalement accepté.
Il y a comme une confusion parmi les lecteurs sur les genres acceptés, comme si on n'admettait que la science-fiction, le fantastique et la fantasy. Mais ce n'est pas le cas et on le précise clairement dans les directives. Les genres cousins sont également acceptés. Et les genres cousins sont assez larges au fond.

Pour résumer, j'ai kiffé ma race. Et pi c'est tout.

Ton commentaire me remplit de joie Catherine. Merci.

La phobie du sale, ou un Toc ? Bah on s'en fout. C'est tellement bien écrit, avec le côté obsessionnel qui convient. La forme et le fond se confondent. Les raisons de la mort de la sœur m'ont paru nébuleuses, j'ai vraiment cru, à la première lecture, que c'était le frère qui l'avait tuée. Mais à la relecture, un peu comme pour le récit de Hellaz, je me suis bien rendu compte que c'était mon cerveau qui avait extrapolé une réalité qui n'existait pas ! Une nouvelle fois, un très bon récit, Silence !

Merci Cancer !

La phobie est parfaitement décrite, elle est presque un personnage à elle seule. L’identité du frère narrateur est totalement annihilé tant dans le récit que dans ton écriture, ce qui renforce l’impression. L’ambiance, à cause du personnage qui semble un peu simple d’esprit, est angoissante. Je n’ai compris qu’à la fin en quoi consistait le second coup de fil.
C’est une histoire parfaitement ficelée et bien écrite qui se lit avec plaisir.
Avant de poster le commentaire, j'ai lu les autres et j'avoue que tous les compliments sont mérités.

Hello, Silence !

Encore une fois, tu torpilles le concours de l'intérieur avec un texte de très haute tenue.
Ta plume est comme toujours d'une redoutable efficacité et comme certains l'ont noté, le style est ici à l'unisson de ton personnage, sur la corde -- j'ai même eu plusieurs fois l'impression que le mec allait complètement péter un plomb ! C'est parfaitement rythmé et construit et on ne s'ennuie pas une seconde, tant on est immergé dans le récit.
Pour le thème, pas de soucis, tu es complètement raccord. D'ailleurs, lorsque je passais en revue les différentes phobies qui pourraient donner un récit sympa avant de m'arrêter sur ma 1e idée, celle-ci était dans le haut du panier. Mais je supposais (à raison) que plusieurs auraient eu la même idée et la traiteraient bien mieux que moi. Ce texte en est la preuve manifeste.

Concernant l'appartenance aux genres SFFF, en ce qui me concerne je vois pas où est le problème. Cette "étiquette" est assez large pour pouvoir y faire entrer les genres cousins comme l'Horreur (on en est pas loin ici) ou le Polar, voire le récit noir (là aussi on pourrait le caser dedans sans problème). Du coup, pas de problème pour moi, ce texte est ici parfaitement à sa place.

Bref, sur tous les points, ce récit tape juste, porté par une technique solide (était-ce encore à prouver ? ), un style des plus immersifs et sa finalité m'a laissé en bouche un délicieux arrière-goût amer et noir comme je les aime.
Encore une fois, donc, du très très boulot ! Bravo et merci pour cette excellente participation

Merci Tak pour tous ces compliments. Je suis content de savoir que ce texte t'a plu, car finalement c'est tout ce que je demande !

Mon Dieu !, je me rends compte que je ne t'ai pas répondu Perro. Pardonne-moi, mais j'avais vraiment pensé le faire. Bref, je te remercie pour ton commentaire !
Bien à toi,
S.

L'histoire est sympa Silence, y a du contenu, du mystère bien amené. On sent surtout vers la fin que l'écriture a été compliquée et que la nouvelle n'est pas forcément bien aboutie, car plusieurs éléments clochent et dérangent. Néanmoins ça partait plutôt pas mal, et le respect au thème est bien trouvé, intelligent et approprié !
Tu n'étais pas loin d'arriver à un sans faute, mais les textes ne se laissent pas toujours plier comme on voudrait. Saletés de textes, va

Merci Paulux, juste pour savoir tu peux dire à quel moment ça cloche ?