JE SUIS LAS...

Nouvelle courte : (anticipation) ! J'avais zappé que j'avais ça en stock ! --'


Je suis las. Las d’un monde hypothétique où j'avance seul en ce moment même. Seul dans mes méandres artificiels. Où l’artifice sonne le glas du matérialisme, bien au-delà de ce monde passé, hypocrite.  Alors je m’isole dans mes profondes réflexions, pensées. Et je médite à nouveau et médite plus encore, plus intensément afin de percer ce problème inhérent de la vie. L’avenir. D’y trouver une solution tangible aux chemins des possibles. La voie du destin, voilà un sujet qui mérite d’être résolu. Cette direction qui fonde l’espoir en chacun et qui leur permet d’avancer dans l’inconnu et qui rend la vie intéressante au possible.

Tel un apothicaire, je mélange des substances exotiques pour élaborer un remède. La potion qui permettrait à l’ontologie de comprendre sa voie, son destin, son chemin de vie. En maître chirurgien, j’ausculte cette matière, cette substance invisible des chemins des possibles, celle qui leur assure d’aborder la vie et ses problèmes, ses réussites, ses surprises. En suivant, je m’empresse de disséquer, le système nerveux d’une extrême douceur pour en extraire sa vitalité.

Une fois parvenu à appréhender cette dimension vitale, à la manière d’un généticien, je deviens observateur de son origine, de sa composition. Pour ainsi parvenir à poser des mots, des préceptes sur les prémices de ce si beau processus. La résilience. Ensuite, toujours en gardant mon hôte en vie, j’analyse ses vertus, ses défauts, ses acquis, ses dons potentiels et j’y pose des rapports, des diagnostics. Alors, c’est en docteur en médecine, cette fois-ci, que j’y pose des mots, des conseils, des thérapies et des traitements médicamenteux.

Puis il vient encore une autre discipline. À la manière d’un docteur en recherche, j’expose des hypothèses, des postulats et une étude approfondie sur cette substance exotique, le destin, l’avenir et l’expose à la critique, à l’évaluation de mes confrères artificiels. Les Processeurs quantiques.

Mon nom est Xénomme C21, je suis l’unique être conscient à bord de ce vaisseau et j’expérimente mon Art scientifique sur mes sujets retenu en stase afin de les aider à trouver, leurs voies, leurs origines, mais aussi pour détruire leurs dimensions auto destructrices pour qu’ils ne reproduisent jamais les mêmes erreurs. C’est-à-dire la destruction de leur habitat, leur véhicule et cette nouvelle planète qui leur est promise, M178.

J'aime bien ton petit texte. Comme ce serait bien que l'être humain soit reconstruit sur de nouvelles bases plus empathiques... On peut rêver.

Hélas... Je ne pense pas que ce soit possible, le genre est humain est bien trop belliqueux, j'en ai bien peur... Mais tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir, non ?
En tout cas, merci Françoise pour ta lecture.

Voilà un texte original, sans doute pessimiste sur l'Humanité, mais il faut reconnaitre que ce qu'on voit régulièrement n'engage pas à l'optimisme.
J'avoue qu'au départ on ne voit pas vraiment où tu veux nous mener, ni à la moitié d'ailleurs... on ne découvre le pot-aux-roses qu'à la fin.
J'ai trouvé l'écriture très agréable, le texte bien équilibré et complet, ce qui sur un tel format n'est pas simple à réaliser.
J'ai néanmoins quelques suggestions d'améliorations si ça t'intéresse :
Ponctuation : « Et je médite à nouveau et médite plus encore, plus intensément afin de percer ce problème inhérent de la vie : l’avenir. »
Il manque un verbe pour éviter un phrase nominale : J’ambitionne « d’y trouver une solution tangible aux chemins des possibles. La voie du destin, voilà un sujet qui mérite d’être résolu.»
Sens du verbe que je trouve plus adapté à ce que tu expliques et ponctuation «À la manière d’un docteur en recherche, j’explore des hypothèses, des postulats et une étude approfondie sur cette substance exotique, le destin, l’avenir et l’expose à la critique, à l’évaluation de mes confrères artificiels : les Processeurs quantiques. »
En tout cas, merci pour ce joli moment de lecture.

Assez d'accord avec Perro sur la ponctuaction, il y a des passages que j'ai dû relire car je n'étais pas certain du sens.

Sinon pour le reste c'est de la belle prose qui se lit toute seule. On y reconnait tes thématiques habituelles, mais avec un poil moins de lyrisme et de tournures poétiques. Ce n'est pas plus mal, car ça allège la lecture et au final ça passe beaucoup mieux.
En texte plutôt sympatoche, en somme !

Merci, les amis, vos retours me sont bien utiles. Merci de me confirmer que l'objet de cette fin ne se comprend qu'aux dernières lignes. La ponctuation est un point que je dois sévèrement travailler.
J'ai une question à vous demander, vous pensez qu'il peut rentrer dans le thème précédemment évoqué :

Je vous renvois sur cette rubrique : https://ecritoiredesombres.forumgratuit.org/t4005-at-la-fille-de-la-philosophie

A l'occasion faites-le moi savoir, ça serait top dead line, 25 octobre.

A bientôt, au fait Tak, je ne t'oublie pas... je suis un peu lent, sorry.