L'Hiver

Eh béh !
La poésie n'est peut-être pas mon genre de prédilection, mais j'avoue avoir dévoré ce poème avec délice, tant tout me parfait maîtrisé à la virgule prêt et le rythme est tout simplement impeccable. N'étant pas très connaisseur, quand je lis un poème, je m'attarde en général plus sur la musicalité et le tempo que le sens profond, mais là je trouve que tu réussis aussi bien sur les deux tableaux, tout en restant très simple dans l'approche.

Très bel essai en ce qui me concerne !

Je suis passée à côté de celui-ci, tiens. Et bien je remercie Tak de l'avoir commenté, passer à côté d'une beauté pareille tiens de l'hérésie !

Ce texte est subtile, musical et magnifique ! Je suis sous le charme tant des mots que de leurs significations, de la façon dont tu les articules pour les faire plier à ta volonté musicale. C'est superbe. Merci

Je savais que j'avais laissé passer pas mal de textes, mais là, je n'ai même pas souvenir de l'avoir vu passer à l'époque (je devais vraiment être dans le coaltar à cette période) !

Bref, merci Tak pour le déterrage parce que ç'aurait vraiment été dommage de passer à côté. Très beau texte donc. Je suis complètement novice en poésie donc je n'aurais rien de bien constructif à ajouter, je sais seulement que sa "musique" m'a parlé.

Seule la 2e strophe m'a un peu moins parlé, peut-être "à cause" des 4 rimes en "é", là où les autres rimes sont plus complexes et seulement 2 par 2. Rien de bien important, cela dit, et rien qui ne m'ait empêché de savourer ma lecture. Et puis, la 2e partie du poème ne m'en a semblé que plus puissante encore.

J'aime particulièrement tout ce jeu d'enfantement et de mort entremêlés, couplé aux images de sommeil et d'éveil, très bien trouvé et qui se déroule tout naturellement d'un bout à l'autre du texte. C'est typiquement le genre que je pourrais vouloir écrire sans jamais y arriver, tout y paraîtrait forcé. Ici, au contraire, tout semble être venu naturellement. Et pourtant, je me doute bien qu'il y a eu un boulot monstre derrière pour en arriver là, tant la poésie est un art difficile (le plus difficile en littérature à mon sens). Bref, bravo donc pour ces superbes vers !

Wha, merci beaucoup... o_O

Je n'ai aucune notion théorique de la poésie, j'ai vaguement entendu parler de quatrain un jour mais sans jamais approfondir (Maya : Et ça n'a aucun rapport avec le fait qu'il déteste qu'on lui dise comment il doit faire ! xD)... C'est surtout que la poésie j'ai toujours fais comme ça vient.
Ça peut être intéressant de préciser que c'est l'Observateur qui provoque ce langage onirique. Quand on se met soudain à écrire comme ça c'est qu'il n'est jamais loin et désireux de communiquer. Ça s'impose à mon esprit et je n'ai plus qu'à recopier. Ce sont ses pensées et ses émotions, il est seul et froid comme l'hiver qui a vu mourir son printemps.
Il voit les cycles et compare ici les alters aux saisons. C'est très exactement ce qui nous arrive à chaque hiver, période de l'année où l'Observateur est à son zénith et vient clôturer le cycle par la mort qui précède la renaissance.
C'est bizarre mais psychiquement c'est comme si on mourrait de vieillesse chaque fin d'année... x) Ça permet de voir les cycles dans les cycles et toujours cette même dynamique, quelque soit l'étage où l'on se trouve (Maya : Un monologue, ça faisait si longtemps ! xD)... -_-

Murphy a écrit:je me doute bien qu'il y a eu un boulot monstre derrière pour en arriver là

Ben non du coup, il s'est écrit globalement tout seul le temps d'une transe... Mais je n'ai vraiment aucun mérite, s'il est réussi ce n'est pas de mon fait et je serais bien incapable d'écrire un truc comme ça sans une connexion fluide entre l'Observateur et moi.
Autant dire que ce n'est pas tous les jours, parfois je reste des mois sans aucun signe de lui... x) (Maya : Oui, des périodes où il n'écrit que des poèmes tout pourris ! xD)... Tu le cherches ton coup de tapette à mouche sur la truffe ? x)

En tout cas merci beaucoup vos éloges, ça me fait vraiment très plaisir. On a beaucoup d'affection pour ce poème, j'étais en souffrance quand il l'a écrit/ressenti, c'était l'année où Evy ne se réveillait pas et que je pensais avoir perdu notre Cœur pour toujours.
C'était sans doute sa façon de me dire qu'elle reviendrai car les choses sont ainsi (et il avait raison ! x) ).