Tout sauf le commun des mortels
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Perroccina
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Re: Tout sauf le commun des mortels
Il y a quelque chose qui fait que je n'accroche pas totalement à ce texte. Et c'est un peu difficile de dire pourquoi.
Peut-être le côté trop descriptif.
Il y a aussi quelques tournures à revoir et l'une ou l'autre coquille à corriger (j'ai lu la deuxième version il me semble).
Mais nonobstant cela, c'est quand même un texte qu'on a envie de lire jusqu'au bout.
Peut-être le côté trop descriptif.
Il y a aussi quelques tournures à revoir et l'une ou l'autre coquille à corriger (j'ai lu la deuxième version il me semble).
Mais nonobstant cela, c'est quand même un texte qu'on a envie de lire jusqu'au bout.
Re: Tout sauf le commun des mortels
Hou là, tu réveilles les morts Catherine, je l'avais complètement oubliée celle-là.
Le côté descriptif, j'essaye de me corriger pourtant mais tu connais le proverbe "chassez le naturel, il revient au galop".
Les tournures et les coquilles, ce n'est pas trop grave, du moins c'est assez facile à corriger.
Il manque de dialogues pour le rendre plus vivant, mais je ne sais vraiment pas comment les introduire pour le coup. Je crois qu'il faudrait en fait revoir toute la trame de la nouvelle pour ça. Mais en ce moment je fais une crise de flemmite aigüe.
Merci pour ta lecture
Le côté descriptif, j'essaye de me corriger pourtant mais tu connais le proverbe "chassez le naturel, il revient au galop".
Les tournures et les coquilles, ce n'est pas trop grave, du moins c'est assez facile à corriger.
Il manque de dialogues pour le rendre plus vivant, mais je ne sais vraiment pas comment les introduire pour le coup. Je crois qu'il faudrait en fait revoir toute la trame de la nouvelle pour ça. Mais en ce moment je fais une crise de flemmite aigüe.
Merci pour ta lecture
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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Re: Tout sauf le commun des mortels
Comme je viens d'arriver, j'essaie de lire les textes qui me semblent les plus récent. L'histoire de ce DSK en puissance est plutôt sympathique et dans son déroulement et dans sa conclusion mais, parce qu'il y a un gros MAIS !!
Ah mon sens tu commets une grosse erreur de caractérisation du personnage principal. La scène du viol aurait dû arriver d'entrée de jeu. Ca te donnerait 2 avantages :
1 - le lecteur comprend qu'il va être projeté au côté d'une belle raclure !
2-Tu n'as plus besoin de la trop longue exposition du début, tu économises des phrases et tu garde un impact maximal dès l'intro. Ne jamais oublier la technique de Lovecraft : L'attaque en force ! (le problème est ensuite de conserver cet impact initial...)
- La narration mériterait d'être un peu élaguée. Je ne sais plus exactement où mais certaines formules sont un peu lourdes, rendent la lecture syncopée. J'ai ressenti une certaine difficulté de ta part dans la gestion des ambiances, met quelques touches de bizarreries de temps à autre.
- Tant que je suis dans la narration : ton histoire me rappelle certaines nouvelles de hantises de Richard Matheson mais ici, le coup du fantôme arrive un peu comme un Deus Ex Machina. Matheson nous laisse mijoter à feu doux avant d'envoyer la purée dans les derniers paragraphes. Il te manques un dégradé, autre que les ennuis judiciaires, quelque-chose qui soit plus insidieux...
Autant j'ai suspecté la secrétaire, autant pas du tout une hantise (même s'il est évident que le "héros" de l'histoire a dû laisser quelques cadavres derrière lui...) Une touche de paranoïa, d'inquiétudes plus en amont... Peut-être de son comportement auprès de son épouse "officiel" ou de possibles enfants ??
Ce problème de narration peut aussi être résolu par une focalisation interne, sans rencontrer trop de difficultés techniques liés à la partie financière de l'histoire étant donnée la longueur de la nouvelle. Autant rester vague et concis ! En procédant ainsi tu amplifies le malaise que l'on éprouve à entrer dans la peau d'un salaud et le paradoxal soulagement que l'on éprouve à sa mort.
A noter que dans ce cas, tu peux être encore plus ambiguë sur la présence ou non de fantôme, voir même faire de la secrétaire une hallucination ou un fantôme (ce qui ferait que le personnage se masturbe quand il croit violer une fille...)
Voilà, voilà,
J'ai presque tout dit
Désolé de la longueur du truc, j'écris à la vitesse de mes réflexions. En gros le problème vient d'un tout petit manque de "mise en scène" et de choix à faire pour faire tendre ton histoire vers une efficacité maximal.
Bon courage en tout cas, en espérant que ces remarques te permettes de t'améliorer.
Ah mon sens tu commets une grosse erreur de caractérisation du personnage principal. La scène du viol aurait dû arriver d'entrée de jeu. Ca te donnerait 2 avantages :
1 - le lecteur comprend qu'il va être projeté au côté d'une belle raclure !
2-Tu n'as plus besoin de la trop longue exposition du début, tu économises des phrases et tu garde un impact maximal dès l'intro. Ne jamais oublier la technique de Lovecraft : L'attaque en force ! (le problème est ensuite de conserver cet impact initial...)
- La narration mériterait d'être un peu élaguée. Je ne sais plus exactement où mais certaines formules sont un peu lourdes, rendent la lecture syncopée. J'ai ressenti une certaine difficulté de ta part dans la gestion des ambiances, met quelques touches de bizarreries de temps à autre.
- Tant que je suis dans la narration : ton histoire me rappelle certaines nouvelles de hantises de Richard Matheson mais ici, le coup du fantôme arrive un peu comme un Deus Ex Machina. Matheson nous laisse mijoter à feu doux avant d'envoyer la purée dans les derniers paragraphes. Il te manques un dégradé, autre que les ennuis judiciaires, quelque-chose qui soit plus insidieux...
Autant j'ai suspecté la secrétaire, autant pas du tout une hantise (même s'il est évident que le "héros" de l'histoire a dû laisser quelques cadavres derrière lui...) Une touche de paranoïa, d'inquiétudes plus en amont... Peut-être de son comportement auprès de son épouse "officiel" ou de possibles enfants ??
Ce problème de narration peut aussi être résolu par une focalisation interne, sans rencontrer trop de difficultés techniques liés à la partie financière de l'histoire étant donnée la longueur de la nouvelle. Autant rester vague et concis ! En procédant ainsi tu amplifies le malaise que l'on éprouve à entrer dans la peau d'un salaud et le paradoxal soulagement que l'on éprouve à sa mort.
A noter que dans ce cas, tu peux être encore plus ambiguë sur la présence ou non de fantôme, voir même faire de la secrétaire une hallucination ou un fantôme (ce qui ferait que le personnage se masturbe quand il croit violer une fille...)
Voilà, voilà,
J'ai presque tout dit
Désolé de la longueur du truc, j'écris à la vitesse de mes réflexions. En gros le problème vient d'un tout petit manque de "mise en scène" et de choix à faire pour faire tendre ton histoire vers une efficacité maximal.
Bon courage en tout cas, en espérant que ces remarques te permettes de t'améliorer.
Invité- Invité
Re: Tout sauf le commun des mortels
Merci Gernier de ta lecture et surtout de tes remarques. D'autres avaient les faiblesses de ce texte mais pas sous cet éclairage. Je crois que je commence à saisir ce qui doit être modifié. J'avoue pour ma défense que je me suis essayée à un genre que je ne lis que très rarement et écris encore moins.
En ce qui concerne la secrétaire, elle est juste médium pas sorcière. Je veux juste effleurer le fantastique pas y plonger. En revanche pour rendre mon personnage encore plus rapidement abject ou accentuer l'ambiance je vais tenter de suivre tes conseils.
Pour finir, ce n'est pas vraiment à DSK que je pensais en écrivant cette nouvelle, ce n'est pas le seul à se taper tout ce qui porte jupon. D'ailleurs il est amusant de constater que celui auquel je pensais plus particulièrement, car c'est un personnage composite, est plus ou moins en délicatesse avec la justice.
En ce qui concerne la secrétaire, elle est juste médium pas sorcière. Je veux juste effleurer le fantastique pas y plonger. En revanche pour rendre mon personnage encore plus rapidement abject ou accentuer l'ambiance je vais tenter de suivre tes conseils.
Pour finir, ce n'est pas vraiment à DSK que je pensais en écrivant cette nouvelle, ce n'est pas le seul à se taper tout ce qui porte jupon. D'ailleurs il est amusant de constater que celui auquel je pensais plus particulièrement, car c'est un personnage composite, est plus ou moins en délicatesse avec la justice.
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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Re: Tout sauf le commun des mortels
C'est Tapie, hein ? Allez, avoue !
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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Re: Tout sauf le commun des mortels
Vous reprendrez bien un petit pain au chocolat...
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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Re: Tout sauf le commun des mortels
J'ai trouvé cette histoire vraiment sympathique. Le début est un peu long mais on entre quand même facilement dedans. Les indices sont semés de façon claire. On comprend vite que ce sont des détails importants, vu la taille de l'histoire, mais ça ne m'a pas dérangé.
Il y a juste la fin qui m'a posé 2 petits "problèmes".
- La coupure soudaine dans la narration, on passe sans même être averti du côté du fantôme. Je trouve que ça aurait gagné à être amené par une transition, si courte soit-elle. Quelque chose comme "Il ignorait évidemment tout du fantôme logé dans sa tête." et ensuite enchainer sans rien changer sur "Six ans plus tôt Francis Brun, directeur d’un cabinet d’expertise pour la validation de structures de spectacles et rencontres sportives avait été suicidé par les bons soins du maire..."
- Le fait que des dizaines de fantômes attendaient ce moment m'a paru un peu trop. Un seul est déjà une jolie vengeance. Une dizaine me parait être une catharsis, une"morale" un peu trop appuyée. Bien sûr, c'est subjectif.
Encore une fois, malgré ces détails, j'ai vraiment aimé lire ce texte.
Il y a juste la fin qui m'a posé 2 petits "problèmes".
- La coupure soudaine dans la narration, on passe sans même être averti du côté du fantôme. Je trouve que ça aurait gagné à être amené par une transition, si courte soit-elle. Quelque chose comme "Il ignorait évidemment tout du fantôme logé dans sa tête." et ensuite enchainer sans rien changer sur "Six ans plus tôt Francis Brun, directeur d’un cabinet d’expertise pour la validation de structures de spectacles et rencontres sportives avait été suicidé par les bons soins du maire..."
- Le fait que des dizaines de fantômes attendaient ce moment m'a paru un peu trop. Un seul est déjà une jolie vengeance. Une dizaine me parait être une catharsis, une"morale" un peu trop appuyée. Bien sûr, c'est subjectif.
Encore une fois, malgré ces détails, j'ai vraiment aimé lire ce texte.
Re: Tout sauf le commun des mortels
J'ai beaucoup aimé l'histoire, et contrairement à d'autres commentaires, peut-être car j'ai lu la version remaniée, j'ai trouvé le début bien plus convaincant que la suite.
La suite, je l'ai aimée, aussi, mais avec un peu d'agacement ; ça va trop vite, les événements s'enchaînent, c'est riche, et ça prend trop peu de mots à être expliqué. Du coup, les explications viennent en dehors des faits de l'histoire elle-même, et malheureusement, pour ma part, ça me met en dehors du texte. Pourtant, j'adore ce côté satirique.
Peut-être y avait-il une contrainte de mots lors de l'élaboration du récit, mais je trouve dommage d'en rester là. Il y a quelques passages à développer, et à mettre en action (et surtout, ne pas les expliquer dans la narration, ça flingue tout !)
Et je dois avouer une chose : je n'ai absolument pas compris que la secrétaire était médium. Pour moi, à la fin, elle voyait des spectres, mais je n'ai pas attribué ça à un pouvoir personnel. J'adhère au fantastique trop facilement, sans doute !
La suite, je l'ai aimée, aussi, mais avec un peu d'agacement ; ça va trop vite, les événements s'enchaînent, c'est riche, et ça prend trop peu de mots à être expliqué. Du coup, les explications viennent en dehors des faits de l'histoire elle-même, et malheureusement, pour ma part, ça me met en dehors du texte. Pourtant, j'adore ce côté satirique.
Peut-être y avait-il une contrainte de mots lors de l'élaboration du récit, mais je trouve dommage d'en rester là. Il y a quelques passages à développer, et à mettre en action (et surtout, ne pas les expliquer dans la narration, ça flingue tout !)
Et je dois avouer une chose : je n'ai absolument pas compris que la secrétaire était médium. Pour moi, à la fin, elle voyait des spectres, mais je n'ai pas attribué ça à un pouvoir personnel. J'adhère au fantastique trop facilement, sans doute !
Re: Tout sauf le commun des mortels
Bonjour Perroccina,
La « Bleu » du forum te donne juste son ressenti de simple lectrice.
Globalement j’ai aimé le texte. J’ai apprécié son rythme et c’est super bien écrit.
D’un point de vue purement émotionnel, à partir du viol, j’ai tout de suite compris que la secrétaire avait un rôle occulte. Et justement par rapport à ce point, j’ai trouvé que le fantôme (de son père) rentrait un peu tard dans l’histoire. A part son impact sur le karma du maire, j’aurai voulu ressentir un peu plus, la progression et l’intensité de l’emprise du fantôme sur le corps également. J’ai eu la même impression pour les spectres.
Mais ce ne sont que des impressions.
A très bientôt.
La « Bleu » du forum te donne juste son ressenti de simple lectrice.
Globalement j’ai aimé le texte. J’ai apprécié son rythme et c’est super bien écrit.
D’un point de vue purement émotionnel, à partir du viol, j’ai tout de suite compris que la secrétaire avait un rôle occulte. Et justement par rapport à ce point, j’ai trouvé que le fantôme (de son père) rentrait un peu tard dans l’histoire. A part son impact sur le karma du maire, j’aurai voulu ressentir un peu plus, la progression et l’intensité de l’emprise du fantôme sur le corps également. J’ai eu la même impression pour les spectres.
Mais ce ne sont que des impressions.
A très bientôt.
Shatsé- Bourreau intérimaire
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Re: Tout sauf le commun des mortels
Merci de vos lectures et commentaires constructifs, c'est effectivement une seconde version mais encore améliorable apparemment, je m'y remettrai donc dès que je le pourrais.
Je ne me souviens plus plus si j'étais dans la fourchette haute du nombre de signes, j'avais écrit cette nouvelle pour un appel à textes ayant pour thème la noirceur de l'âme humaine. Allez savoir pourquoi j'ai voulu tuer mon affreux à la fin, il est vrai que j'ai la plume un peu tueuse ces temps-ci.
Shatsé, chapeau si tu as deviné le rôle de la secrétaire dès le viol.
Je ne me souviens plus plus si j'étais dans la fourchette haute du nombre de signes, j'avais écrit cette nouvelle pour un appel à textes ayant pour thème la noirceur de l'âme humaine. Allez savoir pourquoi j'ai voulu tuer mon affreux à la fin, il est vrai que j'ai la plume un peu tueuse ces temps-ci.
Shatsé, chapeau si tu as deviné le rôle de la secrétaire dès le viol.
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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Re: Tout sauf le commun des mortels
Bonjour Perroccina,
Pour la secrétaire j'ai surtout deviné au départ qu'elle allait jouer un rôle visant à détruire la vie du maire, mais que pour se venger du viol. Dans cette phrase
Mais au fil de l'histoire, j'ai compris qu'elle n'étais pas la seule à provoquer tous les évènements et j'ai été bluffée à la fin en découvrant que c'était la fille du fantôme.
A bientôt.
Pour la secrétaire j'ai surtout deviné au départ qu'elle allait jouer un rôle visant à détruire la vie du maire, mais que pour se venger du viol. Dans cette phrase
- Il se leva brutalement, la retourna et la força à se pencher en avant les mains posées sur le bureau où elle eut tout de loisir de découvrir le montage financier qu'il venait de mettre au point:
Mais au fil de l'histoire, j'ai compris qu'elle n'étais pas la seule à provoquer tous les évènements et j'ai été bluffée à la fin en découvrant que c'était la fille du fantôme.
A bientôt.
Shatsé- Bourreau intérimaire
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