L'effet de pendule

Merci à vous deux, je note vos réflexions/commentaires pour une future correction !

J'ai trouvé le style beaucoup plus efficace que pour tes précédentes participations, et mieux dosé. C'est un texte agréable à lire, mais la fin m'a aussi un peu laissée perplexe. Je n'étais pas trop sûre non plus si toute la scène d'avant était un rêve, ou s'il y avait modification du passé ou un truc du genre. Mais je trouve qu'on voit un net progrès dans ton écriture, et c'est un bon texte que tu nous livres !

Une jolie histoire avec un personnage attachant, une vieille femme qui pour une fois n'est pas une sorcière. Ce texte a en outre l'avantage d'être bien située dans un contexte provincial, ce qui lui donne de la crédibilité. Dans l'ensemble c'est bien écrit et efficace malgré quelques maladresses.
Une phrase sur laquelle j'ai d'abord buté :
Oh, elle avait tenté de modifier l’horlogerie, d’activer plus tôt les sonneries, de déclencher quelque chose

Merci à vous deux, Amaranth et Tobermory

Salut Paulux,

Pas mal du tout cette participation. Un bon rythme, une atmosphère sympa, et une petite vieille qui ne lâche rien.
La fin est un rien nébuleuse, j'avais compris, mais hésité dans mon interprétation. Quelques mots de plus, comme la ressemblance du gosse avec son père pour mettre la vieille (et le lecteur) sur les rails ne seraient pas de trop.
Sinon, j'ai relevé une confusion entre étage et niveau (l'étage est le niveau de la maison au-dessus du rez de chaussée), ainsi qu'un "le pendule" qui traîne.
Je trouve aussi la phrase avec la manipulation de l'horloge est maladroite et introduite trop tôt. On ne comprend pas bien pourquoi elle aurait voulu modifier le mécanisme, s'il l'irritait, il lui suffisait de ne pas le remonter. Cette explication pourrait être re-située plus tard, lorsque tu abordes l'effet magique de l'objet (accompagnée de l'importance de remonter le mécanisme, sans quoi, elle perd l'occasion de changer le passé).

Bref, il y a quelques pistes pour améliorer ton texte, déjà fort sympathique en l'état.

Un début super, avec des descriptions parfaites, soignées et qui prennent le temps de poser le décor, sans s'y appesantir plus que nécessaire. Je parle que de souvenir, mais ça me parait encore meilleur que tes textes passés, et même parfait en l’occurrence sur ce point.
Rien à redire de particulier de façon générale, à part peut-être, comme on l'a déjà fait remarquer, la puissance du texte qui s'amoindrit un peu en cours de route. Et la fin un peu ambigüe (j'ai hésité entre le fait qu'elle soit repartie dans le passé, au paradis ou, ce que j'ai pensé plus probable, un présent alterné où elle a réussi à sauver l'enfant dans le passé). En bref, j'ai bien cerné l'idée de la fin, mais elle a été un peu brouillée par les 2 autres pistes évoquées. Ce qui peut rendre le texte encore plus fort d'ailleurs, en laissant la liberté de choisir l'hypothèse qu'on préfère.
La dernière phrase me parait de trop aussi. La phrase précédente, décrivant la présence de gens en pagaille et de cadeaux, me parait une meilleure fin, pour s'arrêter sur une idée forte. Mais ça, c'est du chipotage comparé à la qualité générale.

Très bon texte dans tous les cas. Qui m'a d'ailleurs rappelé un film espagnol vu il y a peu (La maison à la fin du temps), je sais pas si tu connais mais il est très bon aussi, bien que son titre spoile pas mal son concept.

Merci K², Merci Murphy. Je rentre à peine de vacances, et j'essaye de finir de lire et de commenter les textes cette semaine. Plein de très très bonnes participations, ça fait plaisir de lire des récits aussi réussis.

Pas mal du tout, Paulux.
Je viens de relire ton texte, et je lui trouve décidément de belles qualités. Ceci dit, et en cela je rejoins la plupart des commentaires précédents, je trouve que la deuxième partie du récit - et pas seulement la fin - manque de rigueur. C'est dommage, car le début, même si un poil trop descriptif à mon goût, sonne vraiment très juste. Quant à la fin, j'aime beaucoup l'idée, mais un peu moins le traitement, qui n'apporte pas à mon sens l'éclairage nécessaire. Néanmoins, j'ai apprécié cette ambiance provinciale, très bien rendue par ton écriture fluide.

(Petit bonus : j'ai aussi aimé cette utilisation de l'horloge "magique". Je ne sais pas si c'est volontaire de ta part, mais ça m'a fait penser à Jean Rollin - c'est bien sûr un compliment -, qui s'est servi de cet objet tout au long de sa carrière pour ouvrir des "portes" entre les mondes. Son avant-dernier film s'intitule d'ailleurs La nuit des horloges).

J'ai bien failli verser ma petite larme moi. C'est émouvant cette grand-mère qui a la chance de pouvoir sauver son petit fils une vingtaine d'année plus tard, et aussi le fait qu'elle retrouve sa famille.
Ta mamita est attachante.