Violences #6
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Violences #6
Cool, je viens de le recevoir !
Au sommaire :
A4 putevie – Luna Beretta – Nils Bertho – Pablo Boulinguez – Sarah Buschmann – Antoine-Toussaint Casanova – Henri Clerc – Pénélopr Corps – Fabien Drouet – Raphaël Eymery – Audrey Faury – François Fournet – Sébastien Gayraud – Tina Hype – Luce – Steve Martins – Michel Meyer – Guillaume Moinet – Tom Reck – Mathias Richard – Yoann Sarrat – Schweinhund – Christophe Siébert – Ssolœil – Tight – Miroslav Weissmuller – Wood
Informations utiles :
Vous pouvez le pré-commander dès à présent :
5 euros + 3 de frais de port
https://www.paypal.com/webapps/shoppingcart?mfid=1519827425371_6c19cbd6dce61&flowlogging_id=6c19cbd6dce61#/checkout/shoppingCart
J'ai plein de chroniques et lectures en retard, mais ça m'empêchera pas de les mettre de côté le temps de lire cette délicieuse horreur. De plus, les illustrations sont vraiment excellentes, toutes avec un style différent dans un ton bien glauque et macabre. Trop hâte de découvrir ça ! (ainsi que les inédits de mes camarades, qui ont l'air bien sympatoches).
Promis, j'y reviens vite !
Au sommaire :
A4 putevie – Luna Beretta – Nils Bertho – Pablo Boulinguez – Sarah Buschmann – Antoine-Toussaint Casanova – Henri Clerc – Pénélopr Corps – Fabien Drouet – Raphaël Eymery – Audrey Faury – François Fournet – Sébastien Gayraud – Tina Hype – Luce – Steve Martins – Michel Meyer – Guillaume Moinet – Tom Reck – Mathias Richard – Yoann Sarrat – Schweinhund – Christophe Siébert – Ssolœil – Tight – Miroslav Weissmuller – Wood
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J'ai plein de chroniques et lectures en retard, mais ça m'empêchera pas de les mettre de côté le temps de lire cette délicieuse horreur. De plus, les illustrations sont vraiment excellentes, toutes avec un style différent dans un ton bien glauque et macabre. Trop hâte de découvrir ça ! (ainsi que les inédits de mes camarades, qui ont l'air bien sympatoches).
Promis, j'y reviens vite !
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 42
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Violences #6
C'est trop beurk ! Bravo !
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
- Messages : 5782
Date d'inscription : 04/05/2015
Age : 48
Localisation : au fond à droite
Re: Violences #6
Bravo à tous... Et je vois que Raphaël Eymery, l'auteur de Pornarina, une de mes lectures de l'été dernier (particulièrement atypique) en est aussi... Y'a du beau monde !
Re: Violences #6
Perso, à part les auteurs maison et Luna, je ne connais pas grand-monde. Mais de tous les textes que j'ai lu jusqu'ici, rien à dire c'est de la très bonne came !
Rapidement, une petite chro'
Rapidement, une petite chro'
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 42
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Violences #6
Violences, donc.
Tout est dans le titre : celle du quotidien, celle contenue dans nos rêves pervers ou nos réalités déviantes et fantasmées. La plupart des textes s'inscrivent dans une réalité dure et concrète, mais certains explorent des territoires plus surréalistes (à l'image de l'excellent et surprenant Performance Danse/Sac à Dos de Yoann Sarrat), nous prennent à la gorge et nous suffoquent. D'autres s'inscrivent dans une démarche plus "poétique", comme ceux de Fabien Drouet ou de Tina Hype, pointant du doigt les dysfonctionnements de nos existences ; des litanies cruelles et désabusées sur fond de quotidien vide de sens à force de se nourrir du grand rien de notre époque. La violence elle est là, lorsque nous nous confrontons au voisin que nous haïssons tant, en ayant l'impression de regarder au fond du miroir. Ou le pauvre vieux d'en bas se faisant tabasser par les dealers quartiers, spectacle journalier de la haine & bêtise ordinaire.
Des plumes acérées, mais aussi des crayons et des pinceaux, parfaitement en accord avec la matière crue, noire et sordide contenue en ces pages. Chaque page est ainsi un plaisir renouvelé, chaque illustration dans un style bien différent, mais complétant parfaitement chaque texte. Bref, du bonheur pour les yeux !
Mes coups de coeur ?
Comme dit plus haut, j'ai adoré le texte d'ouverture de Yoann Sarrat, mais aussi Nos Vies Dévient de Mathias Richard (genre de textes courts que j'aurais aimé écrire). Je ne reviens pas sur tous, car la plupart ont un truc intéressant à proposer (que ce soit par une plume ou un discours). Komakino de Sebastien Gayraud, quant à lui, termine cette antho' sur une note rouge et hallucinée, comme un mauvais rêve renvoyant au creuset de nos vies désincarnées, rongées progressivement par les fantômes de nos tourment intérieurs (superbe idée d'ailleurs de mettre en parallèle nos vies professionnelles et oniriques, comme si l'être humain n'était capable de rêver de ce qu'il connaissait, tel un automate sans imagination, piégé dans la routine creuse et mécanique de son quotidien).
Quant à nos auteurs "maison" ou apparentés, ils délivrent chacun un texte de haute volée :
- Une histoire du parc Loubianov (tiré des Chroniques de Metvecgorod) de Christophe Siébert : probablement l'un de mes textes préférés, ancrant son récit dans un réalisme crû et sordide, de celui qu'on observe tous les jours sans pouvoir y faire grand-chose (voire même y participer implicitement, en assouvissant une partie de nos pulsions de voyeurisme). Le genre de textes qu'on lit légèrement mal à l'aise, celui-ci nous rappelant nos pires travers, tout en y ajoutant un petit truc ; une aisance dans l'expression, une vivacité dans le flot des mots, comme si ceux-ci sortaient tous seuls sans pouvoir être refrénés. Il y a presque quelque de l'écriture automatique chez Siébert, tout en étant parfaitement maîtrisé, qui me parle énormément...
Bref, j'ai beaucoup aimé !
- Un rire dans la Nuit de Sarah Buschmann : court et impactant, le genre de textes qui semblent épouser complètement la ligne éditoriale de la revue (quand même bien c'est le premier numéro que je lis). Le genre de textes que j'aurais aimé écrire d'ailleurs, tant tout y parfaitement dosé et calibré. Une petite bombe efficace et malaisante, sur fond de violence urbaine : voilà, Violences pour ceux qui veulent savoir à quoi s'attendre, c'est ça !
- Le Chant des Mygales de Schweinhund : Belle surprise que ce petit inédit du chien-porc, tout en images cryptiques et horreurs surréalistes. Comme souvent avec cet auteur (ou du moins, cette "partie" du binôme fou qu'il forme avec Artikel), les clés ne nous sont pas données, c'est à nous d'y trouver un sens et une interprétation propre, mais c'est aussi la richesse même de ce genre de textes. C'est marrant, parce qu'après avoir lu Paranoïa du sieur Siébert il y a peu de temps, j'y ai retrouvé certaines choses qui me ramène vers la folie rampante de ce roman. Le trip autour des insectes ? Peut-être, mais que... En tous cas, c'est encore là du très joli travail, énigmatique et dérangeant à la fois, qui laisse comme un drôle d'arrière-goût en bouche.
Et au passage, j'adore l'illustration accompagnant le texte et que je trouve tout à fait à propos.
Au final, c'est un peu tout ça Violences : le choc des mots et des images, un tourbillon de folie répondant aux maux de notre époque comme à ceux de nos inconscients. Je ne dirais pas que c'est une lecture toujours facile, loin de là, mais elle a le mérite de nous confronter à ce que nous cherchons à fuir un jour après l'autre, tout en sachant que c'est là, tapi quelque part, dans la ruelle miteuse d'à coté, où dans la mélasse insalubre de notre cerveau. A nous d'avoir le courage d'y jeter un œil ou bien de continuer à l'ignorer, mais dans tous les cas, on ne pourra plus feindre de ne "pas savoir".
Merci donc à Luna et aux talentueux auteurs réunis dans ces pages pour nous rappeler que quelques perles peuvent toujours surnager au milieu de la fange.
Une très belle lecture, donc ! Il sort quand le N°7, déjà... ?
P.S: Ah oui et j'ai oublié, d'ailleurs de parler du très bon texte de Luna Beretta, allant de paire avec un édito qui met tout de suite dans le bain. C'est aussi noir que du charbon, mais ça a le mérite d'être clair en affichant direct la couleur. Et encore une fois, l'illustration ornant le texte est de toute beauté, du genre de celles qui nous fascinent en nous révulsent à la fois -- ce qui colle très bien, encore une fois, au propos général.
Et pour finir, le bonus est très sympa aussi !
Franchement, 8 boules pour un contenu aussi riche et complet, moi je trouve ça pas cher payé pour ce niveau de qualité. "Great work !", ai-je envie de dire pour conclure.
Tout est dans le titre : celle du quotidien, celle contenue dans nos rêves pervers ou nos réalités déviantes et fantasmées. La plupart des textes s'inscrivent dans une réalité dure et concrète, mais certains explorent des territoires plus surréalistes (à l'image de l'excellent et surprenant Performance Danse/Sac à Dos de Yoann Sarrat), nous prennent à la gorge et nous suffoquent. D'autres s'inscrivent dans une démarche plus "poétique", comme ceux de Fabien Drouet ou de Tina Hype, pointant du doigt les dysfonctionnements de nos existences ; des litanies cruelles et désabusées sur fond de quotidien vide de sens à force de se nourrir du grand rien de notre époque. La violence elle est là, lorsque nous nous confrontons au voisin que nous haïssons tant, en ayant l'impression de regarder au fond du miroir. Ou le pauvre vieux d'en bas se faisant tabasser par les dealers quartiers, spectacle journalier de la haine & bêtise ordinaire.
Des plumes acérées, mais aussi des crayons et des pinceaux, parfaitement en accord avec la matière crue, noire et sordide contenue en ces pages. Chaque page est ainsi un plaisir renouvelé, chaque illustration dans un style bien différent, mais complétant parfaitement chaque texte. Bref, du bonheur pour les yeux !
Mes coups de coeur ?
Comme dit plus haut, j'ai adoré le texte d'ouverture de Yoann Sarrat, mais aussi Nos Vies Dévient de Mathias Richard (genre de textes courts que j'aurais aimé écrire). Je ne reviens pas sur tous, car la plupart ont un truc intéressant à proposer (que ce soit par une plume ou un discours). Komakino de Sebastien Gayraud, quant à lui, termine cette antho' sur une note rouge et hallucinée, comme un mauvais rêve renvoyant au creuset de nos vies désincarnées, rongées progressivement par les fantômes de nos tourment intérieurs (superbe idée d'ailleurs de mettre en parallèle nos vies professionnelles et oniriques, comme si l'être humain n'était capable de rêver de ce qu'il connaissait, tel un automate sans imagination, piégé dans la routine creuse et mécanique de son quotidien).
Quant à nos auteurs "maison" ou apparentés, ils délivrent chacun un texte de haute volée :
- Une histoire du parc Loubianov (tiré des Chroniques de Metvecgorod) de Christophe Siébert : probablement l'un de mes textes préférés, ancrant son récit dans un réalisme crû et sordide, de celui qu'on observe tous les jours sans pouvoir y faire grand-chose (voire même y participer implicitement, en assouvissant une partie de nos pulsions de voyeurisme). Le genre de textes qu'on lit légèrement mal à l'aise, celui-ci nous rappelant nos pires travers, tout en y ajoutant un petit truc ; une aisance dans l'expression, une vivacité dans le flot des mots, comme si ceux-ci sortaient tous seuls sans pouvoir être refrénés. Il y a presque quelque de l'écriture automatique chez Siébert, tout en étant parfaitement maîtrisé, qui me parle énormément...
Bref, j'ai beaucoup aimé !
- Un rire dans la Nuit de Sarah Buschmann : court et impactant, le genre de textes qui semblent épouser complètement la ligne éditoriale de la revue (quand même bien c'est le premier numéro que je lis). Le genre de textes que j'aurais aimé écrire d'ailleurs, tant tout y parfaitement dosé et calibré. Une petite bombe efficace et malaisante, sur fond de violence urbaine : voilà, Violences pour ceux qui veulent savoir à quoi s'attendre, c'est ça !
- Le Chant des Mygales de Schweinhund : Belle surprise que ce petit inédit du chien-porc, tout en images cryptiques et horreurs surréalistes. Comme souvent avec cet auteur (ou du moins, cette "partie" du binôme fou qu'il forme avec Artikel), les clés ne nous sont pas données, c'est à nous d'y trouver un sens et une interprétation propre, mais c'est aussi la richesse même de ce genre de textes. C'est marrant, parce qu'après avoir lu Paranoïa du sieur Siébert il y a peu de temps, j'y ai retrouvé certaines choses qui me ramène vers la folie rampante de ce roman. Le trip autour des insectes ? Peut-être, mais que... En tous cas, c'est encore là du très joli travail, énigmatique et dérangeant à la fois, qui laisse comme un drôle d'arrière-goût en bouche.
Et au passage, j'adore l'illustration accompagnant le texte et que je trouve tout à fait à propos.
Au final, c'est un peu tout ça Violences : le choc des mots et des images, un tourbillon de folie répondant aux maux de notre époque comme à ceux de nos inconscients. Je ne dirais pas que c'est une lecture toujours facile, loin de là, mais elle a le mérite de nous confronter à ce que nous cherchons à fuir un jour après l'autre, tout en sachant que c'est là, tapi quelque part, dans la ruelle miteuse d'à coté, où dans la mélasse insalubre de notre cerveau. A nous d'avoir le courage d'y jeter un œil ou bien de continuer à l'ignorer, mais dans tous les cas, on ne pourra plus feindre de ne "pas savoir".
Merci donc à Luna et aux talentueux auteurs réunis dans ces pages pour nous rappeler que quelques perles peuvent toujours surnager au milieu de la fange.
Une très belle lecture, donc ! Il sort quand le N°7, déjà... ?
P.S: Ah oui et j'ai oublié, d'ailleurs de parler du très bon texte de Luna Beretta, allant de paire avec un édito qui met tout de suite dans le bain. C'est aussi noir que du charbon, mais ça a le mérite d'être clair en affichant direct la couleur. Et encore une fois, l'illustration ornant le texte est de toute beauté, du genre de celles qui nous fascinent en nous révulsent à la fois -- ce qui colle très bien, encore une fois, au propos général.
Et pour finir, le bonus est très sympa aussi !
Franchement, 8 boules pour un contenu aussi riche et complet, moi je trouve ça pas cher payé pour ce niveau de qualité. "Great work !", ai-je envie de dire pour conclure.
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 42
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Violences #6
Merci beaucoup pour cette belle chronique, Tak.
Je n'ai pas pour habitude de commenter les textes des anthos/recueils où je figure moi-même, mais je profite de l'occasion pour répondre à Paladin :
En effet, Raphaël est de la partie. Tout comme il figurait au sommaire de GoreZine... ainsi qu'à celui de Malpertuis VII, à l'époque pas si lointaine où il utilisait un autre nom de plume. C'est donc la troisième fois que nous sommes réunis - et pas la dernière... Et tant mieux, parce que même si je n'ai pas (encore) lu Pornarina, j'apprécie énormément ses nouvelles.
Je n'ai pas pour habitude de commenter les textes des anthos/recueils où je figure moi-même, mais je profite de l'occasion pour répondre à Paladin :
Paladin a écrit:Bravo à tous... Et je vois que Raphaël Eymery, l'auteur de Pornarina, une de mes lectures de l'été dernier (particulièrement atypique) en est aussi... Y'a du beau monde !
En effet, Raphaël est de la partie. Tout comme il figurait au sommaire de GoreZine... ainsi qu'à celui de Malpertuis VII, à l'époque pas si lointaine où il utilisait un autre nom de plume. C'est donc la troisième fois que nous sommes réunis - et pas la dernière... Et tant mieux, parce que même si je n'ai pas (encore) lu Pornarina, j'apprécie énormément ses nouvelles.
Re: Violences #6
Woaa, merci Tak !!!
konsstrukt- Écritoirien émérite stagiaire
- Messages : 514
Date d'inscription : 02/11/2011
Age : 50
Re: Violences #6
Bah de rien l'ami, ça sort du coeur et c'est sincère.
Jusqu'ici, je n'avais jamais trop creusé dans ce registre (dans mes lectures comme dans mon écriture), mais il faut croire que certaines choses se sont débloquées entretemps et pour tout dire, libérer ce flot "intérieur" m'a fait beaucoup de bien.
Au passage, j'en ai profité pour aller faire un tour sur la page de Luna et écouter les lectures des textes, sur vos derniers événements.
Ben franchement, ça pète !
Je me tâte, mais je commence à lorgner mon calendrier pour voir des dates qui coïncideraient avec mes temps libres et mon périmètre. Tu passerais pas nous faire une lecture à Briançon à un de ces quatre, par hasard... ?
Jusqu'ici, je n'avais jamais trop creusé dans ce registre (dans mes lectures comme dans mon écriture), mais il faut croire que certaines choses se sont débloquées entretemps et pour tout dire, libérer ce flot "intérieur" m'a fait beaucoup de bien.
Au passage, j'en ai profité pour aller faire un tour sur la page de Luna et écouter les lectures des textes, sur vos derniers événements.
Ben franchement, ça pète !
Je me tâte, mais je commence à lorgner mon calendrier pour voir des dates qui coïncideraient avec mes temps libres et mon périmètre. Tu passerais pas nous faire une lecture à Briançon à un de ces quatre, par hasard... ?
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 42
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
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