Sous les coups, l'être (texte retiré)

Quand le concours "enfer" a été lancé, j'ai pensé à cet enfer-ci, mais je n'ai pas trouvé d'angle d'attaque. Aujourd'hui, j'ai eu envie de l'écrire. Pour une jeune femme que je connais.

Lien supprimé pour publications, voir Thanatéros

Très joli texte. Très poignant. Un poil prévisible, mais il prend aux tripes. Le style est percutant, c'est le cas de le dire !
J'aime bien !

Et pour une fois, je ne sais pas quoi dire de plus, sinon que j'ai été emportée...

Bises,
Eimelle

Merci de ta lecture. Oui, bien sûr, prévisible, comme le sont souvent ces histoires-là. Mais si j'ai réussi à le rendre percutant et à t'emporter, j'en suis ravie.

Tu as bien réussi à rendre tout le paradoxe de ce cercle vicieux où la victime subit mais reste quand même (en général pour les enfants). J'espère que ta connaissance s'en sortira... Face à un pervers narcissique, c'est mission impossible ! Il faut une tierce personne, une association qui prenne en charge la personne battue car elle est malade et ne pourra jamais réagir seule...
Texte écrit on dirait dans l'urgence. Très bien et réaliste.

Merci de ta lecture. Oui un peu écrit rapidement. C'est qu'on est plutôt impuissant face à ce genre de situations. Alors, il me restait les mots.

C'est vrai que c'est une texte fort tant par son sujet que par la façon de relater. Il fait echo à une conversation que j'ai eue avec une collègue cette semaine. Les phrases sont courtes, percutentes ce qui apporte sa force à ce texte. Comme l'impression d'être en apnée. C'est impressionnant comme tu parviens à rendre l'emprise de ce monstre sur la jeune femme, emprise qu'il exerce jusques dans la moindre de ses pensées. Il faut du talent pour rendre ça.

Merci de ta lecture Perro. Du talent, je ne sais pas, mais ça entre dans la thématique où je ne me débrouille pas trop mal.

Je sors un peu du débat mais... une question.
Je ne connaissais pas cet appel à texte, et sur le site de la Madolière, ils n'en parlent pas - pas plus qu'Epopées fictives.
MDL2 a déjà 4 mois de retard... Je me demande si cet appel est maintenu.

En tout cas, maintenu ou pas, tu nous proposes une sorte de poème tout à fait dans le thème. J'ai du mal à avoir une opinion avec les poèmes. Tu excelles toujours pour conférer une sensation d'étouffement, de soumission quand tu t'attaques à la violence.

Je ne sais plus du tout où j'avais pêché l'AT. Peut-être sur le scoop-it qui a été fermé et qui était vraiment très très bien et que c'est dommage que la personne qui le tenait ait arrêté.
En tout cas, c'est sûr que ce n'est pas sur le site de la madolière qui n'est plus à jour depuis... pfiou un bail.
Et je n'ai pas encore de réponses (en même temps la dead-line est pour le premier avril, donc c'est un peu tôt). Donc, je n'en sais pas plus.

Merci de ta lecture. Je n'aurais pas pensé voir qualifier ce texte comme une sorte de poème. Mais pourquoi pas, je suppose qu'on peut le voir ainsi.

Il me semble que j'avais vu ça sur la page Facebook de La Madolière :
AT 2016 La Madolière
Sur cette page, j'ai demandé si c'était encore d'actualité...

Merci Françoise. Ton lien ne fonctionne plus, mais j'ai trouvé quelques infos sur un autre site. Bon. A suivre...

J'extirpe mon texte (que j'avais envoyé chez La madolière) du fin fond des archives du forum "travail pour les AT" et je vous le remontre (qui sait vous aurez peut-être l'un ou l'autre commentaire à me faire dessus).

Catherine Robert a écrit:Merci de ta lecture Perro. Du talent, je ne sais pas, mais ça entre dans la thématique où je ne me débrouille pas trop mal.

Bah moi je sais, et si, ça s'appelle bel et bien du talent.

Comme d'autres l'ont dit à l'époque, c'est un texte puissant et percutant. On retient son souffle jusqu'au dernier mot. Qu'on ne voit pas venir d'ailleurs (pas si tôt, je veux dire).
J'aime bien ce côté abrupte de la fin, c'est raccord avec le thème et ça "surprend" autant que dans la réalité, malheureusement (pas le fait qu'elle meure, ça on s'en doute, mais le fait que ça soit dit si rapidement, et presque banalement, ça renvoi bien à l'idée que je me fais de ces situations : un enfer qui devient routinier, et une fin prématurée, qui surprend personne mais qui coupe quand même tout espoir que la victime puisse s'en sortir un jour).

Bref, tu retranscris aussi bien les pensées de la victime que les mécanismes de manipulation sous-entendus de son bourreau, le tout avec un rythme haché et un texte hyper court et ça, c'est très fort. Et ça s'appelle du talent, donc, pour boucler la boucle.

J'espère que la personne qui t'as "inspiré" ce texte a pu s'en sortir depuis.

Dommage que la maison d'édition ait fermé, je suis sûr que t'aurais été prise à leur AT. Reste plus qu'à en trouver un autre.

Bin, merci. Mais .