VisioDreams

Merci à vous. Je pense surtout que tous les hommes n'utilisent pas VisioDreams. Seulement ceux qui commencent à aspirer à autre chose. C'est ce programme précis du grenier qui recense les intrus s'approchant d'une vérité. Michelle tente insidieusement de les écarter pour ne pas attirer la populace dans un complotisme certain... et par conséquence, de créer des martyrs. Elle n'intervient que lorsque le cinquantième niveau approche dans leur quête de connaissance.
Malgré son intrigue courte, c'est un texte qui pourrait être la matrice d'un roman plus complexe.

Je lis ce texte alors que je viens de finir très récemment la série Black Mirror, et je le trouve assez dans l'esprit et les thèmes. Mais comme Murphy, il a quelques chose qui fait que je n'entre pas bien dans l'histoire, sans trop saisir quoi. Ce ne sont pas les dialogues, qui ne m'ont pas dérangé.

Peut-être est-ce que l'histoire est trop courte, elle manque de développements, qui m'auraient fait m'y installer. L'explication finale est trop vite expédiée, et trop dans le "Tell": je parle des deux paragraphes de la dernière page, entre "Michèle regagna son office..." jusqu'à "... Les mélancolies enfouies", qui balance toute le fin mot de l'histoire en une demi-page, du point ce vue du narrateur omnicient.

C'est peut-être ce qui m'a gêné : j'aurais été plus à l'aise avec une explication qu'on amène un peu plus progressivement, plus dans le "show", où l'on comprenne de quoi il s'agit, par exemple à travers des dialogues,

Spoiler:

. Mais je pense que tu as été limité par le temps.

Je suis d'accord avec toi, tu pourrais en faire, sinon un roman, en tout cas une nouvelle plus longue ou une novella, en prenant le temps de développer les différents éléments.

Tu as raison. C'est un récit qui demande beaucoup plus d'exploration. Il n'a pas tout donné.

J’ai apprécié l’originalité du sujet et ta façon de revisiter le thème du post-Apo. L’accroche fonctionne bien et a le mérite de plonger le lecteur dans l’histoire en peu de mots. Le récit en lui-même se déroule de façon assez logique et claire jusqu’à la chute bien trouvée et qui s’inscrit bien dans l’histoire.
Le grenier est bien mentionné et même s’il est le pivot de l’histoire, on ne reconnait le grenier de l’image. On pourrait substituer la photo par une autre.
Tes personnages sont intéressants : d’aspect résigné, ils changent tout à coup quand tombe le masque et c’est ce qui donne toute la crédibilité à l’histoire. J’ai particulièrement apprécié
Dans l’ensemble c’est une nouvelle bien menée et captivante.
3 petits détails néanmoins page 4
Il y a une phrase nominale dont je ne comprends pas bien l’intérêt (de la forme grammaticale, pas du sens) : « L’effroyable constat de la surpopulation des mégapoles. »
Les femmes sont rendues stériles, cela pose deux questions : Comment l’espèce ne s’éteint-elle pas ? et D’où viennent les enfants que tu mentionnes page 1 dans la description de l’appart’.
Début du dernier paragraphe : il manque un mot : « regard rendu cireux »

Je commence mes lectures par ton texte Zaroff. Je vais essayer de lire chacune des nouvelles en lice, mais j'avoue que ça va être compliqué.
Je le dis d'emblée : j'ai aimé VisioDreams.
En tant que dystopie on pense forcément à Orwell et K. Dick. Par ailleurs, j'ai également pensé à G. Lucas et à THX 1138, ce qui pour moi, n'est pas un mince compliment. Comme toujours tu excelles à poser les situations et tu a réussi à me happer dès les premières phrases de ton récit. Il fallait bien cela compte tenu de la brièveté de ce dernier. Brièveté qui du reste est aussi une force : pas le temps de s'ennuyer, pas de situations  à rallonge, pas de descriptions boursoufflées et inutiles. Certes, on peut dire que c'est cette même brièveté qui pose aussi problème dans la mesure où la fin du texte est sans doute un peu trop explicative et nébuleuse. Mais tu as fait un choix et je respecte cela. Du reste, comme l'explique Cancer, le côté peut-être un peu flou de la fin entraîne un certain nombre de questions qui sont de "bonnes" questions. Bref, j'ai aimé. Premier texte lu donc et la barre est déjà placée à un sacré niveau !

Merci à vous deux. Pour répondre à Perro, le couple évoque la possibilité d'un logement plus grand pour ceux qui ont des enfants. Mais ce sont des rumeurs pour cacher la vérité. Mon couple n'a jamais vu ces supposés enfants dans leur quartier. Il faut préciser que ce texte n'a pas rendu toutes ses possibilités. On pourrait imaginer des ghettos où la mortalité est contrôlée. Les naissances seraient réservées pour les classes supérieures.

Un bon texte, bien que peut-être un peu court ! Très ironique, ou sarcastique, ce rappel de la société qui nous pèse, qui nous détruit, et nous offre pourtant cet espoir qu'en soulevant un coin du rideau quelque part on puisse échapper à ce que l'on vit. L'ambiance et la SF sont simples mais efficaces, bien rendus. Du bon travail, bien aimé en tout cas

Merci à toi.

Voilà un très bon texte, un peu court peut-être et manquant de développements, mais j'ai adoré l'univers et l'idée générale. J'ai vu flotter le nom de K. Dick (entre autres) et effectivement ça s'en rapproche un peu dans les thématiques, même si ton style et ta plume n'appartiennent qu'à toi.
Ceci dit, j'ai été gêné moi aussi par certaines tournures ou dialogues, manquant un brin de naturel - alors que lorsque tu écris dans ta zone de confort, la question ne se pose même pas tant tout est fluide et maîtrisé.

Mais je salue néanmoins la prise de risque, car justement tu as tenté avec ce texte un approche différente (même si tu as déjà écrit de la SF, mais comme tu disais c'est rare) et le résultat est très agréable à lire.
En un mot : court, mais efficace !

Merci Takounet.