Noël vermillon

Noël n'est pas trop mon thème favori, mais en version horrifique, ça ne se refuse pas.
J'ai beaucoup aimé, en particulier les 2 dernières strophes. Ça se lit tout seul et l'image finale est superbe.
Je crois n'avoir jamais été déçu par tes poèmes, et celui-ci confirme que ça ne sera pas pour aujourd'hui non plus.

D'ailleurs, ça m'y fait penser, où en est ton recueil de poèmes ? Dans mes derniers souvenirs, tu faisais face à des éditeurs plutôt louches.

Noël n'est pas mon thème du tout non plus. Donc, je le tourne à ma sauce et le pervertis, c'est déjà plus marrant

Mon recueil ? Au point mort. Les trois premiers éditeurs auxquels j'avais envoyé sont à comptes "participatifs" (entre guillemets et je ne m'étends pas sur ma pensée). J'ai envoyé ensuite à trois ou quatre autres (je sais même plus ), j'ai reçu un refus.

Merci de ta lecture qui me fait en plus voir une faute prosodique que je m'en vais corriger (juste changer un pluriel en singulier).

C'est dommage pour le recueil, il est pourtant très bon et en vaut plus d'un qu'on trouve en rayon. Mais c'est vrai que la poésie n'est pas le domaine le plus facile à faire publier et que les voies de l'édition sont impénétrables. J'espère que tu finiras par trouver quand même.

D'ici là, tu peux continuer d'en écrire, comme celui-ci, ça fera toujours quelques poèmes de plus au recueil et donc quelques raisons supplémentaires pour que les lecteurs et éditeurs y adhèrent.

On verra bien pour mon recueil. Je ne partais pas avec de grandes illusions de toute façon. La poésie est un genre peu recherché par les éditeurs, donc, faut un miracle.

En écrire d'autres ? Oui bien sûr, mais je sais pas quand. Je suis un peu en panne.

Catherine... Très bon!

Ça m'embête pour ton recueil, je connais pas de maison d'édition de poésie...

Merci !
Je l'aime bien celui-là.

Pour mon recueil, pas grave, je ne suis ni pressée, ni dans un espoir fou. S'il ne doit jamais être publié, je n'en mourrai pas et je n'en ferai pas non plus une dépression.
Par contre, malgré tout, une question :
Lorsqu'on n'a pas de réponse d'un éditeur, est-ce opportun de relancer ? Et si oui, après combien de temps ?
Oui, ça fait deux questions.

Pour des romans, j'aurais dit à partir de 6 mois, mais comme c'est de la poésie, je sais pas trop... Est-ce que les maisons à qui tu l'as envoyé précisent sur le site le temps estimé pour avoir une réponse? Si c'est le cas et que le délai d'attente est dépassé, tu peux relancer.

Ça fait combien de temps que tu as envoyé ton recueil? Si je peux te donner un conseil, c'est d'avoir un fichier où tu recenses tous les envois que tu as faits, la date, si le site de l'éditeur indique un délai approximatif de réponse, et si tu as eu la réponse. Ça t'évitera de te mélanger les pinceaux!

Envoyé début septembre. Je me dis que ça fait pas encore beaucoup de temps pour relancer.
Autrement, j'ai pas de fichiers spécifiques (oui, je suis bordélique) sauf dans ma boîte mail où j'ai quand même créé un espace pour regrouper mes envois et les réponses.
Bon, je vais aller voir un peu où j'ai envoyé (je sais plus trop ) et puis revisiter les sites.

Un conte de Noël à la sauce Halloween, j'aime bien.
Tu sais, Catherine, la poésie n'intéresse plus personne. Je veux dire que le public d'amateurs susceptibles d'en acheter n'existe plus. Ce n'est pas une question de qualité, c'est une question de repères, et là où il n'y a plus de repères, c'est la porte ouverte à tout et n'importe quoi. Surtout n'importe quoi. Et quand on en vient à dire au lecteur que c'est à lui d'inventer ce que l'auteur a dû y mettre malgré lui, et qu'il n'est qu'un imbécile s'il n'y arrive pas, il ne faut pas s'étonner qu'il aille voir ailleurs. C'est là la grande réussite de Seghers et ses copains : couper la poésie de toute assise traditionnelle au nom d'un esthétisme transcendant accessible à eux seuls. Reste un désert culturel où pas un éditeur ne se risque plus (sauf si l'auteur y va de sa poche). Je me demande souvent si Brassens ou Brel auraient jamais été édités s'ils n'avaient pas pris leur guitare.
La solution est peut-être là, Catherine...
(Encore que les sonnets, c'est pas ce qu'il y a de plus facile à mettre en musique, putain non ! - Pardon pour le gros mot.)

Euh... on va oublier la guitare et la musique hein ! Non, parce que je tiens à garder des relations de voisinage correctes moi et je ne voudrais pas avoir une influence sur le temps, il est déjà assez pourri comme ça.

Je sais bien que la poésie n'intéresse plus personne. Même moi, qui en écris, je n'en lis pas (à part ici) et il ne me viendrait pas à l'idée d'en acheter. C'est bien pour ça que je me suis lancée à l'assaut des éditeurs avec beaucoup de recul. La probabilité que j'en trouve un est proche de zéro, mais fallait bien tenter la chose pour ne pas regretter de ne pas l'avoir fait.

Merci de ton passage sur mes mots ensanglantés.