L'attente (version deuxième guerre mondiale)
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L'attente (version deuxième guerre mondiale)
Voilà une version légèrement remaniée de mon texte du concours sur la première guerre mondiale. Il y a peu de changements, j'ai juste supprimé le mot poilu, changer le modèle de la mitraillette/mitrailleuse, et rajouter quelques mots pour tenter d'introduire une allusion sur la période, mais sans pour autant la dater. A mon habitude, ça reste vague sur l'endroit ou la temporalité.
L'attente
L'attente
Dernière édition par Catherine Robert le Mar 29 Aoû 2017 - 15:21, édité 1 fois
Re: L'attente (version deuxième guerre mondiale)
J'ai relu, et je pense que tel quel, ton texte évoque davantage la première que la deuxième guerre mondiale. Le titre m'évoque la "Drôle de guerre", pendant laquelle les troupes françaises et allemandes se sont observées durant plus de six mois. En effet, les Français attendaient derrière des fortifications, la Ligne Maginot, dotées d'un grand confort comparativement aux tranchées de 14-18. Ton histoire pourrait se situer lors d'une des escarmouches qui se sont produites à cette période, avant le contournement de la Ligne par les Allemands, et le Blitz proprement dit. Tu pourrais peut-être essayer de situer ton récit dans un des forts de la Ligne Maginot, plutôt que dans une tranchée inexistante ?
Rien de plus à redire (sauf "tâcher" et répétition de "le tout" dans cette phrase :
Après, le MAS 38 a très peu servi en 39/40, je pense que, pour simplifier, tu pourrais utiliser un pistolet automatique (on fait de beaux dégâts à courte distance en 7.65).
Rien de plus à redire (sauf "tâcher" et répétition de "le tout" dans cette phrase :
Techniquement, le terme "mitrailleuse" n'est pas adapté : une mitrailleuse, c'est lourd, souvent sur trépied et tire des munitions de gros calibre. Pour désigner le MAS 38, le terme exact est "pistolet-mitrailleur" (PM), et on emploie davantage "mitraillette". J'ai eu l'occasion d'utiliser le MAT 49 et la 12.7, et ce n'est ni le même poids, ni le même usage...Tendons, cartilages, chairs déchiquetées, le tout tâché
de terre, le tout qui semblait être placé là juste pour lui,
Après, le MAS 38 a très peu servi en 39/40, je pense que, pour simplifier, tu pourrais utiliser un pistolet automatique (on fait de beaux dégâts à courte distance en 7.65).
lester l gore- — — Dragon de Huelgoat — — Disciple des Douze Heures
- Messages : 2309
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Re: L'attente (version deuxième guerre mondiale)
Voilà, je viens de lire.
Pour commencer, en ce qui concerne le texte lui-même, j'ai beaucoup aimé, bien que certaines petites choses m'aient dérangé. Le récit en lui-même est réussi, bien campé et bien écrit. Des petits détails ajoutent leur touche morbide (comme les rats, par exemple). Bref, de ce coté-là rien de spécial à dire, c'est du tout bon.
Après, je trouve que le contexte de l'histoire, l'atmosphère qui tu instaures, semble effectivement se référer plus à la première guerre que de la seconde. C'est plutôt flagrant dans la première page, avec les tranchées qui posent un décor qu'on imagine bien sorti de cette guerre, justement. Pourrais-tu juste changer un ou deux détails pour ancrer ce récit "ailleurs" ? Je ne sais pas. Mais la tranchée en elle-même ne me semble pas un élément indispensable. Tu pourrais transposer ça dans un bunker ou dans les habitations ravagées d'un village normand, façon le Soldat Ryan.
Je pense pas que ça changerait grand-chose (la tente des blessés pourraient être celle d'un camp protégé en marge de cette bataille, à quelques kilomètres, par exemple).
Quelques tournures/coquilles qui m'ont un peu gêné, sinon :
Page 2 :
" Les hommes discutaient, se reposaient, mangeaient dans la tension habituelle." Ici, le "dans" laisse penser, dans son utilisation à une préposition de lieu, alors que tu t'en sers pour décrire un état mental. A mon avis tu devrais revoir, soit la construction de ta phrase, soit la formulation de sa dernière partie ("accompagnés de l'habituelle tension, les hommes..." ? peut-être quelque chose dans le genre).
" assis dans un trône de boue, " : pourquoi pas "sur" un trône de boue ?
Page 3 :
"Il aurait dû se sentir coupable, avoir des remords, de la peine, " : ce "avoir"-là me gêne, ça manque de précision. A la place, tu pourrais mettre "Il aurait dû ressentir de la culpabilité, des remords, de la peine" (quoique remords et peine à la suite font un peu redondants aussi, tu pourrais en virer un des deux).
"Pas trop près, pas visibles, peut-être à une dizaine de virages dans la tranchée" : sans S, puisque tu te réfères à un seul projectile dans la phrase précédente.
Page 4 :
"L’enfant rayonnait, doucement, mais sans doutes possibles. " : Là aussi, au singulier.
En outre, il y a un paragraphe dans la même page que je n'ai pas trouvé à sa place :
"Lorsque l’enfant pénétra dans le mouroir, seul Raymond l’aperçut. Il en parla ensuite, souvent, mais
aucun de ses interlocuteurs ne le crut jamais. Ce fut son billet de sortie. Diagnostiqué comme souffrant
d’une psychose sévère, il fut rapatrié chez lui où il put reprendre une vie à moitié paisible, des
journées tranquilles et des nuits peuplées de cauchemars dans lesquels apparaissaient souvent l’enfant
inattendu et surtout Henri. Henri discutant tranquillement avec lui puis, tout d’un coup tailladant ses
camarades avec ses yeux fous, possédés" : A partir de la 3e phrase, tu te réfères à une situation future, alors que tu reviens au temps présent dans le paragraphe suivant. Cela pourrait ne pas être gênant s'il ne s'agissait que d'une brève allusion à ce qui se déroulerait ensuite, mais là ça donne l'impression qu'on passe réellement à une autre temporalité.
Quand on revient au présent juste après, ça peut emmêler un peu le lecteur, dans le bon déroulé de ta trame (du moins, moi ça m'a un légèrement troublé).
En outre, tu passes entre la 3e et 4e page du point de vue de Henri à celui de Raymond, si bien que dans un premier temps j'ai cru qu'il s'agissait de la même personne alitée. Les situations sont un peu identiques et du coup, j'ai trouvé ça pas très clair.
J'ai du relire et revenir en arrière à quelques reprises pour bien comprendre qu'il ne s'agissait pas de la même personne. Mais peut-être suis-je un peu neuneu aussi...
Quant au gamin, tu laisses peut-être une porte ouverte à l'interprétation de chacun, mais perso j'ai pas vraiment saisi ce qu'il était.
Tu parles à un moment d'une voix entendue dans sa tête. Le gamin en serait-il l'incarnation, celle de sa propre folie ? Et celui-ci venant le libérer à la fin de l'histoire doit-il alors être pris comme une métaphore de la mort ? En temps de guerre, les deux (folie et mort) ne sont jamais très éloignées l'une de l'autre. Il y a une porte ouverte à l'interprétation dans ton texte, mais peut-être ai-je manqué une clé qui expliciterait un peu plus les choses.
Mais si ce n'est pas le cas, je dois dire que le flou ne me dérange pas non plus : comme je te l'ai déjà dit ailleurs, je pense que ce flou est l'une des qualités de ton écriture, donnant à chacun matière à se construire sa propre opinion, son propre décor autour.
Au final, j'ai bien aimé ton texte donc, même si quelques détails sont peut-être à revoir.
Et pour le respect au thème, je pense que ça va, hormis peut-être le tout début, qui évoque quand même pas mal la première guerre plus que dans la seconde (mais ça vient peut-être aussi qu'on sache d'emblée dans quelle optique tu as écrit ce texte. Venu de nulle part, sans contexte extérieur, ça peut peut-être coller, je sais pas).
Pour commencer, en ce qui concerne le texte lui-même, j'ai beaucoup aimé, bien que certaines petites choses m'aient dérangé. Le récit en lui-même est réussi, bien campé et bien écrit. Des petits détails ajoutent leur touche morbide (comme les rats, par exemple). Bref, de ce coté-là rien de spécial à dire, c'est du tout bon.
Après, je trouve que le contexte de l'histoire, l'atmosphère qui tu instaures, semble effectivement se référer plus à la première guerre que de la seconde. C'est plutôt flagrant dans la première page, avec les tranchées qui posent un décor qu'on imagine bien sorti de cette guerre, justement. Pourrais-tu juste changer un ou deux détails pour ancrer ce récit "ailleurs" ? Je ne sais pas. Mais la tranchée en elle-même ne me semble pas un élément indispensable. Tu pourrais transposer ça dans un bunker ou dans les habitations ravagées d'un village normand, façon le Soldat Ryan.
Je pense pas que ça changerait grand-chose (la tente des blessés pourraient être celle d'un camp protégé en marge de cette bataille, à quelques kilomètres, par exemple).
Quelques tournures/coquilles qui m'ont un peu gêné, sinon :
Page 2 :
" Les hommes discutaient, se reposaient, mangeaient dans la tension habituelle." Ici, le "dans" laisse penser, dans son utilisation à une préposition de lieu, alors que tu t'en sers pour décrire un état mental. A mon avis tu devrais revoir, soit la construction de ta phrase, soit la formulation de sa dernière partie ("accompagnés de l'habituelle tension, les hommes..." ? peut-être quelque chose dans le genre).
" assis dans un trône de boue, " : pourquoi pas "sur" un trône de boue ?
Page 3 :
"Il aurait dû se sentir coupable, avoir des remords, de la peine, " : ce "avoir"-là me gêne, ça manque de précision. A la place, tu pourrais mettre "Il aurait dû ressentir de la culpabilité, des remords, de la peine" (quoique remords et peine à la suite font un peu redondants aussi, tu pourrais en virer un des deux).
"Pas trop près, pas visibles, peut-être à une dizaine de virages dans la tranchée" : sans S, puisque tu te réfères à un seul projectile dans la phrase précédente.
Page 4 :
"L’enfant rayonnait, doucement, mais sans doutes possibles. " : Là aussi, au singulier.
En outre, il y a un paragraphe dans la même page que je n'ai pas trouvé à sa place :
"Lorsque l’enfant pénétra dans le mouroir, seul Raymond l’aperçut. Il en parla ensuite, souvent, mais
aucun de ses interlocuteurs ne le crut jamais. Ce fut son billet de sortie. Diagnostiqué comme souffrant
d’une psychose sévère, il fut rapatrié chez lui où il put reprendre une vie à moitié paisible, des
journées tranquilles et des nuits peuplées de cauchemars dans lesquels apparaissaient souvent l’enfant
inattendu et surtout Henri. Henri discutant tranquillement avec lui puis, tout d’un coup tailladant ses
camarades avec ses yeux fous, possédés" : A partir de la 3e phrase, tu te réfères à une situation future, alors que tu reviens au temps présent dans le paragraphe suivant. Cela pourrait ne pas être gênant s'il ne s'agissait que d'une brève allusion à ce qui se déroulerait ensuite, mais là ça donne l'impression qu'on passe réellement à une autre temporalité.
Quand on revient au présent juste après, ça peut emmêler un peu le lecteur, dans le bon déroulé de ta trame (du moins, moi ça m'a un légèrement troublé).
En outre, tu passes entre la 3e et 4e page du point de vue de Henri à celui de Raymond, si bien que dans un premier temps j'ai cru qu'il s'agissait de la même personne alitée. Les situations sont un peu identiques et du coup, j'ai trouvé ça pas très clair.
J'ai du relire et revenir en arrière à quelques reprises pour bien comprendre qu'il ne s'agissait pas de la même personne. Mais peut-être suis-je un peu neuneu aussi...
Quant au gamin, tu laisses peut-être une porte ouverte à l'interprétation de chacun, mais perso j'ai pas vraiment saisi ce qu'il était.
Tu parles à un moment d'une voix entendue dans sa tête. Le gamin en serait-il l'incarnation, celle de sa propre folie ? Et celui-ci venant le libérer à la fin de l'histoire doit-il alors être pris comme une métaphore de la mort ? En temps de guerre, les deux (folie et mort) ne sont jamais très éloignées l'une de l'autre. Il y a une porte ouverte à l'interprétation dans ton texte, mais peut-être ai-je manqué une clé qui expliciterait un peu plus les choses.
Mais si ce n'est pas le cas, je dois dire que le flou ne me dérange pas non plus : comme je te l'ai déjà dit ailleurs, je pense que ce flou est l'une des qualités de ton écriture, donnant à chacun matière à se construire sa propre opinion, son propre décor autour.
Au final, j'ai bien aimé ton texte donc, même si quelques détails sont peut-être à revoir.
Et pour le respect au thème, je pense que ça va, hormis peut-être le tout début, qui évoque quand même pas mal la première guerre plus que dans la seconde (mais ça vient peut-être aussi qu'on sache d'emblée dans quelle optique tu as écrit ce texte. Venu de nulle part, sans contexte extérieur, ça peut peut-être coller, je sais pas).
Dernière édition par Tak le Jeu 12 Mai 2016 - 15:37, édité 2 fois
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
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Age : 42
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: L'attente (version deuxième guerre mondiale)
Merci beaucoup pour vos lectures. Je vais voir ce que je peux faire de tous vos pertinents conseils. Vous me confirmez en tout cas que ma tranchée dans la première partie connote un peu trop le texte, je vais réfléchir à transposer ça sans toucher à la structure, ça doit être possible. Et j'ai du temps devant moi pour tenter d'en faire quelque chose de présentable ET dans le thème.
Re: L'attente (version deuxième guerre mondiale)
Pas le temps de lire les autres commentaires, je vais sans doute faire des redites. J'étais passée pour lire celui de Tak mais comme le tien avait moins de réponses et était très court, j'ai fait un détour :
J'ai relu les exigences de l'AT, à vrai dire je crois que je n'avais même pas lu du tout rien qu'en voyant le mot "blitzkrieg" car au final le thème a l'air sympa à traiter, ça m'évoque les expériences d'Hitler sur les loups garous etc.
Pour ce qu'ils demandent, tu es dedans. Mon seul reproche serait que vu la brièveté de l'action, on n'a pas vraiment le temps de se rendre compte que ça se passe pendant la guerre, ça pourrait arriver n'importe où, n'importe quand et de ce point de vue je n'ai pas été "embarquée" ou dépaysée. Moi, ça me va plutôt bien, vu que je n'aime pas cette période, mais j'ai peur que ce soit un peu juste pour l'AT, pas assez évocateur ou typique.
Sinon, l'histoire elle-même est bien, classique mais bien menée, surtout les petits détails (cliquetis des dents des rats, goût du sang, le mec qui se met à bander, etc.), c'est toujours ce qui fait que tu vas te démarquer.
Pas grand chose à dire, donc, sinon bonne chance pour l'AT !
- Les corrections que je verrais:
- p. 2 :
"gesticuler dans des mouvements désordonnés" : "en mouvements désordonnés", ce qui évite la répétition "dans" juste après
taché (sans ^)
quand il eut fini (sans t)
répétition "sortit"
virgule après profondément
deux en face ("de lui" est peut-être superflu)
p.3 :
répétition rappeler (+ mauvaise utilisation avec "de") à remplacer par se souvenait-il d'une voix (se rappeler qch/se souvenir de qch)
il les aimait tous
"pas visibles" : on comprend que tu parles des projectiles (au pluriel) mais ton référent est au singulier
le mot "dispatcher" me gêne, trop moderne
p.4:
sans doutes possibles : j'aurais mis au singulier
bien qu'il ne sache : K² relèverait, et pour cette fois je pense que "bien qu'il ne sût" passe très bien car ce n'est pas une forme choquante ni alambiquée
+ Beaucoup de répétitions de "mais" (je les remarque parce que c'est mon gros défaut : 17 fois sur 4 pages, 18 si on compte "jamais")
J'ai relu les exigences de l'AT, à vrai dire je crois que je n'avais même pas lu du tout rien qu'en voyant le mot "blitzkrieg" car au final le thème a l'air sympa à traiter, ça m'évoque les expériences d'Hitler sur les loups garous etc.
Pour ce qu'ils demandent, tu es dedans. Mon seul reproche serait que vu la brièveté de l'action, on n'a pas vraiment le temps de se rendre compte que ça se passe pendant la guerre, ça pourrait arriver n'importe où, n'importe quand et de ce point de vue je n'ai pas été "embarquée" ou dépaysée. Moi, ça me va plutôt bien, vu que je n'aime pas cette période, mais j'ai peur que ce soit un peu juste pour l'AT, pas assez évocateur ou typique.
Sinon, l'histoire elle-même est bien, classique mais bien menée, surtout les petits détails (cliquetis des dents des rats, goût du sang, le mec qui se met à bander, etc.), c'est toujours ce qui fait que tu vas te démarquer.
Pas grand chose à dire, donc, sinon bonne chance pour l'AT !
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
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Date d'inscription : 04/05/2015
Age : 48
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Re: L'attente (version deuxième guerre mondiale)
Merci de ta lecture et de ton relevé de petites maladresses/fautes. Je ne m'y suis pas encore remise, un peu trop de boulot (et donc, surtout de fatigue) pour le moment.
Mais je le finaliserai quoiqu'il arrive et je l'enverrai. Je cherche aussi à l'ancrer un peu plus dans la période. Paladin m'avait conseillé d'utiliser mes Ardennes belges comme espace, mais là ou ailleurs, ça me reste (très) difficile. C'est quand même bizarre cette difficulté à positionner mes récits dans un cadre précis. Je crois que le fait que ça n'a pas eu lieu me bloque. Je veux dire, mettre une action qui n'a pas eu lieu dans un cadre qui existe, ça me perturbe, j'ai l'impression, je pense, que ça ne va pas ensemble (mais c'est pas très clair ce que je raconte ).
Mais je le finaliserai quoiqu'il arrive et je l'enverrai. Je cherche aussi à l'ancrer un peu plus dans la période. Paladin m'avait conseillé d'utiliser mes Ardennes belges comme espace, mais là ou ailleurs, ça me reste (très) difficile. C'est quand même bizarre cette difficulté à positionner mes récits dans un cadre précis. Je crois que le fait que ça n'a pas eu lieu me bloque. Je veux dire, mettre une action qui n'a pas eu lieu dans un cadre qui existe, ça me perturbe, j'ai l'impression, je pense, que ça ne va pas ensemble (mais c'est pas très clair ce que je raconte ).
Re: L'attente (version deuxième guerre mondiale)
Mdr, mais alors il ne te reste que l'autobiographie ! Sacrée toi
Et le texte qui se passe dans ta voiture à midi (j'ai oublié le titre), soit ça t'est arrivé, soit ça n'était pas ta voiture.
Et les Ardennes belges, ça existe, mais pas forcément le petit cours d'eau à côté de l'arbre en Y qui surplombe le gros rocher. Tu vois ce que je veux dire ? A part le nom réel, rien ne t'oblige à faire une description d'un lieu réel.
Et le texte qui se passe dans ta voiture à midi (j'ai oublié le titre), soit ça t'est arrivé, soit ça n'était pas ta voiture.
Et les Ardennes belges, ça existe, mais pas forcément le petit cours d'eau à côté de l'arbre en Y qui surplombe le gros rocher. Tu vois ce que je veux dire ? A part le nom réel, rien ne t'oblige à faire une description d'un lieu réel.
Dernière édition par Raven le Jeu 19 Mai 2016 - 15:07, édité 1 fois
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
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Re: L'attente (version deuxième guerre mondiale)
Bin, j'ai toujours dit que j'étais bizarre. Y a jamais personne qui veut me croire.
Donc, au final, je me demande si je ne vais pas rester dans le flou comme toujours dans mes récits, mais j'ai encore pas mal de temps pour y réfléchir.
Donc, au final, je me demande si je ne vais pas rester dans le flou comme toujours dans mes récits, mais j'ai encore pas mal de temps pour y réfléchir.
Re: L'attente (version deuxième guerre mondiale)
Bah, on ne te demande pas un relevé topographique précis des Ardennes non plus. Des détails sur les uniformes peut-être ? Bon, je suis pas passionnée, mais introduire des détails militaria genre l'un qui sculpte une pipe dans un bout de bois ou un autre qui grave le nom de sa bien-aimée dans une douille d'obus, ou une lettre de la famille, retrouvée tachée de sang dans la poche d'un mort. Bref, des trucs qui "sonneraient" plus guerre pour rester bien dans les contraintes de l'AT.
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
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Re: L'attente (version deuxième guerre mondiale)
Ah oui, pas mal ça. Des petits détails qui ancreraient le texte un peu plus, même si dans l'absolu l'intrigue pourrait se passer n'importe où et n'importe quand (ce qui au fond est le cas de presque toutes les intrigues).
Re: L'attente (version deuxième guerre mondiale)
Je pense être arrivée au bout de mon remodelage qui ne change aucunement la structure de base. Je me suis contentée de modifier quelques détails pour retirer la connotation première guerre et en amener une plus deuxième guerre.
Je referai une dernière lecture de mon texte finalisé tout à l'heure et puis j'enverrai.
Ensuite, je m'attaquerai à l'AT "Entre rêves et irréalité".
Je referai une dernière lecture de mon texte finalisé tout à l'heure et puis j'enverrai.
Ensuite, je m'attaquerai à l'AT "Entre rêves et irréalité".
Re: L'attente (version deuxième guerre mondiale)
Merde pour celui-là aussi, alors ! (j'essaierais d'y jeter un œil si j'ai deux minutes, tu as mis la nouvelle version en ligne ou pas ? ).
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
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Age : 42
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: L'attente (version deuxième guerre mondiale)
Non, parce que je n'aime pas abuser. J'ai pris en considération toutes les pistes que vous m'avez suggérées, j'en ai fait un melting-pot, et j'ai finalisé mon texte. Des détails ont été rajoutés dans le premier paragraphe pour donner plus de corps (j'espère) à la lassitude de la guerre, la tranchée a disparu au profit d'un village détruit, j'ai aussi rajouté le titre d'une chanson sortie pendant la guerre quelque part. Voilà, juste des détails donc, mais j'espère qu'ils seront suffisants parce que je ne pense pas que je pourrais aller plus loin dans ma transformation. L'ensemble reste indéterminé sur l'endroit, un poil moins sur l'époque et ça me plait ainsi.
Re: L'attente (version deuxième guerre mondiale)
Ça marche, Cath'
Te connaissant, je ne doute aucunement que ton texte aura pris du galon grâce à ces nouveaux ajouts. Maintenant, y'a plus qu'à !
Te connaissant, je ne doute aucunement que ton texte aura pris du galon grâce à ces nouveaux ajouts. Maintenant, y'a plus qu'à !
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 42
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: L'attente (version deuxième guerre mondiale)
Oui, enfin "pris du galon", on verra hein. Moi je reste sur l'idée qu'il y aura des tas de textes meilleurs que le mien.
Ce qui ne m'empêchera pas de tenter ma chance. Et d'ailleurs, c'est envoyé.
Ce qui ne m'empêchera pas de tenter ma chance. Et d'ailleurs, c'est envoyé.
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