Camille
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Catherine Robert
Nao76
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Camille
Voici une petite nouvelle, la première en ... un certain nombre d'année. La plus longue que j'ai écrite.
Je n'en suis pas très fière. Mais elle a le mérite d'exister.
Je requiert votre indulgence, c'est mon texte de "remise en selle", donc la fin est baclée, il y a des incohérences et un certain nombre de fautes d'orthographe. Elle doit être retravaillée, mais je tenais à le partager quand même. Ne serait-ce que pour avoir vos idées d'améliorations.
Merci de votre lecture !
Je n'en suis pas très fière. Mais elle a le mérite d'exister.
Je requiert votre indulgence, c'est mon texte de "remise en selle", donc la fin est baclée, il y a des incohérences et un certain nombre de fautes d'orthographe. Elle doit être retravaillée, mais je tenais à le partager quand même. Ne serait-ce que pour avoir vos idées d'améliorations.
Merci de votre lecture !
Nao76- Écritoirien émérite stagiaire
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Date d'inscription : 26/08/2017
Age : 37
Localisation : Quelque part dans le disque monde
Re: Camille
C'est pas si mal que ça. Et surtout, l'avantage, c'est que ça t'a remis au clavier. Alors, bien sûr, c'est un peu maladroit (et il y a pas mal de fautes, surtout conjugaison et accords), mais on n'est quand même pas obligé de se forcer pour lire. L'histoire est gentillette, peut-être un peu trop facile.
Après un début intrigant, je trouve que Camille accepte trop facilement tout ce que James lui raconte. Bien sûr, il y a peut-être l'effet des rituels, mais d'après ce que James laisse entendre, elle a tout son libre-arbitre, elle n'est pas obligée de le croire, donc qu'elle décide ainsi de tout plaquer pour suivre un inconnu qui lui raconte une histoire abracadabrante, j'ai du mal à y croire.
Deuxième point qui me gêne, le coup de l'avion qui doit exploser avec l'impression que c'est James qui a mis ça au point, ça lui donne un côté vraiment trop machiavélique (qui devrait aussi effrayer Camille) qui ne colle pas au personnage. Bien sûr, on peut penser que c'est une explosion qui a eu lieu dans la vie que James a déjà vécu une fois et que c'est pour ça qu'il choisit cet avion-là, mais, il faudrait une allusion pour gommer l'impression que James a choisi de faire exploser un avion.
Ensuite, le père de Camille connaît donc des rituels, où les a-t-il appris, les connaissait-il déjà dans l'enfance de Camille, pourquoi n'a-t-il pas utilisé lui-même ses "pouvoirs" pour régler ses problèmes ? Difficile d'imaginer un tel homme avoir peur au point de fuir en abandonnant sa fille.
Pour finir, j'ai trouvé l'histoire un peu trop mielleuse. Tout est parfait, les héros sont parfaits, personne ne ressent de sentiments négatifs, à l'exception parfois d'un peu de tristesse. Une jeune femme trompée par ses parents renoue avec eux comme s'ils s'étaient quittés la veille et qu'ils n'avaient jamais souffert. Et d'un autre côté, elle-même n'hésite pas à accepter de faire subir à sa tante ce qu'elle a subi elle-même (faire croire à sa mort).
Bref, l'histoire est plaisante, mais manque de cohérence dans les réactions des uns et des autres.
Après un début intrigant, je trouve que Camille accepte trop facilement tout ce que James lui raconte. Bien sûr, il y a peut-être l'effet des rituels, mais d'après ce que James laisse entendre, elle a tout son libre-arbitre, elle n'est pas obligée de le croire, donc qu'elle décide ainsi de tout plaquer pour suivre un inconnu qui lui raconte une histoire abracadabrante, j'ai du mal à y croire.
Deuxième point qui me gêne, le coup de l'avion qui doit exploser avec l'impression que c'est James qui a mis ça au point, ça lui donne un côté vraiment trop machiavélique (qui devrait aussi effrayer Camille) qui ne colle pas au personnage. Bien sûr, on peut penser que c'est une explosion qui a eu lieu dans la vie que James a déjà vécu une fois et que c'est pour ça qu'il choisit cet avion-là, mais, il faudrait une allusion pour gommer l'impression que James a choisi de faire exploser un avion.
Ensuite, le père de Camille connaît donc des rituels, où les a-t-il appris, les connaissait-il déjà dans l'enfance de Camille, pourquoi n'a-t-il pas utilisé lui-même ses "pouvoirs" pour régler ses problèmes ? Difficile d'imaginer un tel homme avoir peur au point de fuir en abandonnant sa fille.
Pour finir, j'ai trouvé l'histoire un peu trop mielleuse. Tout est parfait, les héros sont parfaits, personne ne ressent de sentiments négatifs, à l'exception parfois d'un peu de tristesse. Une jeune femme trompée par ses parents renoue avec eux comme s'ils s'étaient quittés la veille et qu'ils n'avaient jamais souffert. Et d'un autre côté, elle-même n'hésite pas à accepter de faire subir à sa tante ce qu'elle a subi elle-même (faire croire à sa mort).
Bref, l'histoire est plaisante, mais manque de cohérence dans les réactions des uns et des autres.
Re: Camille
Le PDF est illisible. Il s’ouvre, mais une fois ouvert, je n’ai droit qu’à une police brouillée.
RaphaëlLIII- Apprenti égorgeur
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Re: Camille
RaphaëlLIII a écrit:Le PDF est illisible. Il s’ouvre, mais une fois ouvert, je n’ai droit qu’à une police brouillée.
Bizarre. Je n'ai pas de problème pour le lire.
Re: Camille
Il s’était endommagé pendant le téléchargement.
RaphaëlLIII- Apprenti égorgeur
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Date d'inscription : 25/09/2013
Age : 47
Re: Camille
Merci Catherine pour ton avis. Ca rejoint ce que je pensais aussi. Je l'ai dit, la fin est clairement baclée.
J'ai écrit au fil de mon crayon, parti de rien, j'arrive nulle part, je le sais. En fait, j'avais pas d'idée particulière mais l'histoire s'est déroulée devant moi... et à un moment donné, je ne savais plus quoi en faire. Pour ce qui est des rituels, ils ne sont là que parce que je ne trouvais pas d'explication rationnelle à ce retour dans le passé, encore moins dans la ligne de temps que je m'étais fixée.
En ce qui concerne l'avion, je l'ai peut etre mal dit. En fait, lui il sait que l'avion explosera parce qu'il vient du futur, il sait ce qui va se passer et il l'utilise pour "tuer" Camille.
Les personnages sont très naifs, ca c'est certain...
C'est pas une grande réussite, j'en ai conscience...
J'ai écrit au fil de mon crayon, parti de rien, j'arrive nulle part, je le sais. En fait, j'avais pas d'idée particulière mais l'histoire s'est déroulée devant moi... et à un moment donné, je ne savais plus quoi en faire. Pour ce qui est des rituels, ils ne sont là que parce que je ne trouvais pas d'explication rationnelle à ce retour dans le passé, encore moins dans la ligne de temps que je m'étais fixée.
En ce qui concerne l'avion, je l'ai peut etre mal dit. En fait, lui il sait que l'avion explosera parce qu'il vient du futur, il sait ce qui va se passer et il l'utilise pour "tuer" Camille.
Les personnages sont très naifs, ca c'est certain...
C'est pas une grande réussite, j'en ai conscience...
Nao76- Écritoirien émérite stagiaire
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Age : 37
Localisation : Quelque part dans le disque monde
Re: Camille
Attends. Ce n'est pas non plus un échec total. Tout le début est très intrigant. Et c'est pas trop mal écrit. Je pense que pour une reprise, tu as peut-être vu un peu gros. Tente-toi aux ateliers, refais-toi la main sur des trucs courts. Avec un peu d'entrainement, tu vas voir, ça revient vite.
Re: Camille
J'ai commencé un atelier, avant même de lire ton conseil !
Merci pour ces encouragements Cath !
Dit, au passage... les ateliers sont-ils limités en longueurs ?
Merci pour ces encouragements Cath !
Dit, au passage... les ateliers sont-ils limités en longueurs ?
Nao76- Écritoirien émérite stagiaire
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Age : 37
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Re: Camille
Je viens de le lire et sur les grandes lignes je suis plutôt d'accord avec Cath :
Quelques lacunes au niveau "technique" (accords de temps et conjugaisons, quelques formulations maladroites, etc) et peut-être certains points à revoir au niveau de la cohérence. Notamment ce point de "l'explication" de ton méli-mélo temporel qui n'en est pas une... alors que les fondations SF de ton idée sont à la base de la construction de ton texte. C'est dommage.
Il te suffirait de pas grand-chose : une petite allusion vite fait, une formule vite expédiée pour ancrer davantage la chose dans sa thématique.
Mais plutôt que de revenir sur les points négatifs ou améliorables, je préfère souligner les bonnes choses contenues dans ce texte de "remise en selle" :
Il y a un potentiel et malgré les quelques maladresses de pure forme, on sent une bonne maîtrise de la langue et du verbe. Tes constructions et tournures sont plus que correctes et en les brossant un peu (pourquoi pas sous un angle plus poétique, ce registre semble te correspondre), tu pourrais en faire de très belles choses. De même, j'ai apprécié la structure de ton histoire, bien rythmée et calibrée - même si la forme "récit dialogué" peut par moments montrer ses limites -, où l'on raconte en quelque sorte l'histoire "à rebours". Ce qui colle finalement bien à la thématique.
Manque juste quelques points de finitions à travailler et assumer réellement le parti-pris SF de ton histoire, là où tu éludes trop vite certaines questions pour te recentrer sur l'aspect plus "sentimental" de ton récit. En ce qui me concerne, outre les aspects soulignés précédemment, c'est la plus grosse faiblesse de ce texte.
Tu veux parler de paradoxes temporels ? Alors, prends ton sujet à bras-le-corps, quitte à rajouter un ou deux paragraphes supplémentaires ! (sans forcément rentrer dans de grandes explications techniques : comme dit plus haut, une ou deux lignes spécifiant clairement la chose, en évoquant plus qu'en explicitant peuvent suffire).
Et pour finir, je ne peux qu'aller dans le sens de la Dame Catherine : refais-toi la main sur les ateliers, entraînes-toi et prends plaisir à travailler sur des points précis. Tu gagneras en maîtrise, mais surtout tu te confronteras à des choses qui ne sont pas forcément dans tes habitudes ; sortir de la zone de confort.
En ce qui me concerne, c'est en grande partie grâce à ces exercices (et aux différents retours, of course) que j'ai pu progresser ces dernières années. Alors je ne peux te conseiller d'aller y faire un tour ! (je suis sûr que tu y ferais merveille dans les ateliers "scène d'amour" ou "événement banal" qui semblent coller parfaitement à ton registre... mais bien sûr, avec 13 ateliers différents, tu auras tout loisir de t'essayer à différentes choses et approches).
Malgré ces bémols et points perfectibles, j'ai quand même lu ton texte avec plaisir.
Et surtout, je suis ravi de te voir revenir à la plume et c'est ce que je retiendrais avec tout de ton texte : Bienvenue (de retour) à la maison, Nao !
Quelques lacunes au niveau "technique" (accords de temps et conjugaisons, quelques formulations maladroites, etc) et peut-être certains points à revoir au niveau de la cohérence. Notamment ce point de "l'explication" de ton méli-mélo temporel qui n'en est pas une... alors que les fondations SF de ton idée sont à la base de la construction de ton texte. C'est dommage.
Il te suffirait de pas grand-chose : une petite allusion vite fait, une formule vite expédiée pour ancrer davantage la chose dans sa thématique.
- Spoiler:
- D'ailleurs, j'ai lu pas mal d'histoires sur les voyages ou paradoxes temporels, qui à la place de partir sur des concepts scientifiques fumeux, choisissaient des chemins de traverse pour explorer leur sujet : le souvenir, la mémoire ou la puissance d'un objet-artefact assez fort pour transporter leurs personnages dans un "ailleurs" en dehors du temps. Les possibilités sont multiples, sans forcément chercher à emprunter un jargon scientifico-technique fumeux. Une simple odeur ou parfum peut faire voyager un protagoniste dans le temps... à condition de trouver la bonne clé
Mais plutôt que de revenir sur les points négatifs ou améliorables, je préfère souligner les bonnes choses contenues dans ce texte de "remise en selle" :
Il y a un potentiel et malgré les quelques maladresses de pure forme, on sent une bonne maîtrise de la langue et du verbe. Tes constructions et tournures sont plus que correctes et en les brossant un peu (pourquoi pas sous un angle plus poétique, ce registre semble te correspondre), tu pourrais en faire de très belles choses. De même, j'ai apprécié la structure de ton histoire, bien rythmée et calibrée - même si la forme "récit dialogué" peut par moments montrer ses limites -, où l'on raconte en quelque sorte l'histoire "à rebours". Ce qui colle finalement bien à la thématique.
Manque juste quelques points de finitions à travailler et assumer réellement le parti-pris SF de ton histoire, là où tu éludes trop vite certaines questions pour te recentrer sur l'aspect plus "sentimental" de ton récit. En ce qui me concerne, outre les aspects soulignés précédemment, c'est la plus grosse faiblesse de ce texte.
Tu veux parler de paradoxes temporels ? Alors, prends ton sujet à bras-le-corps, quitte à rajouter un ou deux paragraphes supplémentaires ! (sans forcément rentrer dans de grandes explications techniques : comme dit plus haut, une ou deux lignes spécifiant clairement la chose, en évoquant plus qu'en explicitant peuvent suffire).
Et pour finir, je ne peux qu'aller dans le sens de la Dame Catherine : refais-toi la main sur les ateliers, entraînes-toi et prends plaisir à travailler sur des points précis. Tu gagneras en maîtrise, mais surtout tu te confronteras à des choses qui ne sont pas forcément dans tes habitudes ; sortir de la zone de confort.
En ce qui me concerne, c'est en grande partie grâce à ces exercices (et aux différents retours, of course) que j'ai pu progresser ces dernières années. Alors je ne peux te conseiller d'aller y faire un tour ! (je suis sûr que tu y ferais merveille dans les ateliers "scène d'amour" ou "événement banal" qui semblent coller parfaitement à ton registre... mais bien sûr, avec 13 ateliers différents, tu auras tout loisir de t'essayer à différentes choses et approches).
Malgré ces bémols et points perfectibles, j'ai quand même lu ton texte avec plaisir.
Et surtout, je suis ravi de te voir revenir à la plume et c'est ce que je retiendrais avec tout de ton texte : Bienvenue (de retour) à la maison, Nao !
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
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Re: Camille
Voici mon analyse. J'entends bien que tu appelles à l'indulgence, mais étant un vilain pas beau, je me contenterais d'une analyse la plus franche possible. A prendre ou à laisser ! Je vais commencer par ce que j'aime le moins dans le texte. Ensuite, par ce que j'aime le plus. Enfin, je terminerai par mes suggestions. Qui ne valent sans doute pas grand-chose, je ne suis pas génie de la littérature, cela se saurait ! Disons que certaines choses pourraient, à mon avis, être revues pour améliorer certains points précis.
Grand A - Ce que j'aime le moins
1 - Le côté sirupeux de l'ensemble.
Ok, faire de la romance, je comprends. Je n'ai rien contre. Mais la profusion de termes (trop ?) absolus, comme "heureux/se, parfait/e" confère une impression de flou, car ces notions sont très subjectives, mais surtout très convenues. Ces mots sont des raccourcis, qui permettent d'éviter de développer les raisons du bonheur, les normes de la perfection. Certains lecteurs s'en contenteront, moi pas. Je pourrais polémiquer durant des heures sur la notion de bonheur et de perfection. Chacun voit midi à sa porte. Dans cette nouvelle, j'ai eu le sentiment que cela se suffisait à soi-même, et que tout lecteur de bonne foi y verrait ce que l'auteur a voulu y mettre. Mais je ne suis pas de cet avis.
2 - Profusion de répétitions
Dois-je développer ? Des mots en répétitions, c'est l'un de mes plus gros défauts, donc, je me permets de souligner le fait en toute humilité. Mais plus que cela, il s'agit parfois de répétitions d'idées, voire de phrases. Cela fait un peu trop à mon goût.
3 - Beaucoup de coquilles, fautes d'accords
Je suis nul en orthographe, je l'avoue. Je me barde d'outils divers et variés, et même comme ça, je laisse passer des tas de fautes indignes de mon talent (!) Vraiment, si je vois des fautes, c'est qu'il y en a beaucoup. Et là, il y en a beaucoup. N'hésite pas utiliser un correcteur d'orthographe, je pense qu'une bonne partie pourrait être éliminée avec un simple balayage.
Grand B : Ce que j'aime le plus
1 - La concision des phrases
Dès le début, j'ai été séduit par ces phrases courtes, simples, sans chichis, qui donnent un rythme très particulier à l'ensemble. Je me suis dit que décidément, même si le fond n'était pas vraiment dans ma sensibilité propre, la lecture était fluidifiée par ce style, et rendait digeste ce qui d'ordinaire m'aurait retourné l'estomac. Pour être plus direct, j'ai lu plusieurs fois ce texte sans m'ennuyer, malgré tous les défauts que j'ai pu souligner précédemment, et sans me dire "bon sang, elle se fiche de nous avec toutes ces fautes !" non, vraiment, il y a quelque chose dans cette façon d'écrire qui accroche, et j'en viens à ...
2 - La musique
Malgré cette profusion de répétitions, j'ai entendu comme une musique, dans cette manière d'écrire avec des petits phrases lapidaires, cette naïveté des émotions, j'avoue avoir été sensible à cette petite harmonie, même si je reste persuadé qu'elle mériterait d'être élaguée, soignée, policée. Difficile à cerner, cette façon d'écrire recèle sans doute un potentiel.
3 - Le sens du mystère
Malgré tous les défauts que j'ai pu souligner en Grand A, j'ai été saisi par le sens du mystère, imprégnant le texte au moins dans les premières pages. Ce côté hors du temps, hors des conventions, m'a bien plu. Cette femme sur le point de changer de vie suit un inconnu sans coup férir, et s'imprègne de son récit sans être en mesure d'en dessiner tous les contours immédiatement (et comment le pourrait-elle ?) m'a beaucoup intéressé. Cette qualité du récit est probablement l'une des premières qui m'a fait oublier le côté "sirupeux" de l'ensemble. D'autant qu'elle s'accompagne du petit 4ème...
4 - L’ambiguïté du personnage principal
Ok, l'ensemble est très gentil, très romantique, très mielleux... mais tout de même ! Cette bonne dame bien sous tous rapports est suivie par un type bizarre, et ressent une certaine "excitation", le terme est employé dans le récit. La coquine pense qu'il pourrait s'agir d'un violeur, d'un assassin, mais elle se sent quand même "excitée" ! Je ne pouvais pas rater cet aspect de sa personnalité. Peut-être un point à développer pour l'atelier porno ! Je plaisante, mais le côté "trop gentil" est tout de même un peu écorché par ce très court passage.
Grand C : les suggestions d'amélioration
1 - Les termes trop décisifs
Je l'ai déjà dit, les notions de bonheur, de perfection, sont trop lapidaires et limitent les explications. Je pense que ces mots doivent être utilisés avec parcimonie. Si on veut parler de "vie parfaite", je pense que le mieux et de l'illustrer. Si on veut parler d'un appartement parfait, le mieux est de le décrire. Après, ,libre à chacun de penser que c'est parfait ou idéal, ou génial, ou juste normal ou médiocre. L'idée péremptoire de la perfection me dérange, c'est très personnel, passons...
2 - Le pathos
Je pense surtout au premier paragraphe. La simple évocation d'un souvenir, le décès des parents ayant eu lieu quelques années plus tôt (c'est-à-dire au moins deux à trois ans), suffit à faire couler une larme ? Cela va trop loin. J'y vois du "pathos", tout simplement. Est-ce réaliste de pleurer à la simple évocation d'un souvenir ? Si la douleur est récente, peut-être. Mais là, quelques années, non.
3 - La SF et la crédibilité
C'est clairement un texte de SF. Pourtant, cet aspect est un peu en filigrane et ne sert qu'à alimenter un monologue.
Pourtant, l'idée de la broche papillon est bien trouvée. En tant que lecteur, j'ai tout de suite compris qu'il s'agissait d'un élément clé. Et pourtant, le personnage la découvre comme ça, comme par hasard. J'aurais aimé une description plus "SF" de la chose, plus détaillée. Où était la broche au moment de sa découverte. Ok, le regard du personnage se pose sur elle, mais pourquoi la ramasse-t-elle. Est-ce le genre de personne qui ramasser n'importe quoi ? Il doit y avoir, à mon avis, une plus grande attention à porter à cette scène, car elle est décisive pour le reste du récit, et le lecteur est en pleinement conscient.
De même, je pense qu'au moment où James évoque la balle dans la tête, il devrait y avoir une réaction de la part du personnage principal. Elle se fait tuer, et pourtant elle ne bronche pas ! Non, il faut vraiment détailler cette partie, quitte à développer l'aspect convaincant de James. C'est un beau parleur, il sait la captiver, alors cela ne coûte rien d'en rajouter. Pour moi, cette partie est trop lapidaire.
Je pense aussi qu'il faudrait évoquer le voyage dans le temps plus nettement. La transition entre le récit et la réalité est trop brusque. Il est difficile d'y croire.
4 - Karine
A quoi sert ce personnage ? Il est cité à profusion dans certains paragraphe, et pourtant, au final, j'ai le sentiment qu'il ne sert à rien... est-il nécessaire de le laisser ? Le personnage part pour le pays de Galles seul, sans enfant, alors pourquoi pas sans tante ?
5 - Le dénouement
Ok pour le happy-end. Je n'ai rien contre. Mais toute cette partie dialoguée, page 10 et 11 va trop vite et met le lecteur un peu à l'écart, d'un point de vue émotionnel.
Le "je te suis" sans coup férir, alors que l'histoire est tout de même très rocambolesque, va trop vite. Il faudrait incorporer plus de temporalité, ou plutôt plus de psychologie ou de "magie" dans cette partie pour la rendre plus convaincante.
J'en ai terminé pour mes commentaires. Le texte n'est certains pas dans un genre que j'affectionne, mais je l'ai lu avec intérêt, et je lui ai trouvé des qualités indéniables. Donc, pour un retour dans l'écriture, après plusieurs années d'absence, j'estime que c'est un récit plus qu'honorable.
Bon retour parmi nous...
Grand A - Ce que j'aime le moins
1 - Le côté sirupeux de l'ensemble.
Ok, faire de la romance, je comprends. Je n'ai rien contre. Mais la profusion de termes (trop ?) absolus, comme "heureux/se, parfait/e" confère une impression de flou, car ces notions sont très subjectives, mais surtout très convenues. Ces mots sont des raccourcis, qui permettent d'éviter de développer les raisons du bonheur, les normes de la perfection. Certains lecteurs s'en contenteront, moi pas. Je pourrais polémiquer durant des heures sur la notion de bonheur et de perfection. Chacun voit midi à sa porte. Dans cette nouvelle, j'ai eu le sentiment que cela se suffisait à soi-même, et que tout lecteur de bonne foi y verrait ce que l'auteur a voulu y mettre. Mais je ne suis pas de cet avis.
2 - Profusion de répétitions
Dois-je développer ? Des mots en répétitions, c'est l'un de mes plus gros défauts, donc, je me permets de souligner le fait en toute humilité. Mais plus que cela, il s'agit parfois de répétitions d'idées, voire de phrases. Cela fait un peu trop à mon goût.
3 - Beaucoup de coquilles, fautes d'accords
Je suis nul en orthographe, je l'avoue. Je me barde d'outils divers et variés, et même comme ça, je laisse passer des tas de fautes indignes de mon talent (!) Vraiment, si je vois des fautes, c'est qu'il y en a beaucoup. Et là, il y en a beaucoup. N'hésite pas utiliser un correcteur d'orthographe, je pense qu'une bonne partie pourrait être éliminée avec un simple balayage.
Grand B : Ce que j'aime le plus
1 - La concision des phrases
Dès le début, j'ai été séduit par ces phrases courtes, simples, sans chichis, qui donnent un rythme très particulier à l'ensemble. Je me suis dit que décidément, même si le fond n'était pas vraiment dans ma sensibilité propre, la lecture était fluidifiée par ce style, et rendait digeste ce qui d'ordinaire m'aurait retourné l'estomac. Pour être plus direct, j'ai lu plusieurs fois ce texte sans m'ennuyer, malgré tous les défauts que j'ai pu souligner précédemment, et sans me dire "bon sang, elle se fiche de nous avec toutes ces fautes !" non, vraiment, il y a quelque chose dans cette façon d'écrire qui accroche, et j'en viens à ...
2 - La musique
Malgré cette profusion de répétitions, j'ai entendu comme une musique, dans cette manière d'écrire avec des petits phrases lapidaires, cette naïveté des émotions, j'avoue avoir été sensible à cette petite harmonie, même si je reste persuadé qu'elle mériterait d'être élaguée, soignée, policée. Difficile à cerner, cette façon d'écrire recèle sans doute un potentiel.
3 - Le sens du mystère
Malgré tous les défauts que j'ai pu souligner en Grand A, j'ai été saisi par le sens du mystère, imprégnant le texte au moins dans les premières pages. Ce côté hors du temps, hors des conventions, m'a bien plu. Cette femme sur le point de changer de vie suit un inconnu sans coup férir, et s'imprègne de son récit sans être en mesure d'en dessiner tous les contours immédiatement (et comment le pourrait-elle ?) m'a beaucoup intéressé. Cette qualité du récit est probablement l'une des premières qui m'a fait oublier le côté "sirupeux" de l'ensemble. D'autant qu'elle s'accompagne du petit 4ème...
4 - L’ambiguïté du personnage principal
Ok, l'ensemble est très gentil, très romantique, très mielleux... mais tout de même ! Cette bonne dame bien sous tous rapports est suivie par un type bizarre, et ressent une certaine "excitation", le terme est employé dans le récit. La coquine pense qu'il pourrait s'agir d'un violeur, d'un assassin, mais elle se sent quand même "excitée" ! Je ne pouvais pas rater cet aspect de sa personnalité. Peut-être un point à développer pour l'atelier porno ! Je plaisante, mais le côté "trop gentil" est tout de même un peu écorché par ce très court passage.
Grand C : les suggestions d'amélioration
1 - Les termes trop décisifs
Je l'ai déjà dit, les notions de bonheur, de perfection, sont trop lapidaires et limitent les explications. Je pense que ces mots doivent être utilisés avec parcimonie. Si on veut parler de "vie parfaite", je pense que le mieux et de l'illustrer. Si on veut parler d'un appartement parfait, le mieux est de le décrire. Après, ,libre à chacun de penser que c'est parfait ou idéal, ou génial, ou juste normal ou médiocre. L'idée péremptoire de la perfection me dérange, c'est très personnel, passons...
2 - Le pathos
Je pense surtout au premier paragraphe. La simple évocation d'un souvenir, le décès des parents ayant eu lieu quelques années plus tôt (c'est-à-dire au moins deux à trois ans), suffit à faire couler une larme ? Cela va trop loin. J'y vois du "pathos", tout simplement. Est-ce réaliste de pleurer à la simple évocation d'un souvenir ? Si la douleur est récente, peut-être. Mais là, quelques années, non.
3 - La SF et la crédibilité
C'est clairement un texte de SF. Pourtant, cet aspect est un peu en filigrane et ne sert qu'à alimenter un monologue.
Pourtant, l'idée de la broche papillon est bien trouvée. En tant que lecteur, j'ai tout de suite compris qu'il s'agissait d'un élément clé. Et pourtant, le personnage la découvre comme ça, comme par hasard. J'aurais aimé une description plus "SF" de la chose, plus détaillée. Où était la broche au moment de sa découverte. Ok, le regard du personnage se pose sur elle, mais pourquoi la ramasse-t-elle. Est-ce le genre de personne qui ramasser n'importe quoi ? Il doit y avoir, à mon avis, une plus grande attention à porter à cette scène, car elle est décisive pour le reste du récit, et le lecteur est en pleinement conscient.
De même, je pense qu'au moment où James évoque la balle dans la tête, il devrait y avoir une réaction de la part du personnage principal. Elle se fait tuer, et pourtant elle ne bronche pas ! Non, il faut vraiment détailler cette partie, quitte à développer l'aspect convaincant de James. C'est un beau parleur, il sait la captiver, alors cela ne coûte rien d'en rajouter. Pour moi, cette partie est trop lapidaire.
Je pense aussi qu'il faudrait évoquer le voyage dans le temps plus nettement. La transition entre le récit et la réalité est trop brusque. Il est difficile d'y croire.
4 - Karine
A quoi sert ce personnage ? Il est cité à profusion dans certains paragraphe, et pourtant, au final, j'ai le sentiment qu'il ne sert à rien... est-il nécessaire de le laisser ? Le personnage part pour le pays de Galles seul, sans enfant, alors pourquoi pas sans tante ?
5 - Le dénouement
Ok pour le happy-end. Je n'ai rien contre. Mais toute cette partie dialoguée, page 10 et 11 va trop vite et met le lecteur un peu à l'écart, d'un point de vue émotionnel.
Le "je te suis" sans coup férir, alors que l'histoire est tout de même très rocambolesque, va trop vite. Il faudrait incorporer plus de temporalité, ou plutôt plus de psychologie ou de "magie" dans cette partie pour la rendre plus convaincante.
J'en ai terminé pour mes commentaires. Le texte n'est certains pas dans un genre que j'affectionne, mais je l'ai lu avec intérêt, et je lui ai trouvé des qualités indéniables. Donc, pour un retour dans l'écriture, après plusieurs années d'absence, j'estime que c'est un récit plus qu'honorable.
Bon retour parmi nous...
Re: Camille
Merci à vous deux pour la lecture et les commentaires.
Merci pour les éloges, sur un texte que j'ai franchement fini à la va vite, ça fait plaisir !
Cancereugène :
L'orthographe et surtout les conjugaisons, c'est loin d'être mon fort, tu as raison. Et si tu as deux trois suggestions de correcteurs, je prends. Faudrait peut être que je me mette un peu sur le projet Voltaire aussi. Cela dit, mon grand est en maternelle, dans quelques années il étudiera la conjugaison... je ferais ça avec lui
Je vais reprendre les points de suggestions pour te répondre au mieux :
Je suis romantique de base... mais plus sérieusement, je comprends ce que tu veux dire. Moins de termes aussi imprécis que vagues et plus de descriptions qui permettent de ressentir plutôt que de lire l'effet "parfait" par exemple.
Oui, j'y suis allée un peu fort... mais en même temps c'était ses parents, un souvenir douloureux, une fille romantique et hop ! une petite larme... qui est peut-être de trop, effectivement. Disons que je me suis laissée emballée !
C'est un texte écrit au fil de la plume et du coup... je me suis embarquée dans des trucs où je me suis empêtrée toute seule... J'avais conscience en écrivant que je n'allais pas réussir à sortir de là sans perdre en qualité...
Je vous remercie de m'avoir lu ! et d'avoir pris le temps pour commenter et m'aider à m'améliorer !
Merci pour les éloges, sur un texte que j'ai franchement fini à la va vite, ça fait plaisir !
Cancereugène :
L'orthographe et surtout les conjugaisons, c'est loin d'être mon fort, tu as raison. Et si tu as deux trois suggestions de correcteurs, je prends. Faudrait peut être que je me mette un peu sur le projet Voltaire aussi. Cela dit, mon grand est en maternelle, dans quelques années il étudiera la conjugaison... je ferais ça avec lui
Je vais reprendre les points de suggestions pour te répondre au mieux :
1 - Les termes trop décisifs
Je l'ai déjà dit, les notions de bonheur, de perfection, sont trop lapidaires et limitent les explications. Je pense que ces mots doivent être utilisés avec parcimonie. Si on veut parler de "vie parfaite", je pense que le mieux et de l'illustrer. Si on veut parler d'un appartement parfait, le mieux est de le décrire. Après, ,libre à chacun de penser que c'est parfait ou idéal, ou génial, ou juste normal ou médiocre. L'idée péremptoire de la perfection me dérange, c'est très personnel, passons...
Je suis romantique de base... mais plus sérieusement, je comprends ce que tu veux dire. Moins de termes aussi imprécis que vagues et plus de descriptions qui permettent de ressentir plutôt que de lire l'effet "parfait" par exemple.
2 - Le pathos
Je pense surtout au premier paragraphe. La simple évocation d'un souvenir, le décès des parents ayant eu lieu quelques années plus tôt (c'est-à-dire au moins deux à trois ans), suffit à faire couler une larme ? Cela va trop loin. J'y vois du "pathos", tout simplement. Est-ce réaliste de pleurer à la simple évocation d'un souvenir ? Si la douleur est récente, peut-être. Mais là, quelques années, non.
Oui, j'y suis allée un peu fort... mais en même temps c'était ses parents, un souvenir douloureux, une fille romantique et hop ! une petite larme... qui est peut-être de trop, effectivement. Disons que je me suis laissée emballée !
La broche devait effectivement me servir... mais arrivée au moment de décrire comment James avait réussi à revenir dans le temps... Impossible de savoir comment gérer et le fait et la broche... J'ai bloqué complètement.3 - La SF et la crédibilité
C'est clairement un texte de SF. Pourtant, cet aspect est un peu en filigrane et ne sert qu'à alimenter un monologue.
Pourtant, l'idée de la broche papillon est bien trouvée. En tant que lecteur, j'ai tout de suite compris qu'il s'agissait d'un élément clé. Et pourtant, le personnage la découvre comme ça, comme par hasard. J'aurais aimé une description plus "SF" de la chose, plus détaillée. Où était la broche au moment de sa découverte. Ok, le regard du personnage se pose sur elle, mais pourquoi la ramasse-t-elle. Est-ce le genre de personne qui ramasser n'importe quoi ? Il doit y avoir, à mon avis, une plus grande attention à porter à cette scène, car elle est décisive pour le reste du récit, et le lecteur est en pleinement conscient.
C'est un texte écrit au fil de la plume et du coup... je me suis embarquée dans des trucs où je me suis empêtrée toute seule... J'avais conscience en écrivant que je n'allais pas réussir à sortir de là sans perdre en qualité...
Euh oui, ça c'est vrai... elle meurt et s'en fout... j'aurais vraiment du étoffer cette partie...De même, je pense qu'au moment où James évoque la balle dans la tête, il devrait y avoir une réaction de la part du personnage principal. Elle se fait tuer, et pourtant elle ne bronche pas ! Non, il faut vraiment détailler cette partie, quitte à développer l'aspect convaincant de James. C'est un beau parleur, il sait la captiver, alors cela ne coûte rien d'en rajouter. Pour moi, cette partie est trop lapidaire.
A l'origine, Karine aurait du jouer un rôle plus important, mais comme dit plus haut, je me suis mélangée, engluée dans les incohérences de mon texte et au final, je n'ai pas su l'utiliser mais je voulais quand même la garder, pour expliquer la vie de Camille entre le décès de ses parents et la rencontre avec James.4 - Karine
A quoi sert ce personnage ? Il est cité à profusion dans certains paragraphe, et pourtant, au final, j'ai le sentiment qu'il ne sert à rien... est-il nécessaire de le laisser ? Le personnage part pour le pays de Galles seul, sans enfant, alors pourquoi pas sans tante ?
C'est clairement là que j'ai baclé l'histoire. Si ça va très vite... je l'avoue, c'est parce que j'en avais marre de l'écrire et de ne pas réussir à m'en sortir d'une manière qui me plaisait.5 - Le dénouement
Ok pour le happy-end. Je n'ai rien contre. Mais toute cette partie dialoguée, page 10 et 11 va trop vite et met le lecteur un peu à l'écart, d'un point de vue émotionnel.
Je vous remercie de m'avoir lu ! et d'avoir pris le temps pour commenter et m'aider à m'améliorer !
Nao76- Écritoirien émérite stagiaire
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Re: Camille
Certes, les fautes d'orthographe et de conjugaison sont nombreuses, quelques incohérences (la photo doit dater de 2013 j'imagine et non de 2003 ), mais ta nouvelle se lit avec plaisir.
Il serait peut-être judicieux de la développer: j'ai eu l'impression de lire du Marc Lévy ou du Musso en condensé et ce n'est pas une critique. Cette romance pourrait devenir un roman de ce type!
Il serait peut-être judicieux de la développer: j'ai eu l'impression de lire du Marc Lévy ou du Musso en condensé et ce n'est pas une critique. Cette romance pourrait devenir un roman de ce type!
Invité- Invité
Re: Camille
Merci pour ta lecture et le compliment Aloysius ! J'apprécie ! Mais franchement, je suis pas de taille pour un roman, même court ! Les nouvelles me convienne. Mais merci beaucoup !
Nao76- Écritoirien émérite stagiaire
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