Le vieil arbre
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Zaroff
Perroccina
Catherine Robert
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Le vieil arbre
Il se tend vers le ciel en cliché squeletique
Et si on prête oreille, en vidant son esprit,
Le fin chuchotement d'un coeur qui dépérit
Viendra nous chatouiller de son triste cantique.
Ses membres décharnés lui font un air antique,
Rappel d'un vieux passé, un souvenir proscrit ;
Il a souffert le bougre et crie en un écrit
Tous les mots de ses maux, juste un vers poétique.
C'est un alligator qui pèle par lambeaux ;
Il jalouse, envieux, ses semblables si beaux
Et se sent solitaire, oublié, sans gamelle.
Cet arbre ainsi dépeint reste l'abri discret
D'un poète affligé qui y voit la jumelle
De son âme maudite étouffant en secret.
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Il se tend vers le ciel en cliché squeletique
Et si on prête oreille, en vidant son esprit,
Le fin chuchotement d'un coeur qui dépérit
Viendra nous chatouiller de son triste cantique.
Ses membres décharnés lui font un air antique,
Rappel d'un vieux passé, un souvenir proscrit ;
Il a souffert le bougre et crie en un écrit
Tous les mots de ses maux, juste un vers poétique.
C'est un alligator qui pèle par lambeaux ;
Il jalouse, envieux, ses semblables si beaux
Et se sent solitaire, étreint par la tremelle*.
Cet arbre ainsi dépeint reste l'abri discret
D'un poète affligé qui y voit la jumelle
De son âme maudite étouffant en secret.
Et si on prête oreille, en vidant son esprit,
Le fin chuchotement d'un coeur qui dépérit
Viendra nous chatouiller de son triste cantique.
Ses membres décharnés lui font un air antique,
Rappel d'un vieux passé, un souvenir proscrit ;
Il a souffert le bougre et crie en un écrit
Tous les mots de ses maux, juste un vers poétique.
C'est un alligator qui pèle par lambeaux ;
Il jalouse, envieux, ses semblables si beaux
Et se sent solitaire, oublié, sans gamelle.
Cet arbre ainsi dépeint reste l'abri discret
D'un poète affligé qui y voit la jumelle
De son âme maudite étouffant en secret.
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Il se tend vers le ciel en cliché squeletique
Et si on prête oreille, en vidant son esprit,
Le fin chuchotement d'un coeur qui dépérit
Viendra nous chatouiller de son triste cantique.
Ses membres décharnés lui font un air antique,
Rappel d'un vieux passé, un souvenir proscrit ;
Il a souffert le bougre et crie en un écrit
Tous les mots de ses maux, juste un vers poétique.
C'est un alligator qui pèle par lambeaux ;
Il jalouse, envieux, ses semblables si beaux
Et se sent solitaire, étreint par la tremelle*.
Cet arbre ainsi dépeint reste l'abri discret
D'un poète affligé qui y voit la jumelle
De son âme maudite étouffant en secret.
* tremelle : Genre de plantes cryptogames gélatineuses, qui viennent sur les bois pourrissants.
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Il se tend vers le ciel en cliché squeletique
Et si l´on prête oreille, en vidant son esprit,
Le fin chuchotement d'un coeur qui dépérit
Viendra nous titiller de son triste cantique.
Ses membres décharnés lui donne un air antique,
Rappel d'un long passé, cet ancien temps proscrit ;
Il a souffert le bougre et jette en un écrit
Les mots de ses douleurs, juste un vers, prophétique.
Ce vieil alligator s´effaçant par lambeaux
Jalouse, silencieux, ses pareils forts et beaux ;
Eux qui ne sont pas seuls et pris par la tremelle*.
Cet arbre, si mal dépeint, demeure abri discret
Pour le poète usé y cherchant la jumelle
De son âme maudite étouffant en secret.
Et si l´on prête oreille, en vidant son esprit,
Le fin chuchotement d'un coeur qui dépérit
Viendra nous titiller de son triste cantique.
Ses membres décharnés lui donne un air antique,
Rappel d'un long passé, cet ancien temps proscrit ;
Il a souffert le bougre et jette en un écrit
Les mots de ses douleurs, juste un vers, prophétique.
Ce vieil alligator s´effaçant par lambeaux
Jalouse, silencieux, ses pareils forts et beaux ;
Eux qui ne sont pas seuls et pris par la tremelle*.
Cet arbre, si mal dépeint, demeure abri discret
Pour le poète usé y cherchant la jumelle
De son âme maudite étouffant en secret.
[size=13]* tremelle : Genre de plantes cryptogames gélatineuses, qui viennent sur les bois pourrissants
Dernière édition par Catherine Robert le Sam 10 Fév 2024 - 13:40, édité 5 fois
Re: Le vieil arbre
Un sonnet !
Je ne m'attendais pas à en trouver sur ce site, même si je l'avoue la poésie n'est pas ma tasse de thé.
"sans gamelle" me gêne un peu, j'aurais plutôt mis "sans une aile", mais c'est une rime pauvre ou éventuellement "sans oiselle"
Mais bon, après ce n'est que mon avis, et pas d'experte.
Le sentiment de tristesse et de solitude est bien rendu
Je ne m'attendais pas à en trouver sur ce site, même si je l'avoue la poésie n'est pas ma tasse de thé.
"sans gamelle" me gêne un peu, j'aurais plutôt mis "sans une aile", mais c'est une rime pauvre ou éventuellement "sans oiselle"
Mais bon, après ce n'est que mon avis, et pas d'experte.
Le sentiment de tristesse et de solitude est bien rendu
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
- Messages : 4109
Date d'inscription : 26/12/2012
Age : 59
Localisation : Béarn
Re: Le vieil arbre
Merci Perro (j'abrévie, j'aime bien abrévier). Je suis tout à fait d'accord, le "sans gamelle" est totalement nul, je le sais depuis que j'ai écrit ce sonnet, mais je trouve pas pour changer tout en gardant la rime riche avec "jumelle". Alors pour l'instant, je laisse ainsi et je finirai bien par trouver.
Re: Le vieil arbre
Premier essai de modification de ce morceau de vers pas top du tout. Je suis pas sûre sûre que ce soit mieux.
Re: Le vieil arbre
Et si tu essayais ça :
Le vieil arbre
Il dresse vers le ciel son ombre squelettique
Et, si l'on tend l'oreille, en vidant son esprit,
Le fin chuchotement d'un coeur qui dépérit
Instille dans nos os son lugubre cantique.
Ses membres décharnés de fantôme gothique
Se tordent, douloureux d'un souvenir proscrit ;
La souffrance le ronge et dans sa chair s'inscrit
Comme une plaie ouverte à son flanc rachitique.
Sentant sa fin ramper sous l'écorce en lambeaux,
Il lorgne avec rancoeur ses frères verts et beaux
Qui, jamais, ne lui font l'aumône d'un hommage...
Et voilà qu'à présent, il est l'abri discret
D'un poète affligé dont l'âme, à son image,
Se torture et se meurt, étouffant en secret.
- Ce n'est pas encore le top mais déjà, il n'y a plus de hiatus. Si tu veux en discuter, je suis à ta disposition.
Bien à toi,
Jack.
Le vieil arbre
Il dresse vers le ciel son ombre squelettique
Et, si l'on tend l'oreille, en vidant son esprit,
Le fin chuchotement d'un coeur qui dépérit
Instille dans nos os son lugubre cantique.
Ses membres décharnés de fantôme gothique
Se tordent, douloureux d'un souvenir proscrit ;
La souffrance le ronge et dans sa chair s'inscrit
Comme une plaie ouverte à son flanc rachitique.
Sentant sa fin ramper sous l'écorce en lambeaux,
Il lorgne avec rancoeur ses frères verts et beaux
Qui, jamais, ne lui font l'aumône d'un hommage...
Et voilà qu'à présent, il est l'abri discret
D'un poète affligé dont l'âme, à son image,
Se torture et se meurt, étouffant en secret.
- Ce n'est pas encore le top mais déjà, il n'y a plus de hiatus. Si tu veux en discuter, je suis à ta disposition.
Bien à toi,
Jack.
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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Date d'inscription : 23/01/2013
Age : 71
Localisation : Narbonne
Re: Le vieil arbre
Pfff !!! Bin, voilà, il prend quelques secondes et il fait de mon brouillon un truc bien plus génial. Mon égo de poétesse en prend un coup !
Rhaaaaaaaaaa !!! Mes nouvelles sont nulles, j'ai pas l'énergie (ou la motivation) pour un roman, me restait les poèmes, ma petite fierté.
Enfin, faut bien redescendre de temps en temps de son nuage.
Que dire ! Bah, juste que j'ai rien à redire à ta transformation, elle donne de l'ampleur au poème, de la force.
Re: Le vieil arbre
Bah, moi, je ne me flagelle jamais longtemps et je prends ça comme une leçon. Ça ne m'empêchera pas d'écrire des poèmes de toute façon... bon, je vais quand même réfléchir avant de proposer quoique ce soit à un éditeur !
Maintenant, j'aime bien la version de Jack, elle a une force que la mienne n'a pas. A tel point, je dirais, que même si les deux poèmes sont presque pareils (sur le fond surtout), il en est très différent. Je m'explique mal, mais je veux dire que je ne peux accepter une telle transformation. Pas par égo mal placé, mais parce que ça me donnerait le sentiment que ce n'est plus moi l'auteur du poème, que j'aurais triché en quelque sorte en prenant le génie de quelqu'un d'autre.
Je sais pas si je suis très claire.
Maintenant, j'aime bien la version de Jack, elle a une force que la mienne n'a pas. A tel point, je dirais, que même si les deux poèmes sont presque pareils (sur le fond surtout), il en est très différent. Je m'explique mal, mais je veux dire que je ne peux accepter une telle transformation. Pas par égo mal placé, mais parce que ça me donnerait le sentiment que ce n'est plus moi l'auteur du poème, que j'aurais triché en quelque sorte en prenant le génie de quelqu'un d'autre.
Je sais pas si je suis très claire.
Re: Le vieil arbre
Délicieux poème, Catherine !
(J'ai du mal à commenter des vers, à part souligner que les rimes sont belles etc etc etc)
(J'ai du mal à commenter des vers, à part souligner que les rimes sont belles etc etc etc)
Re: Le vieil arbre
Pardon, Catherine, pardon !
Je n'avais pas le droit de faire ça. C'est comme tirer dans dos. C'était minable et déloyal de ma part et plus jamais je ne m'abaisserai à ce genre de procédé avec l'un d'entre vous, et ça, je vous le jure. Cela relève du piratage et du détournement, je le reconnais mais, maintenant que c'est fait, il me faut l'assumer.
Ce qu'il s'est passé ?
Je suis tombé sur ton texte, Catherine, et il m'a scotché aussitôt. Le sujet, l'inspiration étaient superbes, la venue de ce poète désespéré dans le dernier tercet, une trouvaille de toute beauté. On y percevait une atmosphère de mort lente et inéluctable, d'amertume lancinante jusqu'à cette résignation pathétique de la fin. Il y avait là matière à un sonnet formidable sauf... sauf que ça ne décollait pas.
Et ça ne décollait pas parce qu'il y avait des mots qui cassaient l'ambiance : cliché, chatouiller, le bougre, alligator, gamelle... des échos un peu désinvoltes : crie/écrit, mots/maux... des mots qui se servaient à rien : "ainsi dépeint", deux autres accolés pour dire la même chose : "jalouse, envieux..." et quelques autres bricoles du même acabit.
Laisser ternir un joyau pareil à cause de quelques scories, c'était vraiment trop bête ! Bien sûr, j'aurais pu (et dû) t'en parler avant, mais, honnêtement, si j'étais venu te trouver en disant : "Ton truc, là, c'est d'enfer, mais il y a ça qui ne va pas, et ça, et puis ça, et encore ça aussi"... sérieux, tu ne m'aurais pas envoyé promener ?
Alors, je me suis dis : "je vais tenter un tenter un petit replâtrage, on verra bien ce qu'ils en pensent"... Si j'avais su que ça ferait cet effet !
Parce que ce que j'ai fait, ce n'est rien d'autre que du replâtrage : éliminer les mots indésirables, recentrer le texte autour du sujet, redresser quelques faiblesses, préciser les flous, rectifier une maladresse par ci, par là, remplacer un jeu de rimes sans issue "gamelle/jumelle" et mettre un peu de liant dans la formulation.
Mais ça, je le répète, ce n'est pas du talent, ce n'est que du métier. Repérer les défauts, ça s'apprend, contourner les difficultés, garder le cap, soigner les tournures, ça s'apprend. La mise en forme d'un texte, ce n'est que du travail, des réflexes conditionnés qu'on acquiert petit à petit. Et là, je peux t'aider.
Ce qui ne s'apprend pas, c'est l'intuition, l'inspiration, l'image originale, et de ce côté-là, tu es plutôt douée. (Pour "le vieil arbre", je n'ai eu qu'à me servir comme un renard dans un poulailler.)
Alors, si tu veux un coup de main pour mettre un texte en valeur, c'est à dire pour t'aider à trouver tes propres réponses, pas pour réécrire derrière toi - plus jamais ! -, ce sera avec plaisir. Sinon, je le regretterai, mais je ferai avec.
Quoi qu'il en soit, s'il te plaît, surtout ne renonce pas. Ce serait du gâchis.
Je préfèrerais m'en aller.
Jack
Je n'avais pas le droit de faire ça. C'est comme tirer dans dos. C'était minable et déloyal de ma part et plus jamais je ne m'abaisserai à ce genre de procédé avec l'un d'entre vous, et ça, je vous le jure. Cela relève du piratage et du détournement, je le reconnais mais, maintenant que c'est fait, il me faut l'assumer.
Ce qu'il s'est passé ?
Je suis tombé sur ton texte, Catherine, et il m'a scotché aussitôt. Le sujet, l'inspiration étaient superbes, la venue de ce poète désespéré dans le dernier tercet, une trouvaille de toute beauté. On y percevait une atmosphère de mort lente et inéluctable, d'amertume lancinante jusqu'à cette résignation pathétique de la fin. Il y avait là matière à un sonnet formidable sauf... sauf que ça ne décollait pas.
Et ça ne décollait pas parce qu'il y avait des mots qui cassaient l'ambiance : cliché, chatouiller, le bougre, alligator, gamelle... des échos un peu désinvoltes : crie/écrit, mots/maux... des mots qui se servaient à rien : "ainsi dépeint", deux autres accolés pour dire la même chose : "jalouse, envieux..." et quelques autres bricoles du même acabit.
Laisser ternir un joyau pareil à cause de quelques scories, c'était vraiment trop bête ! Bien sûr, j'aurais pu (et dû) t'en parler avant, mais, honnêtement, si j'étais venu te trouver en disant : "Ton truc, là, c'est d'enfer, mais il y a ça qui ne va pas, et ça, et puis ça, et encore ça aussi"... sérieux, tu ne m'aurais pas envoyé promener ?
Alors, je me suis dis : "je vais tenter un tenter un petit replâtrage, on verra bien ce qu'ils en pensent"... Si j'avais su que ça ferait cet effet !
Parce que ce que j'ai fait, ce n'est rien d'autre que du replâtrage : éliminer les mots indésirables, recentrer le texte autour du sujet, redresser quelques faiblesses, préciser les flous, rectifier une maladresse par ci, par là, remplacer un jeu de rimes sans issue "gamelle/jumelle" et mettre un peu de liant dans la formulation.
Mais ça, je le répète, ce n'est pas du talent, ce n'est que du métier. Repérer les défauts, ça s'apprend, contourner les difficultés, garder le cap, soigner les tournures, ça s'apprend. La mise en forme d'un texte, ce n'est que du travail, des réflexes conditionnés qu'on acquiert petit à petit. Et là, je peux t'aider.
Ce qui ne s'apprend pas, c'est l'intuition, l'inspiration, l'image originale, et de ce côté-là, tu es plutôt douée. (Pour "le vieil arbre", je n'ai eu qu'à me servir comme un renard dans un poulailler.)
Alors, si tu veux un coup de main pour mettre un texte en valeur, c'est à dire pour t'aider à trouver tes propres réponses, pas pour réécrire derrière toi - plus jamais ! -, ce sera avec plaisir. Sinon, je le regretterai, mais je ferai avec.
Quoi qu'il en soit, s'il te plaît, surtout ne renonce pas. Ce serait du gâchis.
Je préfèrerais m'en aller.
Jack
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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Age : 71
Localisation : Narbonne
Re: Le vieil arbre
Je vais le dire à ma manière si délicate : merde, c'est 'achement beau !
Dans le sens où j'arrive à le lire comme un texte "normal", sans m'arrêter sur les rimes comme la récitation d'un écolier qui a bien appris sa leçon. Bon, vous voyez sans doute pas ce que je veux dire, tant pis.
Je préfère quand même la version originale (la deuxième, avec la tremelle, excellente trouvaille !) à celle de Jack, elle me glisse mieux par les lèvres. Il est cependant vrai qu'alligator, cris-écrit et mots-maux ( Momo !) coince un peu. Mais l'ambiance générale me plait. Je le vois cet arbre, et en cette saison d'hiver, c'est pas dur d'être dans l'ambiance.
Dans le sens où j'arrive à le lire comme un texte "normal", sans m'arrêter sur les rimes comme la récitation d'un écolier qui a bien appris sa leçon. Bon, vous voyez sans doute pas ce que je veux dire, tant pis.
Je préfère quand même la version originale (la deuxième, avec la tremelle, excellente trouvaille !) à celle de Jack, elle me glisse mieux par les lèvres. Il est cependant vrai qu'alligator, cris-écrit et mots-maux ( Momo !) coince un peu. Mais l'ambiance générale me plait. Je le vois cet arbre, et en cette saison d'hiver, c'est pas dur d'être dans l'ambiance.
Re: Le vieil arbre
Merci Garraty et Didier. Z'êtes des gentils !^^ Mais mon poème coinçait sur plein de choses dont "gamelle" n'était que la plus évidente. Voir la version de Jack m'a permis de le voir de manière très nette.
Jack, ne te tracasse pas, je ne suis pas fâchée et il n'y a nul besoin d'excuses. Sur le moment, j'ai été soufflée par la beauté de ce que tu avais tiré de mon brouillon. Et en plus, ça avait l'air de t'avoir été si facile, alors que moi, si je ponds mes poèmes assez vite, il m'arrive d'encore transformer des bouts de vers des mois après. Ce fut une sorte de claque . Ça pique sur le moment, mais ça redescend sur terre. Ça ne fait donc pas de tort.
Mais j'avoue que je préfère que tu soulignes ce qui cloche dans un de mes poèmes (je ne t'aurais pour sûr pas envoyer balader), je ne trouverai peut-être pas tout de suite comment améliorer le truc, mais ça me laisse une chance de l'améliorer. Alors que devant ton poème, je ne peux plus rien faire. Je ne peux pas le prendre et, lol, je ne me sens pas capable d'un tel niveau. Parce que sans vouloir me déprécier, je connais mon niveau. J'écris de bons poèmes dans une forme très proche du classique (me permets quand même souvent l'une ou l'autre petite entorse), mais il n'y a pas le génie des grands poètes chez moi. Je ne manie pas les images (c'est pareil quand j'écris des nouvelles), ni les émotions et mes textes en restent toujours un peu plat. Moi je décris trop (défaut que je n'ai jamais réussi à corriger, faut croire qu'il fait partie de moi). Et mon obsession de la forme fait qu'il reste souvent des trucs maladroits dans mes créations.
Maintenant, pour revenir à ce que tu pointes comme maladresses sur mon poème, et bien, je suis d'accord avec à peu près toutes. Sauf pour le mot "cliché" que j'ai utilisé vraiment exprès. On déconseille d'utiliser les clichés trop éculé dans ce qu'on écrit (que ce soit en prose ou en poésie) et un arbre squelettique c'est un très vieux cliché. Pour l'utiliser, j'ai donc exprimé de but en blanc que je me servais d'un cliché. Pour les jeux de mots, "crie-écrits" et "mots-maux", ils m'amusaient mais je sentais bien qu'ils ne collaient pas au poème.
Pour finir, je n'arrêterai pas d'écrire. Ecrire, c'est quelque chose que tu fais parce que tu n'as pas le choix et c'est là qu'on peut se dire écrivain même lorsqu'on n'a pas le talent. Si les critiques avaient du m'abattre, hihihi, bin j'aurais arrêté au début de mon arrivée au manoir.
Et pour preuve, je vais en remettre un autre (mais non que je suis pas maso ).
Jack, ne te tracasse pas, je ne suis pas fâchée et il n'y a nul besoin d'excuses. Sur le moment, j'ai été soufflée par la beauté de ce que tu avais tiré de mon brouillon. Et en plus, ça avait l'air de t'avoir été si facile, alors que moi, si je ponds mes poèmes assez vite, il m'arrive d'encore transformer des bouts de vers des mois après. Ce fut une sorte de claque . Ça pique sur le moment, mais ça redescend sur terre. Ça ne fait donc pas de tort.
Mais j'avoue que je préfère que tu soulignes ce qui cloche dans un de mes poèmes (je ne t'aurais pour sûr pas envoyer balader), je ne trouverai peut-être pas tout de suite comment améliorer le truc, mais ça me laisse une chance de l'améliorer. Alors que devant ton poème, je ne peux plus rien faire. Je ne peux pas le prendre et, lol, je ne me sens pas capable d'un tel niveau. Parce que sans vouloir me déprécier, je connais mon niveau. J'écris de bons poèmes dans une forme très proche du classique (me permets quand même souvent l'une ou l'autre petite entorse), mais il n'y a pas le génie des grands poètes chez moi. Je ne manie pas les images (c'est pareil quand j'écris des nouvelles), ni les émotions et mes textes en restent toujours un peu plat. Moi je décris trop (défaut que je n'ai jamais réussi à corriger, faut croire qu'il fait partie de moi). Et mon obsession de la forme fait qu'il reste souvent des trucs maladroits dans mes créations.
Maintenant, pour revenir à ce que tu pointes comme maladresses sur mon poème, et bien, je suis d'accord avec à peu près toutes. Sauf pour le mot "cliché" que j'ai utilisé vraiment exprès. On déconseille d'utiliser les clichés trop éculé dans ce qu'on écrit (que ce soit en prose ou en poésie) et un arbre squelettique c'est un très vieux cliché. Pour l'utiliser, j'ai donc exprimé de but en blanc que je me servais d'un cliché. Pour les jeux de mots, "crie-écrits" et "mots-maux", ils m'amusaient mais je sentais bien qu'ils ne collaient pas au poème.
Pour finir, je n'arrêterai pas d'écrire. Ecrire, c'est quelque chose que tu fais parce que tu n'as pas le choix et c'est là qu'on peut se dire écrivain même lorsqu'on n'a pas le talent. Si les critiques avaient du m'abattre, hihihi, bin j'aurais arrêté au début de mon arrivée au manoir.
Et pour preuve, je vais en remettre un autre (mais non que je suis pas maso ).
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