Femme-objet
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours hors-série :: Concours HS N°10 : Poupée(s)
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Femme-objet
Finalement, dans la nuit de dimanche à lundi, alors que je ne trouvais pas le sommeil, une idée m'est venue. Une première, mais j'ai trouvé rapidement le déroulé de l'histoire trop prévisible et très vite, en gardant le début, j'ai trouvé une autre fin.
Donc, voilà un texte qui ne sera pas très original, mais au moins j'aurais participé à ce concours, alors que je croyais que ce serait sans moi pour cette fois.
Par contre j'ai un doute sur la compréhension de la fin, j'espère qu'elle ne vous sera pas trop obscure :
5085 sec
Femme-objet
et aussi en spoiler :
Donc, voilà un texte qui ne sera pas très original, mais au moins j'aurais participé à ce concours, alors que je croyais que ce serait sans moi pour cette fois.
Par contre j'ai un doute sur la compréhension de la fin, j'espère qu'elle ne vous sera pas trop obscure :
5085 sec
Femme-objet
et aussi en spoiler :
- Femme-objet:
En surgissant de l’ascenseur, ce jour-là, dans le couloir de cet immeuble inconnu, dans ce quartier éloigné, je me dirigeai comme une furie vers le studio dont j’avais découvert l’existence. Je m’arrêtai devant la porte. On bougeait à l’intérieur. Je reconnus la voix de Maxime :
— Tu veux du thé, ma chérie ?
Je touchai enfin au but : cette garçonnière qu’il louait en secret, pour y recevoir une pétasse. Sans doute était-ce une bimbo en tenue sexy, à l’opposé de mon look d’exécutive-woman, tailleur pied-de-poule et lunettes d’écaille, qu’il trouvait trop froid. Ainsi aboutissait mon enquête personnelle, après tous ces mois où il me délaissait sur les plans affectif et sexuel, où soi-disant son « travail » l’éloignait de plus en plus de la maison, le faisait rentrer de plus en plus tard. Travail ? Mon cul, oui ! Ou plutôt, non, c’était pas du mien qu’il s’agissait, dans ce cas précis !
Une chose au moins me fit jubiler : la porte n’était pas fermée. Je pouvais les surprendre et je ne gênerai pas ! J’ouvris en grand.
À cet instant, bouleversée par la colère et le chagrin, mes perceptions se trouvèrent comme morcelées : je ne vis d’abord que le papier saumon de la bonbonnière où je pénétrais, l’ameublement soigné avec les bibelots en porcelaine sur les étagères, puis Maxime, une théière à la main, qui me dévisageait d’un air effaré. Enfin, j’aperçus sa maîtresse, installée sur le canapé couleur crème, dans sa robe blanche à dentelles. Je ne m’étais pas trompée, c’était bien une bimbo. Je ne lui donnais pas plus de vingt ans, typée asiatique, des proportions parfaites, poitrine ronde et ferme, yeux charbonneux et bouche cerise. Contrairement à mon mari, qui tentait de bafouiller quelque chose sans que rien de sorte, son visage n’exprimait aucune émotion : ni agacement de voir surgir une trouble-fête dans leur nid d’amour, ni même un petit sourire ironique signifiant « Hé oui, ma chérie, c’est moi qu’il baise ». Elle restait impassible sur son canapé, parfaitement immobile.
Parfaitement immobile. Le doute me saisit d’un coup. J’observais plus soigneusement ma rivale et me sentis autorisée à toucher sa joue, rencontrant le contact doux… du silicone. La fureur m’avait aveuglée, mais d’autre part, cette poupée grandeur nature pouvait faire illusion, par la finesse de ses détails. Maxime réussit enfin à articuler :
— C’est… c’est pas ce que tu crois !
Mais oui, c’était bien ce que je croyais ! J’avais entendu parler des love dolls, ces poupées hyperréalistes qui, au Japon, remplaçaient une épouse pour certains hommes célibataires… et même une maîtresse pour des hommes mariés ! Et voilà que Maxime, mon conjoint depuis six ans, en avait acquis une (je savais qu’elles coûtaient une fortune) pour l’installer dans un studio où il venait prendre le thé avec elle… et surement plus, vu les affinités qu’ils paraissaient entretenir ! J’explosai :
— C’est quoi, ça !
— C’est Mika. C’est … mon jardin secret ! Tu peux pas comprendre.
— Ton jardin secret : une poupée, toujours resplendissante, qui te contrarie pas, toujours docile, un jouet sexuel pour un petit garçon trentenaire immature…
— Non, je t’assure, c’est pas comme une poupée gonflable, c’est bien plus que ça…
C’est bien plus que ça… c’est en disant ce genre de choses qu’il espérait me calmer ? Avisant une penderie sur un côté du mur, je l’ouvris et découvris une série de robes : des courtes, des longues, de toutes les couleurs et pour toutes les saisons. À proximité, des tiroirs regorgeaient de lingeries fines et de nuisettes diaphanes. La colère me fit renverser le tout sur la moquette.
— Mais t’es un grand malade !
— S’il te plait, ne me juge pas… je ne t’aurais jamais trompé avec une femme de chair et d’os… C'est un client japonais qui m’a parlé de ça. Par curiosité, je suis allé voir sur un site de vente et je ne sais pas ce qui c’est passé, j’ai été captivé ! Quand j’ai reçu Mika, j’ai ressenti quelque chose qui m’était inconnu...
Plus il s’embrouillait dans ses explications, plus je perdais mon contrôle. Je n’aurais jamais voulu tuer une maîtresse humaine, mais ce… truc !
J’empoignai la poupée. Elle aurait été en porcelaine, je me serais fait un plaisir de la fracasser au sol. Celle-ci étant solide, j’entrepris de lui arracher ses membres articulés. Après, ce serait la tête. Et l’autre abruti qui criait « Ne lui fait pas de mal ! ».
Et puis je rencontrai son regard. À travers ces yeux de verre à l’iris marron, je perçus une conscience. Je ne me trouvais pas face à un objet inanimé, mais à une personnalité qui me contemplait, combien fascinante ! Ses pupilles se dilatèrent : j’éprouvai un tel choc que j’en perdis connaissance.
Mon mari m’est revenu. Il est maintenant aux petits soins. Il passe tous ses loisirs avec moi, m’achète de beaux vêtements, me comble sexuellement. Ma rivale a disparu, sans doute pour toujours. Pourtant, qui a la meilleure part de nous deux ? En revenant à moi, je l’ai vue s’en aller découvrir le monde extérieur, libre dans son tailleur pied-de-poule, tandis que je restais, moi, sur ce canapé, poupée d’amour.
Re: Femme-objet
Salut Paladin,
D'abord, sache que je suis heureux de te voir participer à ce concours, peu importe le texte en lice. Sur le texte justement, je trouve que tu n'a vraiment pas à en rougir. Il est loin d'être aussi mauvais que tu le dis ! Ce n'est certes pas le meilleur que j'ai lu de toi, mais au regard de ce que tu affirmais, je m'attendais à pire. Mais bon, Paladin pas en forme, ça reste Paladin, ce qui fait que j'ai pris plaisir à découvrir cette histoire. Qu'ai-je donc à dire sur ce texte ?
Sur la forme, une ou deux coquille(s) et une première phrase qui aurait gagné à être plus dynamique. Peut-être en élaguant. Rien de catastrophique. Je me suis posé la question de savoir si la répétition de "Parfaitement immobile" était voulue ou non, en gros si c'était un effet de style. Parce que franchement, ça marche pas mal !
D'abord, sache que je suis heureux de te voir participer à ce concours, peu importe le texte en lice. Sur le texte justement, je trouve que tu n'a vraiment pas à en rougir. Il est loin d'être aussi mauvais que tu le dis ! Ce n'est certes pas le meilleur que j'ai lu de toi, mais au regard de ce que tu affirmais, je m'attendais à pire. Mais bon, Paladin pas en forme, ça reste Paladin, ce qui fait que j'ai pris plaisir à découvrir cette histoire. Qu'ai-je donc à dire sur ce texte ?
Sur la forme, une ou deux coquille(s) et une première phrase qui aurait gagné à être plus dynamique. Peut-être en élaguant. Rien de catastrophique. Je me suis posé la question de savoir si la répétition de "Parfaitement immobile" était voulue ou non, en gros si c'était un effet de style. Parce que franchement, ça marche pas mal !
- SUR LE FOND:
- J'ai parfaitement imaginé, parce que tu as réussi cette scène, l'irruption de la femme dans la garçonnière et le mari qui reste avec sa théière à la main comme un grand couillon. C'était parfait.
Le dénouement, n'est pas forcément d'une grande originalité et c'est peut-être ici que les choses pêchent. On voit un peu arriver la fin, ou en tout cas, la compréhension de la femme que la poupée est consciente. Si j'ai bien compris, la poupée est vivante et la femme est traitée comme un objet ? Je ne sais pas si la bonne interprétation, mais la fin m'a un peu fait penser au film ex-Machina de Garland.
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
- Messages : 4040
Date d'inscription : 02/01/2012
Age : 50
Re: Femme-objet
Merci Silence !
Attention, quand je parlais d'un texte mauvais que j'avais écrit vers la moitié du mois, ce n'était pas celui-ci. Celui-ci, je l'ai écrit entre lundi et mardi.
Pour tout dire, l'idée m'est venue après avoir lu une nouvelle d'Edogawa Ranpo (auteur japonais que je vous conseille) : Un amour inhumain résumé :
Bon, sinon, pour ce que tu dis : la répétition de "Parfaitement immobile" est volontaire. Elle exprime le moment d'étonnement et d'hésitation de la narratrice quand elle se rend compte de la nature de la "maitresse" de son mari.
Pour la fin, je sais que ce n'est pas évident, j'ai voulu surprendre dans les derniers mots mais je n'y ai peut-être pas réussi. Ce qu'il faut comprendre, c'est que,
Voilà, j'ai quand même voulu participer, mais la dernière semaine, pour moi c'était un peu trop juste !
Attention, quand je parlais d'un texte mauvais que j'avais écrit vers la moitié du mois, ce n'était pas celui-ci. Celui-ci, je l'ai écrit entre lundi et mardi.
Pour tout dire, l'idée m'est venue après avoir lu une nouvelle d'Edogawa Ranpo (auteur japonais que je vous conseille) : Un amour inhumain résumé :
- Spoiler:
- une jeune mariée se rend compte que son mari est amoureux d'une ancienne poupée traditionnelle, elle détruit la poupée, le mari se suicide
Bon, sinon, pour ce que tu dis : la répétition de "Parfaitement immobile" est volontaire. Elle exprime le moment d'étonnement et d'hésitation de la narratrice quand elle se rend compte de la nature de la "maitresse" de son mari.
Pour la fin, je sais que ce n'est pas évident, j'ai voulu surprendre dans les derniers mots mais je n'y ai peut-être pas réussi. Ce qu'il faut comprendre, c'est que,
- Spoiler:
- au moment où l'épouse perçoit une conscience dans la poupée, elle perd connaissance et à ce moment-là, il y a échange des consciences (oui, c'est une obsession chez moi en ce moment, private joke ) A son réveil, la conscience de la poupée est passée dans le corps de la femme, qui s'en va "découvrir le monde extérieur", elle est désormais libre, tandis que la conscience de la femme est passée dans le corps de la poupée. Son mari va la combler (comme il l'a toujours fait avec la poupée) mais elle n'est plus qu'une poupée inerte.
Voilà, j'ai quand même voulu participer, mais la dernière semaine, pour moi c'était un peu trop juste !
Re: Femme-objet
Merci Paladin de m'avoir éclairé sur la fin de ton texte.
- Spoiler:
- Je savais être passé à côté de quelque chose, le transfert de conscience et de souvenirs en l'espèce, sans réussir à mettre la main dessus. Pour moi, la femme en découvrant que la poupée est consciente et donc vivante fait une sorte d'attaque qui la laisse paralysée sur le canapé. Une sorte de locked-in syndrome en quelques sortes. Elle voit ainsi son mari avec lequel elle avait été heureuse auparavant quitter le logement avec la poupée vivante. Devenue elle-même une sorte de poupée, elle deviendrait par là même le jouet sexuel de ce dernier et la poupée, la femme éconduite
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
- Messages : 4040
Date d'inscription : 02/01/2012
Age : 50
Re: Femme-objet
Ma première idée était
- Spoiler:
- que la femme jetait la poupée par la fenêtre et que son mari, furieux, la jetait elle-même. Elle se retrouvait paralysée et à ce moment-là, elle prenait pour le mari la place de la poupée. Mais le déroulé de l'histoire aurait été trop prévisible, alors j'ai pensé plutôt à cet échange des consciences.
- Spoiler:
- pour marquer le moment où a lieu le transfert des consciences
- Spoiler:
- C'est pour ça aussi que j'ai parlé du tailleur pied-de-poule que porte la femme au début de l'histoire et indiqué que la poupée est sur le canapé : je précise à la fin qu'elle a vu partir sa rivale "libre dans son tailleur pied-de-poule", donc c'est le corps de l'épouse qui s'en va, mais occupé par l'esprit de la poupée "s’en aller découvrir le monde extérieur" qu'elle ne connait pas, tandis que l'esprit de l'épouse reste dans le corps de la poupée "sur ce canapé", comblée par son mari, mais juste "poupée d'amour".
Dernière édition par Paladin le Mar 2 Aoû 2022 - 22:48, édité 1 fois
Re: Femme-objet
Bonjour Paladin,
L’élégance du style est toujours présente. Une écriture d’une telle classe que l’on est obligé de fermer les yeux sur les quelques rares imperfections. Non, finalement je ne vais pas les fermer : les explications de Maxime sont peut-être trop classiques et flirtent avec les ressorts du vaudeville. À part cette petite réserve, ton récit s’en sort pour le mieux compte tenu d’un thème aussi éculé.
La chute est pour le moment la meilleure que j’ai lue pour ce concours, j’aime ce classicisme qui me rappelle l’âge d’or.
L’élégance du style est toujours présente. Une écriture d’une telle classe que l’on est obligé de fermer les yeux sur les quelques rares imperfections. Non, finalement je ne vais pas les fermer : les explications de Maxime sont peut-être trop classiques et flirtent avec les ressorts du vaudeville. À part cette petite réserve, ton récit s’en sort pour le mieux compte tenu d’un thème aussi éculé.
La chute est pour le moment la meilleure que j’ai lue pour ce concours, j’aime ce classicisme qui me rappelle l’âge d’or.
Collapsus- Plumitif éviscéré
- Messages : 231
Date d'inscription : 21/01/2020
Age : 59
Re: Femme-objet
Merci Collapsus !
En réalité, il m'était difficile de trouver de trouver ce que Maxime pouvait donner comme explication, les mecs qui préfèrent une poupée, si bien imitée soit-elle, à vraie femme, restent quand même un mystère pour moi. Pourtant ils existent, au moins au Japon : https://www.linfo.re/magazine/insolite/697457-photos-et-video-un-japonais-quitte-sa-femme-et-ses-enfants-pour-sa-poupee-en-silicone
En réalité, il m'était difficile de trouver de trouver ce que Maxime pouvait donner comme explication, les mecs qui préfèrent une poupée, si bien imitée soit-elle, à vraie femme, restent quand même un mystère pour moi. Pourtant ils existent, au moins au Japon : https://www.linfo.re/magazine/insolite/697457-photos-et-video-un-japonais-quitte-sa-femme-et-ses-enfants-pour-sa-poupee-en-silicone
Re: Femme-objet
C'est donc parti pour les commentaires.
Tout d'abord, le titre est bien trouvé.
Il s'agit d'une fort bonne histoire à laquelle on pourrait cependant reprocher deux points,
Le style, élégant, rend la lecture plaisante.
J'ai apprécié ce texte qui m'a remis en mémoire le film Dolls du regretté Stuart Gordon
Tout d'abord, le titre est bien trouvé.
Il s'agit d'une fort bonne histoire à laquelle on pourrait cependant reprocher deux points,
- Spoiler:
- premièrement, une fin très classique et, deuxièmemement, une chute qui aurait pu être plus claire (je fais référence à cette histoire de transfert de conscience).
Le style, élégant, rend la lecture plaisante.
J'ai apprécié ce texte qui m'a remis en mémoire le film Dolls du regretté Stuart Gordon
- Spoiler:
- (dans ce film, ce sont les méchantes personnes qui sont transformées en poupées)
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
- Messages : 2383
Date d'inscription : 02/10/2013
Age : 57
Localisation : Sud-Est
Re: Femme-objet
Merci Blahom !
Pour la fin, voir ce que je te disais sur la difficulté d'en dire suffisamment mais pas trop. Je ne sais pas si elle est "classique" mais j'avais quasiment renoncé à participer à ce concours quand l'idée venue, juste une semaine avant la deadline (et moi en général il me faut plus que ça, même pour un texte court).
Pour la fin, voir ce que je te disais sur la difficulté d'en dire suffisamment mais pas trop. Je ne sais pas si elle est "classique" mais j'avais quasiment renoncé à participer à ce concours quand l'idée venue, juste une semaine avant la deadline (et moi en général il me faut plus que ça, même pour un texte court).
Re: Femme-objet
Bonsoir Pala,
Texte vivant, lecture agréable... du classique avec toi Thème traité avec originalité. Par contre la fin m'est apparue un peu trop facile, mais j'ai bien aimé l'idée et je l'ai comprise Fin qui reste surprenante (je ne l'ai pas devinée).
En conclusion, une excellente participation.
Texte vivant, lecture agréable... du classique avec toi Thème traité avec originalité. Par contre la fin m'est apparue un peu trop facile, mais j'ai bien aimé l'idée et je l'ai comprise Fin qui reste surprenante (je ne l'ai pas devinée).
En conclusion, une excellente participation.
Re: Femme-objet
Je voulais dire par là : un peu trop expéditif...Paladin a écrit:
Pourquoi "un peu trop facile" ?
- Spoiler:
- c'est à dire que ce concept de transfert des consciences ne tient qu'en quelques lignes, ce qui est peu, mais suffisant vu le nombre restreint de signes. En fait tu ne pouvais guère expliciter. Comme j'aime cette idée, que j'ai lue dans certaines nouvelles qui l'approfondissent plus, chez Julio Cortázar par ex., j'étais frustrée. Dans le cadre de ce concours, difficile d'aller plus loin.
Je retire ce "facile" pas approprié.
Re: Femme-objet
Je ne suis pas vexé, Françoise !
C'est vrai que j'ai pensé à Cortazar (Axolotl).
C'est vrai que j'ai pensé à Cortazar (Axolotl).
- Spoiler:
- Le transfert de conscience se trouve aussi dans d'autres histoires. S'il n'arrive que dans les dernières lignes, c'est volontaire, pour surprendre le lecteur juste à la fin. Le problème, c'est que ce n'était peut-être pas assez clair. Comme je le disais à Blahom, c'est difficile de surprendre en en disant suffisamment mais pas trop.
Re: Femme-objet
La lecture d "Axolotl" m'a beaucoup marqué. Il s'agit d'une nouvelle de 12634 signes (la traduction française). Ce qui veut dire que Cortazar avait davantage d'espace que nous pour développer son récit.
Peut-être que si l'on pouvait bénéficier ne serait-ce que de 1000 signes de plus la prochaine fois, les choses seraient-elles plus simples... Et les conclusions moins abruptes.
Peut-être pourrait-on discuter de cela plus tard, à tête reposée...
Peut-être que si l'on pouvait bénéficier ne serait-ce que de 1000 signes de plus la prochaine fois, les choses seraient-elles plus simples... Et les conclusions moins abruptes.
Peut-être pourrait-on discuter de cela plus tard, à tête reposée...
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
- Messages : 2383
Date d'inscription : 02/10/2013
Age : 57
Localisation : Sud-Est
Re: Femme-objet
On peut toujours en discuter, mais le principe des concours HS est une limitation à 5000 sec, ce qui constitue aussi une contrainte d'écriture. C'est loin d'être facile mais justement, c'est formateur !
Sinon, on peut se limiter à 6000 sec pour les concours "longs", puisque le minimum est fixé à 5000.
Sinon, on peut se limiter à 6000 sec pour les concours "longs", puisque le minimum est fixé à 5000.
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