Une journée ordinaire
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Une journée ordinaire
C'est amusant, cet atelier m'a immédiatement rappelé ce texte (ancien) écrit sous la forme poétique.
Je le poste, juste pour le fun. Si la forme poétique n'est pas à retenir, ou si ce n'est pas le bon endroit, merci de m'en excuser par avant.
Et je promet de me mettre rapidement au travail et de revenir avec du sang neuf.
Une journée ordinaire.
Jour ordinaire s'il en est que ce Lundi.
Tropiques d'été au suave goût de pluie.
Un jour avec tant de tâches à accomplir,
Qu'il n'y a ici pas place pour le désir.
Les heures qui coulent et s'écoulent lentement,
Gouttes de temps et passé déjà moins présent.
Elle a mis ce jour un cache-cœur. Quel joli mot
Pour pouvoir dire ce voile qui voile son haut.
Elle le croise, noue les liens, serre à la taille
Mais elle a beau faire, il s'entrouvre, il baille.
Elle serre encore et ensuite retourne
A l'œuvre qui rythme le cadran qui tourne.
Il n'avait pas rendez-vous, frappe, entre, sourit,
Et toutes les tropiques entrent avec lui.
Il porte sur lui la pluie du dehors, la moiteur,
Et de l'Homme, l'indéfinissable odeur.
Sa peau réagit, elle se trouble. Elle salue.
Deux paumes qui se touchent. "Comment vas-tu ?"
Le travail, papiers et dossiers, le quotidien.
Debout, tête penchée, elle ne regarde rien.
Ses yeux se lèvent vers lui. Il regarde ses seins
Dans le creux du cache cœur qui ne cache plus rien.
L'espace d'un instant, le temps suspend son vol
L'espace d'un regard, de deux yeux qui se frôlent.
La conversation reprend comme si de rien n'était,
Et sur sa peau, elle garde ce regard qui brûlait.
Ses seins sont si lourds d'avoir été contemplés...
Que n'a t'il avancé la main pour les toucher !
Elle parle, donne le change, elle sourit,
Et toujours voit le désir dans ses yeux à lui.
Ils finissent enfin. Il salue, il s'en va.
C'est à ce moment là que lui manquent ses bras.
Elle voudrait tout de ses lèvres et de sa peau,
De ce désir brûlant qui lui donne si chaud.
Elle veut cet Homme tout de suite et ici.
Seule, elle n'est plus que désir inassouvi.
Car elle est ainsi, Femelle impudique,
Réveillée, brûlée d'un regard extatique,
Prête pour un inconnu soudain à donner
Son corps et son âme, bienheureuse damnée.
Je le poste, juste pour le fun. Si la forme poétique n'est pas à retenir, ou si ce n'est pas le bon endroit, merci de m'en excuser par avant.
Et je promet de me mettre rapidement au travail et de revenir avec du sang neuf.
Une journée ordinaire.
Jour ordinaire s'il en est que ce Lundi.
Tropiques d'été au suave goût de pluie.
Un jour avec tant de tâches à accomplir,
Qu'il n'y a ici pas place pour le désir.
Les heures qui coulent et s'écoulent lentement,
Gouttes de temps et passé déjà moins présent.
Elle a mis ce jour un cache-cœur. Quel joli mot
Pour pouvoir dire ce voile qui voile son haut.
Elle le croise, noue les liens, serre à la taille
Mais elle a beau faire, il s'entrouvre, il baille.
Elle serre encore et ensuite retourne
A l'œuvre qui rythme le cadran qui tourne.
Il n'avait pas rendez-vous, frappe, entre, sourit,
Et toutes les tropiques entrent avec lui.
Il porte sur lui la pluie du dehors, la moiteur,
Et de l'Homme, l'indéfinissable odeur.
Sa peau réagit, elle se trouble. Elle salue.
Deux paumes qui se touchent. "Comment vas-tu ?"
Le travail, papiers et dossiers, le quotidien.
Debout, tête penchée, elle ne regarde rien.
Ses yeux se lèvent vers lui. Il regarde ses seins
Dans le creux du cache cœur qui ne cache plus rien.
L'espace d'un instant, le temps suspend son vol
L'espace d'un regard, de deux yeux qui se frôlent.
La conversation reprend comme si de rien n'était,
Et sur sa peau, elle garde ce regard qui brûlait.
Ses seins sont si lourds d'avoir été contemplés...
Que n'a t'il avancé la main pour les toucher !
Elle parle, donne le change, elle sourit,
Et toujours voit le désir dans ses yeux à lui.
Ils finissent enfin. Il salue, il s'en va.
C'est à ce moment là que lui manquent ses bras.
Elle voudrait tout de ses lèvres et de sa peau,
De ce désir brûlant qui lui donne si chaud.
Elle veut cet Homme tout de suite et ici.
Seule, elle n'est plus que désir inassouvi.
Car elle est ainsi, Femelle impudique,
Réveillée, brûlée d'un regard extatique,
Prête pour un inconnu soudain à donner
Son corps et son âme, bienheureuse damnée.
lorelei296- Apprenti égorgeur
- Messages : 33
Date d'inscription : 23/12/2020
Age : 56
Localisation : Madagascar
Re: Une journée ordinaire
Il y a peu de poètes par ici et si certains aiment encore bien lire un poème de temps à autre, ils ne se sentent pas très à l'aise pour en commenter. Pour ma part, j'en ai écrit beaucoup durant une période, mais je n'en écris plus. Cela-dit, je suis poète classique (respect des règles de prosodie tout ça tout ça), et j'apprécie l'effort sur la forme, entre autres l'alexandrin. Il y a bien des broutilles que je pourrais relever (nombre de pieds des vers, hiatus, niveau des rimes...), mais je ne sais pas si ça t'intéresse.
Concernant l'atelier et bien, je ne sais pas si on peut dire que c'est bon. On ne s'attend pas à un poème. Mais d'un autre côté, il y a bien le côté banal, surtout sur la première partie et c'est d'ailleurs la partie que je préfère pour le fond, étant moins attirée par l'amour et le désir de la seconde partie, mais c'est bien fait aussi.
Allez, perso, je valide l'atelier même si c'est sous une forme inattendue.
Concernant l'atelier et bien, je ne sais pas si on peut dire que c'est bon. On ne s'attend pas à un poème. Mais d'un autre côté, il y a bien le côté banal, surtout sur la première partie et c'est d'ailleurs la partie que je préfère pour le fond, étant moins attirée par l'amour et le désir de la seconde partie, mais c'est bien fait aussi.
Allez, perso, je valide l'atelier même si c'est sous une forme inattendue.
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