A l'intérieur d'un fantôme
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Paladin
Didier Fédou
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A l'intérieur d'un fantôme
Salut tout le monde
Voici une histoire qui peut aller dans cette rubrique, bien qu'elle soit davantage axée sur le psychologique que sur l'épouvante. Elle est déjà sur Amazon, mais votre avis d'écrivain m'intéresse. Merci d'avance.
Edit : texte supprimé à la demande de l'auteur !
Voici une histoire qui peut aller dans cette rubrique, bien qu'elle soit davantage axée sur le psychologique que sur l'épouvante. Elle est déjà sur Amazon, mais votre avis d'écrivain m'intéresse. Merci d'avance.
Edit : texte supprimé à la demande de l'auteur !
Doumé- — Mystagogue des Ombres — Disciple du Très Haut
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Re: A l'intérieur d'un fantôme
Merci Zaroff.
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Doumé- — Mystagogue des Ombres — Disciple du Très Haut
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Re: A l'intérieur d'un fantôme
Un petit truc qui me chiffonne sur la première page : "une réalité complètement différente de ce que les films du genre décrivent, à moins que.."
Ca s'appelle un "siège éjectable". c'est pas moi qui l'invente, mais un auteur reconnu, Paul Beorn je crois. On est dans l'histoire, et d'un coup, cette phrase nous rappelle que c'est une fiction. Genre "c'est tellement fou, on se croirait dans une roman !" Ziou ! Ejecté.
Pour le reste, j'ai pas encore lu.
Ca s'appelle un "siège éjectable". c'est pas moi qui l'invente, mais un auteur reconnu, Paul Beorn je crois. On est dans l'histoire, et d'un coup, cette phrase nous rappelle que c'est une fiction. Genre "c'est tellement fou, on se croirait dans une roman !" Ziou ! Ejecté.
Pour le reste, j'ai pas encore lu.
Re: A l'intérieur d'un fantôme
Salut Didier,
Tu cites : "une réalité complètement différente de ce que les films du genre décrivent, à moins que.."
Le fait justement de rajouter : à moins que la réalité soit toujours plus dure que la fiction ? ne permet-il pas de comprendre que cette réalité crue reste toujours plus forte que les films ou les romans ?
C'est en tout cas ce que je désirais faire passer : le vécu surpasse la fiction, et ce récit ne s'inspire que de vécu...
Tu cites : "une réalité complètement différente de ce que les films du genre décrivent, à moins que.."
Le fait justement de rajouter : à moins que la réalité soit toujours plus dure que la fiction ? ne permet-il pas de comprendre que cette réalité crue reste toujours plus forte que les films ou les romans ?
C'est en tout cas ce que je désirais faire passer : le vécu surpasse la fiction, et ce récit ne s'inspire que de vécu...
Doumé- — Mystagogue des Ombres — Disciple du Très Haut
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Re: A l'intérieur d'un fantôme
J'ai pas accroché, pourtant le principe était interessant au départ, de voir les choses du coté d'un fantôme (Bon, c'était une peu le thême du film "Ghost")
Déjà, pourquoi, pour les dialogues, avoir utilisé la fonction "puce" au lieu de tirets?
Mais bon, surtout ce qui m'a géné c'est la narration détachée et un peu trop "précieuse": les dialogues manquent trés fortement de naturel:
Le style du narrateur est le même, plus mélodramatique qu'exprimant une réelle émotion. De plus, qui est Aline? On a trés peu d'éléments qui nous apprennent quelque chose sur sa vie: on sait juste qu'elle était trés solitaire, alcoolique on croit comprendre, on sait même pas son âge ni ce qu'elle a vécu .
On aimerait aussi e n savoir plus sur les autres esprits, comme celui des bois, on aimerais aussi savoir qui sont ces nouveaux habitants de la maison qui semblent avoir une sensibilité particulière à l'Au-delà...Mais eux, comme Aline, comme les autres esprits, ne sont que des silhouettes qui manquent de consistance, même si ce sont des fantômes...Et le style est trop pesant à mon goût!
Déjà, pourquoi, pour les dialogues, avoir utilisé la fonction "puce" au lieu de tirets?
Mais bon, surtout ce qui m'a géné c'est la narration détachée et un peu trop "précieuse": les dialogues manquent trés fortement de naturel:
• Il ne lui arrive pas de partir en voyage quand même ? Demanda le policier.
• Ecoutez, je suis sa voisine depuis huit ans et elle n'est jamais partie...
• De là à m'enjoindre de forcer la porte, y a les pompiers pour ça dit-il agacé.
• Ils m'ont dit que, sans signes particuliers, c'était de votre ressort !
• Ouais, ouais, bougonna le fonctionnaire.
Je suis mort ici, ivre et seul. Laisse-moi ! Laisse-moi !
• Mais, insista Aline avec tremblements, ne peux-tu m'en dire plus ?
• Va voir les accidentés ou les gens tourmentés. Beaucoup se demandent où ils
sont, certains te diront, peut-être. Et fiche-moi la paix !
Le style du narrateur est le même, plus mélodramatique qu'exprimant une réelle émotion. De plus, qui est Aline? On a trés peu d'éléments qui nous apprennent quelque chose sur sa vie: on sait juste qu'elle était trés solitaire, alcoolique on croit comprendre, on sait même pas son âge ni ce qu'elle a vécu .
On aimerait aussi e n savoir plus sur les autres esprits, comme celui des bois, on aimerais aussi savoir qui sont ces nouveaux habitants de la maison qui semblent avoir une sensibilité particulière à l'Au-delà...Mais eux, comme Aline, comme les autres esprits, ne sont que des silhouettes qui manquent de consistance, même si ce sont des fantômes...Et le style est trop pesant à mon goût!
Dernière édition par Paladin le Jeu 7 Mar 2013 - 21:22, édité 1 fois
Re: A l'intérieur d'un fantôme
Je rejoins l'avis de Paladin. Le thème est éculé mais peut parfois réussir à surprendre le lecteur. Mais il nous manque des éléments pour vraiment plonger dans le récit. Mais le plus gros problème, ce sont les dialogues qui sonnent faux.
Re: A l'intérieur d'un fantôme
Paladin a écrit:J'ai pas accroché, pourtant le principe était interessant au départ, de voir les choses du coté d'un fantôme (Bon, c'était une peu le thème du film "Ghost")
Déjà, pourquoi, pour les dialogues, avoir utilisé la fonction "puce" au lieu de tirets?
Bonjour Paladin. Les puces, je les ai mises à cause de la conversion en mobi pour le kindle où les tirets ne sont pas stables et se transforment de temps à autre en puces...
Mais bon, surtout ce qui m'a géné c'est la narration détachée et un peu trop "précieuse": les dialogues manquent trés fortement de naturel:
• Il ne lui arrive pas de partir en voyage quand même ? Demanda le policier.
• Ecoutez, je suis sa voisine depuis huit ans et elle n'est jamais partie...
• De là à m'enjoindre de forcer la porte, y a les pompiers pour ça dit-il agacé.
• Ils m'ont dit que, sans signes particuliers, c'était de votre ressort !
• Ouais, ouais, bougonna le fonctionnaire.Je suis mort ici, ivre et seul. Laisse-moi ! Laisse-moi !
• Mais, insista Aline avec tremblements, ne peux-tu m'en dire plus ?
• Va voir les accidentés ou les gens tourmentés. Beaucoup se demandent où ils
sont, certains te diront, peut-être. Et fiche-moi la paix !
Je ne m'en suis pas aperçu : peut-être me suis-je trop distancié par rapport aux émotions ?
Le style du narrateur est le même, plus mélodramatique qu'exprimant une réelle émotion. De plus, qui est Aline? On a trés peu d'éléments qui nous apprennent quelque chose sur sa vie: on sait juste qu'elle était trés solitaire, alcoolique on croit comprendre, on sait même pas son âge ni ce qu'elle a vécu .
On aimerait aussi e n savoir plus sur les autres esprits, comme celui des bois, on aimerais aussi savoir qui sont ces nouveaux habitants de la maison qui semblent avoir une sensibilité particulière à l'Au-delà...Mais eux, comme Aline, comme les autres esprits, ne sont que des silhouettes qui manquent de consistance, même si ce sont des fantômes...Et le style est trop pesant à mon goût!
Oui, j'ai toujours un peu de mal à développer mes personnages et à faire trop court, comme si je me disais que la nouvelle risquait d'être trop longue? Il faut donc, à votre avis, développer quitte à doubler la longueur ?
En quoi trouves-tu que le style est trop pesant ? Comme tu dis : un style plus mélodramatique qu'exprimant une réelle émotion ? Si tu pouvais me donner une petite phrase en exemple, je comprendrais mieux.
Merci en tout cas pour tes remarques : c'est ainsi qu'on progresse.
Doumé- — Mystagogue des Ombres — Disciple du Très Haut
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Re: A l'intérieur d'un fantôme
Zaroff a écrit:Je rejoins l'avis de Paladin. Le thème est éculé mais peut parfois réussir à surprendre le lecteur. Mais il nous manque des éléments pour vraiment plonger dans le récit. Mais le plus gros problème, ce sont les dialogues qui sonnent faux.
Merci pour tes remarques Zaroff. Comme je disais à Paladin, je dois être trop distancié, pudique, je ne sais pas... Moi, les dialogues écrit ainsi dans ce contexte me semblaient suffisants. Je voulais davantage suggérer que développer. En fait, je me rends compte que je veux davantage faire passer des informations qu'impliquer le lecteur à les vivre, en tout cas dans ce genre qu'est le fantastique. Je dois m'y plonger davantage probablement...
Doumé- — Mystagogue des Ombres — Disciple du Très Haut
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Re: A l'intérieur d'un fantôme
Doumé a écrit:En fait, je me rends compte que je veux davantage faire passer des informations qu'impliquer le lecteur à les vivre
Tout à fait !
Re: A l'intérieur d'un fantôme
Justement, je cite souvent cette formule anglaise à l'usage des auteurs: "Show, don't tell!" : plutôt que de donner les informations de façon brute, il vaut mieux les mettre en scène dans le récit, faire comprendre au lecteur les choses en montrant les personnages en action.
Tu peux raconter des souvenirs d'Aline, de ses dernières années de vie, où l'on constate qu'elle ne voit personne et que finalement elle préfère ça. Tu peux la montrer se servir un Neme devant sa télé verre et s'endormir toute habillée, etc... Comme tu peux raconter ce que voit Aline des nouveaux habitants, de leurs rapports chaleureux, du fait que par moments ils semblent sentir une présence parmi eux...
De toute façon ta nouvelle est courte, tu peux sans problème l'allonger par des développements sur les personnages.
Et pour les dialogues, il faut imaginer ce des personnes diraient dans la vie réelle et le retranscrire.
Tu peux raconter des souvenirs d'Aline, de ses dernières années de vie, où l'on constate qu'elle ne voit personne et que finalement elle préfère ça. Tu peux la montrer se servir un Neme devant sa télé verre et s'endormir toute habillée, etc... Comme tu peux raconter ce que voit Aline des nouveaux habitants, de leurs rapports chaleureux, du fait que par moments ils semblent sentir une présence parmi eux...
De toute façon ta nouvelle est courte, tu peux sans problème l'allonger par des développements sur les personnages.
Et pour les dialogues, il faut imaginer ce des personnes diraient dans la vie réelle et le retranscrire.
Re: A l'intérieur d'un fantôme
Personnellement, je me suis plus attaché au fond qu'à la forme.
L'idée principale que tu as voulu faire passer, semble-t-il, est que le monde vivant que nous percevons n'est qu'un élément d'un ensemble infiniment plus complexe, mais le plus curieux c'est que, pour toi, ce "mythe de la caverne" perdure au-delà de la vie.
Les morts y sont tout autant dans l'inconnu que les vivants. On y croise des êtres étranges, divers mais dispersés, qui laissent supposer un au-delà immédiat aussi sophistiqué et codifié que ce côté-ci de la vie mais où on n'y est guère plus avancé dans la compréhension du sens de la destinée, tant de l'ensemble que de l'individu.
Au point qu'une des clefs données à ton personnage lui est remise par des vivants.
L'amour, clef de la vie et de la mort, l'idée est jolie mais je crains de ne pouvoir te suivre sur ce plan. Il y aurait trop de désespérés, de suicidés, de déchirés, trop de laissés pour compte qui passeraient l'éternité à tourner en rond sans jamais trouver d'issue.
Quel gâchis ce serait. Ce n'est pas cohérent.
Si la vie ne laisse rien perdre, tout doit y trouver sa place dans une réalité élargie ou supérieure.
Et pour essayer d'approcher celle-ci, un principe, même d'amour, ne suffit pas. Il faut une vision globale, quitte à remettre tous nos acquis en question ou en perspective.
Mais le pouvons-nous ? Et le voulons-nous ?
L'idée principale que tu as voulu faire passer, semble-t-il, est que le monde vivant que nous percevons n'est qu'un élément d'un ensemble infiniment plus complexe, mais le plus curieux c'est que, pour toi, ce "mythe de la caverne" perdure au-delà de la vie.
Les morts y sont tout autant dans l'inconnu que les vivants. On y croise des êtres étranges, divers mais dispersés, qui laissent supposer un au-delà immédiat aussi sophistiqué et codifié que ce côté-ci de la vie mais où on n'y est guère plus avancé dans la compréhension du sens de la destinée, tant de l'ensemble que de l'individu.
Au point qu'une des clefs données à ton personnage lui est remise par des vivants.
L'amour, clef de la vie et de la mort, l'idée est jolie mais je crains de ne pouvoir te suivre sur ce plan. Il y aurait trop de désespérés, de suicidés, de déchirés, trop de laissés pour compte qui passeraient l'éternité à tourner en rond sans jamais trouver d'issue.
Quel gâchis ce serait. Ce n'est pas cohérent.
Si la vie ne laisse rien perdre, tout doit y trouver sa place dans une réalité élargie ou supérieure.
Et pour essayer d'approcher celle-ci, un principe, même d'amour, ne suffit pas. Il faut une vision globale, quitte à remettre tous nos acquis en question ou en perspective.
Mais le pouvons-nous ? Et le voulons-nous ?
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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Re: A l'intérieur d'un fantôme
Jack-the-rimeur a écrit:Personnellement, je me suis plus attaché au fond qu'à la forme.
L'idée principale que tu as voulu faire passer, semble-t-il, est que le monde vivant que nous percevons n'est qu'un élément d'un ensemble infiniment plus complexe, mais le plus curieux c'est que, pour toi, ce "mythe de la caverne" perdure au-delà de la vie.
Les morts y sont tout autant dans l'inconnu que les vivants. On y croise des êtres étranges, divers mais dispersés, qui laissent supposer un au-delà immédiat aussi sophistiqué et codifié que ce côté-ci de la vie mais où on n'y est guère plus avancé dans la compréhension du sens de la destinée, tant de l'ensemble que de l'individu.
Au point qu'une des clefs données à ton personnage lui est remise par des vivants.
L'amour, clef de la vie et de la mort, l'idée est jolie mais je crains de ne pouvoir te suivre sur ce plan. Il y aurait trop de désespérés, de suicidés, de déchirés, trop de laissés pour compte qui passeraient l'éternité à tourner en rond sans jamais trouver d'issue.
Quel gâchis ce serait. Ce n'est pas cohérent.
Si la vie ne laisse rien perdre, tout doit y trouver sa place dans une réalité élargie ou supérieure.
Et pour essayer d'approcher celle-ci, un principe, même d'amour, ne suffit pas. Il faut une vision globale, quitte à remettre tous nos acquis en question ou en perspective.
Mais le pouvons-nous ? Et le voulons-nous ?
Whou ! Là, tu approfondis vraiment le sujet ; mais c'était le but principal de ce récit justement ; au détriment sans doute de l'écriture proprement dite. Je réalise avec les critiques que je dois donner de l'épaisseur à cette histoire afin d'y amener un plus grand intérêt comme je le souhaite. Je vais travailler de nouveau le texte dans ce sens littéraire.
Pour répondre à tes questions, Jack, je crois, sans prétentions, avoir une vision globale, fruit d'un certain nombre de démarches que chacun peut entreprendre, ou pas. Dans ce récit, je m'attarde sur une âme errante trouvant son chemin vers un autre niveau. Il faudrait un livre entier, tout un roman (et encore..) pour développer l'ensemble, la cohérence qui existe avec bien d'autres créatures...
Ce qui me fascine aussi, ce sont beaucoup d'écrivains du Fantastique, ou de la science-fiction, qui sont athées mais qui adorent l'imaginaire de ces mondes hypothétiques ou possibles (?), ils n'en sont pas sûr et reconnaissent quelquefois cette contradiction. Philippe K Dick, athée notoire a fini, au fil de ses bouquins, par devenir croyant et presque illuminé à la fin de sa vie ; Lester, dans son Berserker, donne par intuition des éléments occultes que son côté scientifique renierait absolument, mais il reconnaît ce paradoxe.
Non, Les morts ne sont pas tout autant dans l'inconnu que les vivants : cela dépend lesquels... Certains ont une vision claire de la destinée, d'autres l'ignorent, certains la refusent, etc... Mais je ne eux pas enquiquiner ceux qui ne veulent pas entre dans ce débat ici, ce forum étant là avant tout pour la littérature, le style, l'histoire.
Je m'en vais essayer de développer celle-ci vers une meilleure écriture
Doumé- — Mystagogue des Ombres — Disciple du Très Haut
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A l'intérieur d'un fantôme
Bonjour Doumé,
Je viens de lire ta nouvelle "A l'intérieur d'un fantôme" et mon avis rejoint celui de Zaroff et de Paladin. Je trouve pourtant que l'idée n'est pas mauvaise. Paladin a évoqué le côté Ghost. J'ajouterai Amenàbar : "Les Autres", avec la référence au film dans le titre de l'un de tes chapitres. Pour le reste, j'avoue ne pas avoir accroché et avoir été destabilisé par la forme de ton récit. Je ne reviens pas sur les dialogues qui me semblent assez mal construits. Ni sur les pensées du personnage. Je suis aussi du même avis que Didier. La phrase : "Une réalité complètement différente de ce que les films du genre décrivent, à moins que la réalité soit toujours plus dure que la fiction" te place/nous place d'emblée sur un siège éjectable. A fortiori lorsqu'on lit la suite : "Appuie. Appuie plus fort...". A mon sens c'est de deux choses l'une : soit le personnage a compris sa nouvelle condition de fantôme auquel cas la phrase sur la réalité et les films peut se justifier, soit elle n'a pas intériorisé cette nouvelle condition (ce qui semble être le cas avec le 'appuie. Appuie plus fort) et dans cette hypothèse la phrase précédente ne se justifie plus.
Le problème principal de ce récit réside selon moi dans sa construction. Le chapitrage ne m'apparaît pas pertinent puisqu'il nous place plutôt dans une suite de plans et de séquences qui pour renvoyer à des idées (la découverte, le temps, les autres, etc.) ne permettent pas de construire une intrigue. Du coup le lecteur est quelque peu passif à la découverte de ce texte. D'autant que ce chapitrage donne une impression de linéarité. Il aurait peut-être été bon d'explorer la piste inverse (celle de la confusion) plus en accord avec la découverte de l'état de spectre et/ou les nouvelles capacités qui sont celles de l'héroïne. Je veux dire par là que l'histoire me semble jouée dès les premières phrases avec cette construction. Je vais aussi dans le même sens que Paladin avec la personnalisation, la caractérisation du personnage. L'absence ou le peu d'informations la concernant empêche tout sentiment d'empathie. Je pense également avoir relevé quelques coquilles. Sauf erreur : cauchemar ne prend pas de 'd' à la fin. Je trouve que la formulation "ermite renfermé(e) sur soi" ressemble à un pléonasme. Enfin j'ai un doute sur une phrase : "Comment se défaire d'un alcoolisme qui l'avait détruit de son vivant ?", si l'alcoolisme concerne l'héroïne je pense, mais je n'en suis pas certain (Naëlle aura certainement la réponse) qu'il faudrait écrire : "Comment se défaire d'un alcoolisme qui l'avait détruite de son vivant"... Mais je le dis et le répète, le sujet est intéressant. Il mériterait simplement plus de développements et une vraie intrigue !
Je viens de lire ta nouvelle "A l'intérieur d'un fantôme" et mon avis rejoint celui de Zaroff et de Paladin. Je trouve pourtant que l'idée n'est pas mauvaise. Paladin a évoqué le côté Ghost. J'ajouterai Amenàbar : "Les Autres", avec la référence au film dans le titre de l'un de tes chapitres. Pour le reste, j'avoue ne pas avoir accroché et avoir été destabilisé par la forme de ton récit. Je ne reviens pas sur les dialogues qui me semblent assez mal construits. Ni sur les pensées du personnage. Je suis aussi du même avis que Didier. La phrase : "Une réalité complètement différente de ce que les films du genre décrivent, à moins que la réalité soit toujours plus dure que la fiction" te place/nous place d'emblée sur un siège éjectable. A fortiori lorsqu'on lit la suite : "Appuie. Appuie plus fort...". A mon sens c'est de deux choses l'une : soit le personnage a compris sa nouvelle condition de fantôme auquel cas la phrase sur la réalité et les films peut se justifier, soit elle n'a pas intériorisé cette nouvelle condition (ce qui semble être le cas avec le 'appuie. Appuie plus fort) et dans cette hypothèse la phrase précédente ne se justifie plus.
Le problème principal de ce récit réside selon moi dans sa construction. Le chapitrage ne m'apparaît pas pertinent puisqu'il nous place plutôt dans une suite de plans et de séquences qui pour renvoyer à des idées (la découverte, le temps, les autres, etc.) ne permettent pas de construire une intrigue. Du coup le lecteur est quelque peu passif à la découverte de ce texte. D'autant que ce chapitrage donne une impression de linéarité. Il aurait peut-être été bon d'explorer la piste inverse (celle de la confusion) plus en accord avec la découverte de l'état de spectre et/ou les nouvelles capacités qui sont celles de l'héroïne. Je veux dire par là que l'histoire me semble jouée dès les premières phrases avec cette construction. Je vais aussi dans le même sens que Paladin avec la personnalisation, la caractérisation du personnage. L'absence ou le peu d'informations la concernant empêche tout sentiment d'empathie. Je pense également avoir relevé quelques coquilles. Sauf erreur : cauchemar ne prend pas de 'd' à la fin. Je trouve que la formulation "ermite renfermé(e) sur soi" ressemble à un pléonasme. Enfin j'ai un doute sur une phrase : "Comment se défaire d'un alcoolisme qui l'avait détruit de son vivant ?", si l'alcoolisme concerne l'héroïne je pense, mais je n'en suis pas certain (Naëlle aura certainement la réponse) qu'il faudrait écrire : "Comment se défaire d'un alcoolisme qui l'avait détruite de son vivant"... Mais je le dis et le répète, le sujet est intéressant. Il mériterait simplement plus de développements et une vraie intrigue !
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
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