SOLSTICE

Blondes sont les moissons, en fête du solstice
Sur les planchers vibrants, valsent tous les danseurs
Dans les verts sentiers, flânent les promeneurs
Près des coteaux roussis, l’amour est subreptice

J’ai croisé ton regard, belliqueux armistice
Nous avons fait serment d’oublier nos malheurs
En nous aimant toujours sans perdre nos valeurs
Celles du bon vouloir refusant l’injustice

Sous l’arbre des tourments, à l’ombre des aïeux
Les astres scintillent, orfèvres des cieux
Se cherchent nos lèvres, tendresse amoureuse

Terre de nos enfants, songe de l’avenir
Les feux de la Saint-Jean sont coutume heureuse
Séquence émotion, flamme du souvenir

Quelques vers bancales, mais sinon, j'aime bien!

Quelques suggestions pour les quatre vers à "débancaliser" :
- "sentier", synérèse. "Le long des verts sentiers..."
- "scintillent" et "lèvres" : E muet à la césure, à proscrire :
"Les astres scintillants illuminaient les cieux (chatoyaient dans les cieux ?)
"Nos lèvres se cherchaient, attirance amoureuse"
- "Les feux de la St-Jean brillent, coutume heureuse"

Sinon l'esprit de fête et l'émoi qui accompagne la venue de l'été sont bien rendus.
(L'absence de ponctuation en fin de vers, c'est un choix ?)

Justement, à mon avis, une meilleure ponctuation arrangerait l'ensemble dans de grandes proportions.

merci à Jack, Doumé et Näelle
La ponctuation, j'aime la mettre en prose
Les vers pour moi sont épurés
mais j'en mettrai un peu (vigules et points...)
d'ailleurs je vous renvoie à un article sur la ponctuation déposé sur syllabaire que je mets en copie ici. Le point d'interrogation est très séduisant ...
Merci pour tes suggestions Jack
je vais corriger

Il y a les vers libres, Anouk, sans signes donc, et où chacun interprète selon sa ponctuation personnelle.

Sinon, la ponctuation doit rester aussi pointue qu'en prose, sous pêne que le poème soit mal lu, mal interprété, mal compris car plein d’ambiguïté, de double sens, manque de clarté...

Si tu n'aimes pas ponctuer, fais des vers libres

Sinon, la ponctuation doit rester aussi pointue qu'en prose, sous pêne que le poème soit mal lu, mal interprété, mal compris car plein d’ambiguïté, de double sens, manque de clarté...

Justement, on peut jouer là-dessus. Faut juste que ce soit maîtrisé. (Enfin, je dis ça, mais pour ce que je m'y connais en poésie...)

En fait, hors des vers libres (et encore...), la ponctuation reste essentielle dans un poème. Un poème, chaque mot, chaque signe comptent, si on le veut beau, transcendant, émouvant.

Tout est condensé dans la poésie, à l'inverse de vagues états d'âme accompagné de quelques images qu'un amateur pourrait écrire.

nouvelle version d'après vos suggestions

SOLSTICE

Blondes sont les moissons, en fête du solstice,
Sur les planchers vibrants, valsent tous les danseurs,,
Au creux des longs chemins, flânent les promeneurs,
Près des coteaux roussis, l’amour est subreptice.

J’ai croisé ton regard, belliqueux armistice,
Nous avons fait serment d’oublier nos malheurs,
En nous aimant toujours, sans perdre nos valeurs,
Celles du bon vouloir refusant l’injustice.

Sous l’arbre des tourments, à l’ombre des aïeux,
Les astres scintillants illuminent les cieux,
Nous vibrons corps à corps, passion amoureuse.

Terre de nos enfants, songe de l’avenir,
Des feux de la Saint-Jean, renaît coutume heureuse,
Séquence émotion, flamme du souvenir.


[b]

C'est mieux mais ça coince encore au niveau de l'avant-dernier vers :
"Des feux de la Saint-Jean naît coutume heureuse."
Le "h" d'heureuse n'étant pas aspiré, il manque toujours une syllabe. Essaie "renaît".

En ce concerne la ponctuation, je préfère aussi les textes avec mais je ne serai pas aussi catégorique que Doumé. Entre le classique pur et dur et le libre absolu, il y a largement la place pour toutes sortes d'expérimentations empruntant partie à l'un, partie à l'autre. Une seule obligation : à violer les règles, que ce soit pour leur faire un enfant !
Sinon, le premier à se passer de ponctuation fut Apollinaire qu'on ne peut pas tenir pour un poète "libre" et Naëlle n'a pas tort non plus quand elle dit que l'équivoque et l'ambiguïté peuvent être des effets recherchés. Même le vieux Chénier reconnaissait que "souvent un beau désordre est un effet de l'art".
La poésie a trop souffert des chapelles obtuses, prétentieuses ou péremptoires. Alors, de grâce, laissons les portes et les fenêtre ouvertes. Comme disait (je crois) le capitaine Haddock : "Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse !"

Jack, je suis une incorrigible compteuse de pieds, je me plante souvent, c'est récurrent ! Bien que j'ai l'image et le mot poétiques, pour aller gagner un premier prix en concours , c'est difficile ! Néanmoins, grâce à mon imagination poétique, j'ai été lauréate trois ans de suite du prix Paul Verlaine, sans avoir toutefois le premier prix !!!!! J'attends les résultats ce mois-ci pour cette année!
Pourquoi ne suggérions-nous pas à Zaroff un concours de poésie avec un thème qui irait bien avec l'écritoire des ombres ???
Merci Jack pour tes conseils, j'apprécie et comme dirait le cap'tain Haddock, sacrebleu, par mille sabords, que c'est bon de trouver un rimeur sur son chemin !

Jack-the-rimeur a écrit:C'est mieux mais ça coince encore au niveau de l'avant-dernier vers :
"Des feux de la Saint-Jean naît coutume heureuse."
Le "h" d'heureuse n'étant pas aspiré, il manque toujours une syllabe. Essaie "renaît".

En ce concerne la ponctuation, je préfère aussi les textes avec mais je ne serai pas aussi catégorique que Doumé. Entre le classique pur et dur et le libre absolu, il y a largement la place pour toutes sortes d'expérimentations empruntant partie à l'un, partie à l'autre. Une seule obligation : à violer les règles, que ce soit pour leur faire un enfant !
Sinon, le premier à se passer de ponctuation fut Apollinaire qu'on ne peut pas tenir pour un poète "libre" et Naëlle n'a pas tort non plus quand elle dit que l'équivoque et l'ambiguïté peuvent être des effets recherchés. Même le vieux Chénier reconnaissait que "souvent un beau désordre est un effet de l'art".
La poésie a trop souffert des chapelles obtuses, prétentieuses ou péremptoires. Alors, de grâce, laissons les portes et les fenêtre ouvertes. Comme disait (je crois) le capitaine Haddock : "Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse !"

Ah! frappe-toi le cœur, c'est là qu'est le génie. Aimer est le grand point, qu'importe la maîtresse? Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse !
Alfred de Musset

Tu as raison, Jack : on peut tout transgresser, pourvu qu'on ait l'ivresse de maîtriser ses gammes

anouk a écrit:
Pourquoi ne suggérions-nous pas à Zaroff un concours de poésie avec un thème qui irait bien avec l'écritoire des ombres ???

On pourrait tenter l'expérience pour un prochain concours. Nous n'avons jamais essayé. Ou alors pour un concours ponctuel entre nos deux concours annuels. Vers le mois de juin ou juillet. Sur une période d'un mois. Quinze jours pour poster et quinze jours de votes.
Qui est d'accord ? Ce serait une sorte de concours hors-série.

Avec notre ami Jack, d'accord !

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