La révélation [ancien atelier]

Vous savez que Paladin peut me bannir.

Et alors, vous savez pas si je suis pas genre Highlander?

Gaffe à ta tête Zaroff!

Bel hommage aux héros de papier ! Le jury a eu raison de retenir ton texte : il est impeccable !

Merci Françoise. Impeccable, non ! Rien n'est parfait dans ce monde.

T'as pas de bol, Sherlock est un vieux pote à moi et il a bien rigolé en lisant ton histoire.
D'abord, en 1927, il y a belle lurette qu'il ne logeait plus à Baker street et que Mrs Hudson mangeait des pissenlits par la racine. Mais ça, ce n'est pas grave, puisque c'est l'archétype "Holmes-Watson" qui t'intéresse au premier chef.
Le problème, c'est que le personnage avait échappé à son auteur bien avant la mort de celui-ci. (Doyle lui-même, d'ailleurs, avait déjà essayé de le tuer à Reichenbach, en vain.)
Dès 1905, Leblanc lui colle Lupin dans les pattes et les pastiches apocryphes ne se comptent déjà plus. Doyle a créé un monstre increvable, capable de survivre à tous les avatars (Dr House, de l'aveu même des scénaristes), un mythe auquel les meilleurs ont cédé, de Giraudoux à Stephen King, ou de Poul Anderson à Zaroff.
Alors, la mort de Doyle...
Enfin, si tu as passé un bon week-end, c'est l'essentiel.

P-S : Cela ne va pas arranger mes affaires, mais... il y a une bourde, page 3, sous le diagramme : Watson n'est plus le narrateur.
P-S bis : En 1927, ça faisait déjà un an que "le meurtre de Roger Ackroyd" était paru.
(Non, s'il te plaît, pose ce fusil !)

Ce récit a surtout été écrit pour répondre à un concours national dont le thème était 50. Je dois avouer que je ne me suis pas axé sur les détails holmésiens et me suis permis certaines libertés pour caser Agatha Christie dans le final. J'espère que Doyle me pardonnera ces fautes du haut de son nuage.

Je t'avais dis moi aussi à ma première lecture que le narrateur-Watson faisait brusquement place à la troisième personne en plein milieu de l'histoire, c'est la seule chose qui m'ai gênée dans ce texte.

Parti dans mon élan, je n'ai même pas fait attention. Et le jury parisien non plus !

Alors tu lis pas mes mails quand tu me demandes mon avis!

Si mais vu que c'est un vieux truc, je n'y touche plus !

Comme quoi, ce n'est pas la peine de retenter le concours dans 50 ans. Oups. ! Mes excuses à ta femme.
Sinon sympa l'idée d'installer Agatha au 21 Baker street.

Pour l'anecdote, 1927, c'est pile la période où la mère Agatha s'est barrée de chez elle (voir le film qui a son prénom pour titre).