22/11/63
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Re: 22/11/63
Face à tant de commentaires enthousiastes, je me dis que je devrais lire au moins un livre de cet auteur afin de ne pas mourir complètement idiote. Ah, si les journées avaient 30 heures...
Tipram
Tipram
Tipram- — — Sérénité du Levant — — Disciple du mot juste
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Re: 22/11/63
Pour le concours, il suffit de mettre nos coordonnées ? Car tout est en anglais (et je maîtrise très mal cette langue ! )
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Oui, tu as bien compris.FRançoise GRDR a écrit:Pour le concours, il suffit de mettre nos coordonnées ? Car tout est en anglais (et je maîtrise très mal cette langue ! )
Prénom + Nom
Et le tour est joué !
Tu recevras un mail, dans lequel il y a un lien sur lequel il faut cliquer pour confirmer.
Et voilà
Re: 22/11/63
je suis en train de le lire (oui je sais que ça fait déjà longtemps qu'il est sortis mais j'ai pas mal de livre en retard). J'ai déjà lu les 300 premières pages et j'ai du mal a le lâcher.
kalcidian- —Couteau Suisse des arts — Disciple des mystères mystérieux
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Re: 22/11/63
Acheté dimanche, plié jeudi, et j'en suis encore baba ! L'affaire Kennedy vue par S. King, forcément, il fallait que j'y vienne un jour. D'abord, parce qu'un auteur qui sort de sa routine créatrice pour s'attaquer à un pan d'Histoire contemporaine, c'est à marquer d'une pierre blanche. Ensuite, par la nature même de ce qui fut un tournant clé, cette empreinte d'horreur incrédule toujours vivace dans la mémoire collective.
J'avais onze ans lors de l'attentat de Dallas et je garde le souvenir très net du choc qu'il provoqua dans l'opinion, ici même, en France. Imaginez ce que cela a pu être pour le jeune Américain de seize ans qu'était King à l'époque.
Dans ses "notes finales", il dit avoir songé à traiter ce sujet dès 1971 mais que c'était encore trop "frais". 40 ans plus tard, avec le recul et, peut-être aussi, la notoriété et les moyens pour réunir la documentation nécessaire, il parvient enfin à nous livrer une vision en profondeur du drame dans une perspective et un contexte sociologique d'une richesse hallucinante. Le regard lucide d'un Américain d'aujourd'hui sur l'Amérique de sa jeunesse, nostalgique mais sans concessions.
Sans parler d'exorcisme, je crois que ce livre occupera une place à part dans l'oeuvre de King. Tous ses autres romans ont été écrits par choix, par goût, par envie, mais celui-ci, il avait besoin de l'écrire. Cela se ressent dans l'absence quasi-totale de relâchements ou de facilités. Tout est soigné avec une justesse et une précision diaboliques : construction d'intrigue, détours et enchaînements, décors et ambiances, les personnages, les figurants comme les premiers rôles, plus, je dirais, une palette de sentiments plus large et nuancée qu'à l'habitude.
Bref, un Stephen King motivé de bout en bout et à tous les niveaux pour un trip inoubliable.
(J'ai quand même un peu de mal à avaler sa "Morale de l'Histoire", mais c'est là une question d'esthétique philosophique, donc purement arbitraire. Et hors sujet.)
J'avais onze ans lors de l'attentat de Dallas et je garde le souvenir très net du choc qu'il provoqua dans l'opinion, ici même, en France. Imaginez ce que cela a pu être pour le jeune Américain de seize ans qu'était King à l'époque.
Dans ses "notes finales", il dit avoir songé à traiter ce sujet dès 1971 mais que c'était encore trop "frais". 40 ans plus tard, avec le recul et, peut-être aussi, la notoriété et les moyens pour réunir la documentation nécessaire, il parvient enfin à nous livrer une vision en profondeur du drame dans une perspective et un contexte sociologique d'une richesse hallucinante. Le regard lucide d'un Américain d'aujourd'hui sur l'Amérique de sa jeunesse, nostalgique mais sans concessions.
Sans parler d'exorcisme, je crois que ce livre occupera une place à part dans l'oeuvre de King. Tous ses autres romans ont été écrits par choix, par goût, par envie, mais celui-ci, il avait besoin de l'écrire. Cela se ressent dans l'absence quasi-totale de relâchements ou de facilités. Tout est soigné avec une justesse et une précision diaboliques : construction d'intrigue, détours et enchaînements, décors et ambiances, les personnages, les figurants comme les premiers rôles, plus, je dirais, une palette de sentiments plus large et nuancée qu'à l'habitude.
Bref, un Stephen King motivé de bout en bout et à tous les niveaux pour un trip inoubliable.
(J'ai quand même un peu de mal à avaler sa "Morale de l'Histoire", mais c'est là une question d'esthétique philosophique, donc purement arbitraire. Et hors sujet.)
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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Re: 22/11/63
J'ai été happé par l'histoire pendant la plus grande partie... Et puis il arrive un moment où l'histoire d'amour prend le dessus (Purple-fan dirait "l'eau de rose") et là, j'ai commencé à freiner. En fait, je suis arrivé à environ 130 pages de la fin, et je n'ai pas continué, pris par d'autres lectures.
Mais je me suis promis de finir avant le fin de l'année, ou au début de celle-ci, je crois que ce roman vaut le coup quand même, ne serait-ce que par l'ambiance reconstituée du début des 60' !
Mais je me suis promis de finir avant le fin de l'année, ou au début de celle-ci, je crois que ce roman vaut le coup quand même, ne serait-ce que par l'ambiance reconstituée du début des 60' !
Re: 22/11/63
Et que dans cette "eau de rose" là, il y a de superbes épines !
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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Date d'inscription : 23/01/2013
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