La Nuit(poème en prose)

Deuxième essai pour un poème en prose,et pour cette fois,j'ai voulu essayer de traiter un autre sujet,histoire de changer et aussi pour voir ce que cela donne.

La Nuit

Elle arrive sans crier gare , vous enveloppe de ces noirs traînées , appose sur votre esprit sa macabre marque , vous appelant à sommeiller une fois encore avec elle . Votre corps lassé doucement s'assoupit dans la chaleur de cet abri douillé . Votre esprit lui encore lutte , les ténèbres arrivent , l'assaillent , font naître en lui sentiments le jours méconnus...La Nuit alors commence sa macabre besogne , chaque forme , chaque bruit si faiblement perçu soit-il font apparaître hideuses et terrifiantes chimères . Vous voilà terrifié , votre imagination fertile dés lors se retourne contre vous , vos rêves pénétré d’obscurité ne vous appartiennent plus , c'est ainsi , la Nuit est là. Vous la sentez dans la pénombre à vos côtés qui lentement passe sa main squelettique sur votre dos glacé d’effroi , vous voilà tout à elle , un jouet enter ces mains , sinistre manège dont vous êtes la victime . Le temps lui continue sa fuite désespérée , désertant ce lieu sur lequel il n'a plus emprise . Un frisson vous transperce , souffrance indicible et silencieuse qui soudain vous sort de votre torpeur . Vous voilà haletant , l'esprit aussi confus que ces chimères qu'il croyait percevoir , redoutant le moment ou la nuit encore une fois viendrait vous prendre,sans oser bouger , sans oser parler car à vos côtés il est un être qu'il ne faut réveiller....

J'ai bien aimé ta prose, mais je ne suis pas du tout poétique, alors je vais laisser ça aux autres.
Sinon j'aime bien Alfred de Musset (je dis ça vu que tu as mis une de ses citations en signature).

Ne parle pas de "hideuses et terrifiantes chimères", évoque-les, dépeints-les, illustre : sorcières ricanantes, maigres bêtes de la nuit, spectres sanglants, brumes oppressantes, défilé monstrueux, vide glacé ou fièvre étouffante.
Si tu veux qu'il te suive, il faut donner à l'imagination du lecteur quelque chose à se mettre sous la dent. (C'est une image.)

Tu devrais te relire davantage.

Il y a du potentiel et une sensibilité ; mais c'est un premier jet.

Doumé a écrit: c'est un premier jet

C'est en effet un premier jet ,bien qu'en le lisant quelque chose me dérangeait ,je n'arrivai pas à en trouver l'origine .Je pense maintenant que je ne l'avais tout simplement assez travaillé et qu'il y a pas mal de chose à changer et à rajouter à ce poème pour en faire plus qu'un premier jet