Brasier Crépusculaire
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Brasier Crépusculaire
Brasier Crépusculaire
Alors comme ça tu es venu ?
Je ne sais pas à quoi tu t'attendais
Mais tu vas être déçu...
Enfin, si tel est ton souhait, tu peux marcher.
Tu peux explorer cette contrée.
Le sol est couvert de cendres.
Ici et là se dressent stèles et tombes
Sous un crépuscule statufié, comme l'est cette terre...
Rien ne bouge sinon le vent muet
Qui efface tes traces à peine esquissées
Et les emporte vers l'éternité.
Vers l'éternité de ce ciel pétrifié,
Entaché d'une plaie crépusculaire,
D'un rouge et d'un or suintants,
Maculant ce qui devrait être d'azur et de blanc...
Vers l'éternité d'un ciel mutilé,
Mourant mais toujours aveuglant.
Agonisante mais figée,
Cette voûte céleste souffrira à jamais
Et restera la seule lumière
De ce lieu prisonnier également
D'une agonie sans fin. D'un ciel à l’œil sanglant.
Tu peux me chercher, tu me trouveras.
Je suis loin, loin à l'Ouest.
Je ne te lance ni défi ni quête.
Mais si tu me trouves, peut être que tu me comprendras
Au fil des stèles et des tombes sans croix
Qui jalonnent cette route de mystères...
Si c'est ce que tu veux
Marche, marche tant que tu peux.
Parcours l'infini de ces cendres,
Vers ce soleil que tu ne verras jamais descendre,
Vers ce brasier crépusculaire,
Vers ce qui restera à jamais l'unique lumière
De ces plaines de cendre...
Alors comme ça tu es venu ?
Je ne sais pas à quoi tu t'attendais
Mais tu vas être déçu...
Enfin, si tel est ton souhait, tu peux marcher.
Tu peux explorer cette contrée.
Le sol est couvert de cendres.
Ici et là se dressent stèles et tombes
Sous un crépuscule statufié, comme l'est cette terre...
Rien ne bouge sinon le vent muet
Qui efface tes traces à peine esquissées
Et les emporte vers l'éternité.
Vers l'éternité de ce ciel pétrifié,
Entaché d'une plaie crépusculaire,
D'un rouge et d'un or suintants,
Maculant ce qui devrait être d'azur et de blanc...
Vers l'éternité d'un ciel mutilé,
Mourant mais toujours aveuglant.
Agonisante mais figée,
Cette voûte céleste souffrira à jamais
Et restera la seule lumière
De ce lieu prisonnier également
D'une agonie sans fin. D'un ciel à l’œil sanglant.
Tu peux me chercher, tu me trouveras.
Je suis loin, loin à l'Ouest.
Je ne te lance ni défi ni quête.
Mais si tu me trouves, peut être que tu me comprendras
Au fil des stèles et des tombes sans croix
Qui jalonnent cette route de mystères...
Si c'est ce que tu veux
Marche, marche tant que tu peux.
Parcours l'infini de ces cendres,
Vers ce soleil que tu ne verras jamais descendre,
Vers ce brasier crépusculaire,
Vers ce qui restera à jamais l'unique lumière
De ces plaines de cendre...
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