Irish Coffee
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Irish Coffee
Le mois de février a toujours été une purge pour Raphaël. Il a beau être le mois le plus court de l'année, il reste l'un des plus lents à passer. Surtout pour Raph' qui exerce comme technicien spécialisé dans les chambres froides.
Et Raph', ça l'agace, ça le rend fou, ce mois de février. Bruxelles toute entière est une putain de chambre froide et en plus, son proprio vient de lui annoncer que le chauffage de son appartement miteux venait de tomber en panne.
Tout l'agace alors : sa vie sociale inexistante, sa misère sentimentale et affective, ce putain de temps, ces conneries de chambres froides en panne...
Il gronde en sourdine contre le monde qui réunit tous ces facteurs, pousse rageusement la porte du Picard et traverse le parking glacial en courant. Il se jette au volant de son Renaud Express rouillé et tourne le contact.
Le chauffage ne se lance pas, bien entendu.
Ce soir, il n'a pas envie de retrouver son appartement sans chauffage et sans isolation digne de ce nom, il voudrait juste un peu de compagnie et de chaleur... Après avoir tourné pendant plusieurs heures dans la capitale belge, il se gare au hasard d'une rue, juste devant une sorte de bistrot sans nom qu'il ne reconnait pas.
Depuis quand c'est là ? Peu importe. tant qu'ils servent des Irish Coffees et qu'ils ont des radiateurs, ça lui va.
Raph' n'a pas fait trois pas dans le troquet qu'une chaleur réconfortante l'enveloppe et dissipe doucement les raideurs qui faisaient une torture de chaque geste.
L'endroit est assez banal, propre et surtout vide. Personne.
Mais un détail attire son attention sur autre chose, un élément de décor inédit: une cheminée trône dans un coin de la salle, inondant le lieu de sa chaleur, de sa lumière et de son parfum de pin brûlé.
Doucement, il s'approche du foyer rougeoyant qui fait face au zinc et choisit un tabouret moelleux pour s'installer.
Alors qu'il retire gants, écharpe et parka, une foulée de pas légers se fait entendre et une jeune femme jaillit derrière le comptoir et s'exclame :
- Ho ! Bonjour, monsieur ! Excusez moi, je n'avais pas entendu la porte.
Raphaël cherche à répondre mais son esprit est absorbé par le visage angélique de la tenancière. Elle est belle, fine, un peu petite et porte ses cheveux blonds très longs.
Il lui trouve une ressemblance avec l'héroïne d'Alice au Pays des Merveilles dans son attitude effrénée. Elle le regarde en triturant son chemisier légèrement ouvert sur le début de sa poitrine qui semble à la fois ferme et légère. Elle répète sa question avec un léger sourire :
- Vous désirez commander ?
- Ho ! Oui. Excusez-moi : un Irish Coffee s'il vous-plait, un grand. Avec beaucoup de whisky...
Elle hoche la tête et commence à s'affairer derrière le comptoir, faisant tournoyer son tablier comme une robe de princesse.
Puis elle le sert avec un sourire à faire fondre les neiges éternelles:
- Et voici !
Aux anges, Raph savoure sa première gorgée de liquide brûlant. Tant de parfums mélangés, de saveurs entremêlées... Il distingue le whisky et le café de manière très distincte. Et quel régal !
Tout semble alors être revenu à la normale, il a presque oublié le mois de février.
Pendant qu'il déguste son breuvage salvateur, la blondinette passe dans la salle pour donner un coup de chiffon sur les tables et le reste du zinc.
- Il n'y a personne à cette heure-ci ? S'étonne Raph.
- Hé bien... Il y a vous... Et moi. Répond-elle avec une petite moue. De manière générale il y a peu de clients ici.
Elle se rapproche du foyer et s'agenouille devant pour remuer les braises et ajouter un peu de bois au brasier.
Le réparateur de chambres froides ferme les yeux, savourant cet instant de perfection et de bonheur. Puis il en revient à la petite serveuse :
- Vous travaillez seule, ici ?
- Non, mon père est en bas, dans la chambre froide. Il y a un peu de désordre alors il s'y colle de temps en temps.
Raph émet un petit rire qui fait lever un sourcil à son interlocutrice :
- Désolé, c'est amusant car c'est mon métier, les chambres froides. Je suis technicien.
Elle rigole doucement aussi :
- Ho ! C'est certainement un travail passionnant !
Serait-ce à cause du whisky, de la flambée ragaillardissante qui réchauffe son dos ou bien une poussée de courage soudain mais il s'entend prononcer ces mots :
- Parfois, ça l'est. D'ailleurs, si il vous arrivait d'avoir un soucis technique ou simplement l'envie de discuter autour d'un verre, voici mon numéro.
Sur ce, il glisse sa carte sur le comptoir, juste à côté de la monnaie destinée à régler sa consommation.
Elle lui répond par un petit sourire :
- Hm... Pourquoi pas ? Je garde la carte.
- Gardez aussi la monnaie. Dit-il en enfilant sa parka.
Il met ses gants, passe son écharpe autour de son cou et se dirige tranquillement vers la porte. Puis une quinte de toux l'emporte. Il essuie le filet de salive sur son gant et se tourne en souriant vers la petite serveuse :
- Merci, mademoiselle. Votre présence et votre sourire ont vraiment éclairé ma soirée. Je ne suis pas un homme très chanceux mais vous m'avez...
- C'est vrai que vous n'êtes pas très chanceux... Et moi je crois que je suis un peu maladroite. Le coupe t'elle, une bouteille noire à la main.
Un haut le cœur saisit Raph. Sa vue se brouille et il glisse le long de la porte en toussant.
Elle contemple la bouteille en silence en se mordillant la lèvre inférieure. Il convulse un instant sous les yeux terrifiés de la jeune fille.
Puis elle se reprend :
- Je suis désolée, mais je crois que vous allez devoir visiter notre chambre froide un peu à l'improviste...
Raphaël essaye de rire mais sa gorge et son estomac le brûlent avec une violence et une puissance qu'il n'a jamais connues jusqu'à ce jour.
A cet instant, pour la première et pour la dernière fois, il aurait souhaité se rouler nu dans la neige, il aurait tout donné pour en avaler des poignées entières... Puis il se retourne et cesse lentement de bouger.
Elle peste intérieurement contre son père qui se sert des bouteilles de khalua usagées pour stocker ses produits d'entretien et les laisse trainer... Elle se lève pour verrouiller la porte du troquet et contemple le corps inerte du jeune homme... C'est au moins le troisième depuis le mois de janvier...
Et Raph', ça l'agace, ça le rend fou, ce mois de février. Bruxelles toute entière est une putain de chambre froide et en plus, son proprio vient de lui annoncer que le chauffage de son appartement miteux venait de tomber en panne.
Tout l'agace alors : sa vie sociale inexistante, sa misère sentimentale et affective, ce putain de temps, ces conneries de chambres froides en panne...
Il gronde en sourdine contre le monde qui réunit tous ces facteurs, pousse rageusement la porte du Picard et traverse le parking glacial en courant. Il se jette au volant de son Renaud Express rouillé et tourne le contact.
Le chauffage ne se lance pas, bien entendu.
Ce soir, il n'a pas envie de retrouver son appartement sans chauffage et sans isolation digne de ce nom, il voudrait juste un peu de compagnie et de chaleur... Après avoir tourné pendant plusieurs heures dans la capitale belge, il se gare au hasard d'une rue, juste devant une sorte de bistrot sans nom qu'il ne reconnait pas.
Depuis quand c'est là ? Peu importe. tant qu'ils servent des Irish Coffees et qu'ils ont des radiateurs, ça lui va.
Raph' n'a pas fait trois pas dans le troquet qu'une chaleur réconfortante l'enveloppe et dissipe doucement les raideurs qui faisaient une torture de chaque geste.
L'endroit est assez banal, propre et surtout vide. Personne.
Mais un détail attire son attention sur autre chose, un élément de décor inédit: une cheminée trône dans un coin de la salle, inondant le lieu de sa chaleur, de sa lumière et de son parfum de pin brûlé.
Doucement, il s'approche du foyer rougeoyant qui fait face au zinc et choisit un tabouret moelleux pour s'installer.
Alors qu'il retire gants, écharpe et parka, une foulée de pas légers se fait entendre et une jeune femme jaillit derrière le comptoir et s'exclame :
- Ho ! Bonjour, monsieur ! Excusez moi, je n'avais pas entendu la porte.
Raphaël cherche à répondre mais son esprit est absorbé par le visage angélique de la tenancière. Elle est belle, fine, un peu petite et porte ses cheveux blonds très longs.
Il lui trouve une ressemblance avec l'héroïne d'Alice au Pays des Merveilles dans son attitude effrénée. Elle le regarde en triturant son chemisier légèrement ouvert sur le début de sa poitrine qui semble à la fois ferme et légère. Elle répète sa question avec un léger sourire :
- Vous désirez commander ?
- Ho ! Oui. Excusez-moi : un Irish Coffee s'il vous-plait, un grand. Avec beaucoup de whisky...
Elle hoche la tête et commence à s'affairer derrière le comptoir, faisant tournoyer son tablier comme une robe de princesse.
Puis elle le sert avec un sourire à faire fondre les neiges éternelles:
- Et voici !
Aux anges, Raph savoure sa première gorgée de liquide brûlant. Tant de parfums mélangés, de saveurs entremêlées... Il distingue le whisky et le café de manière très distincte. Et quel régal !
Tout semble alors être revenu à la normale, il a presque oublié le mois de février.
Pendant qu'il déguste son breuvage salvateur, la blondinette passe dans la salle pour donner un coup de chiffon sur les tables et le reste du zinc.
- Il n'y a personne à cette heure-ci ? S'étonne Raph.
- Hé bien... Il y a vous... Et moi. Répond-elle avec une petite moue. De manière générale il y a peu de clients ici.
Elle se rapproche du foyer et s'agenouille devant pour remuer les braises et ajouter un peu de bois au brasier.
Le réparateur de chambres froides ferme les yeux, savourant cet instant de perfection et de bonheur. Puis il en revient à la petite serveuse :
- Vous travaillez seule, ici ?
- Non, mon père est en bas, dans la chambre froide. Il y a un peu de désordre alors il s'y colle de temps en temps.
Raph émet un petit rire qui fait lever un sourcil à son interlocutrice :
- Désolé, c'est amusant car c'est mon métier, les chambres froides. Je suis technicien.
Elle rigole doucement aussi :
- Ho ! C'est certainement un travail passionnant !
Serait-ce à cause du whisky, de la flambée ragaillardissante qui réchauffe son dos ou bien une poussée de courage soudain mais il s'entend prononcer ces mots :
- Parfois, ça l'est. D'ailleurs, si il vous arrivait d'avoir un soucis technique ou simplement l'envie de discuter autour d'un verre, voici mon numéro.
Sur ce, il glisse sa carte sur le comptoir, juste à côté de la monnaie destinée à régler sa consommation.
Elle lui répond par un petit sourire :
- Hm... Pourquoi pas ? Je garde la carte.
- Gardez aussi la monnaie. Dit-il en enfilant sa parka.
Il met ses gants, passe son écharpe autour de son cou et se dirige tranquillement vers la porte. Puis une quinte de toux l'emporte. Il essuie le filet de salive sur son gant et se tourne en souriant vers la petite serveuse :
- Merci, mademoiselle. Votre présence et votre sourire ont vraiment éclairé ma soirée. Je ne suis pas un homme très chanceux mais vous m'avez...
- C'est vrai que vous n'êtes pas très chanceux... Et moi je crois que je suis un peu maladroite. Le coupe t'elle, une bouteille noire à la main.
Un haut le cœur saisit Raph. Sa vue se brouille et il glisse le long de la porte en toussant.
Elle contemple la bouteille en silence en se mordillant la lèvre inférieure. Il convulse un instant sous les yeux terrifiés de la jeune fille.
Puis elle se reprend :
- Je suis désolée, mais je crois que vous allez devoir visiter notre chambre froide un peu à l'improviste...
Raphaël essaye de rire mais sa gorge et son estomac le brûlent avec une violence et une puissance qu'il n'a jamais connues jusqu'à ce jour.
A cet instant, pour la première et pour la dernière fois, il aurait souhaité se rouler nu dans la neige, il aurait tout donné pour en avaler des poignées entières... Puis il se retourne et cesse lentement de bouger.
Elle peste intérieurement contre son père qui se sert des bouteilles de khalua usagées pour stocker ses produits d'entretien et les laisse trainer... Elle se lève pour verrouiller la porte du troquet et contemple le corps inerte du jeune homme... C'est au moins le troisième depuis le mois de janvier...
Dernière édition par Martin- le Lun 27 Juin 2016 - 3:38, édité 1 fois
Whatever happens, happens...
Martin-- Écritoirien émasculé
- Messages : 368
Date d'inscription : 12/11/2015
Age : 27
Localisation : Toulouse (la ville rôse, ouais)
Re: Irish Coffee
Quel étrange atelier... chacun y apporte une vision singulière et ton texte n'y coupe pas, Martin.
J'aime bien ce parfum un peu old-school et intemporel que tu y as instillé, avec ce bar (cette taverne ? presque une auberge à l'ancienne, en fait) tout droit sorti d'un conte. La référence à Alice ancre davantage ton texte dans cette veine, mais c'est assez bien fait. Malgré les références à un Bruxelles moderne, ton histoire a un petit gout "d'autrefois" pas du tout déplaisant.
Je n'ai pas compris de prime abord où tu voulais en venir en insistant autant sur les perceptions "chaud/froid" de ton personnage (tiens, ça me rappelle un autre atelier), mais finalement ça colle plutôt bien. Sur la forme et le fond c'est très bien fait, bien écrit, un bon rythme : ça se lit avec plaisir !
Peut-être juste un ou deux passages un peu plus faibles et deux mini-coquilles (un "sont des radiateurs" à la place de "ont" et le "vetrouiller" dans l'avant-dernière phrase). Sinon c'est au poil.
La seule petite réserve par rapport au respect au thème, c'est que la fille lui avoue bien l'avoir empoisonné, mais un peu malgré elle, alors que j'avais l'impression dans l'énoncé de départ que le fait était volontaire. Mais il faudrait que je relise la consigne.
Et même dans ce cas-là, c'est juste une broutille, car le reste colle tout à fait. Et je le répète, c'est franchement bien fait !
Bref, atelier réussi en ce qui me concerne (et ça fait plaisir de te voir t'essayer un peu aux ateliers, tu devrais t'y essayer un peu plus souvent).
J'aime bien ce parfum un peu old-school et intemporel que tu y as instillé, avec ce bar (cette taverne ? presque une auberge à l'ancienne, en fait) tout droit sorti d'un conte. La référence à Alice ancre davantage ton texte dans cette veine, mais c'est assez bien fait. Malgré les références à un Bruxelles moderne, ton histoire a un petit gout "d'autrefois" pas du tout déplaisant.
Je n'ai pas compris de prime abord où tu voulais en venir en insistant autant sur les perceptions "chaud/froid" de ton personnage (tiens, ça me rappelle un autre atelier), mais finalement ça colle plutôt bien. Sur la forme et le fond c'est très bien fait, bien écrit, un bon rythme : ça se lit avec plaisir !
Peut-être juste un ou deux passages un peu plus faibles et deux mini-coquilles (un "sont des radiateurs" à la place de "ont" et le "vetrouiller" dans l'avant-dernière phrase). Sinon c'est au poil.
La seule petite réserve par rapport au respect au thème, c'est que la fille lui avoue bien l'avoir empoisonné, mais un peu malgré elle, alors que j'avais l'impression dans l'énoncé de départ que le fait était volontaire. Mais il faudrait que je relise la consigne.
Et même dans ce cas-là, c'est juste une broutille, car le reste colle tout à fait. Et je le répète, c'est franchement bien fait !
Bref, atelier réussi en ce qui me concerne (et ça fait plaisir de te voir t'essayer un peu aux ateliers, tu devrais t'y essayer un peu plus souvent).
"En vivant comme en mourant, nous alimentons le feu."
Clive Barker, Sacrements.
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 41
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Irish Coffee
Hé ! Merci beaucoup pour ta lecture Tak !
Je vais vite décalquer ces petites coquilles que tu as relevées!
Ben justement, je t’avoue que j'ai totalement hésité à un moment donné puis en relisant l'énoncé, je n'ai vu nulle part que le geste devait être intentionnel alors j'ai fait comme je sentais. Mais crois-moi, j'ai eu le doute aussi !
En tout cas, merci encore ! Et ne t'inquiète pas, je vais tous les faire ces ateliers, je trouve ça très intéressant !
Je vais vite décalquer ces petites coquilles que tu as relevées!
Tak a écrit:
La seule petite réserve par rapport au respect au thème, c'est que la fille lui avoue bien l'avoir empoisonné, mais un peu malgré elle, alors que j'avais l'impression dans l'énoncé de départ que le fait était volontaire. Mais il faudrait que je relise la consigne.
Et même dans ce cas-là, c'est juste une broutille, car le reste colle tout à fait. Et je le répète, c'est franchement bien fait !
Ben justement, je t’avoue que j'ai totalement hésité à un moment donné puis en relisant l'énoncé, je n'ai vu nulle part que le geste devait être intentionnel alors j'ai fait comme je sentais. Mais crois-moi, j'ai eu le doute aussi !
En tout cas, merci encore ! Et ne t'inquiète pas, je vais tous les faire ces ateliers, je trouve ça très intéressant !
Whatever happens, happens...
Martin-- Écritoirien émasculé
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Re: Irish Coffee
Une journée calme au boulot, j'en profite pour rattraper mon retard. Et j'ai été bien inspirée de lire ton atelier ! Je suis tout à fait d'accord avec Tak : c'est étrange comme ce petit pitch peut déboucher sur des choses à ce point différentes. Je ne sais pas quoi dire de plus que Tak car il a résumé mes impressions : ce côté intemporel, malgré les références modernes, et l'idée de l'empoisonnement involontaire qui éclaire les consignes sous un nouveau jour, bien trouvé !
Tu as bien pris le temps d'installer tout un contexte qui sied parfaitement à ton propos, de Picard en chambre froide, la boucle est bouclée. Le début, surtout, est très accrocheur ! Encore quelques coquilles à supprimer (pas le temps de relever, en vrac Renault, tout entière, un souci, et après j'ai oublié).
J'ai pris beaucoup de plaisir à cette ambiance chaleureuse, au point que tu m'as donné envie d'un Irish Coffee, c'est dire combien j'étais dedans !
Tu as bien pris le temps d'installer tout un contexte qui sied parfaitement à ton propos, de Picard en chambre froide, la boucle est bouclée. Le début, surtout, est très accrocheur ! Encore quelques coquilles à supprimer (pas le temps de relever, en vrac Renault, tout entière, un souci, et après j'ai oublié).
J'ai pris beaucoup de plaisir à cette ambiance chaleureuse, au point que tu m'as donné envie d'un Irish Coffee, c'est dire combien j'étais dedans !
Quiconque lit la présente ligne s’engage à chanter Petit Papa Noël à l'envers chaque soir à minuit jusqu'au 25 décembre.
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
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Age : 47
Localisation : au fond à droite
Re: Irish Coffee
Je ne vais rien ajouter de bien original. J'ai également beaucoup apprécié l'ambiance, cette mise en situation est très réussie. Les consignes sont brèves et assez vagues, je trouve normal qu'on essaie d'en étirer les limites (moi-même je l'ai fait, et d'une manière beaucoup plus grossière !) ; c'est toute la richesse d'un tel exercice.
Je me sens flatté car après tout, ce petit pitch vient de ma modeste caboche...
Je me sens flatté car après tout, ce petit pitch vient de ma modeste caboche...
Re: Irish Coffee
Héhé ! Merci les copains ! J’avoue que je suis bien content de ces petits ateliers en fait ! Je peux essayer de nouvelles choses et c'est chouette !
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Martin-- Écritoirien émasculé
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Re: Irish Coffee
Un atelier bien réussi, en effet !
J'aurais toutefois quelques réserves vis à vis de l'intro, dans laquelle il m'a semblé noter quelques répétitions ou redondances.
Autre remarque... Ta barmaid ne semble pas très émue, et elle ne se souvient même plus du nombre exact de types qu'elle a accidentellement refroidis. C'est quand-même pas si banal que ça. Deux ou trois en un mois, c'est pas non plus si fréquent que ça pour oublier.
J'aurais toutefois quelques réserves vis à vis de l'intro, dans laquelle il m'a semblé noter quelques répétitions ou redondances.
Autre remarque... Ta barmaid ne semble pas très émue, et elle ne se souvient même plus du nombre exact de types qu'elle a accidentellement refroidis. C'est quand-même pas si banal que ça. Deux ou trois en un mois, c'est pas non plus si fréquent que ça pour oublier.
Libérée, délivrée, ma femme peut à nouveau voir ses pieds...
K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
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Re: Irish Coffee
Hm, c'est pas faux ce que tu dis. En fait je voulais que ça sonne comme un truc "courant" mais qui les embête un peu quand même. Faut s'imaginer qu'il sera pas tout seul dans la chambre froide le bonhomme.
Après j'avoue que j'ai eu du mal avec de passage dans la mesure où j'ai jamais été confronté à ce genre de situation. J'ai jamais buté personne par accident et je sais pas trop ce qu'on fait dans ces cas là mais je crois bien qu'on cache le corps...
Après j'avoue que j'ai eu du mal avec de passage dans la mesure où j'ai jamais été confronté à ce genre de situation. J'ai jamais buté personne par accident et je sais pas trop ce qu'on fait dans ces cas là mais je crois bien qu'on cache le corps...
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Martin-- Écritoirien émasculé
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Re: Irish Coffee
Ben écoute, t'as bien déjà dû faire une connerie (genre péter un vase) et vouloir le cacher aux propriétaires. Je pense que c'est un peu pareil. T'as quand-même un peu peur de te faire gauler, et même si ce n'est pas la première fois, ça marque.
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K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
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