Hold-up

Désolé, Garraty, ton histoire accroche parce qu'elle vient de ton vécu, ok, mais le style reste énormément à travailler.

Comme tu l'as reconnu, c'est un premier jet. Honnêtement, tu pourrais élaguer un bon tiers du récit et remplacer ce tiers par une intrigue mieux fournie.

Dommage que tu n'aies pas pris le temps... Peut-être parce que tu l'as vécu, j'en conviens.

L'histoire m'a accrochée malgré ses imperfections "ceci est un hold-up" fait trop littéraire et je rejoins les remarques faites sur le rythme, pourtant je me suis identifiée sans problème à ce petit garçon. Le seul truc qui me chiffonne c'est l'absence d'élément fantastique même si ce récit est basé à partir de ta propre histoire.
Ceci dit ce doit effectivement être sacrément traumatisant.

Beau récit Garraty

Bon, en gros tout a été dit. Je suis surtout d’accord avec l’aspect « brut » du texte. La phrase de fin, certainement à purement supprimer.

J’aime beaucoup le décalage de la peur finale du gamin. Sa peur est mise en exergue parce que toutes les personnes autour de lui sont en train de respirer et lui, il semble seul face à cette injustice & à sa détresse ultime.

En plus si c'est du vécu... je crois que c'est ce point là le plus angoissant, genre "si si ... c'est dans la vraie vie " !

A++
TwwT

Quelques mots superflus ou qui se télescopent, rien de méchant.
Un braquage d'amateurs, des gamins désoeuvrés qui se montent le bourrichon et passent à l'acte pour se prouver qu'ils en ont... sauf qu'ils n'en ont pas tant que ça. Celui qui semble être le chef est limite rupture et l'hésitation du braqueur armé est un pur concentré d'adrénaline, un instant suspendu où on sent qu'il suffirait d'un rien (un bruit, un cri) pour que la scène vire au carnage. Rien que ce pic d'angoisse intense et palpable mérite le détour.
"Que personne ne bouge..." Oui, la phrase qui ouvre le bal est un cliché, mais qu'est-ce des bourrins exaltés qui en sont probablement à leur premier coup peuvent connaître en hold-up sinon des stéréotypes de cinéma ? M'étonnerait pas que celui qui prononce ces mots ait passé des heures à se répéter la formule avant l'heure H.
Pas plus d'hiatus de fond là que dans les autres éléments.
(Manque juste une chouette phrase de fin.)
Bon boulot !

Très bon thème que celui du braquage, c'est typiquement le genre de situation qui concentre la tension et génère de l'angoisse. Pour autant, dans un format aussi court, c'est difficile de la décrire et/ou de la faire ressentir. Ici c'est moyennement réussi, je trouve (cela a déjà été dit, mais le choix du point de vue essentiellement extérieur ne favorise pas l'empathie et l’immersion). Ce qui m'a le plus gêné, c'est qu'il y a un tas de petites imperfections et maladresses dans l'écriture (je pourrai détailler si tu le souhaites) - on voit que le texte a été écrit rapidement. Bref je suis d'accord avec mes camarades, excellente idée, mais réalisation décevante, à cause des contraintes.

En fait, ce qui m'a le plus angoissé dans cette histoire, c'est la précision à la fin où tu expliques que c'est du vécu. Mince, c'est vraiment glaçant, ça devait être horrible. En une seconde ça a bouleversé toute ma perception du texte. Mais cette précision ne fait pas partie du texte.

Enfin, rassure-toi, tu est loin d'être à côté de la plaque et d'être dernier de la liste !
Merci pour cette lecture et pour ce témoignage, Garraty.

Rien à dire de plus que mes prédécesseurs. Suis ok avec eux en général.

Je vais bien le noter car c'est un texte clair et limpide, l'écriture est linéaire, mais presque sage et enfantine.

L'idée n'est pas mauvaise, la situation est plus du domaine de la peur que de l'angoisse pour moi, mais baste là-dessus.
Ce qui me gêne, c'est l'écriture qui devrait être plus travaillée. Je veux dire qu'elle est encore un peu maladroite, des verbes faibles, des tournures qui pourraient être écrite d'une autre manière pour leur donner plus de force.
Voili, voilou.

Pas grand chose à dire de plus qui n'a été dit : histoire angoissante mais style plat.
Ca mets bien les chocottes une situation pareille. Un supermarché, tout le monde pose le cerveau. C'est propre, safe, on lâche un peu les gosses, et lorsqu'une scène de violence survient, même simplement verbale, ça prend tout le monde de court. Dix ans que je bosse là-dedans, jamais impliqué parce qu'on va pas me piller la poissonnerie, mais j'ai vu "de loin" 3 ou 4 braquages. Faut laisser faire, même si souvent, en face, c'est des petits merdeux avec des pistolets à billes. Faut laisser faire parce qu'on sait jamais, j'ai même vu des agents de sécu se planquer. Les super-héros qui arrêtent le gang comme à la télé, ça n'existe pas.
Restent les séquelles psy, ça c'est pas fun.

Je vais être franchement pas originale: j'aime bien ton histoire, mais l'écriture n'est pas au top niveau, et c'est vrai que vivre le braquage du point de vue de Lucas, ça aurait accentué les sensations (quoique voir les choses du côté du braqueur, comme a suggéré Silence, est pas mal non plus, mais c'est plus coton à réaliser, je pense). Et la phrase de fin vient un peu tout casser. Reste que j'ai quand même été inquiète tout du long, donc c'est que t'as pas totalement raté ton coup!

Ce hold-up n'est angoissant que dans son principe. C'est vrai, quand on fait ses courses, qu'on a l’œil braqué sur les 96 ingrédients d'un paquet de céréales, un type qui débarque vêtu d'une cagoule et qui hurle "faites pas attention, j'ai un fusil d'assaut", ça peut provoquer une petite angoisse...
Pour le reste, j'ai trouvé le récit laborieux, et l'absence de point de vue narratif aide à le rendre laborieux à mes yeux - peut-être aurait-il été préférable de se mettre dans la peau de l'enfant, ou dans la peau d'un témoin qui imagine les angoisses de l'enfants. Cette distance se prête mal à la situation.
Au final, je n'ai pas ressenti d'angoisse, je n'ai pas eu non plus l'impression que les personnages étaient angoissés. Et puis d'autres l'ont dit, ce hold-up, dans son action, est très bisounours. De mauvais garçons se comportent autrement plus violemment.
M'enfin, je dis ça, j'ai jamais assisté à un hold-up...

Bonjour. Quelques redondances au début du récit (il regarde devant lui, puis devant ses yeux...), mais le braquage et l'angoisse que celui-ci engendre est parfaitement rendue. Toutefois, la conclusion (la dernière phrase) est un peu "bateau" et foncièrement inutile (ou alors, mériterait plus de développements...)

Merci pour vos message.

Vous avez raison, ce texte est bâclé, car posté après le premier jet.
Il aurait fallu que je prenne le temps.

Une écriture un peu enfantine, peut-être parce que c'est le toi de 11 ans qui raconte. Comme déjà dit, le point de vue extérieur dessert ton récit, on devine seulement l'angoisse que doivent ressentir les victimes, on en voudrait plus.