MISE AU PROPRE

Finalement, je poste aujourd'hui. Comme d'habitude, j'en ai marre de chercher une idée ou de retoucher mon texte. J'ai galéré sur ce texte, galéré sur ce thème et je me sens complètement vidé. Il reste sans doute encore des fautes, des coquilles, etc.



Mon compteur Word indique 4999 s.e.c.

Haha, comme dit, je attends de pied ferme ! A dans pas très longtemps l'ami !

Edit : Ça c'est du propre, ou plutôt dirais-je du sale !

Spoiler:

En tout cas merci SILENCE, j'ai adoré !

En plein dans le thème! : La mysophobie est la peur irrationnelle d’être en contact ou contaminé par de la saleté ou des microbes. Il s’agit d’une peur qui appartient à la famille des phobies et des TOC. Souvent difficile à vivre, elle engendre des attaques de panique pouvant aller jusqu'à la perte de connaissance. Un suivi par un psychiatre ou un psychologue est nécessaire. (wiki)

Là, je suis sous le charme du texte, de l'idée, de la construction, du rythme . Pas envie de l'analyser pour le moment, je relirai plus tard pour en dire plus... peut-être.

Salut Trantor,

Je ne veux pas pinailler, mais la profonde idée présenté est un TOC, non une phobie ! En revanche, une phobie peut provoquer des tocs, mais n'est pas forcément un trouble psy, comme annoncée en spoiler plus haut, enfin cela n'engage que moi bien sûr. Un retour plus expérimenté est je crois requis ! A voir avec d'autres retours/commentaires !

Finalement, ce thème s'avère très, très subtil et il faut savoir jouer avec les nuances ! ARK ! Merci pour ce : hard problem of phobies !

Petit-Carmin a écrit:Salut Trantor,
Je ne veux pas pinailler, mais la profonde idée présenté est un TOC, non une phobie !

Loin de moi la prétention de définir une pathologie, la psychiatrie nécessite 11 ans d'études, je n'ai fait que recopier ce que j'en ai lu.
Si des toubibs la classent comme phobie, qui suis-je, moi, petit vermisseau inculte, pour les contredire?

mysophobie-definition

( J'avais rédigé mon commentaire précédent sans avoir lu le tien, histoire de ne pas être influencé, mais je réalise l'erreur, il aurait pu être perçu comme un contre-pied agressif, ce qu'il n'est évidemment pas)

Je réalise seulement, emporté par le talent de notre conteur, que ce texte remarquable nécessite une belle largesse d'esprit pour être qualifié de SFFF  Mais bon...

Hey, je ne suis pas forcément d'accord sur les 11 ans d'études, mais bon c'est personnel. Bref.

La mysophobie est la phobie d'être contaminé(e) au contact de microbes ou de saleté. Après, c'est en effet valable dans les deux sens ! Je m'incline, HAHA ! Juste pour dire qu'une phobie n'est pas forcément un trouble psy, mais un trauma. Tel que la phobie des clowns, je connais quelqu'un qui à cette phobie et il ne présente aucun trouble envahissant comme l'est le protagoniste de cette histoire. Définition d'un trouble psychiatrique :

Spoiler:

Après, je pinaille Camarade ! Les cousins horreurs son accepté donc, de ce côté, pour moi ça passe.

Voilà, je viens de relire le texte pour trouver matière à commentaire.
Et j'ai rien trouvé, tout est juste à sa place... chapeau!

Je me demande si les admins ont choisi le thème phobie pour le piège qu'il pouvait constituer ou s'ils ne s'attendaient pas à autant de débat sur sa définition. Comme il n'y a rien à gagner à part un icône à côté de son profil, personnellement, je n'en ai rien à faire. Phobies, tocs, compulsions ou simple peur, je m'en tamponne le coquillard ! Je prends le texte comme il vient et celui-là, je l'ai dégusté. Je m'en lèche encore les doigts (j'imagine la tête du perso s'il me voyait faire).

Ton texte a provoqué en moi un déclic suite aux commentaires que tu as laissé sur le mien. Je comprends beaucoup mieux comment, par des mots simples, on peut quand même amener quelque chose de terriblement prenant et efficace. Glauque en plus (oui c'est mon pêché mignon). C'est un détail qui manquait de clarté dans mon esprit (à croire que je ne lis pas assez de textes plus légers dans la forme). Maintenant, j'ai pigé.

Hormis la leçon d'écriture, rien de spécial à redire. Pas vu tant de coquilles que ça. Un à au lieu d'un a. Et une autre qui m'échappe. Le rythme est plutôt soutenu, nerveux, à l'image du caractère du perso. C'est fluide et propre. La fin est bien amenée. Pour un texte soi disant envoyé dans un élan de ras-le-bol manifeste, il est plutôt proche d'une version aboutie (à mes yeux du moins). Bravo.

Oula! Tu es bien dur avec toi-même Silence... quel texte! Happée du début à la fin, même ta façon d'écrire est compulsive j'adore! Bravo!

Tout cela est bien beau mais il m'est impossible d'accéder au texte : fichier privé.

J'étais (je suis encore !) en réunion de labo et mon ordinateur était resté dans mon bureau, désolé. Vos commentaires me touchent beaucoup, merci à tous. Je vais essayer de répondre à certaines interrogations évoquées :
@ Carmin. Sur la question du sujet. Je pense être complètement dans le sujet. Je comprends ton interrogation, sache-le. Toutefois, la mysophobie est bien une phobie (comme son nom l'indique) et celle-ci débouche le plus souvent sur la survenance de T.O.C. Les deux sont liés dans mon esprit. Le TOC n'est que la réalisation de la phobie liée à la saleté. Tu soulèves un autre point dans ton commentaire, un point qui passe par la comparaison des phobies liées au vide et à celle liée aux clowns. Tu dis, si je te comprends bien, que dans ces deux cadres les phobies ne débouchent pas sur des troubles d'ordre psychiatriques. Certes. Mais ce que je comprends des phobies est la chose suivante : sous cette bannière nous plaçons des marchandises diverses : la peur viscérale des clowns, du vide, du rien (salut Trantor !), de la perte des téléphones portables, etc. Beaucoup de choses qui n'ont rien à voir les unes avec les autres. Mais je vois deux points communs. D'une part, le caractère irrationnel de la peur ; d'autre part, les stratégies mises en place par les personnes pour ne pas être confrontées à l'objet de leurs phobies. Ici, oui, le personnage passe son temps à nettoyer. C'est bien l'une des conséquences de sa phobie. Et puis au regard de la technique d'écriture, comment parler d'une phobie de saleté autrement ?
@ Trantor. Suis-je dans le thème, SFFH ? Bonne question. C'était aussi l'une de mes interrogations. J'ai décidé (l'expression est importante) que oui. Pour deux raisons. D'abord parce que l'on pourrait envisager la chose sous l'angle du fait divers qui est lui même un thème de prédilection du roman ou de la littérature Noire qui est considéré comme apparenté au SFFH. En outre, le personnage d'Anna et sa relation avec Paul permet de faire le lien avec d'autres thèmes comme la folie (littérature Noire ?) voire le fantastique (Fantôme ?). Mais je comprends que tu puisses te poser la question et je laisserai chacun se faire sa propre opinion.
@ Phantom : merci, merci, merci ! Je le dis d'autant plus volontiers que j'appréhendais ta lecture. Tu ne laisses rien passer dans tes commentaires et c'est une vraie richesse pour l'Écritoire. Quant à l'écriture elle-même, j'essaie de me glisser au maximum dans les personnages de mes textes. Cela permet de trouver le ton, la voix, de la narration qui est un élément important.
@ Mélodie : Mille mercis. J'attendais également ton commentaire avec une certaine dose d'appréhension, je suis soulagé.
@ Blahom : Désolé. J'essaierai de placer un autre lien dans les prochaines heures, ce soir je pense, car la réunion à laquelle j'assiste n'est pas prête de se terminer (et pourtant on y est depuis 09h du matin).
Bref, je vous remercie tous pour vos lectures et commentaires.

Je viens de placer un second lien via one drive. En principe, Blahom, tu ne devrais plus avoir de problème pour lire le fichier !

Merci infiniment !

C'est une nouvelle très réussie, à cause de son écriture, à mon avis. Tu n'avais pas besoin de le préciser : tu possèdes le don de te placer dans la peau - ou dans la tête - de ton personnage, de la même façon qu'un acteur "incarne" le rôle... Donc, pas besoin d'affèteries langagières ou d'étalage de mots rares pour parvenir à un résultat parfait.
Maintenant, on pourrait douter de l'appartenance aux "genres" demandés : SFFFFF, apparenté, ou pas ? Comme je ne crois pas à toutes ces étiquettes surabondantes, je dirai que je m'en contrefous un peu...
Alors, je n'aurai que deux mots :

"BRA" "VO"

Merci Lester ! Pour être honnête, je ne sais pas si j'ai le "don" comme tu dis de me mettre dans la tête de mes personnages, mais c'est une chose que j'essaie de faire lorsque j'écris. Tout simplement parce que cela permet de donner une voix au récit. Je suis content de voir que tu as aimé cette nouvelle en dépit du doute qui est le tien - et que je comprends parfaitement par ailleurs - quant à son rattachement à la catégorie SFFH et alii. Bref, merci !