La viande

Oui, bonne idée, mais ce sera pas forcément raccord avec la production d'un abattoir de masse. Un produit de luxe, ce serait plutôt une belle boutique de boucherie et d'épicerie fine.
J'ai repris le texte selon les suggestions de Léo, et j'ai refait la chute. Pas transcendant, mais quand même mieux :

Madame Germaine déposa la poêle grésillante de friture sur la table, son mari haussa un sourcil en voyant les escalopes.
– Encore du juif ?
– Non, du français !
– C'est pas du Dachau, j'espère. T'as dit au boucher que ça fait de la viande dure ?
– C'est du Mengele-Auschwitz. Y'a pas mieux, qu'il m'a dit.
– Ah... passe-moi la bouteille de rouge, tu veux ?

Je referai encore un passage pour être sûr que plus rien n'indique la nature du bétail avant la fin. Et je vais revoir aussi la cause de la crise alimentaire. T'as bien fait de me le dire.
C'est fou ce que des textes si courts demandent comme travail.

Plus c'est court, plus ça doit être percutant. Du très court ne tolère aucune erreur car on ne les oublie pas. Un texte long, l'une ou l'autre erreur peuvent se noyer.

Avec l'hypothèse "caviar", tu peux justifier de centres d'élevage spécialisés (du "Toulousain élevé en plein air", par ex.)
Parce que c'est pas pour te décourager mais si tu regardes les photos de Dachau ou d'Auschwitz, il n'y a vraiment pas grand chose à ronger autour des os.