Mon matériel de travail

J'ai bien envie de réécrire un polar régional dont j'avais pondu une trentaine de pages manuscrites en 2009 lors d'une semaine de vacances en Vendée. Y a juste un léger problème : faut que je retrouve ce putain de cahier ! Il ne faut jamais jeter ou perdre un manuscrit ou ses notes, on peut le regretter un jour. Et il reste aussi mon premier polar de 180 000 signes (non corrigé) dont je ne sais quoi foutre avec ! Lorsque je serais édité à 8 000 000 d'exemplaires, j'arriverai sans doute à le refourguer chez France Loisirs !

En ce moment je bosse aussi sur un polar un peu "régional" mais dont le thème est fantastique et l'intrigue comporte pas mal de clins d’œils aux films d'horreur.
Pour ce faire j'ai commencé sur cahier (ça devait être une novella, j'avais vu petit pour commencer).
Puis j'ai ouvert un deuxième cahier et j'ai utilisé des cartes réelles pour y implanter les lieux (imaginaires) de l'intrigue avec un maximum de réalisme.
Puis j'ai fait un grand tableau sous word qui résumait tous les personnages (il y en avait vraiment beaucoup au final) avec comme entrées: nom prénom, surnom, métier, lien avec l'intrigue, dispositions envers les héros. Puis je l'ai imprimé et collé dedans. Mine de rien ça aide et ça a permis d'économiser de précieuses pages de notes.
J'ai eu accès à plein de petits calendriers publicitaires, je vais aussi les coller dans le cahier et y noter les jours où il se passe quelque chose dans le déroulement de l'intrigue, ça aide à éviter les incohérences mine de rien.
Hé oui, un polar n'est pas un roman d'apprentissage ou un huis-clos psychologique: les éléments concrets ont de l'importance!

Fais attention quand même car le polar doit posséder une trame bien spécifique. Certains éditeurs refuseront catégoriquement ton polar si il déborde trop dans le fantastique, la violence ou le sexe ! Tu as intérêt à bien cibler ton éditeur et voir ce qu'il cherche à publier.

si il déborde trop dans le fantastique, la violence ou le sexe !

Manque de bol, j'ai tendance à n'avoir aucune espèce de censure dans le domaine, comme mon idole Brussolo. J'estime généralement qu'être réfractaire à ces aspects dénote plus souvent d'une incapacité profonde à les utiliser plutôt que d’une bonne morale littéraire.^^
L'histoire que j'écris est en fait la préquelle d'une autre beaucoup plus noire et plus fantastique mais avec des héros récurrents, un peu comme il existait différentes sortes d'épisodes de "X files" selon les scénaristes: certains étaient plus "Z" et d'autres plus glauques.

Le problème étant l'orientation de l'éditeur!

Certains acceptant sans problème les contenus sexuels sombres ou gore, d'autres se voulant "grand public" les refusant! Voila pourquoi il faut aussi quand même savoir vers qui on va s'orienter, quitte à modifier certains passages.

En théorie c'est vrai, il ne faut pas se censurer soi-même! La morale n'a rien à voir mais voir par exemple si une scène de sexe a vraiment un interet pour l'histoire ou si c'est une douceur pour le lecteur!

tout à fait d'accord, en tant que lecteur de comité, j'en ai vu qui tombaient totalement comme un cheveu sur la soupe^^.

Mais en règle générale, le polar est de tendance classique. Déroger les règles, c'est sans doute valable pour un auteur confirmé avec un lectorat fidèle. Pour un premier manuscrit, c'est plus dangereux.

Boarf, d'un autre côté j'ai tendance à aimer un peu tous les genres et à vouloir faire des mélanges. C'est pas par esprit de contradiction, c'est juste que les polars avec seulement des maniaques qui trucident des victimes, je trouve cela stéréotypé. J'ai un autre projet de polar où le héros enquête non pas sur des meurtres mais des viols qui portent clairement la marque d'un culte maléfique. Quand je parle de polar je parle d'une histoire qui suit le fil d'une enquête pas forcément d'un roman de gare classique.

Il ne faut pas confondre polar avec thriller. Et un éditeur régional recherche le plus souvent du polar. Le thriller est différent et a tendance à copier les auteurs anglo-saxons. Quand tu lis du Chattam ou du Thilliez, c'est flagrant.

Tu fais bien de préciser les termes ("ce qui est placé sous les sons" dirait Épicure) acr en ce qui me concerne, je n'ai jamais su la différence, comme quoi, il vaut mieux bien savoir de quoi on parle.
Effectivement, ce que je fais en fantastique est plus du thriller et s'appuie sur des éléments réels, parfois très régionaux ou "du terroir" si on veux^^.

Personellement je suis très très spécial x)

A l'extérieur : J'ai mon cahier à spirale dans mon sac, un vieux Parker de feu mon grand père et simplement ma tête. Cela me sert à noter une rime, un dialogue ou une scène que j'apprécie...

Dans ma chambre : Ma chambre est un BRONX !
Je possède deux tableaux, un grand tableau noir sur lequel je note mes idées, un tableau de liège pour les notes à épingler... Et parfois je me fais des schémas ou bien je relie plusieurs notes entre elles... Les notes me servent à me rappeler des choses importantes,le tableau à marquer mes idées, mes consignes/contraintes...

Et j'écris tout sur un cahier, sous forme de script, avant de retranscrire sur PC au dernier moment

Mon principal outil d'écriture c'est mon ordinateur.
J'écris tellement mal avec un stylo (entendez par là qu'étant gaucher, je n'arrive pas à me relire) je suis incapable d'aligner plus de 5 mots à la fois.
Donc il n'y a que sur PC que j'arrive à écrire.
Mais comme je suis souvent distrait par l'environnement de la machine (internet et autre réseau social), j'ai souvent des baisses de productivité.
Jusqu'à récemment où j'ai découvert FocusWriter.
Ce petit soft est ultra pratique dans le sens ou il masque tout sauf l'environnement de travail. Ce qui réduit d'autant les possibilités de distraction.
Sinon, quand je ne suis pas chez moi et qu'il me vient une idée, mon smartphone avec l'appli Evernote remplace le bon vieux calepin.

S.

Moi, je suis clairement plus clavier que cahier...Sur l'écran, je visualise mieux le rendu, c'est à dire je me situe dans le contexte d'être lu, dans un autre plan ... sinon, c'est encore plus le bazar sur un brouillon ! Je me perds dans mes phrases, les ratures, des notes de 3 ou 4 couleurs différentes ! Si je recopie, je change tellement de choses que ça ne vaut vraiment pas le coup de perdre mon temps à écrire manuellement. L'avantage de l'ordi c'est la possibilité de retrouver les notes, les recherches que je prends soin d’enregistrer, d'avoir accès à une documentation fantastique. L'inconvénient, c'est d'être tentée de faire autre chose que d'"écrire" ( en fait taper ). Ça ne m'empêche pas d'avoir des calepins, feuilles volantes où j'inscris mes idées éparses, juste pour m'en libérer en fait, ne sachant pas quoi en faire sur l'instant !
Je vais penser à ce que S a fait : c'est utile parfois d'éviter les digressions, vers facebook ou autre ...

Moi, je suis clairement plus clavier que cahier...Sur l'écran, je visualise mieux le rendu, c'est à dire je me situe dans le contexte d'être lu, dans un autre plan ... sinon, c'est encore plus le bazar sur un brouillon ! Je me perds dans mes phrases, les ratures, des notes de 3 ou 4 couleurs différentes ! Si je recopie, je change tellement de choses que ça ne vaut vraiment pas le coup de perdre mon temps à écrire manuellement. L'avantage de l'ordi c'est la possibilité de retrouver les notes, les recherches que je prends soin d’enregistrer, d'avoir accès à une documentation fantastique. L'inconvénient, c'est d'être tentée de faire autre chose que d'"écrire" ( en fait taper ).

Tout pareil !!

Moi c'est pas compliqué, j'écris comme un toubib... mal et illisible... Alors pas le choix : clavier !