The Man in the Hight Castle

... Adaptation du célèbre roman de Philip K.Dick que je possède depuis mon adolescence, mais que bien sûr je n'ai pas encore lu ! Mais ça ne saurait sans doute tarder. Je ne peux donc pas comparer avec le livre, mais disont qu'on y retrouve pas le délire habituel de Dick, même si ses thèmes y sont. C'est une uchronie, bien menée.


En 1947, l'Allemagne nazie et l'Empire du Japon, après avoir fait usage de la bombe A, ont remporté la Seconde Guerre mondiale et se sont partagé l'occupation des États-Unis : l'Est est largement contrôlé par l'Allemagne (« Greater Nazi Reich ») alors que l'Ouest est gouverné par le Japon (« Japanese Pacific States »). La partie centrale du continent, appelée « The Rocky Mountain States », est une zone neutre.
En 1962, alors que le Führer Adolf Hitler est malade, les tensions politiques entre l'Allemagne et le Japon sont à leur paroxysme. Dans cette ambiance de guerre froide, un groupe de résistants tente de sécuriser les images d'un film secret, The Grasshopper Lies Heavy (La sauterelle pèse lourd en français), créé par le fameux « Maître du Haut Château ». Mais les polices japonaises et allemandes sont sur leurs traces.

(Je crois que dans le roman, il s'agit non pas de films, mais d'un roman de SF, ce qui permet une mise en abîme : roman de sf qui raconte un monde où les forces de l'Axe ont gagnés la guerre, mais où un roman de sf raconte un monde où ce sont les alliés les  vainqueurs).


Le rythme est un peu lent, mais j'aime bien, et surtout j'aime particulièrement la grande ambiguïté des personnages, qui hésitent constamment entre l'ombre et la lumière, entre être des salauds ou des humains, et où l'on comprend que les choix qu'ils feront déterminent de nouvelles réalités alternatives...

Je ne connaissais le roman de K.Dick que de nom, mais le concept a l'air passionnant, en tous cas. Et c'est là qu'on mesure le fossé séparant actuellement le cinéma et la tv : l'un n'est devenu qu'un nouveau stéréotype du divertissement populaire en mode "gros blockbusters, grosses franchises", là où l'autre média peut se permettre d'explorer des thématiques de fond, autrement plus riches et intéressantes - que le grand écran ne fournit guère plus aujourd'hui. Ou à de rares exceptions. Et quand je vois le résultat mitigé des adaptations Dickiennes au ciné (hormis les excellents Blade Runner et Minority Report), je me dis que c'est pas plus mal comme ça.
Je note cette série sur ma liste... (mais faudrait déjà avant que je regarde toutes celles que j'ai en retard, tout comme ma PAL).

J'ai lu ce roman il y a fort longtemps, il fait partie des rares de ma bibliothèque que je n'ai jamais relu. Je ne me souviens évidemment pas des détails, mais il ne m'avait pas enthousiasmée.

En même temps, Perro, je crois que tu es plutôt amatrice de sf "Hardscience", donc, K.Dick ne doit pas trop être ton truc !

Oui et non, disons que je suis plus indulgente avec un sf hardscience, mais quand un roman est bon, quel que soit son genre, je l'apprécie. Là, je ne suis pas parvenue à entrer dans l'histoire.