Emplacement 32
5 participants
Page 1 sur 1
Emplacement 32
Michel avait vérifié ses pneus, sa galerie, le moteur, l’huile et tutti quanti. Demain à 5 heures du matin, les enfants seraient installés à l’arrière tandis que Dora apporterait au dernier moment un objet oublié à caser dans le coffre.
On était le 1er Juillet : destination le « Camping des Dauphins », endroit qu’il fréquentait depuis au moins une décennie. Le patron, Dédé, était un copain et lui réservait toujours son emplacement 32. C’était l’un des meilleurs, sinon le meilleur : plus d’espace, moins de promiscuité, plus ombragé, le terrain était bien plat, ce qui facilitait la vie de tous les jours.
Bientôt avec la prime de production - il était chef d’équipe chez Renault - il pourrait se payer une caravane ou un mobile home. Michel, au camping, arborait dès potron-minet, un slip de bain moulant et des sandales plastiques avec des socquettes blanches, couvrant bien le mollet. Et il avait, dans la valise, arrimée sur la galerie de toit, toute une collection de « marcel », à rendre jaloux Dédé et ses potes. Tous les copains l’appelaient Michou, ce qui était loin de lui convenir, trouvant ce sobriquet efféminé.
Ils partirent donc, à l’aube, et suivirent le flot de voitures prenant la direction du sud. Cahin-caha, ils finirent par arriver en fin de journée. Les enfants sortirent de la voiture comme des fusées en direction du lieu de rassemblement des jeunes, plus communément appelé « la buvette » où ils se partageaient maintes boissons sucrées gazeuses.
Il gara le break surchargé et fit le tour du propriétaire. Muni d’un mètre déroulant, il en mesura la superficie et constata en soupirant d’aise qu’elle n’avait pas varié d’un centimètre. L’odeur caractéristique du thé lui chatouilla désagréablement les narines. Pas de doute, le n° 33 était occupé par des Rosbifs. Il détestait les anglais depuis belle lurette, sans savoir pourquoi exactement. C’était ainsi depuis Jeanne d’Arc, une haine ordinaire, un sentiment belliqueux et vindicatif. Il n’y pouvait rien. Toute sa hargne remonta à la surface et il interpella Dora, pour trouver un exutoire à son agacement.
- Où as-tu rangé les sardines ?
- C’est toi qui les a mis avec le reste du matériel.
- Je ne les trouve pas !
La querelle habituelle commença. Il fit le tour du véhicule, déchargea quelques bricoles et finit par s’avachir sur le pliant bigarré extrait de l’amas des bagages. Dora, silencieuse et active, rangeait consciencieusement les valises et les sacs puis entreprit de monter la tente, aidée à contre cœur par Michel, bougonnant à plaisir. Il surveillait d’un œil noir la caravane du malencontreux voisin, hideusement surmontée d’un auvent aux couleurs de l’Angleterre. Tout compte fait, la chance était avec lui, il allait pouvoir en découdre et donner libre cours à ses penchants xénophobes. Si en plus, l’English était homo, c’était le summum ! Car, bien sûr, il se sentait profondément homophobe. Justement le Rosbif émergeait de son auvent ridicule, rouge comme un homard, prêt à écluser son apéro quotidien, tandis que sa femme traînait derrière elle trois mioches mal tenus. Ils se saluèrent d’un mouvement de tête.
A l’horizon, le soleil plongeait lentement dans la mer incendiée de mille feux. C’était l’heure délicieuse du crépuscule, du moins c’est ce que les poètes en disaient ! Michel participait aux manifestations culturelles du Comité d’Entreprise. Il aimait surtout la poésie, se demandant comment on pouvait décrire aussi joliment des sentiments cachés. Mais l’heure de l’apéro avait sonné et Dora lui apporta son Pastis, alors qu’il prononçait la phrase rituelle :
- Qu’est- ce qu’on mange ? J’ai faim !
La réponse venait avec l’assiette garnie déposée devant lui sans ménagement par Dora qui retournait au fourneau en ronchonnant. Elle supportait avec une philosophie bien à elle son butor de mari. Un jour, cependant, elle avait posé les yeux ailleurs et s’en était trouvée bien mieux ! Elle voyait les choses autrement et prenait rarement à cœur les petites contrariétés. Ils se retrouvaient à chaque vacances, sans que Michel ne se doute de rien. Dora sourit, une onde de bonheur la traversa. Sous peu, ils se verraient… Tiens, se dit-elle, cela ferait un beau titre : « Les amants du camping » !!!! Le roman-photo se déroula devant elle pendant qu’elle mettait la dernière main au plat du diner pour les enfants et elle-même. Le père était toujours servi en premier !
Le lendemain, la météo était mauvaise. Michel envisageait de ne pas aller pêcher au large. Il était décidé sans l’être. Dora, impatiente, le poussa à aller sur le port consulter la météo marine, ce qu’il fit en compagnie des deux monstres. Elle se jeta sur son portable et prévint l’homme de sa vie qui accourut aussitôt. Les amants réunis à nouveau, oublièrent l’heure. Soudain, Dora entendit des bruits de pas et la voix boudeuse de son aîné. Elle fit disparaître son amoureux par une sortie improvisée qui ébranla légèrement la toile.
Lorsque Michel entra sous l’auvent de la cuisine, il trouva sur la table une bouteille de whisky. Il en conclut que l’Anglais tentait une approche. Pactiser avec l’ennemi héréditaire, jamais ! Il lui rendrait sa bouteille ! Drôles de manières, pas étonnant qu’ils vivent sur une ile, ces abrutis suffisants ! Quand ils ne jouent pas au cricket, ils jouent au rugby. Ils sont incapables de s’intéresser vraiment au foot, sauf leurs houligans. Cela prouvait bien qu’ils avaient les hémisphères cérébraux placés à l’envers, rien de plus normal quand on avait la prétention de rouler à gauche !
En fait, toute la question restait posée : Etaient-ils dignes de figurer au sein de l’Europe ? Michel en doutait ! Un sentiment de frustration l’envahit car il n’avait pas réussi à apprivoiser son rejet total et entier vis-à-vis du peuple britannique. Il aurait bien voulu savoir pourquoi il détestait tant les Britishs. Etait-ce leur incommensurable orgueil, leur amour indéfectible de la royauté, leur mode de vie relativement ségrégationniste, les hommes d’un côté et les femmes de l’autre, leur rituel du tea-time dans n’importe quelle occasion ?
Sans jamais avoir mis un pied sur l’ile, il était persuadé, au travers des articles people, que leurs mœurs étaient figées dans une sorte de carcan d’un autre âge, avec des valeurs n’appartenant qu’à eux. Cela avait le don de l’agacer prodigieusement. Ne pouvaient-ils être comme tout le monde ? Une sorte de jalousie envieuse l’habitait donnant naissance à une haine profonde.
- Dora, le Rosbif t’a fait une visite ? aboya-t-il d’un ton rogue.
Elle apparut, le peigne à la main, l’air alangui et comblé, légèrement provoquant. Devant cet outrage impudique et probant, le sang lui monta à la tête. Il se posta devant la caravane de l’Angliche, les deux poings sur les hanches :
- Alors, cuisse de nymphe, tu crois que tu peux me couillonner et baiser ma femme ?
L’infortuné touriste d’outre-manche ouvrit des yeux larges comme des soucoupes. Michel lui tomba dessus à bras raccourcis et lui fit une prise savante. Les vertèbres émirent un bruit désarticulé et l’Anglais tomba comme une chiffe molle sur son tapis de sol. L’ennemi juré était à terre ! Michel ferma le zip de l’auvent sans autre formalité d’usage. Ni vu, ni connu, l’Angliche était bien occis et ne méritait même pas qu’il se préoccupe de camoufler le corps.
Convaincu d’avoir agi pour le bien de l’humanité, il regagna l’emplacement 32 et s’assit à la table de cuisine, serein et délivré de ce voisinage intolérable. Puis il reprit le cours de la journée, à l’instant même où il avait basculé dans le délire paranoïaque, comme si rien ne s’était produit. Il ressentait un bien-être paradoxal et était persuadé que son geste serait totalement impuni, ayant délivré le Camping des Dauphins de ce locataire indésirable.
L’emplacement 32 était son royaume, même si ce contexte lui apparaissait désuet. Les frontières seraient défendues avec une inébranlable conviction : il ne fallait jamais envahir son territoire sous quelque prétexte que ce soit. D’ailleurs…
Au souvenir, de Herbert, ce gros Chleuh repoussant d’il y a deux ans, dont le corps devait avoir régalé les poissons, il se prit à rire sans s’arrêter. Quel festin de choix, en pleine mer, et la comédie qu’il avait dû jouer, en accostant au port, avait été un vrai moment de jouissance extrême !
Est-ce que l’Angliche allait lui donner autant de plaisir ? Il en doutait un peu. Pourquoi serait-il marrant une fois mort alors qu’il avait dû être un sinistre crétin toute sa vie ?
Tournant les yeux vers le cadran de sa montre, il constata qu’il était tard. Aussi s’écria-t-il du ton habituel :
- Dora, c’est prêt ? Qu’est-ce qu’on mange ?
On était le 1er Juillet : destination le « Camping des Dauphins », endroit qu’il fréquentait depuis au moins une décennie. Le patron, Dédé, était un copain et lui réservait toujours son emplacement 32. C’était l’un des meilleurs, sinon le meilleur : plus d’espace, moins de promiscuité, plus ombragé, le terrain était bien plat, ce qui facilitait la vie de tous les jours.
Bientôt avec la prime de production - il était chef d’équipe chez Renault - il pourrait se payer une caravane ou un mobile home. Michel, au camping, arborait dès potron-minet, un slip de bain moulant et des sandales plastiques avec des socquettes blanches, couvrant bien le mollet. Et il avait, dans la valise, arrimée sur la galerie de toit, toute une collection de « marcel », à rendre jaloux Dédé et ses potes. Tous les copains l’appelaient Michou, ce qui était loin de lui convenir, trouvant ce sobriquet efféminé.
Ils partirent donc, à l’aube, et suivirent le flot de voitures prenant la direction du sud. Cahin-caha, ils finirent par arriver en fin de journée. Les enfants sortirent de la voiture comme des fusées en direction du lieu de rassemblement des jeunes, plus communément appelé « la buvette » où ils se partageaient maintes boissons sucrées gazeuses.
Il gara le break surchargé et fit le tour du propriétaire. Muni d’un mètre déroulant, il en mesura la superficie et constata en soupirant d’aise qu’elle n’avait pas varié d’un centimètre. L’odeur caractéristique du thé lui chatouilla désagréablement les narines. Pas de doute, le n° 33 était occupé par des Rosbifs. Il détestait les anglais depuis belle lurette, sans savoir pourquoi exactement. C’était ainsi depuis Jeanne d’Arc, une haine ordinaire, un sentiment belliqueux et vindicatif. Il n’y pouvait rien. Toute sa hargne remonta à la surface et il interpella Dora, pour trouver un exutoire à son agacement.
- Où as-tu rangé les sardines ?
- C’est toi qui les a mis avec le reste du matériel.
- Je ne les trouve pas !
La querelle habituelle commença. Il fit le tour du véhicule, déchargea quelques bricoles et finit par s’avachir sur le pliant bigarré extrait de l’amas des bagages. Dora, silencieuse et active, rangeait consciencieusement les valises et les sacs puis entreprit de monter la tente, aidée à contre cœur par Michel, bougonnant à plaisir. Il surveillait d’un œil noir la caravane du malencontreux voisin, hideusement surmontée d’un auvent aux couleurs de l’Angleterre. Tout compte fait, la chance était avec lui, il allait pouvoir en découdre et donner libre cours à ses penchants xénophobes. Si en plus, l’English était homo, c’était le summum ! Car, bien sûr, il se sentait profondément homophobe. Justement le Rosbif émergeait de son auvent ridicule, rouge comme un homard, prêt à écluser son apéro quotidien, tandis que sa femme traînait derrière elle trois mioches mal tenus. Ils se saluèrent d’un mouvement de tête.
A l’horizon, le soleil plongeait lentement dans la mer incendiée de mille feux. C’était l’heure délicieuse du crépuscule, du moins c’est ce que les poètes en disaient ! Michel participait aux manifestations culturelles du Comité d’Entreprise. Il aimait surtout la poésie, se demandant comment on pouvait décrire aussi joliment des sentiments cachés. Mais l’heure de l’apéro avait sonné et Dora lui apporta son Pastis, alors qu’il prononçait la phrase rituelle :
- Qu’est- ce qu’on mange ? J’ai faim !
La réponse venait avec l’assiette garnie déposée devant lui sans ménagement par Dora qui retournait au fourneau en ronchonnant. Elle supportait avec une philosophie bien à elle son butor de mari. Un jour, cependant, elle avait posé les yeux ailleurs et s’en était trouvée bien mieux ! Elle voyait les choses autrement et prenait rarement à cœur les petites contrariétés. Ils se retrouvaient à chaque vacances, sans que Michel ne se doute de rien. Dora sourit, une onde de bonheur la traversa. Sous peu, ils se verraient… Tiens, se dit-elle, cela ferait un beau titre : « Les amants du camping » !!!! Le roman-photo se déroula devant elle pendant qu’elle mettait la dernière main au plat du diner pour les enfants et elle-même. Le père était toujours servi en premier !
Le lendemain, la météo était mauvaise. Michel envisageait de ne pas aller pêcher au large. Il était décidé sans l’être. Dora, impatiente, le poussa à aller sur le port consulter la météo marine, ce qu’il fit en compagnie des deux monstres. Elle se jeta sur son portable et prévint l’homme de sa vie qui accourut aussitôt. Les amants réunis à nouveau, oublièrent l’heure. Soudain, Dora entendit des bruits de pas et la voix boudeuse de son aîné. Elle fit disparaître son amoureux par une sortie improvisée qui ébranla légèrement la toile.
Lorsque Michel entra sous l’auvent de la cuisine, il trouva sur la table une bouteille de whisky. Il en conclut que l’Anglais tentait une approche. Pactiser avec l’ennemi héréditaire, jamais ! Il lui rendrait sa bouteille ! Drôles de manières, pas étonnant qu’ils vivent sur une ile, ces abrutis suffisants ! Quand ils ne jouent pas au cricket, ils jouent au rugby. Ils sont incapables de s’intéresser vraiment au foot, sauf leurs houligans. Cela prouvait bien qu’ils avaient les hémisphères cérébraux placés à l’envers, rien de plus normal quand on avait la prétention de rouler à gauche !
En fait, toute la question restait posée : Etaient-ils dignes de figurer au sein de l’Europe ? Michel en doutait ! Un sentiment de frustration l’envahit car il n’avait pas réussi à apprivoiser son rejet total et entier vis-à-vis du peuple britannique. Il aurait bien voulu savoir pourquoi il détestait tant les Britishs. Etait-ce leur incommensurable orgueil, leur amour indéfectible de la royauté, leur mode de vie relativement ségrégationniste, les hommes d’un côté et les femmes de l’autre, leur rituel du tea-time dans n’importe quelle occasion ?
Sans jamais avoir mis un pied sur l’ile, il était persuadé, au travers des articles people, que leurs mœurs étaient figées dans une sorte de carcan d’un autre âge, avec des valeurs n’appartenant qu’à eux. Cela avait le don de l’agacer prodigieusement. Ne pouvaient-ils être comme tout le monde ? Une sorte de jalousie envieuse l’habitait donnant naissance à une haine profonde.
- Dora, le Rosbif t’a fait une visite ? aboya-t-il d’un ton rogue.
Elle apparut, le peigne à la main, l’air alangui et comblé, légèrement provoquant. Devant cet outrage impudique et probant, le sang lui monta à la tête. Il se posta devant la caravane de l’Angliche, les deux poings sur les hanches :
- Alors, cuisse de nymphe, tu crois que tu peux me couillonner et baiser ma femme ?
L’infortuné touriste d’outre-manche ouvrit des yeux larges comme des soucoupes. Michel lui tomba dessus à bras raccourcis et lui fit une prise savante. Les vertèbres émirent un bruit désarticulé et l’Anglais tomba comme une chiffe molle sur son tapis de sol. L’ennemi juré était à terre ! Michel ferma le zip de l’auvent sans autre formalité d’usage. Ni vu, ni connu, l’Angliche était bien occis et ne méritait même pas qu’il se préoccupe de camoufler le corps.
Convaincu d’avoir agi pour le bien de l’humanité, il regagna l’emplacement 32 et s’assit à la table de cuisine, serein et délivré de ce voisinage intolérable. Puis il reprit le cours de la journée, à l’instant même où il avait basculé dans le délire paranoïaque, comme si rien ne s’était produit. Il ressentait un bien-être paradoxal et était persuadé que son geste serait totalement impuni, ayant délivré le Camping des Dauphins de ce locataire indésirable.
L’emplacement 32 était son royaume, même si ce contexte lui apparaissait désuet. Les frontières seraient défendues avec une inébranlable conviction : il ne fallait jamais envahir son territoire sous quelque prétexte que ce soit. D’ailleurs…
Au souvenir, de Herbert, ce gros Chleuh repoussant d’il y a deux ans, dont le corps devait avoir régalé les poissons, il se prit à rire sans s’arrêter. Quel festin de choix, en pleine mer, et la comédie qu’il avait dû jouer, en accostant au port, avait été un vrai moment de jouissance extrême !
Est-ce que l’Angliche allait lui donner autant de plaisir ? Il en doutait un peu. Pourquoi serait-il marrant une fois mort alors qu’il avait dû être un sinistre crétin toute sa vie ?
Tournant les yeux vers le cadran de sa montre, il constata qu’il était tard. Aussi s’écria-t-il du ton habituel :
- Dora, c’est prêt ? Qu’est-ce qu’on mange ?
Re: Emplacement 32
C'est une histoire vraie ou de la vraie fiction ? Je pars en Angleterre cet été, en camping. J'espère qu'il n'y aura pas de gros beauf' de cet acabit. En tout cas, bien menée cette petite histoire. A la fin la satisfaction due à la certitude d'être dans le vrai, dans son bon droit est très bien rendue. Seul bémol, il est totalement subjectif et personnel, c'est le choix du prénom.
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
- Messages : 4109
Date d'inscription : 26/12/2012
Age : 59
Localisation : Béarn
Re: Emplacement 32
Des beaufs comme ça, on en trouve dans tous les campings et pas seulement au camping!
Histoire bien menée, simplement je ne vois pas trop ce qu'amène l'anecdote de l'amant. En fait, je trouve que ce n'est pas trop vraissemblable: le camping, les vacances, sont le plus mauvais moment pour recevoir son amant, c'est bien plus simple et moins à la ville en période de travail, il me semble! Sinon j'aime bien...
Histoire bien menée, simplement je ne vois pas trop ce qu'amène l'anecdote de l'amant. En fait, je trouve que ce n'est pas trop vraissemblable: le camping, les vacances, sont le plus mauvais moment pour recevoir son amant, c'est bien plus simple et moins à la ville en période de travail, il me semble! Sinon j'aime bien...
Dernière édition par Paladin le Mer 3 Juil 2013 - 22:02, édité 1 fois
re Zaroff
Oui ça pourrait faire suite au camping 1, la tong baladeuse et le rire de bas étage. Un beauf qui n'hésite pas à tuer pour des peccadilles, obsédé par l'emplacement 32...
Re: Emplacement 32
L'histoire ne m'a pas parlé plus que ça mais le personnage du gros beauf est bien rendu et cohérent, détestable bien comme il faut.
On peut douter, en revanche, qu'il s'en sorte si facilement s'il tue toujours des gens sous le coup de l'impulsion, sans réfléchir et sans chercher à effacer ses traces après coup ; c'est l'idée que j'ai de ses crimes en tout cas, vu le fil de ses pensées dans les derniers paragraphes.
On peut douter, en revanche, qu'il s'en sorte si facilement s'il tue toujours des gens sous le coup de l'impulsion, sans réfléchir et sans chercher à effacer ses traces après coup ; c'est l'idée que j'ai de ses crimes en tout cas, vu le fil de ses pensées dans les derniers paragraphes.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum