Les intrigues secondaires ?

Hello everybody !

Alors voilà, je voulais partager vos avis sur les intrigues secondaires qui complète le scénario principal.

Personnellement, je ne dois pas encore être au point car je n'y arrive pas. Je n'ai pas d'idée qui me vienne et c'est ce qui me bloque à chaque fois que je me lance dans un plan de roman.

Je voulais savoir comment vous vous en sortiez ? Si c'était compliqué pour vous ? Quels sont vos méthodes pour les aborder ?

Si c'est une question à la c**, frappez moi.

Pour moi, les intrigues secondaires viennent lors de l'écriture. Elles s'imposent si ton récit est bon et prennent forme naturellement. C'est d'ailleurs le manque d'intrigues secondaires qui fait qu'un récit reste inachevé. L'auteur n'a plus de jus.

Bé disons que moi j'aurai un mal fou à t'expliquer vu que je prépare rien à l'avance, ça vient tout seul. Je suis pas là à calculer : "Tiens, là va falloir que je glisse quelque chose... une intrigue secondaire par exemple !".

On peut dire que j'ai de la chance lol, heureusement d'ailleurs parce que vu le temps que je passe sur mes nouvelles ça serait un problème de plus pour moi de me poser autant de questions.

En fait, j'ai une super idée pour un roman. J'ai un début (4 chapitres) et une idée de fin. Je vois le côté surnaturel qui va se dérouler pendant le livre... le soucis c'est que le néant total pour les intrigue secondaires et ça fait un moment que j'y réfléchis. J'ai cette histoire depuis un mois et je suis bloqué. Devrais-je partir sur autre chose si absolument rien ne vient ?

Je fais peut-être fausse route à m'obstiner à développer cette histoire...

Mais tu veux absolument en faire un roman? Avec un début et une fin tu pourrais en faire une nouvelle et en plus peut-être que les idées te viendront en l'écrivant: certains auteurs ont d'abord écrit une nouvelle puis en ont tiré un roman (Par exemple Arthur C.Clarke avait écrit sa nouvelle La Sentinelle et il en a fait son roman 2001, L'Odyssée De l'Espace.

Le soucis c'est que le début est beaucoup développé et que la fin est a mille lieu de l'intro... En écrivant une nouvelle, ça n'aurait aucun sens car beaucoup trop rapide. Mais je vais essayer de remanier l'histoire pour que ça tienne en nouvelle car j'aime bien mon idée et j'ai pas envie de la jeter.

Si tu veux nous parler peu de ton idée de départ et de la fin on pourrait voir si on peut te suggerer quelque chose pour débloquer la situation!

Ben en fait, l'idée de départ c'est que deux personnes aux restaurants se croisent dans les toilettes. L'un d'eux est attaqué par une créature sombre (qui est en fait la mort) et qui stop son cœur de battre. Le personnage principal est donc témoin de la scène et cette malédiction lui est donc transmise. Il est poursuivi par la mort.

Pendant la suite de l'histoire, j'aimerais qu'il mène son enquête sur le passé de l'homme décédé et de son état psychologique car il est tourmenté par des apparitions. Sa compagne ne sait pas si elle doit le croire ou non.

La fin se déroule dans une salle de danse de la compagne du héros car il y a des miroirs partout et que c'est la solution qu'ils ont trouvés pour détruire la créature.

J'en ai dit beaucoup, mais bon... En gros, c'est l'idée qui se trimbale dans ma tête!

Je suis assez d'accord avec Zaroff : la rédaction de ton récit t'apportera toujours des idées nouvelles et des détails inopinés.

Pour faire simple, c'est une sorte de syndrome qui m'arrive très souvent, façon "laisse téléscopique de Bouvier bernois" : t'as beau tenir tes personnages en laisse, y a toujours un moment où ils taillent la route, ils mettent les bouts en tirant comme des tarés et t’entraînent avec eux dans les taillis de ronces ou sur l'autoroute ! Quand tu t'en aperçois, tu reviens au point de départ, à ce que tu avais prévu mais les chemins que ton clebs a empruntés ne sont pas toujours dépourvus d’intérêt. Ton imagination t'a gentiment embarqué vers des voies qui peuvent très bien devenir des intrigues secondaires si elles ne sont pas trop déconnantes ou farfelues. Tu reviens donc à ta trame d'origine mais avec un poil plus d'aspérités (ou de patine, c'est selon !)

Autre méthode personnelle : imaginer plusieurs fins différentes. Ça laisse la place à une éventuelle intrigue secondaire qui peut très bien être racontée à rebours au départ.

En tout cas, un truc qui fonctionne pas mal chez moi : laisser reposer le texte après une première giclée et y revenir après une nuit de sommeil avec des idées nouvelles, un regard neuf. La tronche dans le guidon altère la visibilité et favorise l'accident...

Ce sont uniquement mes techniques, rien de formel, évidemment.

Merci de partager tes méthodes Pagan Pandemia! Je trouve que c'est plutôt censé.
Le soucis c'est quand mes personnages taillent la route, ils s'en vont loin... trop loin du récit de départ ce qui fait que ça part en cacahuète. En fait, je crois que j'ai peur de m'aventurer dans des endroits qui m'éloigneraient trop de l'intrigue principale et du coup, ça gâcherait tout puisque complètement inutile. Mais j'arrive pas à faire la part des choses.

C'est pour ça que les petits textes me conviennent. Je vais à l'essentiel. Je crois que ce sera toujours mon problème pour les récits plus longs.

Lorsque tu dis : "En fait, je crois que j'ai peur de m'aventurer dans des endroits qui m'éloigneraient trop de l'intrigue principale"

Je vois ce que tu veux dire mais ça peut aussi te permettre de connaitre les terrains sur lesquels tu es plus à l'aise et, par conséquent, d'éliminer d'office les plus tortueux et difficiles d'accès.

Par exemple, j'aurais adoré écrire du thriller ; un truc bien flippant avec du suspense, de la tension et des chaussons aux pommes... et ben, je crois que c'est pas trop mon domaine !

C'est-à-dire que quand j'imagine un perso bien psychopathe genre Javier BARDEM dans "No country for old men", y a toujours un moment où l'envie me prend de le faire rouler en Renault 6 vert pomme, par exemple ! Et là, ça prend plus, le lecteur me jette des gadins, il a toujours l'impression que je me fous de sa gueule et que je le prend pour un jambon...
Avec le temps, je m'aperçois que le registre dans lequel je suis en vie, c'est la comédie, le burlesque, l'humour en général ! J'évite de me prendre au sérieux quand j'écris, ça doit rester, pour moi, une foutue fiesta sinon je m'enlise...
Du coup, ça simplifie beaucoup mes rapports à la page blanche...

Quand tu dis que l'éloignement de ta trame principale fait tout barrer en cacahuète, je pense que c'est plutôt bien et peu dommageable : d'une, t'as débroussaillé des territoires, c'est toujours ça de pris, y aura moins de vipères ; de deux, ça prouve que ton imagination n'est pas bridée ce qui est excellent, à mon sens !

Comme disait le regretté Garcimore : "Des fois, ça marche, des fois, ça marche pas ! Décontrasté !"

Je plussoie à ce qui a été dit, alors je te conseille de commencer à imaginer ce qu'à été la vie de l'homme décédé et déjà des pistes devraient se réveler devant tes yeux (intérieurs) émerveillés...Alors c'était qui ce mec?

Paladin, tu veux parler de Garcimore ?

Putain, je peux pas imaginer que tu sois passé à côté de ce personnage... à ton âge ! Avec tout le respect que je te dois, la déférence et tout l'tremblement !

Je comprends ce que vous voulez dire, je vais essayer de travailler à partir de ça. Réfléchir et me poser des questions sur ce personnage entre autre. Quitte à faire quelque chose de côté juste pour développer son histoire.

Pagan Pandemia a écrit:Paladin, tu veux parler de Garcimore ?

Putain, je peux pas imaginer que tu sois passé à côté de ce personnage... à ton âge ! Avec tout le respect que je te dois, la déférence et tout l'tremblement !

Bien sûr que je connais Garcimore!

Mais quand je parlais de l'homme décédé c'était pas à lui que je pensais!

Décontrasté...(Putain j'étais jeune!)