Si on parlait de Jean Rollin?
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Re: Si on parlait de Jean Rollin?
Non mais j'ai fait des expériences photographiques en argentique et ça me prend tout mon temps, mais ça me manque le forum.
Malbordus- Éventreur titulaire
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Re: Si on parlait de Jean Rollin?
Ça me fait penser que je n'ai pas terminé cette chronique, j'en suis resté à 79 et Fascination, alors que Jean Rollin a filmé et écrit jusqu'à sa mort en 2010 !
Je la reprendrai donc dès que j'aurai le temps !
Je la reprendrai donc dès que j'aurai le temps !
Re: Si on parlait de Jean Rollin?
Paladin a écrit:
Je la reprendrai donc dès que j'aurai le temps !
Y a intérêt sinon je boude !
Re: Si on parlait de Jean Rollin?
Je reprends donc ma chronique, petit à petit:
En 1980, La Nuit des traquées, que je n'ai pas encore vu, est un thriller vaguement SF avec Brigitte Lahaie, où Rollin reprend des thèmes qui lui sont cher: enferment, fuite et bien sûr les deux filles:
Alors qu'il revient de son bureau par une pluvieuse nuit d'automne, Robert, un jeune homme très ordinaire, croise soudain sur la route une étrange auto-stoppeuse aux yeux hagards, vêtue seulement d'une chemise de nuit. S'arrêtant, il découvre qu'elle souffre d'une grave forme d'amnésie et qu'elle n'arrive même pas à se souvenir précisément de son passé proche. De fait, l'inconnue parvient juste à lui confier qu'elle s'appelle Elisabeth et qu'elle cherche à échapper à un terrible danger dont elle a déjà oublié la nature exacte. Intrigué et apitoyé, Robert la prend dans sa voiture et la ramène chez lui. Au moment où son véhicule redémarre, une autre jeune femme surgit sur la route, essayant elle aussi de se soustraire à la même menace obscure et appelant Elisabeth à son secours. Malheureusement, cette dernière ne la remarque pas...
La Nuit Des Traquées 1980 par le-pere-de-colombe
(Sans doute pas son meilleur non plus!)
En 1981, un autre film, peu connu de Rollin: Fugue Mineure, Aka Les Paumées du Petit Matin, Aka Les Echappées. C'est un film intéressant parce que pas du tout fantastique, ni même de genre: on est presque dans un drame social et réaliste à la Bertrand Tavernier! Ici, point d’atmosphère onirique, de château et de cimetières: on est dans le sordide, baraque foraine minable, cimetière, oui, mais de voitures, port ...
Il raconte le parcours de Michèle et Marie (Ce sont les mêmes prénoms que ceux des héroïnes de Requiem pour un vampire !) qui ont fuguées, non pas d'un centre de redressement comme leurs homonymes, mais d'une institution psychiatrique. Et, dans un contexte tout différent, on y retrouve les grands thèmes rolliniens: marginalité, errance, innocence et amitié ambiguë entre deux jeunes filles.
Brigitte Lahaie y joue un petit rôle:
En 1980, La Nuit des traquées, que je n'ai pas encore vu, est un thriller vaguement SF avec Brigitte Lahaie, où Rollin reprend des thèmes qui lui sont cher: enferment, fuite et bien sûr les deux filles:
Alors qu'il revient de son bureau par une pluvieuse nuit d'automne, Robert, un jeune homme très ordinaire, croise soudain sur la route une étrange auto-stoppeuse aux yeux hagards, vêtue seulement d'une chemise de nuit. S'arrêtant, il découvre qu'elle souffre d'une grave forme d'amnésie et qu'elle n'arrive même pas à se souvenir précisément de son passé proche. De fait, l'inconnue parvient juste à lui confier qu'elle s'appelle Elisabeth et qu'elle cherche à échapper à un terrible danger dont elle a déjà oublié la nature exacte. Intrigué et apitoyé, Robert la prend dans sa voiture et la ramène chez lui. Au moment où son véhicule redémarre, une autre jeune femme surgit sur la route, essayant elle aussi de se soustraire à la même menace obscure et appelant Elisabeth à son secours. Malheureusement, cette dernière ne la remarque pas...
La Nuit Des Traquées 1980 par le-pere-de-colombe
(Sans doute pas son meilleur non plus!)
En 1981, un autre film, peu connu de Rollin: Fugue Mineure, Aka Les Paumées du Petit Matin, Aka Les Echappées. C'est un film intéressant parce que pas du tout fantastique, ni même de genre: on est presque dans un drame social et réaliste à la Bertrand Tavernier! Ici, point d’atmosphère onirique, de château et de cimetières: on est dans le sordide, baraque foraine minable, cimetière, oui, mais de voitures, port ...
Il raconte le parcours de Michèle et Marie (Ce sont les mêmes prénoms que ceux des héroïnes de Requiem pour un vampire !) qui ont fuguées, non pas d'un centre de redressement comme leurs homonymes, mais d'une institution psychiatrique. Et, dans un contexte tout différent, on y retrouve les grands thèmes rolliniens: marginalité, errance, innocence et amitié ambiguë entre deux jeunes filles.
Brigitte Lahaie y joue un petit rôle:
Re: Si on parlait de Jean Rollin?
Sacrée Brigitte ! toujours partante
Malbordus- Éventreur titulaire
- Messages : 416
Date d'inscription : 17/07/2014
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Re: Si on parlait de Jean Rollin?
On ne la voit pas beaucoup et le passage vaguement érotique est très court... Mais on apprécie sa présence au générique!
Re: Si on parlait de Jean Rollin?
Elle aime son travail
Malbordus- Éventreur titulaire
- Messages : 416
Date d'inscription : 17/07/2014
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Re: Si on parlait de Jean Rollin?
J'ai déjà parlé de La morte vivante tourné en 1982.
Entre 84 et 93, Rollin sortira encore deux thrillers : Les Trottoirs de Bangkok et Killing Car (Aka La Femme Dangereuse) que je n'ai pas encore vus et qui ne doivent pas être des chefs-d’œuvres, mais je les verrai quand même à l'occasion.
en 1991, il réalise aux États-Unis, en France et en Italie un film expérimental, Perdues dans New York:
Et c'est aussi dans les ces années là que Jean Rollin se lance dans l'écriture!
Son oeuvre écrite est peut-être moins connue, mais pourtant assez fournie, ce sont surtout de petits romans. Il dirige aussi des collections comme Frayeurs au Fleuve Noir, ou Les Anges du Bizarre aux Belles Lettres.
Ses écrits sont proches de ses films, influencés par le surréalisme, le roman populaire, il peut y aller plus loin dans la transgression.
Entre 84 et 93, Rollin sortira encore deux thrillers : Les Trottoirs de Bangkok et Killing Car (Aka La Femme Dangereuse) que je n'ai pas encore vus et qui ne doivent pas être des chefs-d’œuvres, mais je les verrai quand même à l'occasion.
en 1991, il réalise aux États-Unis, en France et en Italie un film expérimental, Perdues dans New York:
Perdues dans New York from erin womack on Vimeo.
Et c'est aussi dans les ces années là que Jean Rollin se lance dans l'écriture!
Son oeuvre écrite est peut-être moins connue, mais pourtant assez fournie, ce sont surtout de petits romans. Il dirige aussi des collections comme Frayeurs au Fleuve Noir, ou Les Anges du Bizarre aux Belles Lettres.
Ses écrits sont proches de ses films, influencés par le surréalisme, le roman populaire, il peut y aller plus loin dans la transgression.
Dernière édition par Paladin le Mar 16 Déc 2014 - 19:11, édité 1 fois
Re: Si on parlait de Jean Rollin?
(Je réalise qu'aujourd'hui, 15 décembre 2014, est le quatrième anniversaire de la mort de Jean Rollin)
Page Facebook officielle : https://www.facebook.com/Jean.Rollin.Official
Page Facebook officielle : https://www.facebook.com/Jean.Rollin.Official
Re: Si on parlait de Jean Rollin?
R.I.P. Jean Rollin...
Malbordus- Éventreur titulaire
- Messages : 416
Date d'inscription : 17/07/2014
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Re: Si on parlait de Jean Rollin?
Très bon dossier !
Pour ma part, je qualifierai les films de Jean Rollin d'hypnotiques. C'est ce qui m'a toujours fasciné chez ce réalisateur et je rejoins bien ce qui est dit par un des intervenants dans le documentaire. Devant une oeuvre de ce réalisateur, je ne crie jamais au chef d'oeuvre, mais pourtant je suis happé par le film, incapable de m'arrêter de regarder avant le générique de fin et quand le dit générique arrive, je suis impatient de voir un autre film de l'auteur.
Par contre, j'aurai aimé voir ce qu'aurait pu donner un film de cet auteur avec un budget moins minimaliste que celui qui caractérise ses œuvres.
Pour ma part, je qualifierai les films de Jean Rollin d'hypnotiques. C'est ce qui m'a toujours fasciné chez ce réalisateur et je rejoins bien ce qui est dit par un des intervenants dans le documentaire. Devant une oeuvre de ce réalisateur, je ne crie jamais au chef d'oeuvre, mais pourtant je suis happé par le film, incapable de m'arrêter de regarder avant le générique de fin et quand le dit générique arrive, je suis impatient de voir un autre film de l'auteur.
Par contre, j'aurai aimé voir ce qu'aurait pu donner un film de cet auteur avec un budget moins minimaliste que celui qui caractérise ses œuvres.
Invité- Invité
Re: Si on parlait de Jean Rollin?
C'est qui caractérise le coté fascinant des films de Rollin quand on arrive à rentrer dans son univers (Beaucoup n'y arrivent pas et n'y voient que des gros nanards) : on est bien conscient des faiblesses ( Mauvais jeu des acteurs, lenteur de l'action) mais on est pris par ses images, ses ambiances "hypnotiques", oui, je dirais plutôt "oniriques": on est rapté par ces films comme on l'est par nos rêves et nos fantasmes. Rêves et fantasmes forment le fond de ses œuvres les meilleures.
Re: Si on parlait de Jean Rollin?
Je viens de voir "les deux orphelines vampires" (il passait sur la chaîne Action ce week-end et je l'ai enregistré).
Impression ? Je sais pas trop. Je crois que j'ai bien aimé. Oui, c'est bizarre comme impression. Mais c'est tellement éloigné de ce que j'ai l'habitude de voir que j'ai du mal à me situer. En tout cas, je comprends bien qu'il (Jean Rollin et ses films) ait ses fans.
Oui, je crois que j'ai bien aimé.
Impression ? Je sais pas trop. Je crois que j'ai bien aimé. Oui, c'est bizarre comme impression. Mais c'est tellement éloigné de ce que j'ai l'habitude de voir que j'ai du mal à me situer. En tout cas, je comprends bien qu'il (Jean Rollin et ses films) ait ses fans.
Oui, je crois que j'ai bien aimé.
Re: Si on parlait de Jean Rollin?
Et si je finissais ce fil consacré à Jean Rollin que j'ai laissée en plan?
Donc, après un passage dans le cinéma franchement bis et l'écriture, puis, en 1994, un dernier film porno co-réalisé avec Marc Dorcel: Le Parfum de Mathilde, Jean Rollin reviens étrangement à des films qui rappellent ses premiers avec les influences surréalistes, la poésie et ses femmes-vampires dénudées.
En 1997, Les Deux Orphelines Vampires, adaptation de son roman, ou plutôt du premier des cinq romans consacrés à ces deux orphelines aveugles et modèles de vertu le jour, mais vampires sanguinaires et immorales la nuit. Le film a peu d'histoire, c'est plus une série d’errances des deux héroïnes à la recherche de victimes. Elles rencontreront des personnages aussi étranges qu'elles: une femme-louve, une goule, une bien mystérieuse "Demoiselle de la minuit". On s'attache à ces deux filles tout à la fois perverses et innocentes, comme beaucoup d'héroïnes de Rollin. Dans ce film joueront des amies de Rollin, comme Brigitte Lahaie qui a un petit rôle, mais aussi la regrettée auteure Anne Dugüel ou Gudule, ou, dans le rôle de la Demoiselle de la minuit, Véronique Djaouti, photographe sur ses films (Qui raconte que lors du tournage de la scène, la lourdeur de ses ailes de chauve-souris lui valu une fracture de vertèbres: elle a quand même tourné la scène jusqu’au bout, bravo!).
C'est un de ses film le moins érotique, à peine une scène de nu assez courte. Le film est aussi moins transgressif que le roman.
Les prénoms des deux héroïnes: Henriette et Louise, sont ceux des "Deux Orphelines", pièce de théâtre puis roman mélo (Louise seule y est aveugle) d’Adolphe d'Ennery et Eugène Cormon au XIXeme siècle . Le médecin qui les adopte dans le film de Rollin s'appelle le Docteur Dennery.
Le jour...
... Et la nuit:
Jean Rollin lui-même qui apparait un bref instant dans son film, en tant que fossoyeur qui enterre son chien, victime des deux vampires:
La Demoiselle de la Minuit:
Donc, après un passage dans le cinéma franchement bis et l'écriture, puis, en 1994, un dernier film porno co-réalisé avec Marc Dorcel: Le Parfum de Mathilde, Jean Rollin reviens étrangement à des films qui rappellent ses premiers avec les influences surréalistes, la poésie et ses femmes-vampires dénudées.
En 1997, Les Deux Orphelines Vampires, adaptation de son roman, ou plutôt du premier des cinq romans consacrés à ces deux orphelines aveugles et modèles de vertu le jour, mais vampires sanguinaires et immorales la nuit. Le film a peu d'histoire, c'est plus une série d’errances des deux héroïnes à la recherche de victimes. Elles rencontreront des personnages aussi étranges qu'elles: une femme-louve, une goule, une bien mystérieuse "Demoiselle de la minuit". On s'attache à ces deux filles tout à la fois perverses et innocentes, comme beaucoup d'héroïnes de Rollin. Dans ce film joueront des amies de Rollin, comme Brigitte Lahaie qui a un petit rôle, mais aussi la regrettée auteure Anne Dugüel ou Gudule, ou, dans le rôle de la Demoiselle de la minuit, Véronique Djaouti, photographe sur ses films (Qui raconte que lors du tournage de la scène, la lourdeur de ses ailes de chauve-souris lui valu une fracture de vertèbres: elle a quand même tourné la scène jusqu’au bout, bravo!).
C'est un de ses film le moins érotique, à peine une scène de nu assez courte. Le film est aussi moins transgressif que le roman.
Les prénoms des deux héroïnes: Henriette et Louise, sont ceux des "Deux Orphelines", pièce de théâtre puis roman mélo (Louise seule y est aveugle) d’Adolphe d'Ennery et Eugène Cormon au XIXeme siècle . Le médecin qui les adopte dans le film de Rollin s'appelle le Docteur Dennery.
Le jour...
... Et la nuit:
Jean Rollin lui-même qui apparait un bref instant dans son film, en tant que fossoyeur qui enterre son chien, victime des deux vampires:
La Demoiselle de la Minuit:
Dernière édition par Paladin le Dim 9 Aoû 2020 - 18:46, édité 1 fois
Re: Si on parlait de Jean Rollin?
Sorti en 2002, La Fiancée de Dracula, un de ses derniers films, compte parmi mes préférés au même titre que les premiers. Là aussi, il faut l'aborder en oubliant toutes ses références aux films de la Hammer:
Partis à la recherche des restes du Comte Dracula, le Professeur et son jeune assistant Eric se voient précipités dans l'Univers des "Parallèles", un monde peuplé de créatures monstrueuses et fantasmagoriques aux désirs obscurs. Découvriront-ils les liens étranges qui unissent un nain fantasque, vêtu en bouffon, et sa promise vampire ? Pourront-ils échapper aux desseins meurtriers de la Louve écarlate, d'un couple de sorciers et de la sensuelle Ogresse mangeuse d'enfants ? Leur quête les mènera auprès d'Isabelle, une mystérieuse jeune femme sous l'emprise d'une indicible force et gardée depuis son plus jeune âge par les nonnes folles de l'Ordre de la Vierge Blanche.
On est là dans le second degré et une certaine dose de bouffonnerie: l'ogresse qui mange les bébés, les bonnes sœurs rendues complètement folles par la proximité de Dracula: une qui joue du bilboquet, une qui fume la pipe et l'autre le cigare, la mère supérieure qui allume sa cigarette avec un briquet-crucifix qui joue Jingle Bells avec des lumières qui cligontent:
La scène des deux bonnes sœurs qui s'embrassent, juste sous le tableau de Clovis Trouille , clin d’œil aux provocations surréalistes:
En fait, Dracula est peu présent dans ce film, mais on y retrouve des images obsessionnelles de Rollin comme une horloge comtoise qui permet un passage magique, la fameuse plage de Dieppe, les voiles transparents, la femme-vampire dénudée...
C'est sans doute son dernier grand film, qui reprend tous ses thèmes, comme un bouquet final.
Rollin vivra quand même encore huit ans, et réalisera deux autres films.
Partis à la recherche des restes du Comte Dracula, le Professeur et son jeune assistant Eric se voient précipités dans l'Univers des "Parallèles", un monde peuplé de créatures monstrueuses et fantasmagoriques aux désirs obscurs. Découvriront-ils les liens étranges qui unissent un nain fantasque, vêtu en bouffon, et sa promise vampire ? Pourront-ils échapper aux desseins meurtriers de la Louve écarlate, d'un couple de sorciers et de la sensuelle Ogresse mangeuse d'enfants ? Leur quête les mènera auprès d'Isabelle, une mystérieuse jeune femme sous l'emprise d'une indicible force et gardée depuis son plus jeune âge par les nonnes folles de l'Ordre de la Vierge Blanche.
On est là dans le second degré et une certaine dose de bouffonnerie: l'ogresse qui mange les bébés, les bonnes sœurs rendues complètement folles par la proximité de Dracula: une qui joue du bilboquet, une qui fume la pipe et l'autre le cigare, la mère supérieure qui allume sa cigarette avec un briquet-crucifix qui joue Jingle Bells avec des lumières qui cligontent:
La scène des deux bonnes sœurs qui s'embrassent, juste sous le tableau de Clovis Trouille , clin d’œil aux provocations surréalistes:
En fait, Dracula est peu présent dans ce film, mais on y retrouve des images obsessionnelles de Rollin comme une horloge comtoise qui permet un passage magique, la fameuse plage de Dieppe, les voiles transparents, la femme-vampire dénudée...
C'est sans doute son dernier grand film, qui reprend tous ses thèmes, comme un bouquet final.
Rollin vivra quand même encore huit ans, et réalisera deux autres films.
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