Danse avec le Taureau, de Philippe Ward
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Danse avec le Taureau, de Philippe Ward
Je ne sais pas comment copier ici le communiqué de presse, mais Philippe Ward publie un nouveau roman :
Danse avec le taureau –
Serial killer aux fêtes de Bayonne
Ward Philippe
Le directeur d’une revue taurine est retrouvé assassiné d’un coup d’épée dans la nuque, nu. Puis c’est autour d’un agent de toréros, d’un surfeur, d’un ancien membre de l’ETA et d’un homme politique, tous tués de la même façon. À quinze jours des Fêtes de Bayonne, la justice fait appel à Amaia Aguerre, une enfant du pays, mais surtout la première profiler française. Elle va avoir besoin de tous ses talents pour retrouver le meurtrier avant qu’il ne frappe une nouvelle fois comme il l’a annoncé. Et pour couronner le tout, elle va se retrouver au milieu de la guerre entre les aficionados et les anticorridas.
On ne plaisante pas avec les taureaux.
Né à Bordeaux, Philippe Ward vit depuis 32 ans en Ariège. En duo avec Sylvie Miller, ils publient aux éditions Critic les aventures d’un privé dans une étonnante Égypte uchronique. En solo, Philippe Ward, a écrit Artahe et deux romans sur le rugby, Meurtre à Aimé Giral et Dans l’antre des dragons. Avec son fils Mickaël on lui doit un hymne d’amour à New York : Manhattan ghost.
174 pages, 120 x 200 mm, livre broché septembre 2015 10,90 € ISBN 978-3-8313-2798-0
http://www.editions-wartberg.com/nouveautes/prochaines-parutions/titel/1096-danse-avec-le-taureau.html
Moi, j'ai hâte de le lire, précipitez-vous aussi, les amis ...
Danse avec le taureau –
Serial killer aux fêtes de Bayonne
Ward Philippe
Le directeur d’une revue taurine est retrouvé assassiné d’un coup d’épée dans la nuque, nu. Puis c’est autour d’un agent de toréros, d’un surfeur, d’un ancien membre de l’ETA et d’un homme politique, tous tués de la même façon. À quinze jours des Fêtes de Bayonne, la justice fait appel à Amaia Aguerre, une enfant du pays, mais surtout la première profiler française. Elle va avoir besoin de tous ses talents pour retrouver le meurtrier avant qu’il ne frappe une nouvelle fois comme il l’a annoncé. Et pour couronner le tout, elle va se retrouver au milieu de la guerre entre les aficionados et les anticorridas.
On ne plaisante pas avec les taureaux.
Né à Bordeaux, Philippe Ward vit depuis 32 ans en Ariège. En duo avec Sylvie Miller, ils publient aux éditions Critic les aventures d’un privé dans une étonnante Égypte uchronique. En solo, Philippe Ward, a écrit Artahe et deux romans sur le rugby, Meurtre à Aimé Giral et Dans l’antre des dragons. Avec son fils Mickaël on lui doit un hymne d’amour à New York : Manhattan ghost.
174 pages, 120 x 200 mm, livre broché septembre 2015 10,90 € ISBN 978-3-8313-2798-0
http://www.editions-wartberg.com/nouveautes/prochaines-parutions/titel/1096-danse-avec-le-taureau.html
Moi, j'ai hâte de le lire, précipitez-vous aussi, les amis ...
lester l gore- — — Dragon de Huelgoat — — Disciple des Douze Heures
- Messages : 2309
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 62
Localisation : à la campagne
Re: Danse avec le Taureau, de Philippe Ward
Voici mon opinion après lecture de "Danse avec le Taureau", que Philippe m'a gentiment dédicacé :
"En temps normal, je ne suis pas amateur de romans policiers. Contrairement à la plupart de mes contemporains, je n’ai jamais été touché par la vague de « polars scandinaves » qui a inondé récemment les tables des libraires, et je ne serai probablement pas plus concerné par les futures déferlantes de « thrillers papous » ou de « suspense moldo-valaques » que ne manqueront pas de susciter les éditeurs et les critiques. Bref, les enquêtes policières ne me passionnent pas, le whodunit m’assomme, et c’est avec allégresse que je me tamponne le coquillard de la question fatale : « Est-ce bien le colonel Moutarde qui a tué le docteur machin avec un chandelier en plastique mou ? »
Quant à la tauromachie, mon opinion est plus nuancée que celles des pro- et des anti-, même si ça m’étonnerait qu’on me voie un jour sur les gradins d’une arène, coincé entre une touriste teutonne et un aficionado à béret. Et puis, cette manie qu’ont les toreros de s’habiller comme Lady Gaga, et de coiffer un chapeau qui ressemble à des oreilles de Mickey, je trouve ça suspect…
Alors, me demanderez-vous, tas de petits curieux, pourquoi te risquer à donner ton opinion sur « Danse avec le Taureau », le thriller basque de Philippe Ward ? Eh bien, je vous répondrais que c’est parce que je connais la plume de Philippe Ward, dont j’avais apprécié le fascinant « Irrintzina » et les nouvelles collectées dans le recueil « Noir Duo », et que je voulais découvrir la façon dont il se débrouillait avec le genre hautement codifié du roman policier.
Et je n’ai pas mis longtemps à m’apercevoir que Philippe se sort de l’exercice avec brio : son style dépouillé, direct, s’accorde à merveille avec la tension de l’enquête, qui s’avère menée sans faille vers une conclusion qui, si elle n’est pas surprenante, est logique et solidement étayée. Le personnage principal est vraisemblable, assez attachant pour que ses efforts donnent envie de continuer la lecture, tandis que les personnages secondaires sont dépeints avec vigueur et concision. Évidemment, sur un format aussi court (moins de 200 pages), l’auteur ne se lance pas dans des descriptions trop détaillées, et parfois la psychologie et les sentiments des protagonistes sont esquissés à grands traits, mais l’essentiel est là : le style est vigoureux, fluide et débarrassé de tout tic d’écriture, et le « suspense » policier de rigueur est bien présent.
Mais ce qui constitue pour moi l’attrait principal de ce roman, c’est la patte de Philippe Ward, qui prouve qu’il n’est pas qu’un « faiseur de polars », mais bel et bien un écrivain de talent. Ce style qui permet de le reconnaître, c’est d’abord l’ancrage dans une région, SA région, qu’il revisite sans cesse en apportant à chaque livre une petite touche supplémentaire. Tout au long de son œuvre, Philippe Ward vante et illustre son Sud-Ouest natal, avec un regard où l’amour et la fidélité n’excluent pas la lucidité et le sens critique. Et moi, j’aime ces auteurs qui revendiquent leur identité, qui s’appuient sur un territoire et un peuple pour raconter leur histoire.
Ensuite, si « Danse avec le Taureau » reste un polar, Philippe Ward ne peut s’empêcher d’instiller dans son récit des éléments inquiétants, surprenants, comme une épée qu’un destin unique semble avoir chargée d’une énergie mystérieuse, ou bien les résurgences de l’antique culte de Mithra. Et là, grâce à ces détails évoquant le surnaturel, mon intérêt a été relancé pour aller à la conclusion du récit. Car ce qui m’attire dans l’art de conter de Philippe, c’est sa capacité à faire accepter des éléments appartenant au fantastique dans des romans fortement ancrés dans la réalité d’un lieu et d’une culture, à l’instar d’un Masterton par exemple.
En conclusion, « Danse avec le Taureau » est un court roman policier qui se lit avec plaisir, même si la corrida vous répugne ou vous indiffère, surtout grâce au talent et au métier de son auteur, qui sait capter constamment l’attention du lecteur. "
"En temps normal, je ne suis pas amateur de romans policiers. Contrairement à la plupart de mes contemporains, je n’ai jamais été touché par la vague de « polars scandinaves » qui a inondé récemment les tables des libraires, et je ne serai probablement pas plus concerné par les futures déferlantes de « thrillers papous » ou de « suspense moldo-valaques » que ne manqueront pas de susciter les éditeurs et les critiques. Bref, les enquêtes policières ne me passionnent pas, le whodunit m’assomme, et c’est avec allégresse que je me tamponne le coquillard de la question fatale : « Est-ce bien le colonel Moutarde qui a tué le docteur machin avec un chandelier en plastique mou ? »
Quant à la tauromachie, mon opinion est plus nuancée que celles des pro- et des anti-, même si ça m’étonnerait qu’on me voie un jour sur les gradins d’une arène, coincé entre une touriste teutonne et un aficionado à béret. Et puis, cette manie qu’ont les toreros de s’habiller comme Lady Gaga, et de coiffer un chapeau qui ressemble à des oreilles de Mickey, je trouve ça suspect…
Alors, me demanderez-vous, tas de petits curieux, pourquoi te risquer à donner ton opinion sur « Danse avec le Taureau », le thriller basque de Philippe Ward ? Eh bien, je vous répondrais que c’est parce que je connais la plume de Philippe Ward, dont j’avais apprécié le fascinant « Irrintzina » et les nouvelles collectées dans le recueil « Noir Duo », et que je voulais découvrir la façon dont il se débrouillait avec le genre hautement codifié du roman policier.
Et je n’ai pas mis longtemps à m’apercevoir que Philippe se sort de l’exercice avec brio : son style dépouillé, direct, s’accorde à merveille avec la tension de l’enquête, qui s’avère menée sans faille vers une conclusion qui, si elle n’est pas surprenante, est logique et solidement étayée. Le personnage principal est vraisemblable, assez attachant pour que ses efforts donnent envie de continuer la lecture, tandis que les personnages secondaires sont dépeints avec vigueur et concision. Évidemment, sur un format aussi court (moins de 200 pages), l’auteur ne se lance pas dans des descriptions trop détaillées, et parfois la psychologie et les sentiments des protagonistes sont esquissés à grands traits, mais l’essentiel est là : le style est vigoureux, fluide et débarrassé de tout tic d’écriture, et le « suspense » policier de rigueur est bien présent.
Mais ce qui constitue pour moi l’attrait principal de ce roman, c’est la patte de Philippe Ward, qui prouve qu’il n’est pas qu’un « faiseur de polars », mais bel et bien un écrivain de talent. Ce style qui permet de le reconnaître, c’est d’abord l’ancrage dans une région, SA région, qu’il revisite sans cesse en apportant à chaque livre une petite touche supplémentaire. Tout au long de son œuvre, Philippe Ward vante et illustre son Sud-Ouest natal, avec un regard où l’amour et la fidélité n’excluent pas la lucidité et le sens critique. Et moi, j’aime ces auteurs qui revendiquent leur identité, qui s’appuient sur un territoire et un peuple pour raconter leur histoire.
Ensuite, si « Danse avec le Taureau » reste un polar, Philippe Ward ne peut s’empêcher d’instiller dans son récit des éléments inquiétants, surprenants, comme une épée qu’un destin unique semble avoir chargée d’une énergie mystérieuse, ou bien les résurgences de l’antique culte de Mithra. Et là, grâce à ces détails évoquant le surnaturel, mon intérêt a été relancé pour aller à la conclusion du récit. Car ce qui m’attire dans l’art de conter de Philippe, c’est sa capacité à faire accepter des éléments appartenant au fantastique dans des romans fortement ancrés dans la réalité d’un lieu et d’une culture, à l’instar d’un Masterton par exemple.
En conclusion, « Danse avec le Taureau » est un court roman policier qui se lit avec plaisir, même si la corrida vous répugne ou vous indiffère, surtout grâce au talent et au métier de son auteur, qui sait capter constamment l’attention du lecteur. "
lester l gore- — — Dragon de Huelgoat — — Disciple des Douze Heures
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Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 62
Localisation : à la campagne
Re: Danse avec le Taureau, de Philippe Ward
En fait Philippe Ward avait déja produit deux autres polars:
" Meurtres à Aimé Giral"
et " Dans l'antre des dragons"
Le décor ici , c'était le rugby ( à 15 dans le premier, à 13 dans le second) et Perpignan.
Comme pour "Danse avec le taureau", on y retrouvait l'amour de Ward pour sa région et pour le rugby ( J’espère qu'il n'est pas trop affecté depuis samedi). Du coup pour moi qui vient des brumes picardes, j'ai profité d'une rando dans les Pyrénées pour aller assister à un match de 'un des deux clubs de la citè catalane et j'y ai retrouvé exactement toute l’atmosphère chaleureuse et bon enfant décrite dans le roman .
Mais Ward ne ménage pas non plus ses critiques envers certaines dérives du sport et on découvre même avec surprise un épisode in connu de la seconde guerre peu glorieux pour le rugby à 15.
Les personnages sont bien campés dans leur complexité et l'intrigue offre par deux fois, un dénouement assez inattendu.
En tout cas tu m'as donné envie de lire cette dernière production bayonnaise.
" Meurtres à Aimé Giral"
et " Dans l'antre des dragons"
Le décor ici , c'était le rugby ( à 15 dans le premier, à 13 dans le second) et Perpignan.
Comme pour "Danse avec le taureau", on y retrouvait l'amour de Ward pour sa région et pour le rugby ( J’espère qu'il n'est pas trop affecté depuis samedi). Du coup pour moi qui vient des brumes picardes, j'ai profité d'une rando dans les Pyrénées pour aller assister à un match de 'un des deux clubs de la citè catalane et j'y ai retrouvé exactement toute l’atmosphère chaleureuse et bon enfant décrite dans le roman .
Mais Ward ne ménage pas non plus ses critiques envers certaines dérives du sport et on découvre même avec surprise un épisode in connu de la seconde guerre peu glorieux pour le rugby à 15.
Les personnages sont bien campés dans leur complexité et l'intrigue offre par deux fois, un dénouement assez inattendu.
En tout cas tu m'as donné envie de lire cette dernière production bayonnaise.
ranulf- Apprenti égorgeur
- Messages : 80
Date d'inscription : 06/10/2015
Age : 68
Re: Danse avec le Taureau, de Philippe Ward
Oui, comme Philippe m'a également envoyé "Dans l'Antre des Dragons", j'ai pu aussi apprécier cette enquête. Heureux si ma petite critique a réussi à te donner envie de lire son nouveau polar...
lester l gore- — — Dragon de Huelgoat — — Disciple des Douze Heures
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