Un moment dans l'abîme(poème en prose)

Un moment dans l'abîme

Mainte fois , quand de tristesse je suis assailli , vers l'immensité étoilée mes yeux se lèvent , m'occupant l’esprit , offrant à mon cœur un moment de répit. J'invente alors l'histoire de chacune des constellations qui s'offrent à mon regard , leur trouvant un nom , imaginant naïvement comment dans le ciel elles s'étaient égarés. Des heures durant à oublier l’obscurité dont mon âme est en proie , des heures durant à être l'une de ces étoiles qui de leur faibles éclat éloignent les ténèbres .Dans la voie lactée , mon esprit se meut croisant d'autres âmes qui comme moi désirent de leur ire se décharger. A toutes ces constellations , librement , je peux me confier , me libérer , me décharger de ma douloureuse aventure sans être moqué .Je laisse mon histoire là-haut oú j'ai espoir de la voir à jamais s'égarer. Enfin , mon esprit pressé par le temps revient aux corps s'enchaîner. Mon âme alors une dernière fois lève les yeux sur ce refuge de tous vu et pourtant par tous inconnus , salué des milliers de constellations qui l'avait accueilli. Déjà , les Ténèbres sur moi déposent leurs voiles chargés des maux que j'avais cru avoir laissé derrière moi.
Mainte fois , mon esprit ainsi trouvait le répit , mais chaque fois qu'ainsi une lueur d’espoir naissait en mon cœur meurtri , ton souvenir une nouvelle fois me plongeait dans  l'abîme. Peut importe l'artifice que j'offre à mon esprit , je ne peux de toi me détourner , je ne peux cesser de t'aimer , je ne peux pas t'oublier , toi mon éternité...Cette souffrance que tu m'as offerte et qui m'afflige , je ne peux , je ne veux   pas m'en libérer. Car c'est de toi tout ce qu'il me reste...

Un bel effort d'orthographe mon ami !!! Il y a beaucoup moins de fautes que dans tes poèmes précédents. Et je dois avouer que je trouve ce texte plus mûr que les poèmes en vers que tu nous avais soumis ; et plus beau même !
En revanche, le thème est le même : l'abandon par l'être aimé. Si le romantisme est magnifique, s'y perdre n'engendre que douleur car c'est aussi un état très addictif. N'as-tu pas envie d'écrire autre chose ? Une fiction ? Cela dit, tu es à un âge où c'est particulièrement important.
En tous cas, continue à écrire, il y a une amélioration certaine entre ce texte et les précédents.

mormir a écrit:Un bel effort d'orthographe mon ami !!! Il y a beaucoup moins de fautes que dans tes poèmes précédents. Et je dois avouer que je trouve ce texte plus mûr que les poèmes en vers que tu nous avais soumis ; et plus beau même !

Merci beaucoup mormir pour ton commentaire très positif, je ne savais pas si m’essayer à la prose allait être un exercice concluant et j'avais un peu peur du résultat final , mais le rendu final est assez bien .Encore une fois ce texte est romantique , je vais donc pour le prochain essayer d'en faire un différend , le romantisme me passionne mais en abuser finit par lasser ceux qui le lisent ^^

Je vient de lire ton poème. Je ne suis pas un habitué, ni un amateur d'ailleurs, des poèmes en prose mais le tien agréable a lire. C'est aussi un poème d'une grande tristesse et d'une grande mélancolie.

Rythme lent, une certaine amplitude dans le phrasé et une approche analogique (immensité et plénitude des cieux / fragilité et tourments de l'être) qui n'est pas nouvelle mais qui fonctionne toujours quand elle est bien amenée, ce qui est plutôt le cas ici.
Pas mal du tout.