Prise de sang

Tant qu'à être là, voilà la dernière nouvelle sur laquelle j'ai bossé.

http://cjoint.com/?CJDwfYIUyEP ou http://pdf.lu/8XVr

C'est un peu long (22 pages word) et, oui à la relecture il y a deux trois fautes, mais pô trop quand même.

Brisemenu, je n'arrive pas à ouvrir correctement ton texte : non seulement ça ne me met pas une fenêtre complète, mais en plus, ça saute tout le temps.
Est ce qu'il serait possible d'enregistrer ton texte sous ce format : http://www.fichier-pdf.fr/#upload ? C'est Françoise qui me l'a fait découvrir, et j'avoue que c'est assez efficace !
Merci d'avance
P.S : ca peut aussi venir de moi qui maîtrise mal l'informatique... Dans ce cas-là, faut m'expliquer comment on fait...

Je comprends pas. Moi, je clique sur le lien, je tombe sur la page et je peux ouvrir le pdf sans problème.

Ah voilà ça marche: http://www.fichier-pdf.fr/2013/11/07/prisedesang/ ou http://pdf.lu/8XVr

Il faut vraiment s'acharner sur le lien, ça marche une fois sur douze, mais après, c'est bon !

Ca roule! j'ai édit mon message

Parfait ! Je mets ça sous le coude, si ça ne te dérange pas. En effet, en ce moment, je suis en pleine fièvre créatrice, et dans ces cas-là, je n'arrive pas trop à lire. Mais ça devrait passer d'ici trois jours maximum... C'est toujours comme cela ! Une période (trop) pleine d'inspiration suivie d'une période (trop) pleine de vide, avec des intervalles très courts. Je ne sais pas si ça te le fait toi aussi..

J'ai lu ta nouvelle. Son gros problème, c'est cet amas de descriptions pour les moindres petites choses, même les plus futiles ! Ca plombe énormément la lecture ! Je pense qu'il faudrait utiliser la description avec un peu plus de parcimonie, seulement pour les choses essentielles, car sinon, ça plombe vraiment la lecture (j'insiste). Mais bon, personnellement, je ne suis pas une grande fan de la description... Et franchement, sans elle, je pense que ton intrigue peut tenir en facile huit pages, peut-être moins !
Concernant la nouvelle en elle-même, le problème, c'est qu'on devine que la proviseur est une sorcière dès qu'on la voit. Et on ne tarde pas trop à comprendre que Viviane en est une aussi. Pas assez de surprise, je trouve. Tu devrais essayer de mieux masquer tes indices...
Concernant la forme enfin, il y a pas mal de fautes d'orthographe, des erreurs de temps, et les phrases sont bien trop longues, avec trop de fioritures inutiles à mon goût...
Je n'ai pas bien compris si l'histoire se déroulait vraiment au XVIII e siècle-XIX e siècle, ou si c'était plus une uchronie...C'est assez gênant si ça se passe réellement au XVIII e -XIX e siècle, car l'époque est largement fantasmée, et rien n'est juste historiquement. Peut-être un manque de documentation ?
Enfin, la longue métaphore du départ est vraiment lourde et difficilement compréhensible.
Sinon, pour ce qui est de l'intrigue, on se met à s'y intéresser seulement dans le dernier tiers de la nouvelle. C'est dommage parce qu'elle est intéressante. Trop de fioritures tue la fioriture ! Un conseil si tu ne devais en retenir qu'un : allège !

C'est évidemment une uchronie. J'ai pas pu tout en dire parce que c'est juste l'épisode 1 d'une série mais il me semblait que c'était assez clair. Evidemment beaucoup de descriptions pour un épisode 1 où on découvre l'univers. Quand aux "fioritures", ben t'es la première à me dire ça. A mes yeux au contraire, ça manque encore de détails.
On devine tout de suite sur la proviseur. Oui, et alors? J'ai pas essayé de masquer mes indices. La méthode Dracula qui consiste à faire planer le doute sur la créature pendant la moitié du bouquin (pour un lecteur de l'époque j'entend), ce n'est qu'UNE façon de raconter une histoire fantastique. Entretien avec un vampire, ça commence quasiment par "Je suis un vampire" et ça marche.

Huit pages tu dis? Moi je te parie que je peux même faire tenir ça sur deux lignes.

Spoiler:

Voilà une histoire concise, sans fioritures ni descriptions d'aucune sorte. Mais est elle intéressante à lire?

Ne te vexe pas ! Je ne savais pas que c'était un chapitre destinée à un roman, je croyais que c'était simplement une nouvelle ! Et du coup, tout s'explique ! Parce que dans une nouvelle, chaque mot compte, et il doit y avoir un renversement final : c'est une des règles . Donc naïvement, j'ai pensé que c'était ce que tu avais voulu faire, c'est pour cela que j'attendais un renversement final, et que je m'étonnais que tu n'aies pas pris la peine de cacher tes indices. Trop conditionnée, moi ? Non ! lol
Pour la description, ça s'explique aussi par ce que tu viens me dire. Parce que si ça avait été une nouvelle, beaucoup de descriptions auraient été inutiles. Mais c'est différent, bien-sûr, si c'est un roman. Tu dois bien-sûr décrire les personnages qui reviendront après, mais comme là, je n'avais pas l'ensemble du texte, je me suis dit que c'étaient des descriptions qui n'apportaient rien. Je te l'ai dit, je ne suis pas une bonne romancière, je suis incapable d'en écrire ! Moi j'écris des nouvelles, point barre. Donc, je juge à l'aune de ce que je sais faire : juste les nouvelles ! Encore plus quand ça y ressemble...
Pour la question de l'uchronie, ma remarque tombe aussi à plat : je ne voyais pas l'intérêt de transporter cette histoire dans un faux XIX e siècle, mais je pense que cela s'explique quand on a ton texte en entier... Il doit y avoir un sens à tout ça. Que tu expliqueras plus tard.
Pour l'action qui tarde à démarrer, cela s'explique naturellement aussi : tu plantes le décor, et ensuite, il commence à se passer une action. Je ne voyais pas l'intérêt de décrire juste cet épisode en parlant tout le temps de Sainte-Catherine sans nous montrer ce qui se passe là-bas : je n'ai pas compris qu'en fait c'était juste une entrée en matière ! Et du coup, ça devient intéressant, parce qu'on se demande ce qu'il va se passer entre les deux sorcières...C'est pour cela que ce qui, à la fin de la nouvelle, éveille la curiosité en la frustrant, devient soudain une bonne entrée en matière...
En résumé, je m'excuse de ne pas avoir compris tout cela, mais je n'avais pas non plus toutes les cartes lol ! Moi on me parle nouvelle, j'analyse bêtement nouvelle ! Pour les romans je suis une quiche. Mais j'aimerais bien savoir ce qui va se passer ensuite dans l'école.
P.S : juste une petite chose, à la fin de la nouvelle, ce qu'elle boit (on ne le dévoilera pas pour ceux qui vont lire après), ça lui apporte un simple bien-être. Ce ne pourrait pas être quelque d'un peu plus exceptionnel ? Mais peut-être, ça aussi, que ça vient après dans ton histoire...

Mais tu vois, ce quiproquo qu'on a eu, eh bien au final, je le trouve super intéressant. Oui, vraiment, après y avoir réfléchi. Parce qu'il prouve justement que la différence entre un roman et une nouvelle, ce n'est pas juste une question de longueur. C'est bien plus que cela. Dans une nouvelle, tu tires une seule ficelle, et tu y accroches le lecteur, et tu lui en mets plein la tête, dans une tension permanente. Dans un roman, si tu fais ça, t'es mort : il ne survit pas, et il abandonne le livre lol. Dans un roman, à mon avis, tu dois diluer, jouer sur des mots d'accélérations et de pauses, donner à voir, clairement, soutenir l'imagination du lecteur qui se déploie en larges lignes. Tout ce que je ne sais pas faire. Et d'une manière générale, je m'aperçois que je lis très peu de romans. Ou des très courts, moins de 150 pages. Ouais, des novellas, quoi. Parce qu'à chaque fois, même si l'histoire est passionnante, même si je la trouve riche et super intéressante, je me mets à penser : "mais il n'a pas fini, ce con, avec ses états d'âme et ses putains de descriptions ? Il me plombe, mais grave. Il peut pas aller droit au but ?" Et je lâche le bouquin. J'ai des dizaines de gros bouquins merveilleux que je n'ai pas finis. Sauf Harry Potter, l'exception qui confirme la règle ! lol Génération zapette, vous avez dit ?
C'est pour cela que ton conseil, celui d'écrire des nouvelles à la suite, et d'en faire en roman (et que d'autres personnes m'ont déjà donné, dont mon copain), je ne suis pas sûre au final que ça fonctionne. Justement parce qu'une nouvelle et un roman, c'est complètement différent. Quand j'ai essayé d'en écrire un et de faire lire mes essais (toujours inachevés), mes amis me disaient : mais on reprend notre souffle quand dans l'histoire ? C'est trop rapide, on s'y noie.
Tu es sans doute bien meilleur romancier que moi, au final.
Par contre, si tu envoie ce texte comme nouvelle à un éditeur de nouvelles, je serai curieuse d'en savoir la réponse. Est ce qu'il pensera, comme moi, que justement, malgré sa brièveté, ce n'est pas une nouvelle ?
Bon, je me rends compte que je m'épanche un peu sur ton mur, là, je vais arrêter lol !
Grosses bises, et pardonne moi encore de ma méprise !
Eimelle

Hé oui c'est ma très grande faute. Dans le manoir du fantastique, j'ai pris soin de dire que c'était une première nouvelle d'une série (pas exactement un chapitre de roman donc, mais plutôt une suite à la Conan, si tu vois) la là comme un con, j'ai oublié.
Je suis déjà en train d'écrire la suite, et je m'arrache les cheveux à me demander comment Viviane va s'en tirer. Je ne voudrais pas la rendre trop puissante dès le départ et, du coup, elle doit tout faire avec la ruse.
Là où tu me fais peur c'est qu'apparemment, mes histoires ne sont pas assez autonomes. C'est dur de trouver le bon équilibre.

La référence que j'ai en tête pour se type d'histoire de type nouvelles imbriquées, c'est Conan. (Le vrai hein, de Robert Howard)
Sinon pour les descriptions, même si c'est un peu complexe, j'ai toujours en tête les univers multiples de Baxter. Le mec, sur dix pages il te parle du sol de Vénus ou d'un astéroïde de glace avec la verve du vrai passionné et c'est pas lourd, on en redemande même tellement c'est beau. Enfin quand je dis "on"... moi, quoi.

Conan ?
Va falloir que je la lise vite celle là.

Non, je ne connais pas ce type de nouvelles imbriquées... Je n'ai jamais lu Conan, à ma grande honte ! Mais Il va falloir que je m'y penche, ça a l'air intéressant comme système, et potentiellement exploitable ! Mais c'est vrai que ça doit aussi être quelque chose de mine de rien assez difficile à mener, car quelle forme choisir pour ces textes : celle d'un roman ? Ou celle d'une nouvelle ? Ou encore, un espèce d'entre-deux (un équilibre que tu cherches certainement à trouver toi aussi).
Je ne sais pas ce que ce texte peut rendre dans un ensemble, mais c'est vrai que seul, comme cela, on se dit qu'il y a quelque chose qui cloche...Un goût d'inachevé, une frustration, une incompréhension... Il manque la suite, quoi !
Bises
Eimelle

Et pour les descriptions, je ne suis pas vraiment une bonne juge : c'est le genre de truc qui ne me fait pas vibrer, et que je zappe facilement dans un récit... Mea culpa !