La bicyclette rose

Allez je me décide, j'en mets un. C'est un récit que certains ont peut-être lu au manoir, mais que j'ai récemment retravaillé. Le personnage principal de masculin est devenu féminin, j'ai rajouté quelques paragraphes, mais au final la trame est la même. Je pense qu'il a encore besoin d'être retravaillé, suivant certaines critiques reçues et je suis curieuse de voir si vos avis rejoindront ces avis.

J'ai mis ton texte en pdf ma chère Cathy.

Zaroff, tu es mon sauveur ! Euh... où qui sont les smiley qui font des bisous !? J'aime faire des bisous moi !

Je vais t'en ajouter un ou deux.

Edit : et vu que j'suis un mec cool, je t'ai mis une belle photo !

J'ai bien aimé cette histoire, bien menée avec cette bicyclette qui en devient le centre, en quelque sorte comme symbole de ce qui s'est joué au cinq ans de la narratrice, ça c'est trés bien trouvé.

J'aime aussi l'ambiguité de la fin qui peut trouver une explication

Spoiler:

Ce que je pourrais y reprocher est un style de phrases un peu trop sèches, qui manquent souvent d'affects, surtout avec une narration à la première personne qui permet plus de subjectivité.

Ben moi j'ai été déçu car ce texte a du potentiel et tu vas vite en besogne. Pourquoi dévoiler la nature des deux femmes ? Il aurait fallu suggérer et instaurer une atmosphère pesante. Un peu comme "Les femmes de Stepford" d'Ira Levin, tu aurais pu ajouter des éléments supplémentaires, le désarroi d'un père au destin jugé et tracé et trouver une vengeance plus subtile qu'un simple étouffement.

Zaroff a pointé le même reproche que celui qui m'avait été fait. Je n'aurais pas du parler de sorcières et rester plus vague sur leur nature.
Pour le désarroi du père, la narratrice ne peut pas en parler, elle n'était pas là au moment de sa mort. Pour la vengeance, c'est justement sa banalité qui me plaisait. Je ne sais pas trop comment expliquer, il y a quelque chose d'horrible à ce simple étouffement.
Pour l'affect qui manque, là, je ne sais pas. Peut-être bien.
Merci mes loulou pour votre lecture.

Je trouve la scène de l'étoufement trés forte aussi!

Pour les sorcières on en parle pas tout de suite...Peut être aurait -il été plus subtil que la fillette assiste à des rites ou activité mystérieuses de sa mère et sa grand-mère avant qu'on ne parle de la sorcellerie et du rite de tuer le père (Comme dirait Freud)

J'aurai préféré une mort plus "magie noire". La fille devenue adulte qui découvre ses pouvoirs par la haine. Un peu comme Carrie qui développe et utilise sa télékinésie par la violence qui la submerge.

Sauf que ça aurait confirmé l'explication surnaturelle, alors que Catherine laisse un doute planer (Grand-mère sorcière ou folle?), ce qui est plus fort à mon avis!

En fait oui, je voulais vraiment laisser le doute. Pour le lecteur, mais aussi pour le perso principal. C'est aussi la raison pour laquelle il n'y a pas de rites auxquels elle aurait pu assister. Elle n'a rien sur quoi se raccrocher pour se faire une opinion réelle, seulement la conviction d'une grand-mère peut-être folle.

Je sais pas, j'suis pas convaincu de la marche à suivre.

En tout cas c'est un texte avec un gros bagage en profondeur, qui mériterait à mon avis d'être développé en long et en large ! Plus il y aura en quantité, plus il sera aisé de planquer des indices et de "perdre" le lecteur dans plusieurs directions d'interprétations...

Pour ce qui est de la forme, par contre, le fait que la narratrice relate une histoire (à moi, en l'occurence) ne m'a pas enjoué plus que ça. Je ne me suis pas senti concerné (pourquoi elle veut que je sache ça ?). Peut-être là aussi, tu devrais voir à personnaliser l'accroche pour que le lecteur s'identifie comme un élément à part entière de l'histoire.

À ta plume, alors Catherine !

J'ai apprécié ce texte. Quand je lis une nouvelle sans connaître l'auteur, je n'en attends pas monts et merveilles. Je ne suis pas suffisamment bon "critique" pour le décortiquer. Je comprends les choix de l'auteur, celui de dévoiler la "nature" présumée de la mère et de la grand-mère assez vite, cette façon de tracer un lien psychologique avec une vie "normale", représentée par une bicyclette. C'est un texte bien mené, je trouve. Pas de chute, pas d'artifices, pourquoi pas...

Catherine sera bien contente de lire vos commentaires. Mais, hélas, elle délaisse souvent l'ordi durant de longues périodes. Faudra être patient pour avoir sa réaction. Mais elle reviendra, tel l'oisillon affamé vers son nid.