Prométhée, an 289 : les nomades de l'aube
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: N°3 : Légendes urbaines
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Re: Prométhée, an 289 : les nomades de l'aube
@ Jack : merci de la lecture et du comm. C'est vrai qu'emmener les lecteurs sur une planète inconnue aux spécificités fort différentes de la terre peut un peu éclipser les petites intrigues qui permettent de mettre en scène cette planète. Je sens un gros potentiel sur ma planète. En fait, un potentiel qui conviendrait mieux à une histoire longue, mais comme je ne me risquerai pas à écrire du long pour le moment, j'essaie de la faire vivre sur du court. Ce qui pose certains problèmes. Les autres problèmes étant effectivement la plausibilité écologique, l'organisation sociétale, quelques points de physique et d'autres choses. Je ne sais pas d'ailleurs si ma planète est réaliste d'un point de vue scientifique, mais bon, tant qu'elle l'est d'un point de vue littéraire, je dirais que ça me suffit.
Pour le nom de la planète, je voulais un nom mythologique ayant une connotation de vie. J'hésitais entre Deucalion (l'homme qui est sauvé du déluge avec sa femme et qui engendre les hommes en lançant des pierres derrière lui) et Prométhée qui offre le feu aux hommes, leur donnant ainsi symboliquement la vie. J'ai choisi Prométhée, réservant Deucalion pour une autre planète.
@ Anouk : merci de cette relecture. Je suis preneuse d'un relevé des fautes qui pourraient rester. J'ai une bonne orthographe et j'ai horreur de laisser des fautes. J'ai relu ce texte, je ne sais combien de fois, j'espérais l'avoir épuré au maximum des petites erreurs.
Pour le nom de la planète, je voulais un nom mythologique ayant une connotation de vie. J'hésitais entre Deucalion (l'homme qui est sauvé du déluge avec sa femme et qui engendre les hommes en lançant des pierres derrière lui) et Prométhée qui offre le feu aux hommes, leur donnant ainsi symboliquement la vie. J'ai choisi Prométhée, réservant Deucalion pour une autre planète.
@ Anouk : merci de cette relecture. Je suis preneuse d'un relevé des fautes qui pourraient rester. J'ai une bonne orthographe et j'ai horreur de laisser des fautes. J'ai relu ce texte, je ne sais combien de fois, j'espérais l'avoir épuré au maximum des petites erreurs.
Re: Prométhée, an 289 : les nomades de l'aube
J'ai bien aimé la description de cette planète et c'est vrai que ce décor n'est pas tellement utile à ta légende urbaine ( sauf la taille des chats ) ... très bien amenée au demeurant. Par contre les dialogues cassent un peu l'ambiance et parfois je ne savais plus qui parlait. De temps en temps, il faudrait signaler par un verbe ou un détail ( caractère des enfants qui implique des tournures de phrases différentes ) qui est l'auteur de la réplique ( enfin, je suis mal placée pour donner des conseils en la matière , vu que je fais les mêmes erreurs ! ). Il m'a paru bizarre que ( page 5 ) lorsque Hamm sort, tu notes qu'il aime sortir la nuit alors qu'au début c'est la nuit permanente sur cette planète (?). Ce n'est qu'un détail mais cela me semble maladroit. Peu de fautes sauf une que j'ai relevée : "Cette découverte à ( a ) permis de réinventer l’électricité sous forme d’éoliennes."
Un texte plaisant qui m'a intrigué jusqu'à la dernière phrase... Je ne m'y attendais pas. Bravo pour ton imagination.
Un texte plaisant qui m'a intrigué jusqu'à la dernière phrase... Je ne m'y attendais pas. Bravo pour ton imagination.
re Proméhée
Voilà quelques corrections en vrac
Correc les nomades de l’aube
Le fond peu profond (répétition) 3ème alinea 3ème phrase
Il les préférait libre (manque le s à libres)
Ils ne nous ont peut-être pas encore vu (ajouter un s à vu)
Une planque qui lui semblait un minimum sécurisante (ajouter à la suite de semblait : être
Peut-être qu’ils avançaient (mettre elles avançaient)
Les avait vus se cacher (vu sans s (suivi d’un verbe))
Ils ne nous ont peut-être pas encore vu : ajouter s à vus
Petit jeu de piste
Bises
Anne
Correc les nomades de l’aube
Le fond peu profond (répétition) 3ème alinea 3ème phrase
Il les préférait libre (manque le s à libres)
Ils ne nous ont peut-être pas encore vu (ajouter un s à vu)
Une planque qui lui semblait un minimum sécurisante (ajouter à la suite de semblait : être
Peut-être qu’ils avançaient (mettre elles avançaient)
Les avait vus se cacher (vu sans s (suivi d’un verbe))
Ils ne nous ont peut-être pas encore vu : ajouter s à vus
Petit jeu de piste
Bises
Anne
Re: Prométhée, an 289 : les nomades de l'aube
J'ai lu, j'aime plutôt bien. Je n'avais pas lu "les exilés de Noël", bon, c'est ma faute mais en effet ce n'est pas indispensable pour lire celui-ci. Il manquerait juste quelques phrases pour expliquer quel est ce monde.
Sinon par contre je confirme: il s'agit bien de légendes urbaine, même si elle est d'un autre temps et d'une autre planète, mais ton texte, Catherine, est tout à fait dans le sujet, ce qui n'est pas le cas de tous les autres!
Si je voulais être chiant (ça m'arrive) je dirais qu'en général les communautés visées par ces légendes (juifs, gitans,belges etc...) sont identifiées et connues alors que les Rodeurs de l'Aube, on ne sait pas trop qui c'est....mais bon c'est juste pour être chiant et en plus ce n'est pas systématique
C'est bien écrit, les expressions moderne genre "polar" me géneraient dans une nouvelle médiévale-fantastique mais pas dans celle-là qui relève de la SF...
La critique queje pourrais faire, c'est que l'histoire est un peu trop simple, mais encore, le final est pas mal trouvé!
Sinon par contre je confirme: il s'agit bien de légendes urbaine, même si elle est d'un autre temps et d'une autre planète, mais ton texte, Catherine, est tout à fait dans le sujet, ce qui n'est pas le cas de tous les autres!
Si je voulais être chiant (ça m'arrive) je dirais qu'en général les communautés visées par ces légendes (juifs, gitans,
C'est bien écrit, les expressions moderne genre "polar" me géneraient dans une nouvelle médiévale-fantastique mais pas dans celle-là qui relève de la SF...
La critique queje pourrais faire, c'est que l'histoire est un peu trop simple, mais encore, le final est pas mal trouvé!
Re: Prométhée, an 289 : les nomades de l'aube
Voilà quelques corrections en vrac
Correc les nomades de l’aube
Le fond peu profond (répétition) 3ème alinea 3ème phrase : effectivement, une petite répétition mal à propos
Il les préférait libre (manque le s à libres) : scrogneugneu
Ils ne nous ont peut-être pas encore vu (ajouter un s à vu) : scrogneugneu bis
Une planque qui lui semblait un minimum sécurisante (ajouter à la suite de semblait : être : pas sûre. Je pense que la phrase est juste sans le "être". "Sembler" étant un... euh... zut ! je trouve plus le nom, les études sont loin... bon, un verbe comme "paraître" ou "être", "sécurisante" lui est attribut.
Peut-être qu’ils avançaient (mettre elles avançaient) : grammaticalement, ce serait plus juste effectivement, mais mon "ils" est plus un pronom indéterminé. Donc, il me semble juste dans le sens que je veux lui donner. Bon, on va crier : NAËLLEEEEEE !!!! Dis-moi, ce que tu en penses.
Les avait vus se cacher (vu sans s (suivi d’un verbe)) : là, je réfute, "vu" doit prendre "s" puisque cod avant le verbe "avoir". Qu'il soit suivi d'un verbe n'a pas d'incidence sur la règle.
Ils ne nous ont peut-être pas encore vu : ajouter s à vus : scrogneugneu, mais pas ter puisque déjà dit
Bon, bin, on a beau lire et relire et lire encore, on en laisse toujours. Mais j'aime pas ça.
@ Paladin : merci pour la lecture et le comm. Il n'était pas nécessaire d'avoir lu "les exilés de Noël", même si des détails supplémentaires sur la planète y sont disséminés. Faire plus long mon prologue, j'aurais pu, mais je le trouvais déjà un peu long. C'est le problème d'un tel monde. Il faut l'expliquer, mais si on en fait trop, j'ai l'impression que ça deviendrait rébarbatif et trop article d'encyclopédie.
Par contre, c'est vrai que l'histoire est simple, comme déjà relevé plusieurs fois dans les critiques. Peut-être un peu trop simple. Et comme l'a dit Jack, la planète et ses spécificités vole un peu la vedette à l'intrigue proprement dite.
@ Françoise : Pour la description de la planète, ça passe ou ça passe pas, à ce que je vois. Moi, en fait, je ne voulais surtout pas qu'on me dise que j'emmenais dans un monde déroutant par manque de repères.
Les dialogues, entre les enfants surtout, clochent, je le sens depuis le début, mais je n'ai pas réussi à les rendre mieux
Pour la référence à la nuit. J'ai expliqué un peu plus tôt dans le texte que le mot "soir" avait évolué pour désigner la période avant le coucher. Le mot "nuit" relève de la même évolution. La nuit est donc la période de sommeil des habitants. Mais je trouvais lourd de le réexpliquer.
Correc les nomades de l’aube
Le fond peu profond (répétition) 3ème alinea 3ème phrase : effectivement, une petite répétition mal à propos
Il les préférait libre (manque le s à libres) : scrogneugneu
Ils ne nous ont peut-être pas encore vu (ajouter un s à vu) : scrogneugneu bis
Une planque qui lui semblait un minimum sécurisante (ajouter à la suite de semblait : être : pas sûre. Je pense que la phrase est juste sans le "être". "Sembler" étant un... euh... zut ! je trouve plus le nom, les études sont loin... bon, un verbe comme "paraître" ou "être", "sécurisante" lui est attribut.
Peut-être qu’ils avançaient (mettre elles avançaient) : grammaticalement, ce serait plus juste effectivement, mais mon "ils" est plus un pronom indéterminé. Donc, il me semble juste dans le sens que je veux lui donner. Bon, on va crier : NAËLLEEEEEE !!!! Dis-moi, ce que tu en penses.
Les avait vus se cacher (vu sans s (suivi d’un verbe)) : là, je réfute, "vu" doit prendre "s" puisque cod avant le verbe "avoir". Qu'il soit suivi d'un verbe n'a pas d'incidence sur la règle.
Ils ne nous ont peut-être pas encore vu : ajouter s à vus : scrogneugneu, mais pas ter puisque déjà dit
Bon, bin, on a beau lire et relire et lire encore, on en laisse toujours. Mais j'aime pas ça.
@ Paladin : merci pour la lecture et le comm. Il n'était pas nécessaire d'avoir lu "les exilés de Noël", même si des détails supplémentaires sur la planète y sont disséminés. Faire plus long mon prologue, j'aurais pu, mais je le trouvais déjà un peu long. C'est le problème d'un tel monde. Il faut l'expliquer, mais si on en fait trop, j'ai l'impression que ça deviendrait rébarbatif et trop article d'encyclopédie.
En fait, il faut être plus nuancé, les communautés visées par ces légendes sont identifiées et connues, mais pas tant que ça. Je veux dire qu'elles gardent une part de mystère et d'incompréhension sur lesquels s’appuient les légendes urbaines pour se développer. Je vais juste un peu plus loin en utilisant une communauté existante, mais dont on ne sait rien. Un peu comme à une époque on parlait de cannibalisme pour des peuplades très peu connues d'Afrique par exemple.Si je voulais être chiant (ça m'arrive) je dirais qu'en général les communautés visées par ces légendes (juifs, gitans, belges etc...) sont identifiées et connues alors que les Rodeurs de l'Aube, on ne sait pas trop qui c'est....mais bon c'est juste pour être chiant et en plus ce n'est pas systématique
Par contre, c'est vrai que l'histoire est simple, comme déjà relevé plusieurs fois dans les critiques. Peut-être un peu trop simple. Et comme l'a dit Jack, la planète et ses spécificités vole un peu la vedette à l'intrigue proprement dite.
@ Françoise : Pour la description de la planète, ça passe ou ça passe pas, à ce que je vois. Moi, en fait, je ne voulais surtout pas qu'on me dise que j'emmenais dans un monde déroutant par manque de repères.
Les dialogues, entre les enfants surtout, clochent, je le sens depuis le début, mais je n'ai pas réussi à les rendre mieux
Pour la référence à la nuit. J'ai expliqué un peu plus tôt dans le texte que le mot "soir" avait évolué pour désigner la période avant le coucher. Le mot "nuit" relève de la même évolution. La nuit est donc la période de sommeil des habitants. Mais je trouvais lourd de le réexpliquer.
Re: Prométhée, an 289 : les nomades de l'aube
Catherine Robert a écrit:Je sens un gros potentiel sur ma planète. En fait, un potentiel qui conviendrait mieux à une histoire longue, mais comme je ne me risquerai pas à écrire du long pour le moment, j'essaie de la faire vivre sur du court. Ce qui pose certains problèmes. Les autres problèmes étant effectivement la plausibilité écologique, l'organisation sociétale, quelques points de physique et d'autres choses. Je ne sais pas d'ailleurs si ma planète est réaliste d'un point de vue scientifique, mais bon, tant qu'elle l'est d'un point de vue littéraire, je dirais que ça me suffit.
Moi j'aime bien Prométhée, Catherine, depuis les " Exilés de Noël" . Ça serait chouette un roman qui développe ce qu'est ce monde et comment il évolue. Mais rien ne t'empêche de le faire sous la forme d'une suite de nouvelles, chronologique ou pas. Ce serait à mon avis dommage de ne pas développer davantage ce monde qui a comme tu le dis un grand potentiel.
En ce qui concerne le réalisme, je suis sûre que petit à petit la construction de l'histoire amènera des solutions.
Alors bientôt " Prométhée, le dernier monde de l'humanité" ?
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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Re: Prométhée, an 289 : les nomades de l'aube
Je sais que je retournerai sur Prométhée. Mais quand ! Ça je n'en sais rien ! C'est que le vaisseau pour s'y rendre a besoin de carburant et que ce carburant il est pas des plus fréquent pour le moment. Mais déjà que j'en aie retrouvé un peu ces derniers temps pour écrire quelques textes me fait déjà bien plaisir, moi qui suis restée plus de deux ans en panne.
Re: Prométhée, an 289 : les nomades de l'aube
Petite précision liminaire: je n'ai lu que le paragraphe dont est extrait l'extrait (wouhou!), puisque j'ai pas encore lu les textes (j'attends la deadline).Catherine Robert a écrit:Peut-être qu’ils avançaient (mettre elles avançaient) : grammaticalement, ce serait plus juste effectivement, mais mon "ils" est plus un pronom indéterminé. Donc, il me semble juste dans le sens que je veux lui donner. Bon, on va crier : NAËLLEEEEEE !!!! Dis-moi, ce que tu en penses.
Même si c'est peut-être juste dans le sens que tu veux lui donner, ce "ils" pour désigner "les formes" reste choquant, qu'on soit ignorant en grammaire, orthographe, etc. (je ne te vise pas, Anouk, hein! Je parle de manière générale) ou pas. Donc, à mon humble avis, il vaut mieux le modifier. Si tu veux quelque chose d'indéterminé, tu peux utiliser "ça"?
(Juste pour ramener ma science, le mot que tu cherches pour "sembler", c'est "état": verbe d'état.)
Naëlle- — — Madone des Ombres — — Disciple de la Discipline
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Re: Prométhée, an 289 : les nomades de l'aube
Ouais ! Les verbes d'état ! C'est ça ! Je crois que ça ne me serait jamais revenu.
Un "ça" serait effectivement mieux.
Merci Naëlle pour les précisions.
Un "ça" serait effectivement mieux.
Merci Naëlle pour les précisions.
Re: Prométhée, an 289 : les nomades de l'aube
C'est une bonne histoire. Il y a quelques coups de mou (pas vraiment dans la trame, mais plutôt parce que certains passages sont écrits avec moins de relief que d'autres) mais rien de trop grave. Et le thème est respecté.
Par contre, je n'ai pas trop aimé la fin, je n'ai pas vraiment eu le sentiment de conclusion en la lisant, je ne sais pas trop pourquoi.
Par contre, je n'ai pas trop aimé la fin, je n'ai pas vraiment eu le sentiment de conclusion en la lisant, je ne sais pas trop pourquoi.
Re: Prométhée, an 289 : les nomades de l'aube
Merci Mae !
Pour la fin, peut-être parce qu'on sent que ça n'en est pas vraiment une. En tout cas pour moi, c'est comme ça que je sens ma fin.
Pour la fin, peut-être parce qu'on sent que ça n'en est pas vraiment une. En tout cas pour moi, c'est comme ça que je sens ma fin.
Re: Prométhée, an 289 : les nomades de l'aube
Catherine Robert a écrit:Pour la fin, peut-être parce qu'on sent que ça n'en est pas vraiment une. En tout cas pour moi, c'est comme ça que je sens ma fin.
Oui, c'est peut-être justement le problème (enfin, c'est juste mon avis), cette fin n'en étant pas une transforme ton histoire en une anecdote plus qu'autre chose, c'est dommage.
Re: Prométhée, an 289 : les nomades de l'aube
Bonjour Catherine,
J'ai, après avoir lu la nouvelle de Doumé, enchaîné avec la tienne.
J'ai, après avoir lu la nouvelle de Doumé, enchaîné avec la tienne.
- Spoiler:
- Encore une fois j'ai cette impression d'onirisme lorsque je te lis. Prométhée a l'air vraiment fascinante et je comprends très bien ton envie d'y séjourner de nouveau. J'ai trouvé le choix du sujet assez audacieux et original. Audacieux dans la mesure où, même si j'adore les chats - j'ai d'ailleurs été ravi de retrouver le mien au retour des vacances - je ne pensais pas qu'il était possible d'écrire quelque chose d'intéressant qui puisse tenir de la légende urbaine à leur sujet. Encore moins dans le cadre de la science-fiction. Mais si, tu relèves le défit avec brio. L'originalité tient à mon avis dans le croisement des histoires entre les enfants et Hamm (encore que ce n'est pas la première fois que tu écris sur l'enfance...). Bref, de ce point de vue c'est assez réussi. J'ai trouvé également la scène d'attaque assez bien écrite, pour quelqu'un qui redoutais cet exercice. D'un autre côté - et comme pour le texte de Doumé - cette nouvelle me laisse un peu sur ma faim. Curieusement (?) on te sent presque en retrait dans ta manière d'écrire. Je veux dire par là que le texte est parfois un peu descriptif, je ne sais pas comment l'expliquer autrement. Tu aurais du à mon avis prendre tes personnages à bras-le-corps, les pousser dans leurs retranchements, nous faire part de leurs idées, obsessions (intéressant personnages que celui Fanny obnubilée par ces histoires de chats et de nomades de l'aube, pourquoi ?). On est à mi-chemin entre le conte et la nouvelle et c'est un style possible mais dans le cadre de ce texte un choix plus affirmé entre l'un et l'autre aurait sans doute amené plus d'allant à ton récit. Je ne sais pas si je suis très clair ou compréhensible sur ce point. J'ai beaucoup aimé la fin et ce qu'elle implique.
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
- Messages : 4040
Date d'inscription : 02/01/2012
Age : 49
Re: Prométhée, an 289 : les nomades de l'aube
Merci de ta lecture Silence.
Le côté descriptif est l'un de mes plus grands défauts, celui que j'essaie le plus de dépasser, mais aussi celui qui est le plus difficile à dépasser.
Etre en retrait de mon texte, oui, c'est peut-être une manière de qualifier mon travail, qui donne un côté un peu plat. Il faudrait que j'arrive à me lâcher lorsque j'écris, mais ça...
L'imagination coule plutôt facilement lorsque j'écris, mais l'écriture en elle-même reste toujours... hmm... proprette, sans folie, sans excès.
Pour les chats, ils se sont intégrés dans mon schéma dès le départ. Je ne voulais pas de chiens que je trouvais trop facile et d'autres animaux auraient paru trop irréalistes par rapport au départ de mon monde (qui n'est pas raconté). Les chats ont ce côté un peu mystérieux, sauvage et indépendant qui peut amener des trucs intéressants (bon, faut que je trouve encore lesquels^^).
Je n'ai pas eu l'impression d'écrire un conte, mais je vois que c'est un peu le ressenti qui apparaît. Peut-être à cause des enfants qui partent en quête.
Le côté descriptif est l'un de mes plus grands défauts, celui que j'essaie le plus de dépasser, mais aussi celui qui est le plus difficile à dépasser.
Etre en retrait de mon texte, oui, c'est peut-être une manière de qualifier mon travail, qui donne un côté un peu plat. Il faudrait que j'arrive à me lâcher lorsque j'écris, mais ça...
L'imagination coule plutôt facilement lorsque j'écris, mais l'écriture en elle-même reste toujours... hmm... proprette, sans folie, sans excès.
Pour les chats, ils se sont intégrés dans mon schéma dès le départ. Je ne voulais pas de chiens que je trouvais trop facile et d'autres animaux auraient paru trop irréalistes par rapport au départ de mon monde (qui n'est pas raconté). Les chats ont ce côté un peu mystérieux, sauvage et indépendant qui peut amener des trucs intéressants (bon, faut que je trouve encore lesquels^^).
Je n'ai pas eu l'impression d'écrire un conte, mais je vois que c'est un peu le ressenti qui apparaît. Peut-être à cause des enfants qui partent en quête.
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