Enez Dizesper

Merci à vous, vous me faites bien plaisir.

Les personnages sont bien montés, l'histoire bien ficelés, et les allusions au texte original impeccables. Le rythme, et les descriptions sont bien menés aussi.
A part la petite incohérence du panneau en français, aucune tâche au tableau pour moi.
Bravo pour ce texte Zaroff !

Merci Purple.

Rien à ajouter à ce qui a déjà été dit : c'est du bon Zaroff, tout roule et marche à merveille. Le cadre est posé en quelques lignes et ensuite ce n'est que du plaisir.
Et même si je suis assez d'accord sur la remarque de Pala, je me suis quand même éclaté à lire ce texte. Je dirais même qu'en écrivant sur un lieu et une atmosphère que le lascar semble connaître sur le bout des doigts, le récit paraît encore plus "naturel" que les derniers que j'ai pu lire de lui (je pense là, notamment au texte pour le concours "Le Corps", pour n'en citer qu'un).
Là j'ai vraiment été emporté par le rythme et les personnages, si bien que j'avais même zappé en cours de route qu'il s'agissait d'une relecture de classique. Du coup, lorsque la référence a pointé son nez, j'ai fait "ah ben oui, au fait !", mais ce texte aurait pu sortir hors-contexte qu'il n'en aurait pas été dénaturé pour autant. Bon après, c'est valable aussi pour une bonne partie des autres textes de ce concours, sauf dans les cas où l'univers du roman de base est trop appuyé... au contraire de celui-ci, où Zaroff semble être parti dans un récit 100% original, en greffant ensuite dessus les éléments du classique revisité (mais ce n'est qu'une impression perso, hein).

Bref, tout ça pour dire que je me suis enfilé cette petite rasade policière-survival cul-sec et sans glaçons. Les tanins sont plutôt marqués, tout en offrant une belle arrière-bouche, puissante et équilibrée à la fois.
J'en reprendrais bien un verre, sommelier !

À la tienne, Tak et merci.

Du Zaroff, qu'on reconnaît sans doute possible. Une version légèrement trash du classique. Des personnages un peu désabusés, en tout cas suffisamment pour les rendre plus négligents, un taré dont on se demande pourquoi au début de son naufrage, il n'a pas tenté de s'en sortir grâce à un pêcheur passant dans le coin (non, lui, il préfère les bouffer, pourquoi pas^^).
Autre détail un peu étrange, un certain manque de prudence des trois lascars, alors qu'ils savent qu'ils ne sont pas seuls puisque la corde a été tranchée net.
Et dernier détail qui m'a troublé : comment se fait-il qu'un bras se soit fait la malle de l'île ? A moins que le lascar ait été en train de le boulotter en se promenant sur les rives de son île (pas très important comme détail donc).
En tout cas, un texte plaisant.

Merci à toi. Certes quelques détails semblent flous, mais c'est difficile de tout pointer avec 30 000 signes. Pourquoi ne s'est-il pas enfui de l'île ? Je pense que son naufrage l'a rendu dingue.

Je n’ai trouvé l’oeuvre d’origine que vers la fin avec Rob Hinson. Une bonne façon de revisiter ce classique.
Le style et l'écriture sont maîtrisés hormis une répétition en page 2 et une coquille en page 5, des détails malgré tout.
L’histoire est bien mené et ne lâche pas le lecteur.
Dans l’ensemble texte agréable, d’autant que j’apprécie bien les policiers un peu genre FThilliez

Merci.

J'ai aimé, c'est rythmé et on retrouve ton style efficace et tes personnages "bouseux". Au départ, j'étais circonspecte à cause de l'aspect "facile" (ils semblent décider un peu par hasard d'aller sur cette île, sans vraie raison autre qu'ils n'ont pas de piste et que c'est un endroit mal réputé ; puis ils prennent également peu de précautions pour un endroit justement réputé inhospitalier). Mais une fois sur l'île, les descriptions nous plongent dans le récit et on se laisse embarquer. Le dernier segment manque un peu de rebondissement, mais ne déçoit pas. J'ai bien aimé la manière dont le classique a été détourné. Bref, un bon texte, que j'ai pris plaisir à lire.

Merci pour ton avis.