Circontances...

par **Thorenko** Lun 13 Fév 2017 - 22:11

David Jackson gara sa Mustang marron de 1960 dans Foreman Streets, il était exactement 12:12 en ce mois de novembre 1963. En franchissant la porte du pub « Texas River Plate », David analysa rapidement que l’endroit était trop calme. Le service de midi devait battre son plein, mais les boxes de cuir orange qui s’alignaient de chaque côté de l’allée centrale étaient désertes et les tables rondes n’étaient pas dressées. David resta quelques secondes à contempler la scène puis il remarqua une légère odeur de viande grillée qui indiquait une activité. Des voix venaient de la télévision accrochée au mur au-dessus du bar. David s’approcha et découvrit une agréable jeune femme, pas plus de 26 ans estima-t-il, qui nettoyait une série de verres à bière.
— Bonjour, dit-il.
La jeune femme releva le menton et David découvrit de magnifiques yeux vert-gris en amende.
— Bonjour fit une voix douce timbrée d’un accent du Maine.
David senti le sang lui monter à la tête et resta la bouche ouverte, les mots suspendus …
— Vous… vous êtes ouvert ?
— Je pensais fermer plus tôt …
— C’est bizarre il n’y a personne chez vous, aujourd’hui ?
— C’est normal, ils sont tous au centre-ville. Que voulez-vous boire ?
— Une bière fera l’affaire s’il vous plaît.
La serveuse se pencha pour attraper un verre propre et sec et tira une pression. David admira un joli décolleté ou logé de jolis seins blancs comme de la craie. Elle se releva et croisa le regard de David qui baissa les yeux rougissants. Elle lui tendit la chope où une mousse onctueuse dégoulinait sur ses doigts longs vernis de rouge. David sentit durcir son sexe et remua sur son tabouret.
—Vous n’êtes pas du coin ? Lui demanda la jeune femme.
— Pas vraiment, je viens de New York.
— New York ? J’adore New York ! Vous savez ? Finalement, je vais fermer plus tôt, nous discuterons plus tranquillement, avez-vous mangé ?
— heu … non pas encore.
La belle serveuse alla fermer son pub à clé et descendit les volets en métal.
David ne la quitta pas des yeux et découvrir qu’elle avait un corps de rêve, de grandes jambes bronzées, une jolie paire de fesses moulées dans un tailleur bleu accompagné d’un chemisier blanc.
Ses seins rebondissaient au rythme de ses pas, ils paraissaient lourds, mais fermes.
David pensa qu’il aimerait bien manger ses deux tétons qu’il voyait se dresser sous le tissu comme deux pics du Vermont.
Il vida sa bière en deux lampées puis il demanda : Vous êtes seule ici, Lee n’est pas là ?
— Lee ? Non il est parti au centre-ville lui aussi, il a pris sa journée. Vous êtes venu pour lui ? Comme je suis déçue…
Elle s’approcha de lui et colla ses seins contre son torse, il put sentir son parfum, un mélange de rose et de pamplemousse, il voulut la prendre par la taille, mais ses bras refusèrent de bouger.
— Ne vous inquiétez pas Agent Spécial David Jackson de New York, avant de mourir vous allez avoir le temps de me voir nue, vous savez la CIA paye très bien se genre de service et je remplis toujours mes contrats.
David s’écroula sur le parquet, tout son corps paralysé.
La jeune femme se pencha sur lui et lui murmura à l’oreille : Regardait David la télévision avant que tout devienne noir pour vous, vous allait assister à une des pages la plus importante de toute l’histoire de notre pays et cela en directe, n’est-ce pas formidable. La belle serveuse commença un strip-tease, elle défit un à un les boutons de son chemisier et une paire de siens encore plus gros que David avait imaginé jaillit. Elle se pencha et frotta sa poitrine contre les lèvres du mourant.
— Vous savez David, c’est dommage dans d’autres circonstances on aurait pu être amant, vous êtes le genre d’homme qui me fait craquer et je pense que je ne vous laisse pas indifférente ? Mais je parle trop le dénouement arrive …
Elle se leva, retira sa jupe et sa culotte noire en dentelle.
David eut la vision du plus beau sexe de femme jamais vu, en même temps il vit à la télévision la Cadillac blanche déboulant sur l’avenue, la jeune femme se tenait au-dessus de sa tête et les dernières pensés de David fût « Dans quel merdier je suis tombé ? »Et il mourut en même temps que John Fitzgerald Kennedy…

par **mormir** Lun 13 Fév 2017 - 23:02

Bonjour Thorenko. C'est le 1er texte de toi que je lis et je t'en remercie. L'histoire étant imposée, je dirais que ton approche démontre du potentiel. Il y a toutefois un certain nombre de coquilles : "admirera" pour "admira", "que vous aimer" pour "que vous aimez", "plus beau sexe de femme jamais vue" pour "plus beau sexe de femme jamais vu" et peut-être d'autres.

Pourtant son principal axe d'amélioration n'est pas dans les coquilles, mais dans l'approche : tu décris en permanence, avec un souci d'exprimer des détails qui à mon sens apportent peu au récit. Tu décris donc, disais-je avant de m'interrompre moi-même de manière fort impolie, mais tu ne fais pas vivre.

Un simple exemple : "Il entra dans le pub le « Texas River Plate » pour interroger un suspect signalé le matin même par son supérieur. L’endroit était tamisé et en parcourant les box en cuir, il s’aperçut qu’ils étaient vides" serait plus prenant si tu mettais par exemple "« Texas River Plate » c'était bien ça. D'après son boss, il y trouverait un mec à interroger. Il entra d'un pas nonchalant. L’espace tamisé était séparé en box de cuir, tous vides"

En tous cas, ce texte témoigne de ton envie de progresser que l'on ne peut que saluer. merci à toi pour cette lecture intéressante !

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Re: Circontances...