Mystères égyptiens
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Murphy Myers
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Mystères égyptiens
Je me suis récemment lancé dans un nouveau projet poétique. Cette fois, il s'agit de poèmes en prose mettant en scène une Égypte antique fantasmée. Je m'étais essayé à plusieurs reprises à cette forme par le passé, sans m'y sentir à l'aise. Là, je le sens bien. Je pense donc que ça pourrait évoluer en une chouette série.
Voici le premier poème. J'essaie de travailler l'allitération et l'assonance tout en conservant une vague histoire (au moins un "début" et une "fin"). J'ai du mal à m'évaluer mais je nourris l'espoir que ce ne soit pas trop mauvais. Qu'en pensez-vous ?
Voici le premier poème. J'essaie de travailler l'allitération et l'assonance tout en conservant une vague histoire (au moins un "début" et une "fin"). J'ai du mal à m'évaluer mais je nourris l'espoir que ce ne soit pas trop mauvais. Qu'en pensez-vous ?
I
Ils étaient là cent fantassins, au péristyle du temple, qui sous l’œil dur de Pharaon formaient le rang. L’uniforme de ces maçons et laboureurs était un derme bruni par Rê. Armés de bronze, le lourd khépesh au poing, ils partaient à la guerre.
Plus d’une mère avait tracé sous la sandale du fils l’ânkh ou l’oudjat qui veillerait pour elle. Les autres avaient au bras, pour amulette, un pavois de roseau, au cœur, la parole d’un prêtre. Car trois remontaient leur rang, reflétant le midi sur leur crâne lisse.
Le plus jeune éventait l’aîné, et le dernier avait dans ses mains coupables un bol de sang versé à quelque cruelle idole. Et devant chaque guerrier, le plus vieux s’arrêtait pour, du pouce, peindre rouge un front fiévreux.
Mais les jeunes gens écoutaient sa bénédiction sans l’entendre. Ils rivaient des yeux mous, loin du fracas du fer que croiserait leur triste sort, loin des bourreaux aux bras tendus, vers l’estrade du temple où s’ennuyait, sublime, la fille de leur roi.
Plus d’une mère avait tracé sous la sandale du fils l’ânkh ou l’oudjat qui veillerait pour elle. Les autres avaient au bras, pour amulette, un pavois de roseau, au cœur, la parole d’un prêtre. Car trois remontaient leur rang, reflétant le midi sur leur crâne lisse.
Le plus jeune éventait l’aîné, et le dernier avait dans ses mains coupables un bol de sang versé à quelque cruelle idole. Et devant chaque guerrier, le plus vieux s’arrêtait pour, du pouce, peindre rouge un front fiévreux.
Mais les jeunes gens écoutaient sa bénédiction sans l’entendre. Ils rivaient des yeux mous, loin du fracas du fer que croiserait leur triste sort, loin des bourreaux aux bras tendus, vers l’estrade du temple où s’ennuyait, sublime, la fille de leur roi.
15.V.2015
Re: Mystères égyptiens
Le second poème de la série...
II
Cinq-cents sphinx gardaient l’allée, qui dardaient un millier d’yeux de pierre dans les yeux de pierre de leurs vis-à-vis. Seules surent soumettre un instant ces éternels duellistes à la trêve les deux frêles silhouettes qui remontaient l’allée à pas lents. Sitôt passée leur ombre sur le grès, d’un regard, les géants repartirent à l’assaut.
De la bataille qu’ils livraient pour les âges, nulle trace sur leurs faces sableuses. Les siècles y avaient coulé l’impassibilité, effritant le mystère jadis accroché à leurs étroites lèvres avec non moins de cruauté que le sculpteur qui modela leurs grandes ailes inertes. Infirmes mais fiers, les sphinx, hautains, n’étaient émus de rien.
Cependant les deux silhouettes s’éloignaient un peu plus à chaque pas et bientôt disparurent dans la poussière que soulevaient leurs sandales. Très loin, à l’autre bout de l’allée, seul un visage se tournait encore vers elles. Il avait suivi chaque seconde de leur marche, tandis qu’elles n’avaient été qu’ombres fugaces pour les cinq-cents gardiens du lieu.
La main d’un prêtre sur l’épaule, debout droit sur les marches du temple, l’enfant avait les yeux secs. Son noviciat serait long, ses parents morts peut-être avant sa fin. D’une ferme pression du bras, on l’entraîna à l’intérieur.
De la bataille qu’ils livraient pour les âges, nulle trace sur leurs faces sableuses. Les siècles y avaient coulé l’impassibilité, effritant le mystère jadis accroché à leurs étroites lèvres avec non moins de cruauté que le sculpteur qui modela leurs grandes ailes inertes. Infirmes mais fiers, les sphinx, hautains, n’étaient émus de rien.
Cependant les deux silhouettes s’éloignaient un peu plus à chaque pas et bientôt disparurent dans la poussière que soulevaient leurs sandales. Très loin, à l’autre bout de l’allée, seul un visage se tournait encore vers elles. Il avait suivi chaque seconde de leur marche, tandis qu’elles n’avaient été qu’ombres fugaces pour les cinq-cents gardiens du lieu.
La main d’un prêtre sur l’épaule, debout droit sur les marches du temple, l’enfant avait les yeux secs. Son noviciat serait long, ses parents morts peut-être avant sa fin. D’une ferme pression du bras, on l’entraîna à l’intérieur.
26.V.2015
Re: Mystères égyptiens
Le troisième...
III
Vingt servants s’affairaient sans répit dans les jardins ombragés. Plats exquis, musiciens, processions et bons vins ; tout dans ces noces était conçu pour qu’on jalouse la noble famille qui les donnait et qui, à cet instant, s’était assemblée dans la chambre nuptiale où elle avait fait mander la prêtresse d’Hathor.
Celle-ci se présenta dans une calasiris de lin écru, et chacun de ses pas faisait s’entrechoquer les trente rangs perlés de son ménat. Elle fendit la masse des convives qui put voir le contrepoids du collier pendre libre dans sa profonde cambrure, s’y balançant moins que le paisible roseau tant sa démarche était gracile.
Au centre de la pièce, elle se départit du bijou sacré, dévoilant des seins nus dans la vallée desquels passaient les bretelles impudiques de sa robe moulante. Saisissant le pendant de bronze ainsi qu’un bola, elle entama une violente danse dont la chorégraphie faisait décrire aux perles de larges cercles autour d’elle.
Alors la foule admirative se tint en grand silence pour mieux entendre la bourdonnante bénédiction qui fertilisait la couche aussi sûrement que le limon noir du Nil réveillait les sols en été. Quant à la danseuse sacrée, concentrée sur son office, elle avait clos ses yeux peints d’antimoine pour se mieux sentir tourner.
Celle-ci se présenta dans une calasiris de lin écru, et chacun de ses pas faisait s’entrechoquer les trente rangs perlés de son ménat. Elle fendit la masse des convives qui put voir le contrepoids du collier pendre libre dans sa profonde cambrure, s’y balançant moins que le paisible roseau tant sa démarche était gracile.
Au centre de la pièce, elle se départit du bijou sacré, dévoilant des seins nus dans la vallée desquels passaient les bretelles impudiques de sa robe moulante. Saisissant le pendant de bronze ainsi qu’un bola, elle entama une violente danse dont la chorégraphie faisait décrire aux perles de larges cercles autour d’elle.
Alors la foule admirative se tint en grand silence pour mieux entendre la bourdonnante bénédiction qui fertilisait la couche aussi sûrement que le limon noir du Nil réveillait les sols en été. Quant à la danseuse sacrée, concentrée sur son office, elle avait clos ses yeux peints d’antimoine pour se mieux sentir tourner.
02-07.VI.2015
Re: Mystères égyptiens
Jolies proses poétiques. Mais je dois dire que je n'y connais pas grand chose en poèmes en prose.
Re: Mystères égyptiens
J'aime beaucoup. L'un des buts de la poésie est d'instiller des images rémanentes, presque subliminales et, sur ce plan, avec quelques échos des poèmes d'Howard ou certains dessins de Druillet, ces petits textes fonctionnent très bien.
Excellent.
Excellent.
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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Date d'inscription : 23/01/2013
Age : 72
Localisation : Narbonne
Re: Mystères égyptiens
J'aime assez moi aussi. Je n'y connais rien non plus en poème en prose, mais du moment que ça me parle, le but est atteint à mes yeux.
Je ne suis pourtant pas spécialement fan de l'ambiance égyptienne (peut-être qu'avec une autre ambiance, j'aurais encore plus accroché du coup), mais les descriptions ont fonctionné pour moi, elles ont évoqué de bonnes images, des sensations.
J'aime particulièrement le second, avec les Sphinx.
Je ne suis pourtant pas spécialement fan de l'ambiance égyptienne (peut-être qu'avec une autre ambiance, j'aurais encore plus accroché du coup), mais les descriptions ont fonctionné pour moi, elles ont évoqué de bonnes images, des sensations.
J'aime particulièrement le second, avec les Sphinx.
Re: Mystères égyptiens
Le quatrième, inspiré par la canicule des derniers jours...
IV
Le dieu solaire était à son midi ; depuis six jours déjà, il penchait sur la ville un front caniculaire. Les boutiques et les rues dès lors étaient désertées, et tout jusqu’aux crocodiles sacrés du temple de Sobek semblait abdiquer ses efforts dans la fournaise.
Dans une suite du palais royal, derrière les franges d’un rideau perlé raidi par l’air immobile, la fille du Pharaon se reposait. Elle était alanguie, nue sur son lit de bois doré, un voile de coton sur la croupe. Et les quatre pieds du meuble, sculptés en griffes de grands fauves, seuls semblaient garder sa pudeur, que trahissait, retors, le drap moulant ses courbes.
Même le flabellifère avait été congédié, si bien qu’on eut pu croire sa peau dorée à l’abri de tout regard. Pourtant, un pas léger vint se faire entendre, et deux grands yeux verts qui rasaient le sol se reflétèrent, émeraudes pâles et mobiles, sur le planché laqué. Comme s’il avait reçu un sauf-conduit de ses grands frères stylisés, le chaton de la princesse, d’un bond agile, vint s’inviter sur sa couche.
Glissant sous le tissu, aveugle soudain, le petit animal s’en dépêtra avec vigueur, dévoilant innocemment un peu plus la chair princière. Charmée par son pelage gris tacheté, elle l’avait personnellement choisi car elle savait qu’un jour, débarrassé de la turbulence impubère dans laquelle il s’empêtrait, ce compagnon l’égalerait en grâce.
Pour l’heure, après s’être frotté du dos sur le ventre de sa maîtresse, il alla se blottir contre sa gorge. Fermant ses yeux verts, il y tendit le cou pour accueillir la caresse ensommeillée d’une main baguée.
Dans une suite du palais royal, derrière les franges d’un rideau perlé raidi par l’air immobile, la fille du Pharaon se reposait. Elle était alanguie, nue sur son lit de bois doré, un voile de coton sur la croupe. Et les quatre pieds du meuble, sculptés en griffes de grands fauves, seuls semblaient garder sa pudeur, que trahissait, retors, le drap moulant ses courbes.
Même le flabellifère avait été congédié, si bien qu’on eut pu croire sa peau dorée à l’abri de tout regard. Pourtant, un pas léger vint se faire entendre, et deux grands yeux verts qui rasaient le sol se reflétèrent, émeraudes pâles et mobiles, sur le planché laqué. Comme s’il avait reçu un sauf-conduit de ses grands frères stylisés, le chaton de la princesse, d’un bond agile, vint s’inviter sur sa couche.
Glissant sous le tissu, aveugle soudain, le petit animal s’en dépêtra avec vigueur, dévoilant innocemment un peu plus la chair princière. Charmée par son pelage gris tacheté, elle l’avait personnellement choisi car elle savait qu’un jour, débarrassé de la turbulence impubère dans laquelle il s’empêtrait, ce compagnon l’égalerait en grâce.
Pour l’heure, après s’être frotté du dos sur le ventre de sa maîtresse, il alla se blottir contre sa gorge. Fermant ses yeux verts, il y tendit le cou pour accueillir la caresse ensommeillée d’une main baguée.
03.VII.2015
Re: Mystères égyptiens
Très beau texte : je m'imagine bien en compagnie de cette petite princesse ! Bravo !
Re: Mystères égyptiens
Merci Françoise. Je trouve celui-ci un peu long, mais je ne suis pas parvenu à me contenir en l'écrivant. J'aimerais cependant faire les suivants un peu plus concis.
Re: Mystères égyptiens
Le cinquième poème, inspiré d'un passage de Là-bas de Huysmans...
V
Dans une volière immense dédiée au dieu Horus, l’enfant a seul le soin d’une nuée d’éperviers. Il a dix ans, son monde est cette cage, sa famille ces volucres ; il les chérit, les nomme « rubis » ou « sucre » et, de sa gorge impubère, imite leur langage. Grâce à eux il oublie les affres du noviciat.
Retentit l’appel impérieux de son maître. Docile, il tend le poing pour que s’y pose un rapace, priant son patron Harpocrate que ce ne soit son favori. Son cœur est lourd mais le prêtre s’impatiente ; ses petons nus battent le sol de marbre ; sur son épaule, la mèche de l’enfance rythme sa marche.
Le hiérogrammate qu’il sert l’attend, pressant, tenant brandie sa lame ivoirée, jadis taillée dans une canine d’hippopotame. Face à lui sont disposés un papyrus vierge, de l’encre et un calame. Trop familier du rituel, le garçon détourne des yeux que l’innocence a dès longtemps quitté.
Le menton rouge du sang de l’oiseau, ayant englouti son palpitant tout chaud, le magicien, d’une voix sourde, gonflée par le sacrifice, invoque un génie massacreur qu’il désire soumettre à son joug. Arrachant son nom au silence, l’aruspice l’inscrira en formule, lui volant ainsi sa liberté.
Retentit l’appel impérieux de son maître. Docile, il tend le poing pour que s’y pose un rapace, priant son patron Harpocrate que ce ne soit son favori. Son cœur est lourd mais le prêtre s’impatiente ; ses petons nus battent le sol de marbre ; sur son épaule, la mèche de l’enfance rythme sa marche.
Le hiérogrammate qu’il sert l’attend, pressant, tenant brandie sa lame ivoirée, jadis taillée dans une canine d’hippopotame. Face à lui sont disposés un papyrus vierge, de l’encre et un calame. Trop familier du rituel, le garçon détourne des yeux que l’innocence a dès longtemps quitté.
Le menton rouge du sang de l’oiseau, ayant englouti son palpitant tout chaud, le magicien, d’une voix sourde, gonflée par le sacrifice, invoque un génie massacreur qu’il désire soumettre à son joug. Arrachant son nom au silence, l’aruspice l’inscrira en formule, lui volant ainsi sa liberté.
09.VIII.2015
Re: Mystères égyptiens
J'aime beaucoup cette scénette historiquo-poétique !
Le vocabulaire est bien dosé, faisant "couleur locale/époque" sans être trop lourd.
Le vocabulaire est bien dosé, faisant "couleur locale/époque" sans être trop lourd.
Max- Écritoirien émérite
- Messages : 779
Date d'inscription : 19/11/2012
Age : 36
Re: Mystères égyptiens
Merci ! Le vocabulaire est toujours un challenge, mais ça permet de belles découvertes de mots rares.
Re: Mystères égyptiens
Pour l’instant, je n’ai lu que le dernier de ces poèmes en prose. C’est une belle et cruelle évocation de l’antiquité égyptienne. La scène est bien racontée et bien écrite, avec ce qu’il faut de termes recherchés pour donner la couleur locale.
Une chose qui m’a déconcerté, c’est l’abondance, surtout au début d’alexandrins ou du moins d’hémistiches d’alexandrins : Dans une volière immense dédiée au dieu Horus
l’enfant a seul le soin d’une nuée d’éperviers
son monde est cette cage, sa famille ces volucres etc. Du coup, dans la suite je cherche instinctivement les groupes de six pieds et ça nuit à ma lecture.
pour que s’y pose un rapace : belle allitération, qui serait encore mieux mise en valeur il me semble sous la forme pour qu’un rapace s’y pose.
Palpitant : ce terme très expressif, mais très populaire pour désigner le cœur jure un peu avec le reste du texte, d’un style et d’un vocabulaire très soutenus.
Une chose qui m’a déconcerté, c’est l’abondance, surtout au début d’alexandrins ou du moins d’hémistiches d’alexandrins : Dans une volière immense dédiée au dieu Horus
l’enfant a seul le soin d’une nuée d’éperviers
son monde est cette cage, sa famille ces volucres etc. Du coup, dans la suite je cherche instinctivement les groupes de six pieds et ça nuit à ma lecture.
pour que s’y pose un rapace : belle allitération, qui serait encore mieux mise en valeur il me semble sous la forme pour qu’un rapace s’y pose.
Palpitant : ce terme très expressif, mais très populaire pour désigner le cœur jure un peu avec le reste du texte, d’un style et d’un vocabulaire très soutenus.
Tobermory- Écritoirien émasculé
- Messages : 397
Date d'inscription : 08/07/2015
Age : 73
Localisation : Montpellier
Re: Mystères égyptiens
Merci beaucoup pour ce commentaire des plus pertinents !
Pour ce qui est du rythme d'alexandrins, c'est très bien vu. C'est inconscient, en fait. J'avais bien remarqué que le premier paragraphe sonnait joliment, en comparaison surtout de la suite qui me semblait plus terne, mais n'avais pas su moi-même mettre le doigt sur cette différence.
Je comprends bien le sentiment de confusion qui nait chez le lecteur de l'abandon d'une technique en cours du poème. Je l'expérimente souvent, notamment en lisant des textes de débutants, à mi-chemin entre métrique classique et néoclassique. Navré que le mien ait le même travers...
Bien vu aussi pour le souci du "palpitant". Le mot ne me satisfaisait pas non plus. J'aurais sans doute dû chercher davantage avant de le laisser là par dépit.
Pour ce qui est du rythme d'alexandrins, c'est très bien vu. C'est inconscient, en fait. J'avais bien remarqué que le premier paragraphe sonnait joliment, en comparaison surtout de la suite qui me semblait plus terne, mais n'avais pas su moi-même mettre le doigt sur cette différence.
Je comprends bien le sentiment de confusion qui nait chez le lecteur de l'abandon d'une technique en cours du poème. Je l'expérimente souvent, notamment en lisant des textes de débutants, à mi-chemin entre métrique classique et néoclassique. Navré que le mien ait le même travers...
Bien vu aussi pour le souci du "palpitant". Le mot ne me satisfaisait pas non plus. J'aurais sans doute dû chercher davantage avant de le laisser là par dépit.
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