Gargouille
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: N°5 : 1ère guerre mondiale
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Re: Gargouille
Finalement, j'ai changé d'avis et commence mes lectures. La pensée de me taper plusieurs récits sur fond de guerre en peu de temps m'a quelque peu fait réfléchir et m'a amené à la conclusion que ça me gaverait vite. Donc, une fois n'est pas coutume, je démarre tôt. On verra au moment de voter si ça ne me perturbe pas trop.^^
C'est un bon récit, réellement. Pourtant, je n'ai pas accroché plus que ça. La première partie ne m'a pas convaincue. Dire que je n'y ai pas cru serait exagéré, mais juste que je ne suis pas entrée vraiment dedans.
La partie sur la naissance est pas mal et j'ai bien aimé le combat contre les chiens. Il y a comme une dualité bien décrite chez la créature.
La troisième et dernière partie est bien, même si les mouvements des soldats font, comme dit précédemment par je sais plus qui^^, comme posés là pour coller au thème. Ils auraient tout aussi bien pu être gommés, ne laissant que quelques détails, sans que cela nuise au récit. La lutte, par contre, entre le capitaine et la créature m'a plutôt bien botté.
La chute est sympathique et je ne m'y attendais pas, c'est donc un bon point.
Paladin relève l'abus de participe présent. Je l'ai aussi remarqué, surtout dans la première partie et c'est vrai que ça m'a un peu gêné. Ensuite, peut-être parce que le récit m'a pus accroché, je n'y ai plus fait trop attention.
C'est un bon récit, réellement. Pourtant, je n'ai pas accroché plus que ça. La première partie ne m'a pas convaincue. Dire que je n'y ai pas cru serait exagéré, mais juste que je ne suis pas entrée vraiment dedans.
La partie sur la naissance est pas mal et j'ai bien aimé le combat contre les chiens. Il y a comme une dualité bien décrite chez la créature.
La troisième et dernière partie est bien, même si les mouvements des soldats font, comme dit précédemment par je sais plus qui^^, comme posés là pour coller au thème. Ils auraient tout aussi bien pu être gommés, ne laissant que quelques détails, sans que cela nuise au récit. La lutte, par contre, entre le capitaine et la créature m'a plutôt bien botté.
La chute est sympathique et je ne m'y attendais pas, c'est donc un bon point.
Paladin relève l'abus de participe présent. Je l'ai aussi remarqué, surtout dans la première partie et c'est vrai que ça m'a un peu gêné. Ensuite, peut-être parce que le récit m'a pus accroché, je n'y ai plus fait trop attention.
Re: Gargouille
Bonjour à tous,
Moi, j'ai une impression mitigée sur ce texte.
D'abord, c'est un fait indéniable, ton récit donne envie de le lire jusqu'au bout, tient en haleine, même si, contrairement aux autres, j'ai préféré la première partie à la seconde partie qui m'a parue plus ennuyeuse, parce que tu as voulu coller tes recherches sur ton texte. Mais cet aspect très vivant est très bon, et à conserver !
Maintenant, j'ai trouvé l'écriture un peu bâclée, et surtout au début, paradoxalement. Mais je pense que tu aurais pu conserver le rythme des dialogues en les travaillant un peu plus pour qu'ils donnent une impression plus maîtrisée.
Pour moi, il y a trois de parties différentes dans cette histoire qui entrent en collision les unes avec les autres sans qu'on n'arrive très bienà en faire le lien : d'abord, tu es en focalisation interne sur le capitaine, ensuite une autre focalisation interne sur le monstre, ensuite il y a une partie de carnets de Jean qui s'incruste assez mal dans l'ensemble, je trouve, puis il y a la partie combat entre le père et le fils, et enfin, il y a la partie "combat", dont on voit mal le rapport avec le reste (personnellement, maintenant que tu le dis, je pense que tu décris la bataille de Verdun, mais je n'ai pas tilté sur le moment).
En outre, le caractère du capitaine ne correspond pas au profil sociologique qu'il est censé avoir : les capitaines sont recrutés souvent parmi la bourgeoisie, des personnes instruites qui, certes, font autant de saloperies que les autres, mais qui ont un côté moins rustre. Là, ton personnage fait pouilleux de base, et semble côtoyer le plus bas peuple (fermier, etc.), alors que les officiers se côtoyaient souvent entre eux, au sein d'une élite...
Ensuite, je trouve que tu dis trop les choses au lieu de les sous-entendre : tu insistes beaucoup sur la culpabilité du capitaine, tu nous décris ses sentiments à mots crus, alors que tu devrais nous les faire sentir.
D'ailleurs, ta nouvelle prend à un moment une direction que je pense que tu aurais intérêt à plus travailler, car elle est très intéressante : tu amorces une ambiguïté, la créature est-elle vraiment réel, ou est-elle une folie dans laquelle sombre le capitaine par culpabilité ? Dans ce cas, tu aurais intérêt à reprendre ton texte en en fournissant une approche plus fine, plus psychologique, du capitaine rongée par la culpabilité qui confond réel et irréel, et qui va se suicider contre les barbelés dans un accès de folie... Ce serait une façon de recoudre ton texte, en utilisant uns stratagème pour que la partie de la naissance du monstre qu'on imagine en focalisation interne soit en fait imaginée par le capitaine ! Et là, je pense que ton texte pourrait être vraiment excellent, surtout si tu parviens à maintenir le doute jusqu'à la fin : au fond, la créature est-elle réelle ou non ? Reprends ça, tu tiens un super filon !^^
Bises
Eimelle
Moi, j'ai une impression mitigée sur ce texte.
D'abord, c'est un fait indéniable, ton récit donne envie de le lire jusqu'au bout, tient en haleine, même si, contrairement aux autres, j'ai préféré la première partie à la seconde partie qui m'a parue plus ennuyeuse, parce que tu as voulu coller tes recherches sur ton texte. Mais cet aspect très vivant est très bon, et à conserver !
Maintenant, j'ai trouvé l'écriture un peu bâclée, et surtout au début, paradoxalement. Mais je pense que tu aurais pu conserver le rythme des dialogues en les travaillant un peu plus pour qu'ils donnent une impression plus maîtrisée.
Pour moi, il y a trois de parties différentes dans cette histoire qui entrent en collision les unes avec les autres sans qu'on n'arrive très bienà en faire le lien : d'abord, tu es en focalisation interne sur le capitaine, ensuite une autre focalisation interne sur le monstre, ensuite il y a une partie de carnets de Jean qui s'incruste assez mal dans l'ensemble, je trouve, puis il y a la partie combat entre le père et le fils, et enfin, il y a la partie "combat", dont on voit mal le rapport avec le reste (personnellement, maintenant que tu le dis, je pense que tu décris la bataille de Verdun, mais je n'ai pas tilté sur le moment).
En outre, le caractère du capitaine ne correspond pas au profil sociologique qu'il est censé avoir : les capitaines sont recrutés souvent parmi la bourgeoisie, des personnes instruites qui, certes, font autant de saloperies que les autres, mais qui ont un côté moins rustre. Là, ton personnage fait pouilleux de base, et semble côtoyer le plus bas peuple (fermier, etc.), alors que les officiers se côtoyaient souvent entre eux, au sein d'une élite...
Ensuite, je trouve que tu dis trop les choses au lieu de les sous-entendre : tu insistes beaucoup sur la culpabilité du capitaine, tu nous décris ses sentiments à mots crus, alors que tu devrais nous les faire sentir.
D'ailleurs, ta nouvelle prend à un moment une direction que je pense que tu aurais intérêt à plus travailler, car elle est très intéressante : tu amorces une ambiguïté, la créature est-elle vraiment réel, ou est-elle une folie dans laquelle sombre le capitaine par culpabilité ? Dans ce cas, tu aurais intérêt à reprendre ton texte en en fournissant une approche plus fine, plus psychologique, du capitaine rongée par la culpabilité qui confond réel et irréel, et qui va se suicider contre les barbelés dans un accès de folie... Ce serait une façon de recoudre ton texte, en utilisant uns stratagème pour que la partie de la naissance du monstre qu'on imagine en focalisation interne soit en fait imaginée par le capitaine ! Et là, je pense que ton texte pourrait être vraiment excellent, surtout si tu parviens à maintenir le doute jusqu'à la fin : au fond, la créature est-elle réelle ou non ? Reprends ça, tu tiens un super filon !^^
Bises
Eimelle
Dernière édition par Eimelle le Lun 31 Mar 2014 - 12:17, édité 1 fois
Eimelle- — — — Jungle girl — — — Bazooka fou dans l'intimité
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Age : 38
Re: Gargouille
Merci beaucoup !!! Je pense qu'avec ce genre d'analyse, je devrais pouvoir en effet, arriver à un résultat intéressant (enfin j'espère).
Je sais pas quoi rajouter d'autre, juste: merci ;-)
Je sais pas quoi rajouter d'autre, juste: merci ;-)
Re: Gargouille
Mais pas de quoi, c'est avec plaisir ! ^^
Heureuse si ça peut t'aider !
Bises Eimelle
Heureuse si ça peut t'aider !
Bises Eimelle
Eimelle- — — — Jungle girl — — — Bazooka fou dans l'intimité
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Date d'inscription : 17/10/2013
Age : 38
Re: Gargouille
Encore un bon texte à mes yeux. Une approche très sympa. Merci pour ce bon moment de lecture !
mormir- — Arpenteur des mondes — Disciple de l'arbre noir
- Messages : 2638
Date d'inscription : 11/05/2013
Age : 60
Localisation : Près de Chartres
Re: Gargouille
Il y a de très bonnes choses dans ton texte. Il se décline en trois phases dominées par une nuit omniprésente : dispute fatale, "gargouille" et assaut final.
Personnellement, la scène d'entrée ne m'a pas gênée, au contraire : âpre, sordide et violente, elle donne d'emblée le ton d'ensemble. La "gargouille" aussi est bien trouvée et troussée. Plus esquissée que décrite, elle est d'autant plus inquiétante. (Elle m'a rappelé "Le Monstre est vivant" de Larry Cohen, un film plus vieux que toi et que tu ne dois pas connaître.) Enfin, la scène sur le front est aussi vivante que prenante.
Plein de qualités, donc : tu as des idées, tu sais peindre des caractères, planter un climat, emballer une action... mais, pour autant, on ne peut s'empêcher de trouver à ta nouvelle un petit côté pas vraiment brouillon mais tout de même assez dilettante.
Quelques coquilles, une imprécision par ci, une facilité de style par là, deux-trois erreurs historiques... Bon sang, tu avais le temps !
Une seule semaine pour glaner une ou deux références, capter un fil d'histoire, la rédiger et la poster dans la foulée, inévitable que le résultat s'en ressente. Pourquoi cette frénésie comme si tu voulais te débarrasser d'une corvée ? Alors que, j'en suis persuadé, rien qu'une semaine de plus (sur les onze qui te restaient ! ) à te relire, retoucher, vérifier ou affiner, t'aurait permis de réussir un truc d'enfer.
Tu ne finiras pas avant-dernier, c'est clair, mais je crains que ton excès de précipitation ne te coûte quelques précieuses places à l'arrivée...
Ce qui serait dommage et un peu râlant, à mon avis.
Personnellement, la scène d'entrée ne m'a pas gênée, au contraire : âpre, sordide et violente, elle donne d'emblée le ton d'ensemble. La "gargouille" aussi est bien trouvée et troussée. Plus esquissée que décrite, elle est d'autant plus inquiétante. (Elle m'a rappelé "Le Monstre est vivant" de Larry Cohen, un film plus vieux que toi et que tu ne dois pas connaître.) Enfin, la scène sur le front est aussi vivante que prenante.
Plein de qualités, donc : tu as des idées, tu sais peindre des caractères, planter un climat, emballer une action... mais, pour autant, on ne peut s'empêcher de trouver à ta nouvelle un petit côté pas vraiment brouillon mais tout de même assez dilettante.
Quelques coquilles, une imprécision par ci, une facilité de style par là, deux-trois erreurs historiques... Bon sang, tu avais le temps !
Une seule semaine pour glaner une ou deux références, capter un fil d'histoire, la rédiger et la poster dans la foulée, inévitable que le résultat s'en ressente. Pourquoi cette frénésie comme si tu voulais te débarrasser d'une corvée ? Alors que, j'en suis persuadé, rien qu'une semaine de plus (sur les onze qui te restaient ! ) à te relire, retoucher, vérifier ou affiner, t'aurait permis de réussir un truc d'enfer.
Tu ne finiras pas avant-dernier, c'est clair, mais je crains que ton excès de précipitation ne te coûte quelques précieuses places à l'arrivée...
Ce qui serait dommage et un peu râlant, à mon avis.
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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Date d'inscription : 23/01/2013
Age : 71
Localisation : Narbonne
Re: Gargouille
Merci pour ton commentaire Jack-the-rimeur. Il me fait très plaisir.
Je dois avouer que je suis extrêmement pressé en écriture, avec régulièrement deux ou trois romans en cours (4 en ce moment), ce qui fait que j'abats le travail plutôt que de prendre le temps de le peaufiner. Stephen King recommande toujours de laisser "dormir" ses textes, avant de les reprendre. Il n'est pas arrivé là où il est pour rien.
Merci de me le faire remarquer: ça va bien me rentrer dans la tête comme ça ^^ Nom de nom...
Je dois avouer que je suis extrêmement pressé en écriture, avec régulièrement deux ou trois romans en cours (4 en ce moment), ce qui fait que j'abats le travail plutôt que de prendre le temps de le peaufiner. Stephen King recommande toujours de laisser "dormir" ses textes, avant de les reprendre. Il n'est pas arrivé là où il est pour rien.
Merci de me le faire remarquer: ça va bien me rentrer dans la tête comme ça ^^ Nom de nom...
Re: Gargouille
Moi aussi j'ai bien aimé. Je ne suis pas fan d'histoires de monstres au départ mais l'ambiguïté de la fin et surtout le côté détestable du personnage principal font que ça passe tout seul. Les scènes de combat sont vivantes et il y a une ambiance sombre qui m'a vraiment embarquée. Bien sûr, je ne répéterai pas ce que les autres ont dit par rapport à la syntaxe et les temps mais l'écritoire est vraiment fluide et ça ne m'a pas trop gênée dans ma lecture. Un texte vraiment bon !
Amaranth- Book'trotteuse de l'extrême — Reflet dans un œil gore —
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Re: Gargouille
L'écriture est plutôt agréable dans l'ensemble.
Pour le fond, je dirai que l'histoire (première partie) est certainement banale pour l'époque. Quand on risque de mourir à chaque instant, le désir de vivre doit passer même sur les conventions et tabous sociaux. Pour la deuxième partie, moi aussi le nom de gargouilles m'a surprise, quant à la fin je me demande ce qu'est devenue la gargouille et si la vengeance était sa seule motivation (raison de vivre) ?
Pour le fond, je dirai que l'histoire (première partie) est certainement banale pour l'époque. Quand on risque de mourir à chaque instant, le désir de vivre doit passer même sur les conventions et tabous sociaux. Pour la deuxième partie, moi aussi le nom de gargouilles m'a surprise, quant à la fin je me demande ce qu'est devenue la gargouille et si la vengeance était sa seule motivation (raison de vivre) ?
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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Age : 59
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Re: Gargouille
Merci de m'avoir lu ! On peut imaginer plusieurs lectures à cette histoire, c'est ce qui (j'espère) lui donne un certain intérêt.
Re: Gargouille
J'arrive après tout le monde mais vais tâcher d'amener tout de même mon lot de critiques constructives.
Du point de vue formel, je suis d'accord avec la plupart des critiques déjà formulées, et en particulier avec ce qui a été dit sur la ponctuation : moi aussi, j'ai trouvé cela assez dérangeant. Sinon, voici quelques remarques qui, je pense, n'ont pas encore été faites :
Comme l'a dit Eimelle, l'extrait de journal que tu cites s'incruste assez mal au milieu de la nouvelle. Il me semble qu'il aurait été plus judicieux de le placer en exergue (quitte à séparer ta nouvelle en deux parties et de le mettre en exergue de la seconde).
Du point de vue du fond, je n'ai pas été aussi conquis que d'autres, quoiqu'il est évident que ce soit un bon texte. Il ne me « parle » pas tant que cela, en fait. J'aime cependant beaucoup l'idée du démon mort-né (gargouille ou pas, peu m'importe le nom que tu lui donnes ; moi, il m'a évoqué le bébé Hellboy qui apparait dans le premier film éponyme) ainsi que la chute avec les barbelés.
Les faiblesses que j'ai trouvées à ton texte sont les suivantes :
Mais, dans l'ensemble, ce n'en reste pas moins un bon texte.
Du point de vue formel, je suis d'accord avec la plupart des critiques déjà formulées, et en particulier avec ce qui a été dit sur la ponctuation : moi aussi, j'ai trouvé cela assez dérangeant. Sinon, voici quelques remarques qui, je pense, n'ont pas encore été faites :
- Les tirets de tes dialogues sont trop courts : pour cet usage, il faut normalement employer le tiret long (—) ;
- Tu omets d'utiliser les majuscules accentuées. Strictement parlant, c'est une faute d'orthographe ;
- Plus grave, selon moi : tu oublies la majuscule en écrivant « les Allemands ».
Comme l'a dit Eimelle, l'extrait de journal que tu cites s'incruste assez mal au milieu de la nouvelle. Il me semble qu'il aurait été plus judicieux de le placer en exergue (quitte à séparer ta nouvelle en deux parties et de le mettre en exergue de la seconde).
Du point de vue du fond, je n'ai pas été aussi conquis que d'autres, quoiqu'il est évident que ce soit un bon texte. Il ne me « parle » pas tant que cela, en fait. J'aime cependant beaucoup l'idée du démon mort-né (gargouille ou pas, peu m'importe le nom que tu lui donnes ; moi, il m'a évoqué le bébé Hellboy qui apparait dans le premier film éponyme) ainsi que la chute avec les barbelés.
Les faiblesses que j'ai trouvées à ton texte sont les suivantes :
- La scène du départ du capitaine de la chambre m'a paru un peu longuette et répétitive. Il me semble que l'escalade dans la dispute n'est pas très perceptive au début, et donc que la première partie du dialogue aurait pu être écourtée ;
- Je trouve que tu insistes trop sur le fait qu'ils sont nus (quatre fois en moins de trois pages). Cela ne sert pas à grand-chose, selon moi, (à part peut-être à satisfaire le voyeurisme de certains lecteurs) et embrouille, alourdit donc la scène ;
- « Je serai prête... même à être ta "putain" » : cette phrase m'a vraiment fait tiquer. Je ne pense pas que c'est quelque chose que quiconque s'abaisserait à dire, et de plus cela me semble un peu hors de propos à cet endroit. En outre, c'est peut-être mon côté féministe, mais j'ai l'impression que cela véhicule une image excessivement dépendante de la femme, même placée dans un contexte vieux d'un siècle ;
- Certaines phrases me semblent être des clichés un peu creux et éculés, qu'il aurait peut-être fallu davantage réinventer. J'ai notamment relevé ces deux-ci : « le champ de bataille était comme une seconde peau » (page 6) et « la fureur, l'adrénaline, le danger étaient une seconde nature » (page 8 ) ;
- Je trouve inopportun que tu aies (brusquement et sans introduire ce personnage) nommé le lieutenant Longchamp, vu qu'il n'a aucune substance et n'est cité qu'à deux reprises. Il me semble que tu aurais pu te contenter de parler d'« un officier » anonyme. Tandis que, là, je me suis senti obligé, en lisant ce nom, de revenir en arrière en me disant : « c'est qui, celui-là ? en a-t-on déjà parlé, aurais-je loupé ce passage ? »
Mais, dans l'ensemble, ce n'en reste pas moins un bon texte.
Re: Gargouille
Malgré quelques tournures un peu lourdes, le récit tient en haleine, j'aurai bien aimé en savoir moins sur la gargouille, qu'on se demande vraiment à la fin si Auguste n'a pas tout imaginé (du coup une période de culpabilité plus longue avec plusieurs apparitions de la gargouille)…
A'Tuin- Écritoirien émérite stagiaire
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Age : 36
Re: Gargouille
J'ai pas été convaincue par ta nouvelle. Elle est plutôt sympa, mais j'ai pas réussi à accrocher. Comme l'a dit Didier et l'ont répété quelques autres, il manque des petits détails qui font entrer dans l'histoire. D'une manière générale, je trouve que ton texte manque de maîtrise. T'aurais pu faire un truc qui a grave la classe, sauf que tu vas pas jusqu'au bout. Et comme TiCi, je m'attendais à ce qu'à la fin le bordel généré par Auguste Aimé se conclue par une avancée significative de l'armée française. Sauf qu'en fait non.
Ah, un truc que j'ai remarqué. Au début du récit, tu insères des interventions du personnage entre guillemets. En soi, c'est tout à fait banal, mais en l'occurrence, les interventions d'Aimé donnent l'impression d'être des réponses à ce que raconte le narrateur! Et je trouve ça très agaçant.
J'ai du mal à donner un avis clair sur ta nouvelle, désolée. Mais en conclusion, texte sympa dans l'absolu mais qui ne m'a pas accrochée pour cause de manque de maîtrise et d'"approfondissement", disons.
P.S.: Les tirets, je sais pas s'ils sont plus anglo-saxons, mais en tout cas, dans le cadre d'un récit, il faut les privilégier aux parenthèses.
Ah, un truc que j'ai remarqué. Au début du récit, tu insères des interventions du personnage entre guillemets. En soi, c'est tout à fait banal, mais en l'occurrence, les interventions d'Aimé donnent l'impression d'être des réponses à ce que raconte le narrateur! Et je trouve ça très agaçant.
J'ai du mal à donner un avis clair sur ta nouvelle, désolée. Mais en conclusion, texte sympa dans l'absolu mais qui ne m'a pas accrochée pour cause de manque de maîtrise et d'"approfondissement", disons.
P.S.: Les tirets, je sais pas s'ils sont plus anglo-saxons, mais en tout cas, dans le cadre d'un récit, il faut les privilégier aux parenthèses.
Naëlle- — — Madone des Ombres — — Disciple de la Discipline
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Localisation : Sur la Lune
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: N°5 : 1ère guerre mondiale
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