Mayday (1ère Image)

Bonjour !

Voilà ma contribution à cet atelier ! C'était super à faire et j'aime bien ce que j'ai fait ! Alors j'attends impatiemment vos avis !  

Et bien, j'ai bien aimé. Je trouve que ton style, pour ce deuxième texte, s'est déjà un peu réaffirmé. Il reste bien l'une ou l'autre maladresse, mais beaucoup moins. Les fautes aussi ont bien diminué.
Fais attention à la cohérence de ce que tu racontes quand tu écris. Au début, tu parles d'une deuxième fille à naître pour ton protagoniste principal, à la troisième page, tu nous le décris sans enfant. Il me semble qu'il y avait aussi un autre point litigieux mais je ne suis plus sûre.
Évite aussi les clichés un peu trop gros. Quand il n'y a plus de femme, qu'il reste donc neuf survivants mâles, dont le gamin, tu donnes l'impression qu'un homme est incapable de cuisiner. Christian a appris grâce aux trois femmes, sans elles, et lui ensuite, les hommes auraient été incapables de cuire un bout de viande. C'est vraiment trop.
La fin est un peu convenue :

Spoiler:

Mais, malgré quelques légers bémols, c'est un texte qui explore bien son propos. Le côté inéluctable est bien composé. On se plaît à suivre la (sur)vie des naufragés. L'île est, pour moi, décrite suffisamment, mais pourrait l'être un tout petit peu plus. C'est moins naïf que ton précédent texte. J'ai vraiment aimé ma lecture.
Bref, une bonne histoire qui mérite un retravail pour gommer les maladresses et une autre fin.

Merci pour ta lecture Cathy !
En fait, au sujet des enfants des personnages... Le problème n'est pas dans la cohérence ou la continuité... Mais dans le premier paragraphe lui meme...
J'ai retravaillé ce passage juste avant de le poster... et mal m'en a pris. A l'origine il n'était pas développé, il ne servait que d'introduction car il s'agit du pilote, et nom de Christian... Ils sont bel et bien différent.
Le premier meurt aussitôt dans le crash. C'était plus clair dans la version initiale... (j'aurais pas du écouter mon mari... na !)

Je suis d'accord avec toi sur le cliché, je voulais qu'on ait quand même l'impression que le type avait appris des femmes et je n'ai pas cherché assez loin je pense...

Pour la fin, même si elle est largement déjà vue... je l'aime bien, mais il est possible qu'elle ait besoin d'être un peu etoffée. Ou bien dilatée dans le temps.

Je prends bonne note de tes remarques pertinentes ! Merci

J'avais lu ce texte hier, mais faute de temps pour laisser un commentaire Cath m'a devancé.
Pour ma part, j'y ai retrouvé à peu de choses les près les mêmes qualités et défauts que ton texte précédent, mais il m'a semblé ici que certaines tournures ou choix de mots manquaient de précision (ce qui ne m'avait pas vraiment frappé à la lecture de Camille). Bon, après c'est normal, hein : tu reprends les armes et il te faudra un peu de temps pour maîtriser à nouveau la bête...
J'ai aussi remarqué quelques phrases aux mots manquants, comme celle-ci en page 3 :
" Ça encore plus à un décor de film catastrophe, maintenant. "

Mais pour moi, le principal défaut de ce texte, c'est sa longueur.
Je ne parle pas en tant que "format atelier", mais simplement du texte lui-même pour ce qu'il est. Car en prenant les grandes lignes de celui-ci et en taillant un peu dans le gras, je suis sûr que tu pourrais faire revenir ce texte à un format de 3 ou 4 pages.

Spoiler:

Et je pourrais citer plusieurs exemples du même genre, qui empêchent de vraiment se centrer sur l'essentiel : la survie elle-même.
Le fait est que tu sembles douée pour tout ce qui a attrait à l'affect et au ressenti des personnages, mais souvent au détriment de leur situation elle-même. Là où tu pourrais davantage ancrer tes textes dans leur genres respectifs, tu préfères nous dépeindre la situation dans ses grandes lignes et te focaliser sur des saynètes, qui sans être inutiles en soi, donnent plus l'impression de "broder autour" que de réellement faire avancer le schmilblik.

Spoiler:

Alors ce n'est pas une critique sur ton écriture en soi, mais plutôt la façon dont tu envisages les genres et thèmes abordés. J'ai l'impression que tu sembles plus attirée par la littérature dite "blanche" que les genres SFFF qui nous occupent ici. Là encore c'est pas une critique ou quoi, mais je trouve qu'il manque un petit quelque chose pour "incarner" réellement tes récits dans les genres choisis.
Perso, j'aurais mis plus l'accent sur l'accent "survie en milieu hostile", sur les attaques diverses ou sur les morts, de façon générale. Peut-être un poil plus de descriptions du paysage aussi, comme le faisait remarquer Cath. Ainsi qu'un ton peut-être un peu plus sombre... qu'on puisse réellement ressentir le désespoir des personnages.
Mais après on entre dans une histoire de goûts personnels et de sensibilité. Chacun a la sienne et c'est très bien ainsi !

Pour le reste, ça se tient quand même assez bien et on ne peut pas dire que le texte ne soit pas raccord avec l'image. De ce point de vue-là, l'atelier est validé.
Reste plus qu'à synthétiser un peu plus tes idées et avec un poil plus de précisions dans tes tournures.  Pour le reste, ça viendra petit à petit. Continue à te faire la main sur les ateliers Nao, tu n'y perdras pas au change, bien au contraire

Au commencement, j'ai pensé qu'il s'agissait du pilote effectivement, mais quand Christian se réveille, rien ne m'a fait penser qu'il ne s''agissait pas du même gars, donc j'ai additionné un et un, et ce n'était pas ça. Mais je pense que pour ça, il ne faut pas grand chose parce qu'il est vrai qu'au départ, il y a le Mayday lancé et il ne peut être lancé que par le pilote et plus loin, on apprend que Christian est bien un passager, donc, ça ne peut pas être la même personne. Il manque juste un détail entre le prologue et la suite pour bien montrer qu'on n'est plus sur la même personne.
Le problème du cliché, c'est que tu es parti sur un aspect (la cuisine) que tout le monde est capable de faire. Nul besoin de grands chefs dans une situation pareille, le tout est juste de cuire ce qui est ramené par les "chasseurs/cueilleurs". Donc, ça ne va pas. Je pense que ça, c'est à supprimer. Je ne vois pas trop comment tu pourrais modifier pour éviter le fait que neuf hommes sont incapables de cuisiner un bout de viande. Ou tu peux, peut-être, développer autrement, en parlant d'assaisonnement qui améliorent leurs maigres repas, ou préciser que les sept autres hommes adultes étant occupés par le ravitaillement, la cuisine incombe à Christian le boiteux, et les femmes lui ont appris des petits trucs pour égayer les repas monotones, qu'il se sent ainsi utile. Le tout est de diminuer le cliché "hommes pas cuisiner, femmes faire ça, femmes savoir"^^.
Pour la fin, je comprends que tu l'aimes bien, mais elle reste trop vue. Cela-dit, en mauvaise finisseuse de textes, je n'ai aucune idée à te proposer.

Mais au contraire de Tak, la longueur ne m'a pas gênée, pas plus que ton parti-pris de plus te centrer sur l'émotionnel. Même s'il est vrai que ça peut manquer d'un chouïa d'action.