Sacrifeast
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: N°8 : Sacrifice humain
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Sacrifeast
Voici ma participation à ce nouveau concours (28 438 signes, titre compris).
Comme je l'ai déjà signalé, je ne sais trop que penser du résultat.
J'attends les commentaires avec appréhension.
http://www.fichier-pdf.fr/2016/04/19/sacrifeast/
K2, toujours attentif, a repéré le détail suivant : "Et puis, qui est Joséphine ???"
Oups !!! Dans ma première version, Cynthia s'appelait Joséphine. Par conséquent, ami(s) lecteur(s), lorsque vous tomberez sur le prénom "Joséphine" (dernière ligne de la page 9), remplacez Joséphine par Cynthia. Ce n'est pourtant pas faute de m'être relu...
Et Silence a mis en avant un point important :
"Je n'avais pas remarqué en effet que tout ne se déroulait pas en 1987."
J'aurais dû mettre les années en gras. Il est important de bien avoir la chronologie en tête.
Comme je l'ai déjà signalé, je ne sais trop que penser du résultat.
J'attends les commentaires avec appréhension.
http://www.fichier-pdf.fr/2016/04/19/sacrifeast/
K2, toujours attentif, a repéré le détail suivant : "Et puis, qui est Joséphine ???"
Oups !!! Dans ma première version, Cynthia s'appelait Joséphine. Par conséquent, ami(s) lecteur(s), lorsque vous tomberez sur le prénom "Joséphine" (dernière ligne de la page 9), remplacez Joséphine par Cynthia. Ce n'est pourtant pas faute de m'être relu...
Et Silence a mis en avant un point important :
"Je n'avais pas remarqué en effet que tout ne se déroulait pas en 1987."
J'aurais dû mettre les années en gras. Il est important de bien avoir la chronologie en tête.
Dernière édition par Blahom le Mar 19 Avr 2016 - 20:32, édité 2 fois
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Sacrifeast
Salut Blahom,
Je viens de terminer la lecture de ton texte. J'ai un sentiment mitigé sur celui-ci. Je vais tenter d'expliquer pourquoi. Cela vient je pense de plusieurs choses. Un premier point, qui n'est pas la première chose qui me soit venue à l'esprit en lisant ton texte mais celle qui m'a le plus gêné, vient des dates. Je n'avais pas remarqué en effet que tout ne se déroulait pas en 1987. Du coup, j'ai mis un temps à comprendre et un temps à me figurer le déroulement des événements. J'avais pensé en te lisant que tu procédais un peu comme dans ce film "mémento" en remontant le fil du temps pour parvenir au point d'origine (déclencheur) de ton récit. Ce point, le déroulé sur un an, m'a un peu sorti de ma lecture. Par ailleurs, second point (mais le premier truc que j'ai remarqué d'un point de vue chronologique) se tient dans ta volonté de tout nous dire ou presque des trajets effectués par Chris. On sait qu'il emprunte tel voie, tourne à droite, puis à gauche, puis monte un escalier, etc. Je ne sais pas si c'est voulu, je me suis dit que oui et que cela renforçait l'impression de solitude de ton personnage (qui au final tourne un peu en rond). Cependant, j'ai été un peu déstabilisé par le procédé qui est employé à plusieurs reprises dans ta nouvelle. J'ai trouvé en revanche que le thème était parfaitement respecté et j'ai aimé l'utilisation du vaudou (me semble-t-il, je ne suis pas spécialiste des sciences occultes). De ce point de vue, tu as été bien plus performant que moi sur le sujet sans trop en dire pour autant et ne pas nous plomber le récit avec une thèse ou un effet catalogue des pratiques rituelles. J'ai également aimé la visite nocturne faite à Chris par le vieux. J'ai trouvé cette scène particulièrement forte et je me demande (mais ce n'est que mon point de vue) si il n'aurait pas été judicieux de commencer ton récit par celle-ci (je ne suis pas en train de te dire quoi faire, je trouve seulement cette scène formidable et si on regarde bien la structure de ton texte, c'est la première véritable scène forte d'un point de vue narratif. Je veux dire par là que cette scène permet non seulement d'ancrer ton texte dans un genre littéraire, mais aussi d'aller chercher complètement ton lecteur, ce que ne parvient pas à faire totalement la scène de la boîte de nuit : je me suis demandé pourquoi Chris allait rouler une pelle à cette fille, ce qui lui était passé par la tête. Les enjeux ne sont peut-être pas suffisamment explicités sur ce point). Par ailleurs, tu as bien réussi le personnage d'Alain, parce qu'au bout de deux minutes j'avais envie de lui coller une baffe... Bref, un sentiment mitigé sur la construction même de ton histoire mais pour le reste j'adhère totalement. Du coup, n'aurait-il pas été plus judicieux de mettre en parallèle l'histoire de Cynthia Beauséjour et celle de Chris ? Je ne sais pas, tu me diras "chacun fait comme il l'entend et je t'emmerde !" et je ne pourrai pas te donner tort. Mais c'est essentiellement pour moi une question de construction, pas une question d'idée(s), ni de narration au sens propre du terme... Je ne sais pas si je suis très clair. Hormis ces précisions, j'ai passé un moment très agréable à la lecture de ton texte Blahom.
Je viens de terminer la lecture de ton texte. J'ai un sentiment mitigé sur celui-ci. Je vais tenter d'expliquer pourquoi. Cela vient je pense de plusieurs choses. Un premier point, qui n'est pas la première chose qui me soit venue à l'esprit en lisant ton texte mais celle qui m'a le plus gêné, vient des dates. Je n'avais pas remarqué en effet que tout ne se déroulait pas en 1987. Du coup, j'ai mis un temps à comprendre et un temps à me figurer le déroulement des événements. J'avais pensé en te lisant que tu procédais un peu comme dans ce film "mémento" en remontant le fil du temps pour parvenir au point d'origine (déclencheur) de ton récit. Ce point, le déroulé sur un an, m'a un peu sorti de ma lecture. Par ailleurs, second point (mais le premier truc que j'ai remarqué d'un point de vue chronologique) se tient dans ta volonté de tout nous dire ou presque des trajets effectués par Chris. On sait qu'il emprunte tel voie, tourne à droite, puis à gauche, puis monte un escalier, etc. Je ne sais pas si c'est voulu, je me suis dit que oui et que cela renforçait l'impression de solitude de ton personnage (qui au final tourne un peu en rond). Cependant, j'ai été un peu déstabilisé par le procédé qui est employé à plusieurs reprises dans ta nouvelle. J'ai trouvé en revanche que le thème était parfaitement respecté et j'ai aimé l'utilisation du vaudou (me semble-t-il, je ne suis pas spécialiste des sciences occultes). De ce point de vue, tu as été bien plus performant que moi sur le sujet sans trop en dire pour autant et ne pas nous plomber le récit avec une thèse ou un effet catalogue des pratiques rituelles. J'ai également aimé la visite nocturne faite à Chris par le vieux. J'ai trouvé cette scène particulièrement forte et je me demande (mais ce n'est que mon point de vue) si il n'aurait pas été judicieux de commencer ton récit par celle-ci (je ne suis pas en train de te dire quoi faire, je trouve seulement cette scène formidable et si on regarde bien la structure de ton texte, c'est la première véritable scène forte d'un point de vue narratif. Je veux dire par là que cette scène permet non seulement d'ancrer ton texte dans un genre littéraire, mais aussi d'aller chercher complètement ton lecteur, ce que ne parvient pas à faire totalement la scène de la boîte de nuit : je me suis demandé pourquoi Chris allait rouler une pelle à cette fille, ce qui lui était passé par la tête. Les enjeux ne sont peut-être pas suffisamment explicités sur ce point). Par ailleurs, tu as bien réussi le personnage d'Alain, parce qu'au bout de deux minutes j'avais envie de lui coller une baffe... Bref, un sentiment mitigé sur la construction même de ton histoire mais pour le reste j'adhère totalement. Du coup, n'aurait-il pas été plus judicieux de mettre en parallèle l'histoire de Cynthia Beauséjour et celle de Chris ? Je ne sais pas, tu me diras "chacun fait comme il l'entend et je t'emmerde !" et je ne pourrai pas te donner tort. Mais c'est essentiellement pour moi une question de construction, pas une question d'idée(s), ni de narration au sens propre du terme... Je ne sais pas si je suis très clair. Hormis ces précisions, j'ai passé un moment très agréable à la lecture de ton texte Blahom.
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
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Re: Sacrifeast
Ne sachant pas moi-même que penser de ce texte, j'apprécie ton long commentaire précis et argumenté.
"Je n'avais pas remarqué en effet que tout ne se déroulait pas en 1987."
J'aurais dû mettre les années en gras. Il est important de bien avoir la chronologie en tête. Peut-être me suis-je loupé sur ce point ?
Je précise ne pas avoir vu Memento.
Concernant les déambulations de mon pathétique héros, tu comprendras aisément, en mettant en relation les dates, les lieux et mon âge, qu'il y a aussi un aspect autobiographique dans ce texte (ce qui ne signifie pas que je me comportais de la même façon que Chris envers la gent féminine ). Les lieux sont ceux que je parcourais durant cette période et l'étudiant désargenté que j'étais marchait beaucoup.
La scène avec le vieux : je suis (agréablement) surpris que tu l'aies appréciée. Je craignais de sombrer dans le Grand-Guignol. C'est peut-être parce que ce passage me semblait "limite" que je ne l'ai pas mis en avant comme tu le suggères.
"tu me diras "chacun fait comme il l'entend et je t'emmerde !""
Je ne me permettrais pas cela. Vu le format imposé, j'ai dû m'imposer des limites.
Merci de ton avis, plutôt bienveillant, Silence.
"Je n'avais pas remarqué en effet que tout ne se déroulait pas en 1987."
J'aurais dû mettre les années en gras. Il est important de bien avoir la chronologie en tête. Peut-être me suis-je loupé sur ce point ?
Je précise ne pas avoir vu Memento.
Concernant les déambulations de mon pathétique héros, tu comprendras aisément, en mettant en relation les dates, les lieux et mon âge, qu'il y a aussi un aspect autobiographique dans ce texte (ce qui ne signifie pas que je me comportais de la même façon que Chris envers la gent féminine ). Les lieux sont ceux que je parcourais durant cette période et l'étudiant désargenté que j'étais marchait beaucoup.
La scène avec le vieux : je suis (agréablement) surpris que tu l'aies appréciée. Je craignais de sombrer dans le Grand-Guignol. C'est peut-être parce que ce passage me semblait "limite" que je ne l'ai pas mis en avant comme tu le suggères.
"tu me diras "chacun fait comme il l'entend et je t'emmerde !""
Je ne me permettrais pas cela. Vu le format imposé, j'ai dû m'imposer des limites.
Merci de ton avis, plutôt bienveillant, Silence.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Sacrifeast
Non, Blahom, mon avis n'est pas bienveillant, il est le calque de mon ressenti, sache-le ! Je me disais bien qu'il y avait un côté vécu à la chose indépendamment de la manière dont Chris se conduit envers les femmes s'entend. En ce qui concerne la scène du vieux, tu la trouves Grand-guignolesque. Oui, peut-être, je ne sais pas. Moi en tout cas elle me plaît bien. Du reste, il y a bien des fois où l'horreur côtoie le Grand-Guignol, non ? Demande à S. King. Et je suis certain que cette scène, un peu retravaillée, serait une introduction parfaite à ton récit. Moi j'aime... Et c'est tout ce que je demande !
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
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Re: Sacrifeast
Salut Blahom !
Comme quoi, ça valait le coup d'attendre, parce que c'est un bon texte que tu nous offres.
Pour le thème, je me méfiais un peu, mais c'est nickel. Quant à l'ambiance, dès que j'ai vu marqué Haïti, j'ai deviné vers quoi tu nous emmenais.
Côté construction, et chronologie, j'ai trouvé ça très bon. Ton intrigue est parfaitement maîtrisée. Tu lâches les indices petit à petit, tu les recoupes, on s'y retrouve bien. (je n'ai pas raté les dates, mais j'ai dû faire un aller retour pour vérifier l'enchaînement, au premier flash -back)
Pour gagner en clarté, et comme tu enchaînes les scènes avec une certaine logique, une phrase introductive en fin de passage précédent pourrait renforcer la chronologie. D'ailleurs, tu as fait plusieurs fois des flashbacks au sein du même paragraphe, et là, ça pèche. Dans un texte au passé, toute action antérieure à la narration en cours doit être conjuguée au plus que parfait. Tu en as mis quelques uns mais ne les as pas tenus sur la longueur. C'est dommage, parce que ça rend les choses un peu floues.
Certains passages, certaines descriptions m'ont aussi parues moins fluides que l'ensemble du texte. C'est sans doute dû à la force de tes souvenirs ; ça aurait peut-être mérité d'être un peu allégé.
Le côté très cliché des personnages coince un peu ; je n'apprécie les caricatures que lorsqu'elles servent une note d'humour. Je trouve aussi que ta scène faible est celle du viol. Même du point de vue de Cynthia, on sent un détachement qui laisse penser qu'en fait, ce n'est pas si gravel. On n'a pas l'impression qu'elle se soit débattue, ou autre.
Et puis, qui est Joséphine ???
Sinon, c'est un bon texte. (oui, oui)
Comme quoi, ça valait le coup d'attendre, parce que c'est un bon texte que tu nous offres.
Pour le thème, je me méfiais un peu, mais c'est nickel. Quant à l'ambiance, dès que j'ai vu marqué Haïti, j'ai deviné vers quoi tu nous emmenais.
Côté construction, et chronologie, j'ai trouvé ça très bon. Ton intrigue est parfaitement maîtrisée. Tu lâches les indices petit à petit, tu les recoupes, on s'y retrouve bien. (je n'ai pas raté les dates, mais j'ai dû faire un aller retour pour vérifier l'enchaînement, au premier flash -back)
Pour gagner en clarté, et comme tu enchaînes les scènes avec une certaine logique, une phrase introductive en fin de passage précédent pourrait renforcer la chronologie. D'ailleurs, tu as fait plusieurs fois des flashbacks au sein du même paragraphe, et là, ça pèche. Dans un texte au passé, toute action antérieure à la narration en cours doit être conjuguée au plus que parfait. Tu en as mis quelques uns mais ne les as pas tenus sur la longueur. C'est dommage, parce que ça rend les choses un peu floues.
Certains passages, certaines descriptions m'ont aussi parues moins fluides que l'ensemble du texte. C'est sans doute dû à la force de tes souvenirs ; ça aurait peut-être mérité d'être un peu allégé.
Le côté très cliché des personnages coince un peu ; je n'apprécie les caricatures que lorsqu'elles servent une note d'humour. Je trouve aussi que ta scène faible est celle du viol. Même du point de vue de Cynthia, on sent un détachement qui laisse penser qu'en fait, ce n'est pas si gravel. On n'a pas l'impression qu'elle se soit débattue, ou autre.
Et puis, qui est Joséphine ???
Sinon, c'est un bon texte. (oui, oui)
K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
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Re: Sacrifeast
Merci K2. Peut-être est-ce plus réussi que je ne le pensais...
En ce qui concerne les passages au plus-que-parfait, il faudrait que je reprenne cela à tête reposée. Trop de temps s'étant écoulé entre le début de la rédaction de cette histoire et sa conclusion, j'ai tendance à saturer.
La scène du viol aurait sans doute pu être plus "trash", plus traumatisante : c'est un point que je reprendrai lorsque j'en aurai le temps.
Les personnages trop stéréotypés ? Peut-être. Je n'étais pas parti pour faire du Flaubert, préférant me concentrer sur les événements proprement dits et la chronologie.
"Et puis, qui est Joséphine ???"
Oups !!! Dans ma première version, Cynthia s'appelait Joséphine. Par conséquent, ami(s) lecteur(s), lorsque vous tomberez sur le prénom "Joséphine" (dernière ligne de la page 9), remplacez Joséphine par Cynthia. Ce n'est pourtant pas faute de m'être relu...
En ce qui concerne les passages au plus-que-parfait, il faudrait que je reprenne cela à tête reposée. Trop de temps s'étant écoulé entre le début de la rédaction de cette histoire et sa conclusion, j'ai tendance à saturer.
La scène du viol aurait sans doute pu être plus "trash", plus traumatisante : c'est un point que je reprendrai lorsque j'en aurai le temps.
Les personnages trop stéréotypés ? Peut-être. Je n'étais pas parti pour faire du Flaubert, préférant me concentrer sur les événements proprement dits et la chronologie.
"Et puis, qui est Joséphine ???"
Oups !!! Dans ma première version, Cynthia s'appelait Joséphine. Par conséquent, ami(s) lecteur(s), lorsque vous tomberez sur le prénom "Joséphine" (dernière ligne de la page 9), remplacez Joséphine par Cynthia. Ce n'est pourtant pas faute de m'être relu...
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Sacrifeast
Pour moi, c’est plutôt une réussite, une histoire de vengeance surnaturelle bien menée, avec des éléments classiques du fantastique. J’ai apprécié en particulier le côté vécu, en ce qui concerne la description des lieux et des ambiances, tu sais appliquer un des principes énoncés par je ne sais plus quel écrivain à succès : « écrivez à partir de ce que vous connaissez ». Ces descriptions donnent de la chair et de la substance au récit.
Techniquement c’est très propre, je n’ai pas relevé de fautes qui font saigner mes petits yeux sensibles.
Seul reproche : la chronologie des événements n’est pas toujours clairement établie et compréhensible. À part ça, un bon texte, Blahom !
Techniquement c’est très propre, je n’ai pas relevé de fautes qui font saigner mes petits yeux sensibles.
Seul reproche : la chronologie des événements n’est pas toujours clairement établie et compréhensible. À part ça, un bon texte, Blahom !
lester l gore- — — Dragon de Huelgoat — — Disciple des Douze Heures
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Re: Sacrifeast
Tes propos me rassurent, Lester, même si je ne sais toujours trop que penser de ce texte.
"tu sais appliquer un des principes énoncés par je ne sais plus quel écrivain à succès : « écrivez à partir de ce que vous connaissez »."
En effet, c'est l'une de mes rares qualités. En cela, je me contente de suivre les préceptes du grand philosophe Harry Callahan : "Le sage est celui qui connaît ses limites."
Au fait, quelqu'un sait-il qui est l'écrivain auquel tu faisais référence ?
"tu sais appliquer un des principes énoncés par je ne sais plus quel écrivain à succès : « écrivez à partir de ce que vous connaissez »."
En effet, c'est l'une de mes rares qualités. En cela, je me contente de suivre les préceptes du grand philosophe Harry Callahan : "Le sage est celui qui connaît ses limites."
Au fait, quelqu'un sait-il qui est l'écrivain auquel tu faisais référence ?
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Sacrifeast
S. King, Écriture mémoire d'un métier... Peut-être...
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
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Re: Sacrifeast
C'est pas mal, à partir d'une histoire classique, tu brodes un récit en forme de labyrinthe. J'aime bien cette construction, même si j'avoue que les pièces du puzzle m'ont paru parfois trop petites. Rien ne s'installe vraiment, on passe d'une scène à une autre, c'est assez déroutant. Pas trop gênant cependant, ton dénouement est bien amené.
Bref, encore une bonne participation.
Bref, encore une bonne participation.
Re: Sacrifeast
"on passe d'une scène à une autre, c'est assez déroutant."
Cancereugène, tu touches du doigt un point qui me chiffonnait mais que je n'arrivais pas à identifier précisément.
Merci.
Cancereugène, tu touches du doigt un point qui me chiffonnait mais que je n'arrivais pas à identifier précisément.
Merci.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Sacrifeast
Moi aussi, j'ai bien aimé. Un récit assez classique dans la trame, mais qui se lit bien. La scène du viol est effectivement peut-être un peu faiblarde, vite brossée. Pas besoin d'en faire une scène trash, mais un peu plus de ressenti peut-être. Pour le reste, ça se lit bien. Bon, maintenant, étant bien au courant avant de lire de cette histoire de date, je n'ai pas eu de problème à ce niveau-là, mais je ne suis pas sûre que sans savoir, je n'en aurais pas été gênée.
Re: Sacrifeast
Ton avis, plutôt positif, a le mérite de confirmer que certains passages fonctionnent. Je m'attendais à des réactions plus mitigées, voire carrément négatives.
Merci Catherine.
Merci Catherine.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Localisation : Sud-Est
Re: Sacrifeast
Je suis, moi, un peu mitigé sur certains points. Sur le positif, c'est bien écrit, bien mené. Je n'ai rien à dire sur la construction, que je trouve bien faite. Certes, il faut bien faire attention aux dates. Peut-être aurait il fallu simplement une différence de police pour bien différencier les deux époques, comme mettre le passé en italiques. Mais je trouve que ça fonctionne. Le thème est bien respecté.
La scène du viol ne me semble pas non plus faiblarde, mais c'est une question de point de vue. Moi, j'ai tendance à penser que suggérer quelque chose est souvent plus intense que de le décrire dans le détail. Je suis plus Fleuve Noir "Angoisse" que "Gore". Peut-être par admiration pour Lovecraft et Arthur Machen: leurs évocations de l'horreur cosmique me fichent bien plus de frissons que s'ils s'étaient perdus en descriptions. Mais vous allez me dire, quand il s'agit de viol ou de meurtre, on est pas dans l'horreur cosmique, mais dans la réalité sordide. Dans ce cas-là, alors, il aurait fallu que toute l'histoire soit trash et pas juste une scène. C'est pas très important, au fond.
Ce qui m'a plus gêné, c'est qu'à la fin, je me suis dit: "tout ça pour ça", parce que, ce n'est pas tant que l'histoire soit classique,c'est que je l'ai trouvée prévisible. Comme on sait que Cynthia est haïtienne, on pense au vaudou, en plus avec le zombi qui vient taper à la porte (Je n'ai pas trouvé la scène too much, moi, bien que je ne sois pas sûr qu'elle soit utile). On se doute aussi vite de ce qui c'est passé un an avant avec elle. Et les choses se déroulent comme prévu, avec la vengeance par sorcellerie. Je trouve ça aussi un peu trop linéaire. J’aurais aussi vu l'effet du sort un peu plus spectaculaire. Là, pour le coup, peut-être plus trash, ou en tout cas plus terrifiant: apparitions d'esprits, souffrances multiples, l'image de Cynthia ricanant, etc...
Ensuite, sur un autre plan, une interrogation, mais très subjective: pour venger un acte odieux (un viol) Cynthia en commet un encore pire: le meurtre d'un bébé (Le sien, s'y j'ai bien compris ?) Est-ce qu'elle a conçu cet enfant juste pour le sacrifice? C'est possible, ce serait plus dans la logique.
Mais, en dehors du coté linéaire et un peu prévisible, c'est loin d'être mauvais, c'est bien clair, bien construit, bien écrit. Du Blahom.
La scène du viol ne me semble pas non plus faiblarde, mais c'est une question de point de vue. Moi, j'ai tendance à penser que suggérer quelque chose est souvent plus intense que de le décrire dans le détail. Je suis plus Fleuve Noir "Angoisse" que "Gore". Peut-être par admiration pour Lovecraft et Arthur Machen: leurs évocations de l'horreur cosmique me fichent bien plus de frissons que s'ils s'étaient perdus en descriptions. Mais vous allez me dire, quand il s'agit de viol ou de meurtre, on est pas dans l'horreur cosmique, mais dans la réalité sordide. Dans ce cas-là, alors, il aurait fallu que toute l'histoire soit trash et pas juste une scène. C'est pas très important, au fond.
Ce qui m'a plus gêné, c'est qu'à la fin, je me suis dit: "tout ça pour ça", parce que, ce n'est pas tant que l'histoire soit classique,c'est que je l'ai trouvée prévisible. Comme on sait que Cynthia est haïtienne, on pense au vaudou, en plus avec le zombi qui vient taper à la porte (Je n'ai pas trouvé la scène too much, moi, bien que je ne sois pas sûr qu'elle soit utile). On se doute aussi vite de ce qui c'est passé un an avant avec elle. Et les choses se déroulent comme prévu, avec la vengeance par sorcellerie. Je trouve ça aussi un peu trop linéaire. J’aurais aussi vu l'effet du sort un peu plus spectaculaire. Là, pour le coup, peut-être plus trash, ou en tout cas plus terrifiant: apparitions d'esprits, souffrances multiples, l'image de Cynthia ricanant, etc...
Ensuite, sur un autre plan, une interrogation, mais très subjective: pour venger un acte odieux (un viol) Cynthia en commet un encore pire: le meurtre d'un bébé (Le sien, s'y j'ai bien compris ?) Est-ce qu'elle a conçu cet enfant juste pour le sacrifice? C'est possible, ce serait plus dans la logique.
Mais, en dehors du coté linéaire et un peu prévisible, c'est loin d'être mauvais, c'est bien clair, bien construit, bien écrit. Du Blahom.
Dernière édition par Paladin le Mer 27 Avr 2016 - 18:57, édité 2 fois
Re: Sacrifeast
Merci pour ton commentaire que je trouve plutôt positif, Paladin.
En ce qui concerne l'aspect prévisible de l'histoire, je ne sais que dire, dans la mesure où j'ai essayé de faire en sorte que cela ne le soit pas totalement. J'ai certes disséminé des indices dans le récit (allusions au vaudou). Qu'un lecteur habitué à ce type de littérature s'attende à une fin en rapport avec le vaudou ne me gêne pas. Cela était voulu, l'essentiel étant que la conclusion surprenne, voire choque le lecteur. Cet aspect de l'histoire ne fonctionne peut-être pas comme je l'espérais.
"Ensuite, sur un autre plan, une interrogation, mais très subjective: pour venger un acte odieux (un viol) Cynthia en commet un encore pire: le meurtre d'un bébé (Le sien, s'y j'ai bien compris ?) Est-ce qu'elle a conçu cet enfant juste pour le sacrifice?"
En ce qui concerne l'aspect prévisible de l'histoire, je ne sais que dire, dans la mesure où j'ai essayé de faire en sorte que cela ne le soit pas totalement. J'ai certes disséminé des indices dans le récit (allusions au vaudou). Qu'un lecteur habitué à ce type de littérature s'attende à une fin en rapport avec le vaudou ne me gêne pas. Cela était voulu, l'essentiel étant que la conclusion surprenne, voire choque le lecteur. Cet aspect de l'histoire ne fonctionne peut-être pas comme je l'espérais.
"Ensuite, sur un autre plan, une interrogation, mais très subjective: pour venger un acte odieux (un viol) Cynthia en commet un encore pire: le meurtre d'un bébé (Le sien, s'y j'ai bien compris ?) Est-ce qu'elle a conçu cet enfant juste pour le sacrifice?"
- Spoiler:
- Puisque tu es le premier à soulever cette question, l'enfant sacrifié est celui né de l'union de Cynthia et de Chris. Cf. la description du bébé, à la peau claire. En tuant le petit, elle tue le père.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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