Il sera trop tard

Tu as changé le titre ou c'est un bug ?

C'est un bug. Je rectifie ça immédiatement !

Je n'ai pas compris grand chose et même j'ai fait fausse route en chemin, pensant que ton personnage était mort et revenait hanter les vivants (comme dans un certain film, je n'ai plus le titre en tête où l'on suit une famille, comme si elle vivait mais on se rend compte à la fin, que non, ce sont eux les fantômes...). Bref, et je ne comprends pas non plus qu'il soit obligé de faire la guerre ni ce que ce "noir" vient lui reprocher, ce n'est pas très clair   Sinon, une ambiance angoissante règne bel et bien mais pour moi, ne mène pas à l'idée émise dans certains posts (suite à des remarques à ces sujets : le pourquoi de l'enrôlement, des apparitions, de la peur que ressent ton personnage...). L'écriture est soignée.

Merci Françoise. Les remarques se rejoignent et du coup je sais ce que j'aurais à travailler, c'est une bonne chose !

Le film dont tu parles, Françoise, est, je pense, Les autres. Justement pas mal inspiré par Les innocents dont je parlais plus tôt (rien que les affiches sont limites les mêmes).

En tout cas, ça montre bien que l'ambiance recherchée est là dans ce texte. Le plus compliqué est donc fait, je dirais. Reste juste qu'à donner quelques brins d'informations supplémentaires par-ci par-là du coup, et ça fera une superbe histoire.

Merci pour tes précisions. Il y avait un flou sur l'origine des menaces. On pouvait penser que le narrateur avait cédé à la pression de la propagande pour le recrutement, mais le motif n'apparaissait pas logique. L'autre solution, bien sûr, c'était une forme de chantage de la part du père. Après avoir égorgé les coupables (Tom et Jack), il pousse le complice passif à aller jouer sa peau à la roulette sur le front. C'est un détail important car, du coup, le vengeur n'a plus de raison de poursuivre ton personnage jusque dans les tranchées et c'est bien au remords et à la folie que celui-ci finit par succomber. Nickel, toutes les pièces sont en place !
Il semble que les détournements d'enfants soient aussi une pratique courante dans les régimes totalitaires. On enferme les opposants et on donne leurs enfants à l'adoption à des couples "sûrs" après avoir établi un faux certificat de décès. Cela s'est passé notamment en Espagne avec la complicité active du clergé catholique jusqu'en 1980, mais aussi en Russie ou en Argentine, et sans doute ailleurs, hélas.

J'ai surtout apprécié le début, jusqu'au moment où l'homme se retrouve parmi ses anciens employés. Il s'agit là d'une idée que j'ai trouvée extrêmement prometteuse. La conclusion m'a hélas  - pour toutes les raisons évoquées par les commentateurs précédents - laissé sur ma faim.
Il n'empêche que le style est prenant et que l'on sent un réel potentiel, d'où un plaisir certain à lire ce texte..

Sans être déçu du tout, il reste quelques petits points nébuleux. C'est une bonne chose que d'avoir pris l'Australie en toile de fond, et la traite des enfants métis comme fil rouge.
Le seul reproche que j'aurai vraiment à faire, serait que n'importe quelle guerre aurait fonctionné.

Merci Blahom et Didier !  

Je n'ai pas été totalement conquis car on frôle le hors sujet. Mais je dois admettre que l'écriture est carrée et pro. Du beau travail.

Merci Zaroff !

Mitigée je suis. D'un côté, l'écriture est très bien, on sent la tension, l'angoisse, la folie. De l'autre, c'est hors sujet aussi bien du point de vue du thème (ça aurait pu être n'importe quelle guerre, l'environnement décrit ne fait pas penser à la Première Guerre mondiale en particulier) que du genre (je ne vois pas de fantastique ou quoi que ce soit d'autre dans ton texte, parce que je n'ai pas du tout pensé à du vaudou comme Perro, pour moi c'est simplement la folie du personnage qui se manifeste). Et puis, j'ai trouvé le tout vraiment flou. Pas franchement convaincue, donc.

Murphy Y a écrit:Par contre, la question du "hors sujet" me fait me questionner sur "comment faire son classement". Parce que jusque là, j'y vais personnellement de mes propres impressions et préférences, sans forcément tenir compte du contexte de la guerre. Pour preuve, les deux histoires que je mets pour l'instant en haut de mon petit top personnel n'utilisent la guerre que comme un contexte de fond.  Du coup, faut que je revois mes critères ou je continue à "faire fi" des directives, en quelques sortes, pour rester honnête envers moi-même ?

Je suppose que tu as sûrement envoyé ton classement depuis, mais je réponds quand même, ça peut toujours servir à d'autres: vous classez les textes comme vous le sentez. Si vous avez envie de mettre en premier un texte HS pour une raison ou pour une autre, vous êtes tout à fait libres de le faire, tout comme vous pouvez le coller à la fin peu importe sa qualité objective ou vers le milieu (au lieu de le mettre dans le top 3 parce qu'il est vachement bien) pour le sanctionner d'avoir été HS.

En effet, Zaroff a déjà reçu mon classement et tout un pavé de blabla inutile sur le pourquoi du comment.

Au final, j'ai pas trop tenu compte des potentiels hors sujets, en me disant que, de toute façon, ma voix ne sera qu'une parmi au moins vingt.  

Et puis, je me suis aussi dit que le terme de hors sujet était un peu fort. Toutes les guerres se ressemblent ; la seule façon de vraiment trancher serait de parler systématiquement des figures historiques de celle-là ; et sur 19 textes, ça finirait par être redondant quand même. Pour le thème aussi, c'est un peu fort. Le horla peut très bien être le récit d'un fou, sans once de surnaturel, comme La belle qui vous fait signe de Onions (oui, personne connait ça mais je voulais le ramener sur le tapis). Et le fantastique de base s'amuse d'ailleurs à ne jamais se montrer vraiment, toujours laisser planer le doute.

Enfin, après on tombe dans le débat de ce qu'est le fantastique et, ça, c'est encore autre chose ; il y a tellement de variantes que moi-même je pourrais pas en donner une seule et unique définition.

(J'avais bien dit que je pouvais réveiller ma parlotte inutile sur demande... Comment ça, personne l'avait demandé ? )

C'est bien écrit mais le fait de suivre les pensées de ton personnage alors qu'il est confus rend la compréhension parfois difficile… Par exemple, je n'ai pas compris la fin. Pourquoi l'aborigène se transforme-t-il en Allemand (je suppose d'après la couleur de son uniforme à la fin? Surtout que ce dernier lui en veut aussi pour la mort de sa fille... Sinon, je ne connaissais pas cette génération volée mais j'avais compris un truc comme ça par le texte donc c'est un bon point. Comme dit Blahom, c'est la fin qui pèche, il faudrait plus d'explication (je sais, plus facile à dire qu'à faire...).

C'est un texte accrocheur. Je rejoins les remarques précédentes quant au flou des événements et causes, rendant ainsi impératives tes explications ultérieures. Mais l'ensemble reste agréable à lire et le thème original.