L'éternité pour moi de Jean Vigne (tome 2 de Pensées noires)
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L'éternité pour moi de Jean Vigne (tome 2 de Pensées noires)
Le massif du Vercors. Au fond d'une grotte, un homme emmuré dans la glace depuis des siècles, une montre moderne à son poignet. Dans la vallée, un professeur prêt à transgresser les lois de la physique. Son assistant retrouvé mort dans le lit de l'Isère. Tel est le départ d'une enquête difficile et mouvementée pour la jeune Amandine, fille de Luc Chalion, sur les traces de son père.
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Dernière édition par Zaroff le Mer 7 Mar 2012 - 20:54, édité 1 fois
Re: L'éternité pour moi de Jean Vigne (tome 2 de Pensées noires)
Une critique de Limagineria :
Amandine Chalion, fille du défunt Luc Chalion, marche dans les pas de son père avec son boulot dans la police. Elle a choisi de suivre la trace de son père suite à une étrange histoire que ce dernier lui racontait quand elle était plus jeune. Une histoire de professeur et de retour dans le passé... quelque chose comme cela.
Amandine cherche des réponses, jusqu'au jour où, entraînée par une expérimentation ratée, elle se retrouve plus de 2 500 ans en arrière. Une nouvelle vie commence alors...
Cette suite reprend d'entrée la trame instaurée par le précédent épisode Pensées Noires. On se retrouve donc à Grenoble avec Amandine Chalion, la fille de son père Luc, dont l'histoire nous est contée dans le premier tome. Amandine enquête sur les mystères laissés par son père et retrouve le personnage du chercheur allemand Edmuth.
L'ouvrage se décompose en deux parties très différentes. La première se passe à l'époque actuelle et commence par un prologue très obscur pour les lecteurs non initiés. On suit en effet un groupe de spéléologues en pleine mission et qui finissent par trouver un cadavre bien étrange. Il est là depuis des milliers d'années et donne cependant l'apparence d'un homme tout à fait moderne avec sa montre. Un mystère qui fait plonger le livre dès les premières pages dans un suspens digne des séries télé policières. Toutefois, passé ce prologue aux termes parfois un peu trop techniques, on n'entend plus vraiment parler de ce cadavre. A tel point que l'on finit par l'oublier... pour un moment seulement car la plume de Jean Vigne ne laisse rien au hasard.
Mis a part Amandine et le professeur, aucun personnage de cette première partie ne crève véritablement l'écran. La petite-fille du professeur se fait agresser mais le suspens sur son sort est assez mince, la scène de l'attaque étant un peu clichée. Le tout sert une intrigue intéressante durant laquelle Jean Vigne maîtrise avec brio l'art du suspens. On a toujours envie d'aller plus loin, de tourner la page, porté par ce style fluide agréable à lire. On s'attend à ce qu'Amandine parvienne à arrêter le professeur à temps, que ce dernier ne mettra pas ses plans à exécution et pourtant tout s'écroule en quelques lignes. Amandine a failli à la mission qu'elle s'était fixée, entêtée qu'elle est à vouloir travailler seule.
C'est là qu'arrive la seconde partie.
La seconde partie voit les héros transportés malgré eux à l'époque Gauloise. On commence par se dire que tout n'est qu'un mauvais rêve, mais non. Les personnages ne se réveillent pas.
Cette partie contraste énormément avec la première, non pas par sa qualité mais par son cadre spatio-temporel. Il y a visiblement eu de la recherche sur le sujet gaulois mais on doit bien avouer qu'au départ, Jean Vigne nous a fait peur. Les premières pages laissent à penser que l'auteur s'est fait plaisir en écrivant un ouvrage historique sur une période qui lui tient à cœur et dont il veut redorer le blason. Or, petit à petit, les pièces du puzzle se mettent en place et le roman se termine extrêmement bien.
À Limaginaria on est friands de fictions qui expliquent des faits réels restés des énigmes pour la science. Ici, Jean Vigne rempli parfaitement ce rôle et nous offre une explication sur les origines et l'identité d'une femme qui a marqué l'Histoire (on ne vous dit pas laquelle sinon cela gâcherait le plaisir). Ouf, Jean Vigne est bien retombé sur ses pieds, et la boucle se boucle avec le prologue lorsque l'on découvre l'identité du cadavre mystère mis au jour par les spéléologues.
C'est sûr, avec L’Éternité pour moi, Jean Vigne nous fait traverser le temps, découvrir un peuple et une culture avec beaucoup de plaisir (autant pour lui que pour nous) et a su créer un récit où le passé et le présent s'entremêlent pour former une ligne droite qui est celle du temps.
Le roman s'insère de façon plutôt correcte dans la série et ne laisse pas envisager de suite. La famille Chalion a semble-t-il livré tous ses secrets. Le seul bémol a noter dans ce texte haletant, le fait d'avoir fait parler Amandine à la première personne du singulier. C'est le seul personnage dans les deux tomes à avoir cette particularité qui ne nous paraît pas indispensable. Ses apparitions se trouvent amoindries par ce choix qui la rend à nos yeux un peu moins attachante qu'elle n'aurait dû (à l'image d'une Sandra par exemple).
Mais en bref, L'éternité pour moi est une fantastique fresque à travers le temps et les âges. Un voyage aussi beau que plaisant. Le talent de Jean Vigne est indéniable.
Amandine cherche des réponses, jusqu'au jour où, entraînée par une expérimentation ratée, elle se retrouve plus de 2 500 ans en arrière. Une nouvelle vie commence alors...
Cette suite reprend d'entrée la trame instaurée par le précédent épisode Pensées Noires. On se retrouve donc à Grenoble avec Amandine Chalion, la fille de son père Luc, dont l'histoire nous est contée dans le premier tome. Amandine enquête sur les mystères laissés par son père et retrouve le personnage du chercheur allemand Edmuth.
L'ouvrage se décompose en deux parties très différentes. La première se passe à l'époque actuelle et commence par un prologue très obscur pour les lecteurs non initiés. On suit en effet un groupe de spéléologues en pleine mission et qui finissent par trouver un cadavre bien étrange. Il est là depuis des milliers d'années et donne cependant l'apparence d'un homme tout à fait moderne avec sa montre. Un mystère qui fait plonger le livre dès les premières pages dans un suspens digne des séries télé policières. Toutefois, passé ce prologue aux termes parfois un peu trop techniques, on n'entend plus vraiment parler de ce cadavre. A tel point que l'on finit par l'oublier... pour un moment seulement car la plume de Jean Vigne ne laisse rien au hasard.
Mis a part Amandine et le professeur, aucun personnage de cette première partie ne crève véritablement l'écran. La petite-fille du professeur se fait agresser mais le suspens sur son sort est assez mince, la scène de l'attaque étant un peu clichée. Le tout sert une intrigue intéressante durant laquelle Jean Vigne maîtrise avec brio l'art du suspens. On a toujours envie d'aller plus loin, de tourner la page, porté par ce style fluide agréable à lire. On s'attend à ce qu'Amandine parvienne à arrêter le professeur à temps, que ce dernier ne mettra pas ses plans à exécution et pourtant tout s'écroule en quelques lignes. Amandine a failli à la mission qu'elle s'était fixée, entêtée qu'elle est à vouloir travailler seule.
C'est là qu'arrive la seconde partie.
La seconde partie voit les héros transportés malgré eux à l'époque Gauloise. On commence par se dire que tout n'est qu'un mauvais rêve, mais non. Les personnages ne se réveillent pas.
Cette partie contraste énormément avec la première, non pas par sa qualité mais par son cadre spatio-temporel. Il y a visiblement eu de la recherche sur le sujet gaulois mais on doit bien avouer qu'au départ, Jean Vigne nous a fait peur. Les premières pages laissent à penser que l'auteur s'est fait plaisir en écrivant un ouvrage historique sur une période qui lui tient à cœur et dont il veut redorer le blason. Or, petit à petit, les pièces du puzzle se mettent en place et le roman se termine extrêmement bien.
À Limaginaria on est friands de fictions qui expliquent des faits réels restés des énigmes pour la science. Ici, Jean Vigne rempli parfaitement ce rôle et nous offre une explication sur les origines et l'identité d'une femme qui a marqué l'Histoire (on ne vous dit pas laquelle sinon cela gâcherait le plaisir). Ouf, Jean Vigne est bien retombé sur ses pieds, et la boucle se boucle avec le prologue lorsque l'on découvre l'identité du cadavre mystère mis au jour par les spéléologues.
C'est sûr, avec L’Éternité pour moi, Jean Vigne nous fait traverser le temps, découvrir un peuple et une culture avec beaucoup de plaisir (autant pour lui que pour nous) et a su créer un récit où le passé et le présent s'entremêlent pour former une ligne droite qui est celle du temps.
Le roman s'insère de façon plutôt correcte dans la série et ne laisse pas envisager de suite. La famille Chalion a semble-t-il livré tous ses secrets. Le seul bémol a noter dans ce texte haletant, le fait d'avoir fait parler Amandine à la première personne du singulier. C'est le seul personnage dans les deux tomes à avoir cette particularité qui ne nous paraît pas indispensable. Ses apparitions se trouvent amoindries par ce choix qui la rend à nos yeux un peu moins attachante qu'elle n'aurait dû (à l'image d'une Sandra par exemple).
Mais en bref, L'éternité pour moi est une fantastique fresque à travers le temps et les âges. Un voyage aussi beau que plaisant. Le talent de Jean Vigne est indéniable.
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