La méthode dite du "Flocon"
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La méthode dite du "Flocon"
Voici un autre endroit où l'auteur qui a retranscrit cette méthode, propose les étapes à ne pas manquer lors de la construction d'un roman (et c'est fort utile)
Lisez et appréciez cette aide perspicace. Merci Kanata.
Lisez et appréciez cette aide perspicace. Merci Kanata.
Re: La méthode dite du "Flocon"
Comme toute méthode d'écriture, il ne faut pas en être esclave mais elle donne des pistes inintéressantes...A chacun de voir ce qu'il en fait!
Re: La méthode dite du "Flocon"
Comme toute méthode, il ne faut pas s'enfermer et repousser infiniment le moment de se lancer dans l'écriture. Vu que cet auteur (Franck Lebat) a réussi à publier de nombreux titres, qu'il est primé grâce en partie à cette discipline ( 5% de talent et 95% de travail, dixit cet auteur), il semble qu'elle réussisse bien à faire progresser dans le bon sens les apprentis écrivains. En plus, il l'a utilisé car il ne pouvait pas consacrer toutes ses heures à écrire, ayant un travail à côté : c'est d'autant plus utile, à nous, pauvres laborieux travailleurs ! Mais, je ne dis pas que je vais m'en inspirer à fond ... Si j'étais moins feignante, je le ferai pour mon prochain roman ou mon tome 2 du "Piano maléfique" qui n'a pas avancé d'un pouce !
Re: La méthode dite du "Flocon"
Je suis d'accord avec Pal
J'aime bien me remémorer les "cours théoriques", mais j'avoue que quand j'écris je ne me demande jamais si j'ai utilisé telle ou telle figure de style, telle tournure de phrase, ... même si je le devrais parfois mais ça c'est en s'entraînant sur de courts textes -je pense- qu'on arrive à développer ça presque naturellement dans un roman
J'aime bien me remémorer les "cours théoriques", mais j'avoue que quand j'écris je ne me demande jamais si j'ai utilisé telle ou telle figure de style, telle tournure de phrase, ... même si je le devrais parfois mais ça c'est en s'entraînant sur de courts textes -je pense- qu'on arrive à développer ça presque naturellement dans un roman
Re: La méthode dite du "Flocon"
Cette méthode ne travaille pas le style, juste la construction de l'histoire, la trame, le squelette et permet de fabriquer des fiches pour les persos, pour ne pas oublier un détail (ne plus être incohérent).
Re: La méthode dite du "Flocon"
Étant fort peu porté sur le roman, je n'ai généralement pas à me soucier de tout cela. Mais, un jour, peut-être, qui sait...
Cette discussion m'a en revanche évoqué un excellent article de l'écrivain Philippe Djian (Au commencement était le style, publié dans la revue en ligne bon-a-tirer.com), dans lequel il écrit notamment : « On aura compris que je n'établis aucun plan et pratique une sorte d'élargissement, d'exploration de surfaces concentriques à partir de la première phrase. » Comme quoi...
C'est un texte très intéressant, dans lequel il explique d'ailleurs suivre la méthode des « 500 mots par jours » dont nous parlait Zaroff il y a peu. À lire, selon moi.
Cette discussion m'a en revanche évoqué un excellent article de l'écrivain Philippe Djian (Au commencement était le style, publié dans la revue en ligne bon-a-tirer.com), dans lequel il écrit notamment : « On aura compris que je n'établis aucun plan et pratique une sorte d'élargissement, d'exploration de surfaces concentriques à partir de la première phrase. » Comme quoi...
C'est un texte très intéressant, dans lequel il explique d'ailleurs suivre la méthode des « 500 mots par jours » dont nous parlait Zaroff il y a peu. À lire, selon moi.
Re: La méthode dite du "Flocon"
Similien a écrit:
C'est un texte très intéressant, dans lequel il explique d'ailleurs suivre la méthode des « 500 mots par jours » dont nous parlait Zaroff il y a peu. À lire, selon moi.
Quoi ??? Je suis copié ?
Re: La méthode dite du "Flocon"
Zaroff a écrit:Similien a écrit:
C'est un texte très intéressant, dans lequel il explique d'ailleurs suivre la méthode des « 500 mots par jours » dont nous parlait Zaroff il y a peu. À lire, selon moi.
Quoi ??? Je suis copié ?
CRIONS AU PLAGIAT!!!!!!!
Re: La méthode dite du "Flocon"
Un article super, merci Sémilien (qui date de 2010 : désolé Zaroff mais c'est toi qui plagie ! ).
Précision : Djian a tout son temps, ce qui n'est pas le cas de celui qui préconise cette "méthode" ou organisaion, plutôt !
Voici comment il explique pourquoi, il en est arrivé là :
Précision : Djian a tout son temps, ce qui n'est pas le cas de celui qui préconise cette "méthode" ou organisaion, plutôt !
Voici comment il explique pourquoi, il en est arrivé là :
- Avant, j’avais le temps, et c’est là l’élément primordial ! Étudiant, sans-emploi, militaire, petits boulots… Bref, quand l’inspiration était là, le temps pour l’exploiter y était aussi, et hop tout était en phase : merveilleux ! Si c’est votre cas, profitez-en ! Cependant, continuez à suivre cette série, croyez-moi, il y a bien une étape ou deux qui vous seront utiles et feront la différence entre un récit quelconque et un manuscrit abouti (là c’est l’expérience qui parle).
- Maintenant, je suis debout à 6h00, dehors à 6h25, au bureau à 7h40, sur le trottoir à 18h30 et de retour à la maison à 20h00. Soit 14h par jour sans l’ombre d’une chance d’être créatif, même si l’inspiration était là. Rajoutez la maintenance vitale (manger, se laver, faire un bisou à sa fille et échanger deux phrases avec sa femme) et ça nous laisse un créneau 21h00-23h00 pour « créer » ! Vous commencez à voir pourquoi je voulais optimiser ce temps « libre », être sûr de faire avancer les choses au lieu de sempiternellement perdre une heure à revenir en arrière raccorder les morceaux, trente minutes à trouver l’inspiration et les dernières trente minutes à écrire dix lignes…
- Le bilan des premiers romans, avec le recul, n’est pas fameux : vite écrit certes, mais médiocres. Si on les découpe en trois segments : le fond (l’histoire), la forme (le style écrit) et la structure (cohérence et dynamique du récit), il est évident que le fond est bon (on garde), la forme est trop jeune (on persévère, rien à voir avec la conception), la structure est bancale (et là… ça a tout à voir avec la conception !) => soit 50% de la médiocrité qui peut être traitée en amont.
- La segmentation et l’approche pas à pas m’ont aidé à identifier, appréhender et avoir des marqueurs d’avancement précis. Très important pour ne pas perdre le fil quand on est justement perpétuellement soumis à des facteurs perturbant l’esprit créatif (boulot, transport, stress, intendance…) qui font perdre les idées ou nous sortent de cette zone d’inspiration indispensable pour assurer une cohérence à un texte dont l’écriture va s’étendre sur des semaines ou des mois.
Je ne force personne, je ne prêche pas la bonne parole et je comprends parfaitement que chacun puisse avoir sa propre façon de faire. Tout ce que je peux vous dire, c’est que je suis resté huit ans sans parvenir à achever un projet, noyé dans la stagnation, perdu dans les idées qui fusaient plus vite que ma capacité à les coucher sur papier et, il faut le dire, au final, un peu dégoûté par le manque de résultats. A contrario, en quatre ans j’ai fini trois romans alors que j’étais dans une période tendue (retour en France, nouveau boulot, déménagements successifs…) La différence entre les deux ? J’ai commencé à utiliser ma tête .
À lire, donc !
Re: La méthode dite du "Flocon"
Bien répondu.
Mais, apparemment, Hemingway le faisait déjà. Et il est mort en 1961.
Mais, apparemment, Hemingway le faisait déjà. Et il est mort en 1961.
Re: La méthode dite du "Flocon"
Mais je suis la réincarnation de Papa (surnom d'Ernest pour les ignares).
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