Nous sommes le monde (texte retiré)

Un petit saut dans le temps, en avant ou en arrière, vers la guerre du Vietnam.

Nous sommes le monde

Bonne lecture ^^

Une peinture intéressante de la guerre technologique qui ressemble de plus en plus à un jeu vidéo, avec ses prétendues frappes propres et chirurgicales. (L'encadrement strict de l'information permet de raconter ce qu'on veut.) Tu aurais pu faire un poil plus futuriste en rajoutant des drones, des bombes à neutrons et des exosquelettes de combat mais, dans l'ensemble, tu t'en sors plutôt bien.
Le héros moderne est un petit bureaucrate qui répand la mort, bien à l'abri derrière ses écrans à des milliers de kilomètres. C'est quand même chouette le progrès pour ceux qui ont les moyens. A condition, bien sûr, de ne pas sous-estimer l'ingéniosité et les capacités d'adaptation des pauvres. Les Viets étaient très bons à ce jeu-là, et les Kurdes comme les Talibans sont toujours là...

J'adore ton analyse, et la morale qui la termine...

Merci de m'avoir lu ^^

Salut !

Je viens de finir ta nouvelle, et je dois l'avouer, elle n'est pas mal du tout. L'ambiance est bien réussie et m'a un peu fait penser à Fallen Dragon de Peter Hamilton ( si tu ne connais pas, je t'en recommande vivement la lecture)

Toutefois, j'ai plusieurs remarques à faire.

Sur la forme tout d'abord :
- les conventions veulent qu'on utilise en français des tirets quadratins et des guillemets pour les dialogues. ( perso je préfère les guillemets anglais)
- de petits soucis de masculin et féminin ( des blindées, l'ennemie, etc...)
- une ou deux formules maladroites (force détails)
- et une présence un peu trop forte des virgules en début de texte (ça hache un peu la lecture)

Sur le fond, ya pas grand chose à dire, la narration suit son cours, les opérations sont bien racontées, le rapport John/Déborah est un peu évident mais je ne pense pas qu'il y ait beaucoup d'originalité dans les rapports humains en général.
Personnellement, j'aurais préféré qu'on identifie aussi clairement les états-uniens que les viêt-congs (bannière étoilée, hymne...), et que l'aspect combat pour la liberté du monde (et contre les communistes finançant les viêt-congs) soit plus présent. Il est la justification officielle de nombreuses guerres menées par les USA et, à mon avis, une composante importante de la psyché américaine.
Sinon, et c'est un détail, je n'ai pas vraiment compris d'où sortaient ces chars Leclerc...

Bon boulot, continue !

Merci K2 pour ta lecture et ton commentaire !! Je prends bonne note de tes remarques, et je retravaillerai la nouvelle pour améliorer les points que tu me signales.

Concernant les chars Leclerc, j'aime bien cette idée que les pays "pauvres" rachètent ou récupèrent des armes en fin de vie, revendues par des pays ayant développé des modèles plus récents (souvent effectivement on se réfère plutôt aux stocks de l'armée rouge, revendus ou écoulés clandestinement après la chute de l'URSS). Ce n'était qu'un clin d’œil.

Euh... sinon, et juste pour expliquer mon point de vue, l'idée ici était plutôt de faire une critique de la guerre, inutile, inhumaine ou déshumanisée; et dans ce cas précis, il n'y avait aucun intérêt à légitimer ce conflit. En laissant planer un certain doute quant au motif de l'affrontement (voire une absence de motif) la guerre n'en devient que plus... inutile, vaine et... dérangeante, enfin c'était mon objectif.

    

Pour moi, une justification, on n'y croit pas forcément ( les armes de destruction massive en Irak), voire même quand elle est serinée sans cesse, on n'y croit plus du tout, et de toute manière, ça n'enlève rien à l'inhumanité de la guerre.
Mais garder le flou sur les motifs du conflit est en effet intéressant, mais dans ce cas là, de donner les raisons de l'engagement des deux personnages, et leurs éventuelles désillusions pourrait compléter un peu. Ou à l'inverse, les déshumaniser eux aussi en n'entrant pas dans l'affect, qu'ils n'aient aucune réserve quant à leur participation qu'ils travaillent froidement, et ne s'anime qu'une fois leur besogne terminée, sans scrupule ni remord...
Bien sûr, tout ça n'est que mon avis perso, j'essaie juste de t'apporter un point de vue différent sur ton histoire, mais c'est toi qui décide de ce que tu as envie d'y mettre.
Je trouvais juste qu'il y a un petit truc qui me démange de ce côté là.

Je le garderais à l'esprit, histoire de voir si j'arrive à peaufiner la situation ! Merci en tout cas ^^

Impossible d'ouvrir le lien ! C'est normal ?
Bises
Eimelle

Voilà un nouveau lien, en espérant que ça fonctionne ^^

Nous sommes le monde.pdf

Bien cordialement,

J'ai apprécié cette histoire, écrite sérieusement, avec quelques fautes, mais rien de grave. J'aime beaucoup l'idée, cette façon de désincarner l'horreur de la guerre avec un contrôle à distance. Il est peut-être un peu austère, mais la SF l'est parfois.

Je ne sais pas si l'auteur a l'intention de développer son récit, mais je pense qu'il serait plus immersif de créer une intrigue parallèle, directement sur le terrain. Des Viets en détresse, victime des actes mécaniques des militaires connectés. Histoire de bien appuyer le propos. Mais ce n'est qu'une suggestion.

Le texte se suffit à lui-même.

Merci pour ce super commentaire ^^

Alors, et ça n'engage que moi, ce texte est bien écrit, plein de détails qui lui donne une vraisemblance de très bon aloi, mais je me suis ennuyée. Je suppose que ça vient surtout du fait que j'ai très difficile avec les histoires de guerre. J'ai donc du faire des pauses dans ma lecture pour arriver au bout.
Je trouve l'analyse de Jack bien faite avec le parallèle aux jeux vidéo et les bureaucrates qui ne se rendent pas compte de la réalité.
Donc, un bon texte, mais absolument pas ma came.

Merci Catherine, c'est vrai que c'est un sujet plus masculin (pour ceux qui aiment jouer à la guéguerre ^^).

Bien qu'il y ait malgré tout une certaine réflexion sur les conflits modernes.