Tu brûles

Coucou les amis !

Voilà ma participation. 3 946 signes. J'ai tenté d'héberger un pdf sur un site, mais si ça pose problème, dites-moi, je mettrai le texte sur le forum.

Bonne journée et à bientôt !

https://sendeyo.com/show/79318e851e

J'ai pu télécharger ton texte. Et le lire...

Ouille, ça fait mal à mes p'tits sentiments tout fragiles. C'est bien écrit, choquant à souhait et bien dans le thème. Franchement c'est un très bon texte.

J'ai vu quelques coquilles aussi.

Merci à toi pour ce texte dérangeant !

J'ai cru au début que Louis jouait au jeu qui consiste à trouver un objet et ceux qui l'ont caché le guident avec ces indications "tu chauffes" (s'il s'approche du but ou au contraire, tu refroidis, c'est tiède…) et j'aimais bien l'idée…
Ensuite, il s'agit de tout autre chose et c'est pas mal trouvé. On se prend au jeu et la fin n'est pas drôle du tout.
Un texte qui m'a bien plu.

Merci Mormir ! Ton commentaire me fait très plaisir ! Je ne voyais pas mon texte particulièrement choquant, mais je dois être habituée.
Arf zut de zut pour les coquilles, j'avais pourtant l'impression d'avoir bien balayé le texte, mais il en reste toujours ! C'est agaçant !

Merci Françoise, contente que ça t'ait plu ! Je me suis effectivement basée sur ce jeu-là pour la construction de mon texte.

Je n'en ai vu qu'une, mais j'étais prise dans le truc. Très bien trouvé, voilà une exploitation du thème inattendue ! Très bien amené avec le petit jeu du "c'est froid/tu brûles" (il a un nom d'ailleurs, ce jeu ?), le côté superstition typique des gamins (qui finit parfois en TOC chez les adultes...), le contexte initial Vs la chute.

Seule la fin m'a paru un peu rapide, mais c'est aussi le principe de la chute finale. Je n'ai pas grand-chose à reprocher à ce texte, hormis que je n'ai pas ressenti quoi que ce soit (mais bon, j'aime pas les gamins, ça joue beaucoup aussi^^ refais le même avec des animaux et tu auras un commentaire 25 fois plus long ), à l'exception de la curiosité qui m'a tenue jusqu'au bout, ce qui est déjà trèèès bien.

Un texte qui a de très bonnes chances vu le thème exploité, son originalité et la façon de le mettre en scène. Du peu que j'ai lu, je sais déjà que mon classement va être difficile à fixer.

Un très bon texte, sombre et désespéré. Le point de vue de l'enfant, utilisé de façon judicieuse, brouille temporairement les pistes et retarde la révélation finale, l'aspect ludique initial laissant progressivement place à une réalité infiniment sinistre.

Je n'ai pas vu les coquilles, le texte est prennant et bien écrit. Néanmoins j'ai l'impression que ça se finit trop vite, qu'il manque quelque chose, et je n'ai pas su définir quoi. Peut être parce qu'on se sent jeté au mileu d'une situation sans vraiment en saisir tout ce qu'elle recouvre... comme ce petit garçon en fait. Si c'est l'effet que tu voulais produire alors c'est réussi.

C'est tout simple, il se passe peu de choses, mais j'aime bien comment l'histoire, en se déroulant, prend un sens tout différent de ce qu'on pouvait penser au début, comme la phrase :

Depuis qu’elle est montée au ciel, maman me parle dans ma tête.

Et de l'image d'un gamin psychotique à un tableau de l'agonie du monde. C'est habilement mené.

J’adore les  histoires à hauteur d’enfant et celle-ci est très réussie,

Spoiler:

Encore une fois (j'ai l'impression de beaucoup me répéter) sur mes commentaires, j'ai trouvé cette façon d'exploiter le thème très originale !
Le petit jeu qui se transforme en vilaine farce -- ou alors la vilaine farce, celle d'un quotidien mortel, qui se dévoile peu à peu à nous sous l'aspect d'un petit jeu "innocent". C'est très bien vu et j'aime la façon dont tu jongles avec les différents angles d'approche, d'une phrase, en nous embarquant avec toi au passage. C'est rythmé, vivant, accrocheur. C'est aussi très noir et cruel mais tu réussis pourtant à nous narrer ça d'une façon presque "légère" et cet équilibre entre les différents tons et registres prouve une nouvelle fois tout ton talent.
Pas grand-chose à rajouter à ce qui a déjà été dit sinon, hormis qu'il reste quelques points nébuleux comme l'a signalé Tobermory, mais perso ça ne m'a pas plus choqué que ça. D'autres textes du concours ont souffert eux aussi du faible signage, mais si tu arrives malgré ce flou, à faire passer quelque chose (une émotion, une envie d'en lire plus ou un début de nausée, même) alors je dirais en ce qui me concerne que le contrat est rempli.
Quant au thème, là aussi tu as trouvé une façon personnelle et inattendue de te l'approprier, sans en faire des caisses non plus.

Une très jolie copie, donc ! Beau travail, miss Amaranth

Tobermory a écrit:J’adore les  histoires à hauteur d’enfant et celle-ci est très réussie,

Spoiler:

C'est marrant, Tobermory, toi tu vois dans "la mère « montée au ciel » et qui semble guider l’enfant" un élément fantastique, en le prenant au premier degré, moi j'y voyais le délire d'un enfant psychotique.

Selon nos références personnelles, on ne voit pas les même choses.

J'ai beaucoup aimé ce petit récit très simple en apparence, mais qui dévoile un univers beaucoup plus riche. User du point de vue d'un enfant est très bien vu.
J'ai juste quelques réserves sur la cohérence de l'ensemble : une simple porte serait un obstacle infranchissable pour les "gens" de l'extérieur ? Et la nounou qui se laisse subtiliser ses clés alors qu'elles sont d'une importance cruciale ?
Cela dit, rien ne vient gâcher le plaisir du texte. Comme souvent, en tout cas pour ma part, moins il y a de mots, plus je me pose de questions !

J'ai vraiment aimé. Un style Bradbury qui ne me laisse pas indifférent. Belle participation.

Un très joli texte, touchant. J'aime bien le petit jeu "tu chauffes/tu refroidis", ça donne une petite note très originale par rapport au thème. J'aime aussi le retournement de la fin sur la mère. Comme toujours tu excelles dans la psychologie des personnages (c'est ça le problème d'avoir un psy dans les concurrents, ils ont un avantage).
Quand je l'ai lu la première fois, j'ai pensé qu'il manquait un peu de contexte, mais en le relisant, non, ce qui y est dit est amplement suffisant, je n'ai pas besoin de plus.

Un bon petit récit, dès qu'on parle d'enfant, on ne peut pas vraiment ne pas s'identifier, ne pas trembler, et ne pas hurler devant ce qui lui arrive. L'idée fait peur et angoisse, donc bien trouvée !