De glace (TEXTE RETIRÉ)

Oui, merci Paladin, c'est effectivement ce que je compte faire !

Les soumissions pour Ténèbres 2016 sont encore ouvertes, c'est le moment, Silence!

Pour info, je viens de supprimer le lien qui permettait d'accéder à De Glace.

J'avais heureusement pris le temps de relire "De glace", hier ou avant-hier. Je rejoins ainsi (lourdement ) certains avis précédents. Comment une histoire d'une telle qualité et bénéficiant d'une telle accroche (cette histoire de voiliers cosmiques) peut-elle ne pas avoir encore été publiée ?

Merci à toi Blahom. Je suis actuellement en train de corriger le texte afin de le soumettre à l'AT Ténèbres... On verra !

J'ai découvert "De Glace" à l'époque où se tenait le concours et je reste encore bluffé par les qualités de ce texte, pro jusqu'au bout des ongles. En plus d'être une très bonne histoire, c'est typiquement le genre de récit qui donne envie aux auteurs amateurs de se dépasser pour atteindre un niveau d'écriture similaire.

Comme le veut l'usage consacré du forum, il ne me reste plus qu'à t'adresser le compliment de rigueur : fumier ^^

Désolé François, je n'avais pas pris le temps de te répondre. Merci pour ton message et plus encore pour l'emploi du terme 'fumier' qui, ici, constitue l'ultime compliment !

J'avais commencé à écrire un long pavé pour commenter ce texte... puis je me suis dit que l'essentiel pourrait en fait tenir en quelques mots : maîtrise narrative, découpage habile, ambiance réussie et thème joliment revisité.
La plupart ont déjà dit ce qu'il y avait à dire sur ce texte, mais je voulais quand même revenir sur les qualités visuelles de ce récit. On imagine et visualise très bien les scènes, tout comme les personnages ou le cadre du décor, c'est de la belle ouvrage. D'ailleurs ce décor de fond est très réussi et rappelle ces films noirs poisseux qui misent autant sur le climat désolé que les gouffres intérieurs des personnages suscités par leurs enquêtes. Tu fais à un moment référence à Seven : c'est un point d'accroche, mais j'y ai également retrouvé des réminiscences de ce film génial de Sam Raimi qu'est Un Plan Simple, avec cette même atmosphère de décrépitude polaire, qui gagne peu à peu les protagonistes.
Bref, de ce coté-là c'est très bon, rien à dire.

Pour le thème des légendes urbaines, j'aime bien l'axe choisi et cette mythologie que tu créés autour de Buonasera/Bogeyman - même si le truc de la petite comptine à formuler devant un miroir m'a un peu (beaucoup) rappelé le Candyman d'un certain auteur britannique que je ne nommerais pas.
Mais comme je le disais plus haut, tu traites bien ton thème, sans donner dans la facilité et même en lui donnant un écho intéressant sur le processus de mythification de ces personnages hors-normes (ce très bon final). De là ressort une force inattendue, qui inscrit ton récit aussi bien dans le cadre de la légende urbaine "basique" que d'une horreur/épouvante sans age.
Et j'ai beaucoup aimé l'image du voilier stellaire, qui dès le départ, pose un climat inquiétant sur la suite du texte.

De la très belle ouvrage donc, même s'il reste encore ci et là quelques coquilles et peut-être quelques passages ou tournures à alléger un brin. Mais en l'état c'est déjà bien classe et j'ai bien aimé le découpage aussi, qui rappelle celui d'un roman (c'est d'ailleurs un peu l'impression à la fin : d'avoir eu un condensé de roman sur le format d'une nouvelle longue).
A mon avis, tu pourrais facilement développer cette histoire pour en faire une belle novella, voire un roman court. En tous cas, le potentiel est là

Lu et approuvé, donc !

P.S: Ah oui et bien vu pour Bruce Campbell ! Il me semblait avoir vu un autre truc aussi, mais là ça me revient plus...

Salut Tak,
Je te remercie sincèrement pour ton commentaire car, encore une fois, tu tapes dans le mille ! Ce qui me fait le plus plaisir dans ce que tu écris concerne la fin. Tu as compris exactement de quoi il retournait dans ce récit. Certains, c'est le cas de Benoît Domis, y ont vu une fin ouverte. Je ne conteste pas cette lecture, l'interprétation est un art très personnel et il ne m'appartient pas en tant qu'auteur de cette nouvelle de dire "hey là ! vous vous plantez !". Parce que c'est un point de vue personnel et que je ne peux contester cela. En revanche, si on me demande à moi si cette fin est ouverte, je réponds "non". On sait exactement comment l'histoire se termine... Et on sait exactement comment l'histoire va reprendre par la suite, simplement on aura écarté l'image de Buonasera pour la remplacer par celle du flic dans le rôle du croque-mitaine. C'est le propre des légendes urbaines il me semble. Peu importent les démentis et les preuves de l'inexistence de ces histoires, elles finissent toujours pas resurgir, entières et revigorées, à un moment ou à un autre. C'est en cela que tes mots sur "le processus de mythification des personnages" me touchent beaucoup. Alors oui, rien que pour cela, je te dis un grand merci Tak...

PS : je n'ai malheureusement pas vu le film de Sam Raimi dont tu parles. Et oui, pour Candyman (du reste il y a une autre allusion au Candyman que celle du miroir avec Virginia Lyle dans le rôle de la thésarde (mixe entre Virginia Madsen l'actrice de Candyman et Helen Lyle : le personnage joué par cette actrice dans le film).

SILENCE a écrit:
PS : je n'ai malheureusement pas vu le film de Sam Raimi dont tu parles. Et oui, pour Candyman (du reste il y a une autre allusion au Candyman que celle du miroir avec Virginia Lyle dans le rôle de la thésarde (mixe entre Virginia Madsen l'actrice de Candyman et Helen Lyle : le personnage joué par cette actrice dans le film).

Le nom me disait vaguement quelque chose, mais il me manquait un élément pour tout remettre dans l'ordre. Joli clin d’œil, donc, encore une fois

Ca me rappelle que j'avais vachement envie de lire ce texte. Silence, est-ce qu'il est proposé à un AT en ce moment ? (et sinon, il serait possible de l'avoir, please ?)

Bien, très bien même ! Je ne vais pas faire original et aller dans le sens de mes camarades : c'est un très bon texte. L'ambiance, surtout, est excellente. Tu parviens tout à fait à nous faire ressentir ce froid glaçant, qui nourrit ces événements tout aussi glaçants. Plus que l'intrigue en elle-même, c'est tout un ensemble de "petites" choses qui font la réussite de ce texte : tout la dimension psychologique, la montée en tension autour de "la légende urbaine est-elle réelle ?", cette ambiance oppressante, un peu claustrophobie même (puisqu'ils sont cloitrés dans ce petit village par la neige).
J'attendais pas contre la fin au tournant, et je dois dire que tu t'en sors très bien. Si elle s'était arrêtée au moment où le flic fuit, ça serait resté un texte bien construit mais classique. Mais là, tu introduis une autre notion, celle de mythification comme a dit Tak. Cela renvoie à nouveau à la question d'où commence le mythe et où s'arrête la réalité.

Spoiler:

Donc une fin avec une touche de noirceur, qui permet de conclure le texte parfaitement, avec l'ambiance mystérieuse qui perdure. On pourrait dire qu'elle est ouverte, dans e sens où elle ouvre des possibilités sur la mutation de la légende. Elle ne meurt jamais, mais se modifie au cours du temps (et c'est d'ailleurs aussi pour ça qu'elle est éternelle, car non figée. L'adaptation est la clé de la survie).
Un texte qui n'a pas volé sa place, donc ! Bravo !

Désolé Amaranth, j'ai lu ton commentaire hier mais je n'ai pas eu le temps de poster de réponse : j'allais le faire lorsque des types qui font des travaux dans la rue juste à côté de la maison ont frappé à la porte pour nous avertir qu'ils avaient fait péter une canalisation de gaz. Du coup, obligé d'évacuer, ça sentait le gaz dans tout le quartier. Bref...
Je te remercie. Vraiment. D'abord d'avoir lu ce long texte mais aussi d'avoir pris le temps d'écrire ce commentaire élogieux et détaillé. Tout comme Tak, je suis content de savoir que tu as aimé la fin. Je ne suis pas très fort apparemment sur les fins. Tes commentaires sur les détails et l'ambiance m'ont fait plaisir également car c'est une chose que je recherche lorsque j'écris. Un texte n'est bon que si l'ambiance est réussie car curieusement c'est aussi celle-ci qui donne de l'épaisseur ou de la crédibilité aux personnages. Je dis "curieusement" car il est assez bizarre de constater que le travail d'un personnage peut/doit également se focaliser sur des éléments extérieurs à celui-ci. C'est en tout cas ce que je crois. J'aime beaucoup aussi ce que tu dis sur le fait que les légendes urbaines ne meurent jamais ; c'est vrai et c'est tout l'intérêt de celle-ci :"l'adaptation, comme tu le dis, est la clef de la survie"..
Merci à toi.